Chapitre 6

Write by La Vie d'Ielle

Chapitre 6 





>>> Dehan




Kim : Dehan j'ai fait une semaine à sec, une semaine. J'arrive plus à tenir. 


Je me redresse, la regarde puis l'embrasse.


Moi : J'ai follement envie de toi mais pas ce soir, tu es… euh… comment dire … sale … tu es sale ce soir… Mais comme j'aime ma très dévouée femme et pour te récompenser, je vais te donner ce que tu veux.


Kim :  …


Je me lève et vers à l'endroit où j'ai caché la drogue.

J'en prends un paquet que je lui donne.

Ce n'est pas une grande quantité et je changerai de cachette d'ailleurs. Si je cache c'est parce que madame a dit qu'elle peut et va arrêter, j'ai donc décidé de lui montrer qu'elle est plus dépendante de moi qu'elle ne le pense. Elle a quand même tenu, une semaine, mais je savais qu'elle devait revenir. Une fois que tu t'y mets, c'est impossible d'en sortir sans une aide rigoureuse donc forcément tu retombe dedans. 


Elle n'a jamais voulu ça, tout comme elle n'a jamais voulu certaines choses mais je l'y ai obligé. 

La première fois qu'elle en a pris c'était parce que je l'avais obligé mais là ce n'est plus le cas parce qu'elle en demande d'elle-même et c'est comme ça que je voulais les choses soient. C'est ma femme, elle est en contact avec ce que j'ai fait donc elle doit être dans ce que je fais. 

Ce jour là on s'était disputé parce que c'était même le fameux jour où elle avait tout appris de ce que je faisais de façon cachée. Donc, je voulais organiser une soirée pour mes activités justement à la maison mais elle ne voulait pas. Elle ne voulait tellement pas que c'était parti dans une violente dispute et pour lui faire comprendre qu'elle m'avait énervé j'avais demandé à un de mes hommes d'emmener Léa quelque part, Reine n'étant pas à, histoire d'apprendre à Kimberley qu'elle ne peut pas s'opposer à moi. Ce n'était pas une sortie de courtoise, c'était un moyen pour que Kimberley cesse de me tenir tête et j'en tellement profité que aujourd'hui même si elle voulait s'en aller elle finirait par revenir.


Moi : Tiens ( lui donnant ).


Elle le prend et se fait plaisir. 

Je ne l'ai pas accompagné dans , j'étais trop fatiguée pour rester éveiller surtout que j'avais hâte d'être à demain.

Le lendemain après le petit déjeuner j'ai directement tracé au bureau et j'ai eu un accueil très chaleureux. Gari m'avait déjà devancé pour annoncer la nouvelle donc il y'a un petit buffet en guise de réception.

Je suis très travail donc après la petite réception toute l'entreprise s'est replongée dans le travail, il faut bien produire pour gagner de l'argent donc…

Quand j'ai reçu les documents par mail j'ai automatiquement envoyé ça à un ami pour qu'il me fasse un retour sur les comptes de l'entreprise. Je suis peut-être bien ravi que les choses se passent comme je voulais mais n'empêche que je sois toujours méfiant et que je veuille tout savoir pour m'aider à tout contrôler. 

Donc en attendant qu'il m'appelle pour me donner les résultats de son diagnostic de mes comptes je bosse comme un dingue à trouver comment reformer certaines petites choses afin que le travail se fasse à ma façon.


Lala : Monsieur ?


Moi : J'ai dit que je ne voulais pas être déranger Lala, je suis occupé.


Lala : Veuillez m'excuser monsieur mais il faut que je vous parle.


Moi : Tu as vraiment intérêt à ce que ça soit très important.


Lala : Ça l'est.


Elle vient vers moi…

Repousse mon fauteuil et s'asseoit juste en face de moi en repoussant mes affaires.


Lala : Il faut bien prendre une pause.


Moi : Une pause ? Il n'est même pas encore l'heure.


Lala : Je sais mais bon, voyez ça comme une dose d'énergie ?


Moi : De l'énergie ?


Lala : Oui Dehan.


Moi : Tu n'es plus mariée ?


Lala : Si mais on peut très bien faire une exception à nouveau.


[ Sonnerie de téléphone ]


Moi : Tu vois, c'est ce que je dis toujours, les femmes sont toujours intéressées par quelque chose. Il y'a plusieurs heures plutôt que tu refusais sous prétexte d'être mariée et aujourd'hui tu veux faire une exception ? Je pensais me tromper et je pensais que je traitais mal ma femme mais avec des gens comme, je ne preux peux que me conforter.


Lala : …


Moi : Tu n'entends pas sonner ? 


