Chapitre 65: qu'est-ce qui n'a pas marché ?

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Chapitre 65: qu'est-ce qui n'a pas marché ?


Julie 


Seigneur, mais qu’est ce qui vient de se passer ? J’avais l’impression de sentir une présence, la personne ma même touché, me serrant mais rien il n’y a que Romaric et moi dans le salon. Seigneur cette impression je fais des cents pas dans la terrasse histoire de reprendre mes esprits. Lorsque je sens une main me prendre par la taille. 


Moi : (sursautant de peur) Jésus 

Romaric : hey, hey doucement, doucement ce n’est que moi. Du calme, c’est quoi le problème ? 


Moi : qui viens de nous quitter ? Je ne me sens pas du tout bien, je crois avoir senti une personne m’enlacer un moment et attendre une voix qui pleurait mais… (Me coupant)


Lui : il n’y a personne ma belle, il n’y a que toi et moi. 


Moi : (me dégageant de son étreinte) on en était où déjà ?  Je te disais qu’il fallait que tu laisses les enfants aller voir leur mère Romaric. Tu n’as pas le droit d’éloigner ces enfants d’elle. C’est vraiment pas bien et si je veux vraiment creuser tu sais comme moi que j’aurai raison alors simplifions nous la vie et laisse les enfants aller voir leur mère en attendant que la police confirme sa culpabilité. 


Lui : hum, ok demain matin je les emmènerais voir leur mère mais à une seule condition.


Moi : laquelle ? 


Lui : (se rapprochant de moi dangereusement et affreusement sexy il soulève mon menton et me fixe droit dans les yeux et me tient par la taille par l’autre) je veux que tu passes une nuit avec moi.


Moi : (surpris par la demande) mais comment passer une nuit avec toi Romaric ? Notre fils est à la morgue, tué par empoisonnement, on ne sait même pas encore qui a oser faire un truc pareil et tu veux que je couche avec toi ? Mais tu es malade.


Lui : je sais que ma demande peut paraitre bizarre, mais c’est ce que je veux et je suis sure que là où se trouve Bernard il n’aurait pas été contre de voir à nouveau son et sa mère ensemble. Mais ouvre les yeux Julie tu ne vois pas que c’est un signe du destin ? Bernard n’est pas mort pour rien au moins il nous a réuni. Sa mort à permit qu’on se rapproche. (Il me sert encore plus par la taille je sens une chaleur sans précédent me traverser tout le corps) 


Moi : mais… (Me coupant) 


Lui : il n’y a pas de mais qui tienne Juju, tous les signes sont là c’est le destin qui parle laisse toi aller. Arrête d’être sur tes gardes ça ne sert à rien tu ne peux rien contre la nature. 


     Et là il dépose ces lèvres sur les miennes et je me sens transporter dans un lieu tellement merveilleux. J’avais oublié à quel point ces baisers étaient doux. Ces mains me prennent avec tellement de vigueur et je peux sentir toute sa virilité contre moi. Je frotte mes seins sur son torse que dur, il toujours été très en forme on dirait un jeune.  Je me laisse aller tout en sachant que je suis en train de commettre une erreur mais comment ne pas gouter à ces lèvres et ne pas toucher ce corps ?  Seigneur  que suis-je en train de faire ? 


Lui : (continuant à m’embrasser et entrecoupe avec des mots) alors ma lionne, tu aimes ? 


Moi : (grognement) oui, oui c’est doux


Lui : (toujours entra deux baisers) alors tu acceptes le marché ? Toi et moi rien que nous deux quelques part dans un endroit paradisiaque sous un drap blanc avec du vin blanc et des raisins blanc, tu es partante ? 


Moi : (comme une gamine) Romaric (gémissement) on ne peut… (Me coupant)


Lui : si on peut ma belle. Tu as juste à dire oui et c’est tout je m’occupe de tout. Tu te rappelles de notre nuit de noces.


Moi : ok j’accepte on fera comme tu voudras, j’attendrai ton coup de fil. Là il faut que j’aille.


Lui : ok ma douce, à très bientôt demain matin j’amènerais les enfants pour qu’ils puissent saluer Cinna.


