Chapitre 7
Write by Sandy's Aby's
Chapitre 7
Désiré NGUIMBI
J’arrivais à peine chez maman.
Elle vivait en Nzeng-ayong cité rose ou mon père possédait un terrain légué par sa mère de son vivant.
C'était une grande maison demi-dur que j'avais par la suite modifier complètement en dur.
Malheureusement, elle etait crépi sans peinture car les travaux avaient été interrompu faute d'argent.
En entrant dans le séjour, je trouvais, maman et son petit frère assit au salon en train de bavarder.
J’avais vécu ici toute mon enfance, avec mon petit frère et ma petite sœur qui étudiait au Cameroun présentement.
Nous avons dû se battre pour y arriver non sans encouragements et c'etait difficile pour maman car papa avait pris une retraite anticipée, avant même qu’on ne soit à l’université, dû à un accident de travail qui lui avait presque coûté son pied droit.
Avec l'aide de mon oncle j'entrais à l'université. C'est dans cette université et avant la fin de mes études, j'ai été embauché dans une entreprise pétrolière.
La même année je fis la rencontre de Shirley qui accepta de venir vivre avec moi.
Maman avait commencé un petit commerce avec l’argent que je lui donnais lorsque je travaillais encore.
Elle épargnait et maintenant que je ne lui donne plus rien, elle l’a utilisé pour pouvoir subvenir aux besoins de la famille.
Aujourd’hui encore, c’était elle le pilier de la famille.
Papa était maladif mais ce qui les aidait après que j'eusse perdu mon emploi, c’était sa pension.
J’avais mal de voir mes parents dans cette condition mais j'espèrais toujours en Dieu.
Elle avait pris un petit coup de vieillesse mais elle restait la femme la plus belle du monde entier.
Moi (signalant me présence) : Bonjour à tous !
Maman (contente de me voir, se tient debout puis vint me serrer dans ses bras) : Mon fils oh !
Tu as pensé à ta vieille mère !
Moi (souriant) : Oui maman, je ne peux pas oublier ma mère
Maman (me précédant) : Entre papa !
[S’adressant à mon oncle]
Tu te souviens de mon premier fils !
Oncle Tanguy (se levant) : Désiré n’est-ce pas ?
Moi (souriant) : Oui tonton
Fis-je prenant sa main et cognant nos têtes pour un salut
Tonton Tanguy (reprenant place) : Ça va ?
Moi (prenant place près de maman l'air grave) : Non Tonton, ça ne va pas !
Maman (posant sa main sur mon genou) : Il faut parler à ton oncle, il peut t'aider.
Moi (après m'être assit) : Tonton, j'ai perdu mon job et en ce moment c'est difficile avec l'enfant.
C'est madame qui est obligée de payer le loyer et moi ça me gêne vraiment !
Tonton Tanguy écoutait mon récit religieusement secouant la tête de temps en temps.
Tonton Tanguy (joignant ses main) : Je t'ai écouté !
Je disais encore un fois à ta mère qui est mon aîné, avant que tu n’arrives que : nous, enfin, la boite dans laquelle je travaille, va s'implanter ici au Gabon, à Libreville et Port-Gentil.
Je pourrais te garantir un boulot mais ça prendra un peu de temps, il te faudra être patient.
Je ne vous ai pas assez soutenu et je vous demande de me pardonner car la France n'est pas si accessible pour nous autres Africains mais la réussite dépend de celui qui est prêt a travailler dur et qui a des ressources intellectuelles.
Maintenant je suis là et prêt à m'occuper de vous, mon sang.
Donc si tu es patient tu seras heureux.
Désiré (secouant la tête) : Tonton, il n'y a pas de soucis pour ça. Je suis prêt à attendre.
Tonton Tanguy : Ok.
Donne-moi ton contact.
Il sortit son portable et je lui dictais mon numéro.
Je prenais le soin de noter le sien aussi.
Moi (me mettant à genoux devant mon oncle) : Grand merci tonton !
Tonton Tanguy (vexé) : Oh non !
Lève toi !
Je suis ton oncle, ton père !