Elle se lève toute gênée et retourne à son bureau.

C'est bien ce que je disais, les femmes n'en valent vraiment pas la peine. Comme je dirige maintenant elle est prête à se donner à moi sans remords oubliant son discours de femme mariée.


Lala : Monsieur, cet appel… 


Moi : Oui.


Lala : C'était un agent de police.


Moi : Et ? 


Lala : Il dit avoir à vous parler et qu'il sera dans nos locaux dans peu.


Moi : Il t'a dit pourquoi ?


Lala : Non.


Moi : Et tu lui as dit que j'étais là ? 


Lala : …


Je lui demande de retourner à son bureau puis je mets ma veste et range mes affaires, je vais rentrer chez moi. J'ai horreur d'être mis sur le fait accompli surtout que je ne connais pas la raison de la visite de cet agent, je vais donc attendre de savoir de quoi il s'agit  avant parce que si c'est quelque chose qui pourrait m'affecter il faudrait que je sois prêt. 

Et je ne sais pas pourquoi mais j'ai un pressentiment bizarre… 


Je sors de mon bureau en laissant quelques instructions à Lala puis saute dans mon véhicule.

Je suis à mi chemin pour chez moi quand je reçois un appel de mon ami qui me demande de passer à son bureau parce qu'il saurait  déjà quoi me dire par rapport à mes comptes. 

Je fais donc demi tour.





>>> Kimberley





… : Je suppose que vous êtes madame JANSE… J'ai quelques questions à lui poser… Inspecteur Léo TUNWO de Tshwane Metro Police Service Pretoria affecté à Durban.


Moi : Quand vous dites lui, vous faites référence à mon mari ?


Ins. Léo : Oui, c'est cela.


Moi : A propos de quoi ?


Ins. Léo : J'étais au bureau de votre mari mais je ne l'ai pas trouvé, je suis donc venu chez vous.


Moi : Je suis sûre que vous avez vu sa secrétaire.


Ins. Léo : Oui et elle m'a dit qu'il était en réunion ailleurs.


Moi : Ah donc vous savez où il est.


Ins. Léo : Oui, je me suis dis que je pouvais avoir plusieurs réponses avec sa femme quoique je pensais vraiment le trouver ici par chance.


Moi : Y'a-t-il quelque chose qu'il aurait fait au point de miser sur la chance ? 


Ins. Léo : Je peux vous poser quelques questions ?


Moi : Je pense que tu devrais être à l'école déjà, qu'attends-tu ( à Reine ) ? 


Elle me regarde comme si elle tenait à me dire quelque chose mais je n'y prête pas attention et la regarde sortir de la maison. 

J'espère vraiment qu'elle n'a  porté plainte malgré mon refus.


Moi : Je vous écoute monsieur.


Ins. Léo : Déjà je voudrais Savoir si vous connaissez quel genre d'activités fait votre mari ?


Moi : Je ne comprends pas la question.


Ins. Léo : En dehors de ce que vous connaissez sur les activités professionnelles de votre mari que pouvez-vous me dire sur celles en dehors ? Que fait-il quand il ne travaille pas ?


Moi : Vous avez fait ses déplacements pour savoir quels sont les loisirs de mon mari ?


Ins. Léo : En quelque sorte.


Moi : En dehors de son travail, il parie sur des jeux de hasard ou sur des courses.


Ins. Léo : Juste ça ?


Moi : C'est bien son seul moyen de détente hormis passer du temps en famille.


Ins. Léo : Vous n'aurez donc pas d'informations sur une quelconque activité un peu louche ?


Moi : C'est-à-dire ?


Ins. Léo : Je ne sais pas, détournement de fonds pour achat de choses illégales par exemple.


Moi : Ça fait quelques mois déjà que l'entreprise dans laquelle il travaille a été cité dans une de nos affaires comme quoi, elle masquerait ses factures pour autre chose en réalité. C'est bien lui qui dirige l'entreprise n'est-ce pas ?


Je le regarde et je l'écoute parler, j'ai juste envie de tout sortir. Tout ce que je sais, tout ce que je vis ici avec lui mais je pense à ce qui s'était passé la dernière fois que je l'ai fait. J'étais tombée sur un de ses amis, je ne veux pas que ça se répète.


Moi : C'est bien lui qui dirige l'entreprise mais ça fait à peine quelques heures.


Ins. Léo : Quelques heures ou pas, c'est lui qui la dirige maintenant et si il l'a dirige d'ailleurs c'est parce que il en connaît tous les rouages. Dans ce genre de cas normalement, le mari en parle toujours à sa femme. C'est pour cela que j'avais vraiment d'avoir quelques informations par vous, 


Moi : Malheureusement non, je ne peux pas vous aider parce que je n'ai connaissance de rien dans tout ce que vous dites.