Au même moment dans le bureau du détective Didier


Au téléphone


Moi : oui allô, Josine ah comment vous allez ? Que puis-je faire pour vous ?


Rosine : je vais bien merci. Au faite la dernière fois qu’on s’était vu vous avez parlez que il se peut que la personne qui est derrière la mort de mon mari est le même qui a tué mon frère.


Moi : oui c’est ce que j’ai dit mais reste à trouver des preuves et mètre la main sur la personne qui se cache derrière ces meurtres. 


Rosine : je vois ? Donc vous croyez que nous sommes en danger moi et mon père ? 


Moi : ah c’est une supposition, vaut mieux être prudent et se préparer à toute éventualité puisque tout ce passe comme si c’était un règlement de compte. C’est pour ça je m’inquiète pour vous.


Rosine : hum, détective moi-même je suis dépassée par la situation je voudrai vous voir j’ai des choses à vous dire mais c’est très dangereux de parler au téléphone pourrait on se voir face à face ? Pas à votre bureau également je crois que j’ai ma petite idée sur celui qui se cache  derrière ces meutres.


Moi : Anh bon ? Vous êtes sûr ? Il n’y a pas de soucis je connais un endroit où on pourra se parler en toute sécurité. Le soir à 19h ça vous va ? 


Rosine : (silence) non le soir ne m’arrange pas il faut que ce soit dans la journée, 15h ça vous va ? 


Moi : (regardant ma montre pour vérifier l’heure) il est 12h donc disons dans 3heures de temps alors. Mais avant de raccrocher, est ce que tu te sens en danger ? Il ‘y a un problème ? je pourrais mettre à votre disposition des gardes si tu te sens menacer.


Rosine : non ça va n vous inquiété pas pour moi je vais bien pour le moment. On se dit à tout à heure alors.


Moi : ok, mais n’hésite pas si d’ici là tu changes d’avis je ferai le nécessaire. Je t’enverrai la localisation par sms.


Elle : ok ça me va. A tout click


   Eh ben qu’est ce qui se passe encore ? Il y a eu un truc j’en suis sure si non c’est vrai qu’elle avait dit qu’elle était prête à aider pour que l’enquête avance mais là c’est un peu trop soudaine. Jesper qu’elle n’est pas en danger avec le bébé. Hum vraiment je ne comprends pas pourquoi les gens se créent des problèmes à cause du pouvoir et de la richesse qui n’est même pas source garanti de bonheur. Il faut que je l’avertisse il a le droit de savoir le virement de la situation hum vraiment la vie des méchants n’est pas du tout de tout repos.


Au même moment dans le village de lawaoure 


Nina


Je ne sais pas comment ces gens font pour prier dans tant de bruit je me perds rien qu’en écoutant leurs problème. Je sors de la salle et prends une chaise que je dépose sous un manguier juste à l’entrée de la Chapelle. Chapelle  ? Ce n’est même pas une Chapelle c’est un bâtiment en ruine qui leur sert d’église. Ça n’à rien avoir avec les églises de Lomé avec leur choral, groupe musical et décoration. 

     Ici il n’y a rien de tout cela juste une table des chaises et des bancs pour les fidèles qui n’atteignent même pas 30. Et cet ONG n'a rien n’avoir avec un travail conventionnel en plein midi on se retrouve à assister à une prière de midi,  les prières de midi ,à croire qu’il y a des heures fixe pour prier. Mais comment faire ? C’était venir ici ou rester seule au centre pendant deux heures puisque la prière va durer deux heures.


    Je sors ma bible et commence à lire le livre de Josué Ça fait un moment que j’ai commencé à lire ce chapitre et c’est fou quand on le lit ce chapitre avec beaucoup de recul on voit comment les promesses de Dieu son multiple pour nous. Ce récit nous montre en figure comment, dans la puissance du Saint Esprit, les croyants s'approprient les bénédictions de Dieu. 

   

     Je lis pendant une bonne minute ferme ma bible et pose ma tête contre le dos de la chaise et commence par prier. Je faisais ma prière comme habitude dans le silence total et concentration quand arrivé un moment je sens une force me soulever et très vite je me retrouve au milieu de la chapelle entrain de prier à haute voix et avec des larmes aux yeux. 


