Chapitre 64: maman!

Write by afi92


Au même moment dans la résidence de Mr Romaric KOUESSNAN


Rosine


Hum cette fille est une vraie folle. J’imagine ce qu’elle endure pour vivre dans un endroit sans télévision moi je pars à la minute. Bref j’espère qu’elle rentrera vite je compte bien lui faire quitter le village il faut que j’en parle à papa au passage. Je me lève et me dirige vers les escaliers donnant sur le salon. La grossesse apparemment me va bien je n’ai pas encore tous les maux bizarre que la plupart des femmes ont. Juste que je bois beaucoup d’eau trop même. Je m’apprêtais à prendre la première marche lorsque l’écho d’une discussion me parvient.


     Je marque une pause le temps d’écouter un peu la conversation. Ce n’est pas dans mes habitudes d’écouter aux portes. Mais avec tout ce qui se passe dans nos vies actuellement je ne sais plus vraiment quoi penser. Et je n’ai toujours pas oublié cette fameuse phrase cette nuit dans le bureau de papa.


Papa : tu ne peux pas défendre Cinna, soit un peu dans la logique. Comment tu peux prétendre qu’elle est innocente ? Tu ne la connaissais même pas, tu ne sais rien d’elle. Elle a tué Bernard nom de dieu, Bernard.


Elle : je ne te croit pas…


   Cette voix ?  Comment  est-ce possible (mon corps ce met presque qu’à trembler juste à l’idée que ça pourrait être… non, non, ce n’est pas possible elle est morte on était à son enterrement on a tous vu sa voiture complétement… non


Inconnu : je sais que Bernard est mort et crois moi que je suis plus touchée que toi-même qui parle. 


Papa : bon ne nous discutons pas, tu es son avocat certes et je ne veux pas de soucis avec toi mais mes petits enfants n’irons pas voir cette meurtrière. 


   Papa se lève et se dirige vers le comptoir. Le bruit des verres laisse entendre qu’il se sert à boire et s’arrête à peine 30 secondes derrière elle et reviens s’asseoir je ne peux que voir ces pieds là où je me trouve.


Lui : Juju on ne va pas se discuter stp, tu sais bien que je t’aime.


   Mon cœur rate un battement il vient de l’appeler comment ? Non, non, je descends rapidement les marches des escaliers et tombe presque devant eux et là elle est là, toute belle, maman ! Mes yeux s’humidifient, comment est-ce possible ? Mais elle est morte.


Moi : (me tournant vers papa les yeux remplir de larmes et pointant mon doigt vers maman pour lui signifier sa présence) Pa…Pa tu, tu vois un peu ce que je vois ? Comment ? Comment maman peut être là ? Alors qu’elle est morte. Tu m’explique un peu ? 


Lui : (se rapprochant de moi et m’aidant à me mettre sur pied) mais de quoi tu parles ? 


Moi : mais, comment de quoi je parle papa ? Je te dis maman est juste là assise dans le fauteuil et je viens de vous entendre discuter tout de suite à peine quelques seconde. 


Lui : (se mettant en face de moi) mais ma fille il n’y a personne j’étais au téléphone quand tu es presque tombé des escaliers tu es sure que tout va bien ? Je discutais avec l’avocat de Cinna qui réclame que tes neveux aillent rendre visite à leur mère. Comment ta mère peut être ici si elle est morte ? 


Moi : (riant nerveusement) non, non je sais ce que je viens de voir, non attends, je ne viens pas de voir maman, je suis en train de voir maman. tu ne peux pas me dire un truc pareil.


     Je suis sure de ce que je vois comment il peut dire qu’il ne la voit pas alors qu’elle est assise juste en face de nous. Je dégage violement ces mains et me dirige avec crainte  vers maman. Elle a même son parfum comment il peut dire qu’il ne la voit pas.


Lui : tu es sure que ça va Rosine ? Il n’y a personne ici on est juste là toi et moi dans ce salon.


Moi : non je ne suis pas folle, maman est bien là je ne me trompe pas. 

Je dirige ma main doucement vers le corps de maman posé juste là dans le fauteuil me regardant droit dans les yeux. Et ne disant rien. Je me jette dans ces bras et la serre fortement dans mes bras je peux même sentir la chaleur de son corps et son cœur battre mais elle ne réagit pas et ne répond pas à mon étreinte.


Moi : papa vient, la toucher elle est juste là.


Papa : (refusant et se mettant en colère) Rosine tu m’arrête ceci tout de suite, ta mère est morte et bien enterrée, tu veux qu’elle soit vivante comment ? par quel moyen ? Il faut vraiment que je te fasse sortir de ce pays le plus tôt que possible. Parce que je vois que tu es entrain de perdre complètement la tête. Je sais que notre vie n’est pas facile et que tu es très fragile mais reprend toi, (se mettant à couler des larmes) 


Moi : (me reprenant et me dirigeant vers lui) non, ne pleure pas papa, je suis désolée je croyais l’avoir vu mais tu as certainement raison. J’oublie des fois que je n’ai pas la tête en place.


Lui : hum ça va aller, je suis là je sais que tu te sens seule mais crois-moi tu ne l’es pas, ton papounet est bien là. 

Il me prend par la main et me raccompagne dans ma chambre et je jette des coups d’œil derrière moi et bizarrement maman n’est plus là. Hum peut être papa a certainement raison je deviens complétement folle. Qui sait ? Mais c’était tellement réelle, la voix. Hum je suis sure que c’était elle.


Quelques minutes après….


Julie 


Seigneur, mais qu’est ce qui vient de se passer ? J’avais l’impression de sentir une présence, la personne ma même touché, me serrant mais rien il n’y a que Romaric et moi dans le salon. Seigneur cette impression je fais des cents pas dans la terrasse histoire de reprendre mes esprits. Lorsque je sens une main me prendre par la taille. 


Moi : (sursautant de peur) Jésus 


Romaric : hey, hey doucement, doucement ce n’est que moi. Du calme, c’est quoi le problème ? 


Moi : qui viens de nous quitter ? Je ne me sens pas du tout bien, je crois avoir senti une personne m’enlacer un moment et attendre une voix qui pleurait mais… (Me coupant)


Lui : il n’y a personne ma belle, il n’y a que toi et moi. 


Moi : (me dégageant de son étreinte) on en était où déjà ?  Je te disais qu’il fallait que tu laisses les enfants aller voir leur mère Romaric. Tu n’as pas le droit d’éloigner ces enfants d’elle. C’est vraiment pas bien et si je veux vraiment creuser tu sais comme moi que j’aurai raison alors simplifions nous la vie et laisse les enfants aller voir leur mère en attendant que la police confirme sa culpabilité. 


Lui : hum, ok demain matin je les emmènerais voir leur mère mais à une seule condition.


Moi : laquelle ? 


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À très vite pour la suite, bisous..


Je n'ai aucun droit sur l'image.


Écrit et publié par MC

Le chemin du destin