Ins. Léo : Si il ferait ce genre de choses il vous dirait ?


Moi : Mon mari ne ma cache rien du tout.


Ins. Léo : Dans ce cas alors si vous aviez des choses, vous me le diriez ?


Moi : Je n'ai aucune raison pour ne pas le faire.


Ins. Léo : D'accord ! Par contre, veuillez excuser mon indiscrétion, puis-je vous poser une question ?


Moi : Allez-y.


Ins. Léo : Vous vous êtes fait mal à la main ?


Moi : Pardon ?


Ins. Léo : Votre main... Quand je suis arrivé j'ai constaté que vous aviez du mal à tenir ce que vous aviez à la main, vous avez fait un geste inconscient qui me pousse à vous demander si vous avez mal à la main.


Moi : Oui mais ça n'a rien de grave. 


Ins. Léo : D'accord mais ce serait bien que vous fassiez quelque chose pour faire passer votre douleur. 


Moi : Evidemment.


Ins. Léo ; Alors euh… Merci de m'avoir reçu chez vous. Je vous laisse ma carte au cas où vous aurez besoin de mes services ou si vous remarquez certaines choses qui pourraient m'aider ( me la tendant ).


Moi : Merci !


Ins. Léo : Bonne journée madame JANSE.


Moi : A vous de même.


Il s'en va.

Ce n'est pas Reine qui l'a appelé. Si c'était le cas, il ne devrait pas me parler de tout ça et d'ailleurs, je ne comprends pas pourquoi. C'est quoi cette histoire de détournement ? C'est quoi cette histoire avec la société d'ailleurs ? Je ne comprends pas et à vrai dire je ne veux même pas savoir. 

Je ne sais pas si c'était un vrai, je ne sais pas si c'était encore une connaissance à Dehan… je n'en sais rien.

Ce que je sais c'est que depuis ce matin je réfléchis, je réfléchis à comment sortir de ce calvaire mais pour tout dire je ne trouve rien. Je ne trouve rien parce qu'il y'a trop de dépendance, je dépends de lui sur tous les points et tout est bien bien plus dure parce que j'ai les filles avec moi.

Tout est plus difficile pour moi c'est pour cela que je veux d'abord, de façon primordiale faire sortir Reine et Léa de tout ça. Je ne veux même pas qu'elles soient affectées par tout ceci, c'est pour cela que je tiens à ce qu'elles ne voient ni n'entendent ce qui se passent entre Dehan et moi. Si cela implique que je dois supporter , je le ferais.

Il n'est pas question de passivité ou encore, ce n'est pas que je suis stupide parce que on dirait ça d'une femme qui se laisse maltraiter par son mari… ce n'est pas du tout ça, c'est juste que je ne peux pas me permettre de faire les choses selon mes émotions. Je répète que je ne suis pas seule, j'ai deux personnes avec moi et je dois prendre soin d'elles. 

Tous les actes que je pose envers Dehan doivent être réfléchis ou du moins, toute son attention doit être portée sur moi et pas ailleurs.


Dehan vient de rentrer et il n'a pas l'air très content..

Je lui fais à manger sans lui parler puis il va se reposer.

Je suis restée avec Léa à rigoler et jouer jusqu'à ce que Dehan m'appelle.


Moi : Oui ?


Dehan : Tu savais que la société avait quelques problèmes 


Moi : C'est-à-dire et comment aurais-je su ?


Dehan : Gari aurait pu te dire quelque chose l'autre de votre petit moment à deux.


Moi : J'y étais parce que j'avais été vendue donc il a fait ce pourquoi il m'a payé.


Dehan : Il se trouve que ce avec quoi il a payé était une monnaie empoisonnée si je puis le dire ainsi.


Moi : D'accord.


Dehan : D'accord ? 


Moi ; Que veux-tu que je te dise Dehan ? Je ne gère pas tes affaires, je les subis donc comment aurais-je pu savoir quelque chose ?


Dehan : J'étais voir Tendrick, il m'a dit que la société avait un passif énorme et que en fouillant un peu plus il a constaté que certaines factures sont fausses et couvrent des choses qui ne sont pas de la société. En gros, si tu veux, Gari s'est un peu foutu de moi. C'était un cadeau empoisonné comme s'il voulait s'en débarrasser.


Moi : D'accord.


Dehan : Tu vas arrêter avec tes d'accord ? 