Si je ne m'occupe pas de toi qui le fera ?
Tu as mon sang dans tes veines aussi.
Si jusque-là je n'ai pas pris soins comme il se doit de vous c'est juste parce qu'il fallait que je sois capable de m'en sortir moi même d'abord.
Mais maintenant je suis là.
Maman (posant sa main sur la cuisse de son frère) : Vrai !
[S'adressant à moi]
Tu n'es pas seul mon fils, je te l'ai toujours dit.
Je suis ta mère, tu as ton père qui vit encore, même s'il est un peu malade en ce moment mais il vit.
Regarde, voici ton oncle !
Ton père oh !
Nous tous on peut t'aider avec nos faibles moyens !
Apprend à parler quand tu as un problème, ne te renferme pas sur toi.
Ça fait des mois tu ne mets plus les pieds ici.
Même mon petit fils, je n'y ai plus droit.
Moi (embêté) : Non maman on va arranger çà ne t'inquiète pas.
Maman (pas très convaincue) : En tout cas !
Maman se leva avec difficulté, elle est un peu en surpoids en ce moment.
Maman (se dirigeant vers le couloir) : Venez on va passer à table, je vais chercher ton père.
Mon oncle et moi nous levons et nous dirigeons vers la table qui avait déjà été dressée.
Nous primes place en attendant que maman arrive.
Elle sortit quelques secondes après avec papa qui marchais difficilement.
Je me lèvais en même temps que tonton, mais je fus plus rapide que lui.
Je me rapprochais pour aider papa.
Papa (me fixant avant de réaliser que c'est moi) : Eh, NGUIMBI !
Fit-il faiblement, le sourire aux lèvres.
J'aidais papa à s'assoir et même tonton nous avait rejoint aussi.
Papa (fixant mon oncle, surpris) : Mon beau frère !
Tonton Tanguy (souriant) : Beau frère c'est comment ?
Papa (soupirant) : Ah Tanguy !
Mon pied m’embête !
Tonton Tanguy (inquiet) : Tu as fait un tour à l'hôpital ?
Papa (soupirant à nouveau) : Ah !
Maman (intervenant) : Il est parti la première fois on lui a donné des examens à faire mais les moyens il n'y en a pas.
Tonton Tanguy (touché) : Oh non !
Mais il fallait m'appeler !
Maman (ouvrant les marmites les unes après les autres, posant les couvercles sur une autre table.) : Appeler la France ce n’est pas facile il faut avoir assez d'unités.
Tonton Tanguy : Ce n'est pas une raison yaya !
Ne t'inquiète pas on va régler ça tout à l'heure.
Maman servit son mari puis nous demandait de nous servir par la suite.
Elle avait fait la carpe grillée à l'odika avec du manioc nzebi c'était très bon !
On se resservit, mon oncle et moi, tellement c'était délicieux.
La cuisine de maman me manquait tellement.
Ça pouvait faire des mois que je n’avais pas aussi bien mangé.
Shirley ne prenait pas la peine de nous préparer de vrais repas.
C'était à peine si elle touchait la marmite.
Mon fils et moi, mangions du riz blanc avec la boite sardine ou belma, la boite maquerelle 28 jours sur 30 .
Quand ça me piquais, j'ajoutais un peu d'oseille pour essayer de varier les repas.
Elle-même mangeait dehors.
Mais je l'aimais, c'était ma compagne malgré tout.
Je comptais l'épouser dès que j'aurai la possibilité.
Après avoir mangé et papoté avec mes parents, tonton Tanguy et Eli CHEYI, celui qui venait juste après moi car il nous avait rejoint peu après le repas, nous reprenions place sur les fauteuils.
Ce jour là, tonton nous avait remis des sous à chacun, il en avait même laissé pour la cadette qui était au Cameroun.
C'était la seule d'ailleurs qui se démarquait encore.
J'aurai vraiment aimé qu'elle soit là.
Elle me manquait.
Lorsque la nuit tomba, je rentrais chez moi avec un petit plat emporté pour mon fils, préparé par sa grand-mère.
