CHAPITRE 79: EMPÊCHER UN NOUVEAU CYCLE.

Write by L'UNIVERS DE JOLA

CHAPITRE 79 : EMPÊCHER UN NOUVEAU CYCLE.


(La correction du texte se fera demain, voici pour vous les couches tard)


**LAURIA MBAZOGHO ÉPOUSE NZE**


Je suis à la cuisine en train de faire à manger pour les enfants et moi. Il n’y a pas longtemps que je me suis réveillée car j’ai dormi toute la journée depuis mon retour de l’église ce matin. Hier y avait une veillée de prières et j’y ai pris part avec les enfants. Ces derniers n’ont pas arrêté de prendre des crises notamment les trois enfants de mes frères et Prince. La seule qui ne réagissait pas étrangement c’était princesse. Roméo a même eu à convulser, j’avais tellement peur car je croyais qu’il devait mourir mais Dieu merci ce ne fut pas le cas. Les hommes de Dieu ont prié pour eux et m’ont de qu’ils ne leur arrivera rien en tout cas pas pour le moment. 

Depuis la dernière fois que j’étais tombée à l’église quand j’avais été attirée par cette chanson, j’ai appris beaucoup de choses sur moi et ma famille. D’abord ce jour comme je l’avais dit, j’avais senti une chaleur étrange et j’avais eu l’impression que ma tête était en train de s’ouvrir avant que je ne m’écroule au sol. Quand je m’étais réveillée, j’étais dans une salle et des gens priaient autour de moi, ils étaient en train de demander à je ne sais trop qui de lâcher mon esprit car la personne essayait de me le prendre. Cette douleur avait fini par disparaître et je m’étais sentie mieux. Le pasteur m’avait dit de rentrer chez moi et de revenir le lendemain avec les enfants que j’avais chez moi. J’étais surprise parce que je ne lui avais rien dit ni sur moi et sur le fait que je vivais avec des enfants ou non. Je n’avais d’ailleurs pas parlé si ce n’était pour demander où est-ce que j’étais. Il avait dit à deux autres hommes et une femme qui étaient aussi là de me raccompagner jusqu’à la maison et prier pour l’endroit . Je ne m’y étais pas opposée et nous étions partis. Sur place, ils avaient prié mais ce n’était pas vraiment pour moi, de ce que je comprenais de la prière qu’il faisaient, c’était que ce lieu étaient souillé par les esprits d’impudicité, car des choses avaient été faites ici. La femme qui était avec nous m’avaient expliqué que les entités qui agissaient dans ma famille ne pouvait pas entrer dans cette maison parce que le propriétaire avait un esprit fort qui les empêchaient d’y pénétrer. Seulement lui-même avait donné accès à d’autres esprits impurs qui résidaient en ce lieu. Si ces esprits rentraient en contact avec ceux de ma famille, cela aurait été fatal pour les enfants et moi, c’est pourquoi il fallait impérativement les chasser de la maison. Après cela, ils avaient prié pour les enfants et moi avant de s’en aller en me disant de passer à l’église le lendemain en après midi avec les enfants, j’avais acquiescé. 

Le lendemain comme prévu, j’étais allée au rendez-vous et après plusieurs minutes d’attente, le responsable premier de l’église et son épouse m’avaient reçu dans un bureau. Après les salutations, ils étaient présentés à moi comme étant les pasteurs Lilian et Myrna NDZAMBA, responsable de l’église dans laquelle nous nous trouvions et qu’ils étaient là pour m’aider. Je m’étais également présentée et je leur avais dit que j’avais effectivement besoin d’aide car rien n’allait dans ma vie. Sans même qu’ils me demandent de parler, je leur avais expliqué ma situation, depuis que je m’étais mariée jusqu’à présent, les rêves que j’avais fait et comment j’avais fait pour atterrir dans cette église. Je ne savais pas pourquoi mais j’avais ressenti le besoin de leur parler parce qu’ils dégageaient quelque chose de rassurant. Après m’avoir écouté le pasteur m’avait dit.


