Chapitre 57 : Virée au Bénin 2 : Atassi party

Write by Benedictaaurellia

 Au bout d’un moment, Guillaume dit.

Guillaume : Vous vous souvenez quand même que nous sommes dans un endroit public ?

Marc : Et ça fait quoi ?

Il secoue la tête avant de répliquer.

Guillaume : Il est midi passé. J’ai faim. Tu nous as fait rater le buffet du petit déjeuner avec tes histoires de femmes.

Orlane : Un buffet pour le petit déjeuner ? Ça, ça me parle.

Mélanie : Sœurette, je te suis à fond. Mais, il vient de dire qu’ils l’ont raté. Surement qu’il est clos maintenant.

 

Pour quelqu’un qui se forçait à ne pas s’alimenter auparavant mais maintenant, la petite bouffe comme pas possible.

 

Marc : Si vous aimer la bonne bouffe, franchement, je vous le recommande ce buffet. Il est super.

Mélanie : Oh ! Tu nous mets l’eau à la bouche là !

Edmund : Mettons ça à demain comme ça on pourra tous en profiter.

Orlane : Mon beau c’est pour ça que je t’aime quoi. Toujours à trouver des alternatives.

Edmund : Quand il s’agit de me flatter tu reconnais que je suis ton beau hein ! Mais tout à l’heure…

Orlane : Toi aussi, laisse tomber ça.

Edmund : Chérie, qu’en dis-tu ? Tu es partante pour le buffet demain ?

Ainara : ça ne me dérange pas.

Edmund : Petit déjeuner demain à l’hôtel du Lac donc !

Guillaume : Ce n’est pas tout mais et maintenant ? On en parle ou quoi ? Moi j’ai faim !

Marc : Pas de panique les enfants ! Tonton Marc est là !

Edmund (en le talochant) : Imbécile ! Qui est ton enfant ici ?

Et les deux repartent dans un nouveau délire.

Eh Dieu ! Qui m’a embarqué dans ça ?

On finira quand même par manger aujourd’hui ?

Je lui touche le bras et dit

Moi : Bébé ?

Edmund (se tournant vers moi) : Oui chérie ?

Moi : tu ne penses pas que vous devriez faire une pause ? On a tous faim. Bientôt treize (13) heures.

Edmund : Tu as raison. Guillaume tu nous proposes quoi ?

Guillaume : On peut déjeuner dans l’hôtel.

Marc : J’ai une meilleure idée. On m’a récemment recommandé un bon coin où une dame fait du bon atassi et tout ce qui va avec. Gari, spaghetti, poisson, fromage wagashi, plantain et autres. Je propose qu’on y aille.

Orlane : C’est quoi atassi ?

Mélanie : C’est de l’ayimolou togolais.

Ainara : Du riz cuit avec du haricot quoi ?

Marc : C’est ça. Celle qui me l’a recommandé m’a dit que c’est l’une des meilleures vendeuses d’atassi de la ville.

Edmund : Je n’ose pas te demander qui c’est.

Marc : Et tu fais bien.

Mélanie : Mais allons-y ! On attend quoi ?

 

Nous nous levons tous et nous sortons de l’hôtel.

Marc : Au fait, vous êtes venus comment ?

Edmund : Ce n’est que maintenant que tu demandes ?

Nous sommes venus avec ma voiture.

Marc : Ah oui ! C’est plus pratique quand même.

Guillaume on prend la tienne aussi ?

Edmund : Pas la peine. La mienne peut tous nous contenir. C’est une voiture de sept (07) places.

Marc : D’accord.

(en voyant la voiture) Oh la caisse ! Passe-moi les clés.

Edmund : Tu plaisantes j’espère ?

Marc : J’ai dit quelque chose de mal ?

Ainara : Non. Mais, il ne laisse personne la conduire.

Marc : Oh. Ok.

Nous nous installons finalement tous dans la voiture et sous les indications de Marc, nous nous dirigeons vers le quartier Sègbèya.

Marc : Selon ce qu’elle m’a dit, la dame d’atassi se trouve dans la rue en face d’un immeuble de 3 étages. C’est le seul immeuble du genre dans le secteur.

Edmund : Ton Sègbèya il est où ?

Marc : Regarde, au rond-point qu’il y a devant toi, à ta gauche, on prend tout droit. En prenant cette voix, on verra d’autres carrefours puis on va tomber sur la paroisse Sacré Cœur. Après, c’est toujours tout droit. Il suffira de repérer l’immeuble à trois étages pour tourner dans le sens opposé à l’immeuble.

Juste après l’étalage de la dame, il y a une garderie. On ne devrait pas se perdre.

Edmund : Tu maitrises Cotonou hein. En quoi ? Deux semaines à peine ?

Guillaume : C’est normal. On s’est trop promené. Je ne sais pas dans quel quartier nous ne sommes pas allés.

Marc : Je profite de mes vacances.

Une vingtaine de minutes plus tard, toujours entre de fous rires, Edmund gare la voiture devant l’étalage de la vendeuse. Il y a du monde donc je suppose qu’on attendra un moment pour être servi.

 

Mel

Une heure plus tard.

Non j’ai trop bien mangé.

Il y a des fans d’atassi par ici ?

Si oui, je vous recommande cet endroit.

Doux Jésus. J’ai tellement mangé que je peux à peine respirer.

Non.

La dame connait sa chose.

Je ne sais pas ce qu’elle a mis dans son riz mais, je suis prête à venir manger ici durant tout mon séjour.

Maintenant, je m’assume et je le dis haut et fort.

J’aime manger et je ne m’en prive pas.

Je fais toujours du sport mais je n’exagère pas non plus.

A voir les autres, ils sont aussi repus.

Edmund : Marc, chapeau.

Ainara : Surtout merci à ton amie.

Marc : Je ne suis pas sûr de la revoir mais j’accepte quand même les remerciements.

Orlane : C’était vraiment bon.

Là, tout ce que j’ai envie de faire, c’est dormir.

Mélanie : Moi je dors même déjà.

Edmund : Calons le programme de l’après-midi en même temps.

Marc, Guillaume, vous nous proposez quoi ?

Guillaume : Je ne sais pas. Ça dépend de vous. Que voulez-vous faire ?

Ainara : Tourisme local.

Orlane : Partante !

Mél : Idem. Après un bon somme.

Marc : On peut aller à Porto Novo vite fait.

Il y a quelques trucs intéressants à y voir.

On sera de retour à Cotonou pour le diner.

Edmund : Super. Va pour Porto.

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