Jean Marc NDONG
J'étais au volant de ma Nissan Pathfinder en route pour chez moi.
Je venais de déposer Natacha qui n'avait toujours pas voulu coucher avec moi.
Nous nous étions séparés en queue de poisson.
Normalement, J'aurai dû me contenir pour qu'elle n'aille pas imaginer que je voulais juste jouer avec elle.
Dès que j'arrivais à la maison, je garais dans le garage puis je pénétrais dans le salon en ruminant ma colère.
J'entrais dans le salon et je trouvais Bella repassant les vêtements, une valise ouverte près d'elle.
Je crois bien que c’est celle de ma femme.
Que comptait-elle faire avec cette valise ?
Moi (m'adressant à Bella) : Où est ma femme ?
Bella (sursautant) :Oh ! Bonsoir monsieur, elle est dans sa chambre.
Moi (mon trousseau de clés en main) : Pourquoi à t-elle fait sortir sa valise ?
Bella (posant le fer à repasser sur la table de repassage) : Elle va certainement faire un voyage.
Elle a reçu un coup de fil de son papa.
Moi (Furieux) : Ah non !
Pas encore !
Mais pour qui il se prend ?!
C'est MON foyer ici !
Il n'a qu'à donner des ordres à sa femme tchiup.
Je me dirigeais vers la chambre où je trouvais ma femme endormie.
Rageusement, je déboutonnais ma chemise, retirais mon pantalon.
Je décidais de mettre une culotte et mon singlet blanc.
Dans mon élan de colère, je fis tellement de bruit qu'elle ouvrit lentement les yeux en s'étirant.
Elle (Baillant) : Tu es là ?
Moi (furieux) : Non, je ne suis pas là.
Tchiup !
Elle (se redressant) : Un problème ?
Moi (d'un ton ferme) : Oui !
Ton père me tape sur les nerfs.
Elle (fronçant les sourcils) : Qu'a-t-il encore fait ?
Moi (croisant mes bras en la fixant) : Eh bien, c'est à toi de me le dire !
Elle (prenant place) : Il m'a appelé et il voudrait que dans deux jours je prenne le vol pour le Portugal car je dois accoucher là-bas selon lui.
Moi (le rire nerveux) : Ah ah ah !
Et c'est lui qui décide ?
J'en ai marre de ton putain de père ! Dis-je en gesticulant.
Elle (les yeux grands ouverts) : Je ne te permets pas d'insulter Mon père !
Moi (battant les mains) : Ah !
Et toi, quand il m'insulte, tu me défends aussi ?
Ton père est un pauvre conard, un Chien d'égouts et un bâtard.
Je libérai la colère que j'avais magasiné du fait de ne pas pouvoir satisfaire ma libido. Tout était de sa faute.
Je profitais de la situation pour pouvoir vider mon sac tellement j'étais en colère contre ma femme, son père et surtout contre Natacha qui avait une fois de plus refusé de s'offrir à moi.
Elle (calmement) : Excuse-moi Marc, qu'est-ce que tu as ce soir pour te mettre sur les nerfs, tu n'as pas besoin de t'énerver pour ça !
Mon père m'a appelé, certes, mais c'est toujours toi qui as le dernier mot ?
Voici pourquoi je t'ai attendu pour qu'on en parle, pas pour que tu me cris dessus encore moins que tu insultes mon père, peu importe ce qu'il a fait.
Moi (hochant la tête) : Ok, mais sache que tu ne bougeras pas.
Je sortais de la chambre un peu plus calme.
Cherchant quoi mettre sous la dent.
Shirley DIVOUNGUI
J'ai décidé d'aller retrouver Natacha chez elle avec Richie car son père n'était pas encore rentré.
Nous étions assise dehors à sa terrasse.
Natacha (riant) : Je t'assure il m'a ramassé comme un poisson pourri.
Moi : Ehhh !
kia kia kia.
Mais toi aussi !
Tu ne lui as pas donné le way pourquoi ?
Natacha (fit une grimace) : Il ne m'a pas convaincu pardon !
Moi (jetant un œil dans la direction de mon fils) : Eh !
Richie vient ici, ne t'éloigne pas.