      Je répétais que la même phrase, comment ne pas te dire merci ? Que pourrais-je trouver à dire qui aurait de la valeur ? je dis juste merci, papa je dis juste merci, je dis juste merci (Snif) papa je dis merci puisque c’est le seul mot que  je trouve à dire à cet instant.

    Et ensuite rien juste des larmes, je ne sais pas combien de minutes je suis restée debout dans cette salle à pleurer jusqu’à ce que je ne dise amen et qu’avec surprise toute l’assemblée réponde amen. 

   J’ouvre les yeux et suis complétement surprise de ce qui vient de se passer. Je jette un coup d’œil rapide à madame, elle a le visage encore plus souriant que jamais et moi qui comprend rien de rien et là la voix du pasteur me parvient.


Pasteur : nous allons prier la sœur Nina de cloturer la prière pour nous, amen.


Moi : ( encore sous le choc on a déjà fait deux heures de prières ? mais on venait de commencer à peine, je me lève même si c’est pas de mes habitudes de prier à haute voix devant un public. ) 

" prions père trois fois saint, seigneur mon Dieu et mon roi, papa nous te disons merci pour la grâce que tu nous a encore accordé aujourd’hui en nous faisant voir cette journée, nous te remercions de la protection que tu nous a encore accordée depuis le départ de notre maison jusqu’à ce lieu. 

   De ta main puissante tu nous as protégés et tu as veillé sur nous dans tous nos déplacements. Seigneur nous te rendons grâce pour cette occasion qui nous a encore été donné d’écouter ta parole et de te parler. Seigneur nous somme convaincu que ce moment de discussion que nous venons d’avoir avec toi n’est pas un temps perdu, tu as prêté oreille à nos propos et nous sommes convaincu que tu as déjà déployé les moyens qu’il faut. 

  Nous remettons tout ce qui sont ici entre tes saintes mains, ceux qui n’ont pas eu la chance d’être avec nous seigneur fortifie les afin que prochainement on puisse tous faire un devant ta face. Toi qui est l’oméga nous remettons nos retour dans nos maison respectives entre tes mains, prend le devant de tout un chacun. 

   Au nom du de ton fils Jésus celui la même qui a verser son sang sur la crois afin que nous soyons tous racheter et sauver, je dis amen."


L’assemblé (en cœur) : amen 


   Je me demande  même s'ils ont compris un mot de tout ce que je Viens de raconter puisque j’ai l’habitude de prier en français moi et l’éwé (langue locale le plus parlé au sud du Togo) ce n’est pas vraiment une grande maitrise. Mais le pasteur va clôturer avec une prière c’est soulageant.


    Une fois la prière du pasteur finit, on se salut tous et chacun prend la route de sa maison mais moi je comprenais toujours pas comment ces deux heures se sont déroulés et je veux des réponses.


Moi : madame, vous aviez vu ce qui s’est passé tout à heure ?


Elle : oui Nina J’ai vu et j’étais là je te signale 


Moi : (sur ma soif) et c’était quoi ? Un truc pareil ne m’est jamais arrivé à quel moment vous vous êtes tous tu pour m’écouter pleurer ? 


Elle : ah ça, c'est de ça tu parlais ? Au moment où tu as commencé par prier tout le monde avait compris qu'il devrait faire preuve de silence pour écouter tout ce sentiment multiple qui se dégageait de toi.


Moi : quoi ? 


Elle : oui Nina, on a tous entendu ce que tu voulais dire, et tout le monde a eu sa part dans ce que tu racontais. Ceux qui état en peine, ceux qui état en joie, ceux  qui avaient perdu espoir, à toi seule tu as parlé en nos noms. C’était magnifique j’en ai encore la chair de poule quand je l’entends encore.


Moi : (étonnée et entrain de la regarder marcher devant moi en dansant sur le Tam-tam qui résonnait depuis la Chapel) mais elle raconte encore quoi celle-là ? Je ne faisais que pleurer je te signale.


1heure plus tard dans un appartement.


Didier 


Moi : Rosine je t’écoute, qui crois-tu qui soit derrière tout ceci ?......


Merci mes loulous et encore  toutes mes excuses pour ce long silence.


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À très bientôt pour la suite. Bizut

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