Pasteur : Je vais vous dire quelque chose que je ne comprends pas pour le moment mais que je l’espère par la grâce de Dieu et les prières, le Seigneur me le révèlera. Je vois des chaînes, de grosses chaînes sur vos deux mains et vos deux pieds. Vous en aviez une autre autour de votre cou qui a été brisée récemment.


J’avais automatiquement pensé à ce que y a Leslie me disait la dernière fois sur la chaîne qu’elle disait voir sur mon cou et dont elle avait fait le geste d’arracher. Sur le coup je n'avais pas compris de quoi elle me parlait mais maintenant, c’était plus clair. 


Pasteur : Vous n’êtes pas la seule à avoir ces chaînes. Vos parents et vos frères l’ont aussi. Celui qui vient après vous ne les a qu’aux pieds elles n’ont pas pu atteindre le reste de son corps parce qu’il est rentré par le canal de votre sœur sous la couverture du propriétaire de la maison dans laquelle vous vivez présentement. Votre famille et vous êtes sous une malédiction qui dure depuis des années, je ne sais qui en est le responsable ni pourquoi, mais vous avez été sacrifiés pour être des esclaves, on se sert de vous pour nourrir un autel. Normalement votre petit frère et vous n’étiez pas sous cette influence parce que votre sœur sur la tête de qui repose une grâce particulière avait fait une barrière autour de vos vies qui vous rendait invisibles à l’autel qui parle sur votre famille. Seulement pour des raisons que j’ignore encore, elle avait retiré sa couverture et vous avait exposé. Vos noms et vos visages étaient sortis sur l’autel familiale et les chaînes ont été libérés pour vous atteindre et vous ramener. En sortant de la pièce où vous étiez dans votre rêve pour le salon, vos pieds ont été enchaînés. Les chaînes aux pieds signifie que vous êtes attaché à un endroit et ne pouvez aller nulle part. C’est pourquoi même lorsque vous étiez dans votre mariage, vous retourniez toujours dans votre maison familiale pour apporter tout ce que vous aviez parce que c’est là-bas votre maison. Il y a des personnes qui vivent ces choses uniquement dans leurs rêves. Peu importe endroit où ils se trouvent physiquement, lorsqu’ils s’en dorment la nuit, ils se voit toujours dans un même endroit et c’est généralement l’endroit où ils ont grandi. Cela signifie que c’est à cet endroit où ils se trouvent spirituellement parlant. Dans votre cas, ce lien est tellement fort que cela vous a physiquement attiré et ramener à cet endroit. Vous et votre famille. 


J’étais restée en train de le regarder tout en essayant de faire un parallèle avec ce que nous vivions, mes parents et mes frères n’avaient jamais pu aller ailleurs que là. En partant en mariage, j’étais partie avec Loyd mais nous étions tous les deux revenus dans cet endroit. Il avait parlé des rêves, effectivement avant que je ne revienne à la maison, toutes les nuits je rêvais que j’étais toujours à dragage, jamais je n’avais jamais rêvé que j’étais dans ma nouvelle maison où ailleurs, tous mes rêves, c’était dragage. Donc c’était parce que j’y étais attachée.


Pasteur : En ce qui concerne la brosse que vous avez reçu, c’était pour symboliser les chaînes que vous avez sur vos mains. Comme dans l’ordre de naissance, vous venez avant votre frère, c’est pour ça que c’est à vous qu’avait été premièrement donné la brosse. Le temps de votre frère était proche et il allait aussi recevoir la sienne mais comme je vous l’ai de plus haut, votre sœur l’en a empêché en le plaçant sous la couverture du propriétaire de l’endroit où vous vivez, la progression des liens de son côté ne peut se poursuivre aussi longtemps qu’il demeura au côté de cet homme. Quant à vous, les chaînes sur vos mains sont là pour contrôler vos gestes et tout ce que vous faites. Rien ne prospère parce que vos mains sont liés et ceux qui vous l’ont mis ne veulent pas que vous accomplissez quelque chose, c’est pourquoi vous ne pouviez pas vous en sortir dans votre travail vu que vos mains sont contrôlées. La chaîne qui a été brisée sur votre cou, était là pour diriger votre volonté, en un mot c’était quelqu'un d’autre qui vous disait quoi faire et non vous. Votre corps exécutait les ordres d’une autre personne.