Natacha : Vient papa !
Moi (la fixant) : Au fait Natacha, tu as préparé quoi ?
Natacha : Il y a des feuilles de manioc et les rognons tu peux aller te servir, j'ai enlevé pour Augustin.
Moi (secouant la tête) : Toi tu es bien oh !
Tu prépares même pour Augustin avant de sortir !
Natacha : Je laisse toujours la nourriture.
Moi (me levant) : En tout cas !
Je me dirigeais vers la cuisine et revins avec deux assiettes, une pour Richie et l'autre pour moi-même.
Natacha alla chercher une natte et l'installa sur le sol pour Richie.
Je le fis assoir en posant son assiette entre ses jambes.
Il se mit automatiquement à manger. Apparemment, il avait aussi faim.
Natacha (le fixant) : À cette allure, il va tout renverser.
Elle s'assit avec lui sur la natte et lui donna à manger à la cuillère.
Moi (la fixant avec dégoût) : Toi, tu as du temps oh !
Il peut manger lui-même.
Natacha (portant la cuillère à sa bouche) : Laisse-moi, je lui fais manger il est encore bébé.
Moi (choquée) : Que quatre ans, c'est bébé ?
Natacha (riant) : Ah ah ah !
Roh, laisse-moi l'enfant.
Bébé mange sorr !
Samuel MENDOME.
À ma montre, Il était vingt heures et j'étais exténué.
J'avais envie de passer du temps avec Graziella mais elle m'avait dit, être occupée avec un déménagement, sans plus
Alors que j'avais bien envie d’être en sa compagnie.
J'avais l'impression qu’elle me boudait pour la fois où je l'avais abandonné à l'hôtel. Mais bon j'ai espoir qu'on se voye d'ici demain.
Il le fallait.
Je rentrais dans la maison après avoir garé mon véhicule. Je pénétrais ensuite dans le salon mon costume sur le bras.
Les enfants en me voyant coururent vers moi tous excités.
Samuelha : Papa !
Samy-Harmy : Papa est venu !
Samuelha (prenant ma serviette) : Papa, m'as-tu apporté le pot de glace que tu m'as promis ? demanda-t-elle innocemment pendant que je me baissais pour porter Samy-Harmy.
Moi (la main libre sur la tête) : Woh !
J'ai complètement oublié !
Waouh je suis désolée Samuelha !
Samy Harmy (me fixant) : Mais pourquoi ?
Moi (faisant une bise à ma femme et posant Samy-Harmy au sol) : Dépose ma pochette et la veste dans la chambre, demain j'en rapporterait le double de ce que je vous ai promis !
Harmonie (changeant de sujet) : Et ta journée ?
Moi (soupirant) : Éprouvante mais nous avons terminé à temps.
Harmonie (le sourir mystérieux) : Ça me fait plaisir de t'avoir avec nous ce soir.
Moi : …
Harmonie (changeant de sujet à nouveau) : Tu prends d'abord un bain où tu manges avant ?
Moi (haussant les épaules) : J'ai très faim, je mange.
Je pris place, Harmonie ouvrit les marmites, posant les couvercles sur le côté.
Elle me servit et je mangeais dans la bonne humeur.
Le lendemain
Harmonie MAVOUNGOU ép. MENDOME.
Il était sept heure moins dix, nous étions tous à table pour le petit déjeuner : les enfants mon époux et moi.
Tous prêt pour l’école et le boulot, sauf moi, car Samuel a décidé de déposer les enfants avant d’aller à son lieu de travail.
Samy-Harmy a décidé qu'il mange sur sa petite table et sa chaise fabriquée en tenant compte de sa taille.
Achille, le chef cuisinier que nous avons pris pour la journée nous a apprêté des croissants, jus de fruits pressé, omelette jambon fromage, lait écrémé et des fraises.
Samy-Harmy adore l’omelette.
Il peut tout refuser sauf ça.
Ce matin, j’avais prévu aller chercher Dorothée pour qu’on aille relaxer, ça faisait longtemps que nous ne l’avions pas fait.
C'était l'occasion rêvée.