Moi : Tu veux que je te dise quoi ? Je n'ai rien à dire… Que veux-tu que je dise quand j'apprends que au final l'homme à qui tu as vendu ta femme s'est foutu de moi, je dois dire quoi ? Rien, tu gère tes affaires seuls. C'est toi l'homme non ?


Dehan ( soupirant ) : J'ai quitté le boulot tout à l'heure parce qu'il y'a un inspecteur qui devait faire une descente, heureusement que j'avais décidé de partir parce que je suppose que c'est à cause de ça qu'il venait et je n'aurais pas su quoi répondre.


Ce policier n'était pas alors un de ses amis mais plutôt un vrai homme au service de la justice.


Dehan : Et tu sais quoi, heureusement aussi que je n'étais pas à la maison. Tu sais pourquoi ?


Moi : …


Dehan : Je sais que tu sais pourquoi… Que lui as-tu dit Kimberley et est-ce que c'est ou Reine qui a appelé cet inspecteur ?


Moi : Je ne lui ai rien dit et aucune d'entre nous ne l'a appelé.


Il se lève viens vers moi et me tire vers lui en me tenant fermement les bras.


Dehan : Je vais te reposer la question, que lui as-tu dit et j'espère vraiment que ni toi ni ton idiote ne soeur n'avez appelé cet homme sinon crois moi que…


Moi : Que tu vas nous le faire regretter, je sais Dehan. Je sais et c'est pour cela que je suis bloquée avec toi acceptant de subir tout ce calvaire donc non, je ne suis pas folle de mettre en danger mes soeurs sachant que mon mari est un malade. Il m'a posé des questions et j'ai répondu en tant que femme modèle, amoureuse de son mari et très heureuse dans son foyer… Satisfait ?


Dehan : J'espère pour toi Kim et plus jamais de ta vie tu ne sors de ta bouche que je suis malade ( me lâchant ), dégage d'ici.




>>> Reine



De tout le temps que cet inspecteur était à la maison J'étais à l'extérieur en train de d'écouter ce qui se disait vu que je n'avais pas fermé la porte.

Je ne sais pas ce qu'elle a Kimberley mais il y'a forcément quelque chose parce que je ne comprends pas pourquoi après ce qu'il lui a fait elle refuse de porter plainte et je ne sais pas pourquoi elle n'a pas profité de la présence de cet homme à la maison.


Je viens de rentrer, Kim et Léa sont au salon en train de regarder un dessin.

Je dis bonsoir et vais directement dans ma chambre prendre d'une douche et souffler après cette journée de devoirs.


Kim : Reine ?


Je suis dans la salle de bain.


Moi : Qu'est-ce que tu veux ?


Kim : Je veux qu'on parle, je ne supporte pas que tu sois comme ça avec moi.


Moi : Je n'ai pas envie de parler avec une menteuse.


Kim : Reine !!


Moi : Excuse moi Kim mais c'est ce que tu montre de toi en ce moment.


Je sors de la salle de bain, serviette nouée et je vais devant ma porte.


Moi : Sors de ma chambre s'il te plaît


Kim : Il faut qu'on parle Reine… Ne prends pas les choses ainsi, tu ne les comprends pas.


Moi : Comment tu veux que je comprenne dis moi ? Comment ? Tu te fais tabasser par ton mari, je te demande de porter plainte mais tu refuse… Pourquoi dis moi, parce que tu l'aime ? C'est ça l'amour ? Je ne connais peut-être pas me quart de ce que tu connais de l'amour, on a peut-être mas la même expérience en amour mais je refuse de croire que ce que j'ai vu c'est de l'amour. Tu sais ce que je crois au contraire ? Je crois que tu me mens et j'en suis très sûre, je ne sais pas pourquoi je le suis mais je sens qu'il y'a quelque chose que tu ne me dis pas. Et ça tu vois, je ne comprends pas ( la voix tremblante ). Je ne comprends pas pourquoi tu ne me dis rien, pourquoi tu me mens Kim ? Pourquoi tu le laisse te porter main sans faire quelque chose ? Même si c'était la première fois comme tu dis , tu ne pense pas qu'il va recommencer ( en larmes ) ? Tu veux mourir tu veux me laisser seule avec Léa ?


Elle vient vers moi et me prend dans ses bras.


Kim : Je suis désolée Reine… Je t'ai caché des choses et je n'en suis pas fière mais crois moi que c'est pour votre bien.


Moi : Arrête de dire ça, arrête.


Kim : Je vais tout te dire , je te promets mais pas aujourd'hui… 


Moi : Tu ne le feras jamais.


Kim : Je ne peux rien te dire quand il est à la maison, je ne peux pas. Fais moi confiance, s'il te plaît.




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