Moi : (Pleurant)Comment faire pasteur ? Je ne veux plus vivre comme ça, aidez moi.

Pasteur : C’est la partie que je n’arrive pas encore à comprendre. Je ne peux pas pratiquer une délivrance sur vous maintenant.

Moi : (Pleurant) Mais pourquoi ? Dieu ne veut donc pas m’aider ?

Pasteur : La raison pour laquelle vous êtes arrivées jusqu’ici est une preuve suffisante pour comprendre que Dieu veut vous délivrer.

Moi : Si c’est le cas, alors pourquoi vous dîtes donc le contraire ?

Pasteur : Parce que pour vous délivrer totalement sans qu’il n’y ait des répercussions je dois m’entretenir avec votre sœur, le propriétaire de la maison où vous vivez, votre père et votre mère. Vos parents ne peuvent pas venir car ils ne sont plus eux-mêmes depuis des années, la seule personne qui peut accéder à l’endroit où ils se trouvent c’est votre grande sœur car son esprit sait où ils sont. C’est pourquoi il faut que je lui parle. Si on vous détache de cet autel (regardant Prince et Princesse) ils vous remplaceront automatiquement et ils sont trop jeunes pour supporter le poids des chaînes que vous avez, ils mourront. 


J’étais restée silencieuse et il m’avait dit qu’on allait prier pour que le Seigneur lui dise quoi faire concrètement avec moi mais qu’entre temps, je devais ramener ya Leslie et Arsène. Il m’avait également dit que les enfants qui étaient avec moi, ceux de mes frères avaient déjà des gros fers aux pieds et aux mains, pour prince étaient encore fin et Princesse n’avait encore que des marques. Il m’avait dit que tant que je restais dans l’environnement que où j’étais , il n’y aurait aucune progression, ni chez moi ni chez les enfants donc pour l’instant, on était tranquille. 


J’étais partie de là-bas avec un programme de prières à faire avec eux. J’en avais parlé à Loyd qui avait essayé d’emmener nos parents mais comme le pasteur avait dit, il n’avait pas pu le faire, même avec ya Léandre et ya Ludovic c’était pareil, on ne parle même pas de leurs femmes. Il a même essayé de leur dire que c’est pour venir voir les enfants, mais rien. On avait laissé et étions partis nous même car Loyd vient également à l’église. Quand j’avais dit à ya Leslie que le pasteur voulait la voir avec Arsène, elle aussi avait refusé. On ne pouvait pas passer directement par Arsène parce qu’il aurait compris que tout ce qu’elle lui avait dit sur Loyd et moi et le reste de la famille était un mensonge, on ne pouvait pas se permettre d’aller détruire sa vie car malgré tout, elle nous a sorti de l’endroit de nous étions, même si ce n’est que temporaire. 

Au cours de l’avancée des séances avec l’homme de Dieu, nous lui avons demandé si ya Leslie connaissait la situation de notre famille et ce qu’elle devait faire. Je voulais savoir si elle faisait exprès ou non. Il m’avait dit qu’elle ne connaissait ni qui elle était, ni ce qu’elle faisait encore moins la portée des actes qu’elle posait et pose. Elle a des bribes d’information qui lui sont communiquées mais elle ne peut les saisir parce que son âme est fermée et n’est pas en parfaite harmonie avec son esprit qui lui sait ce qu’elle doit faire. À la question de savoir qui avait fermé son âme, il m’avait dit que c’était elle-même, pour se protéger de quelque chose qu’elle a vécu. Il ne m’avait pas dit c’était quoi mais il fallait qu’il la voit. 

J’ai encore tenté de parler avec elle ce matin par rapport à ça mais elle m’a raccroché au nez. Depuis là je prie pour que le Seigneur touche son cœur et j’espère que ça se fera. Cette nuit, la femme du pasteur m’a dit une chose qui m’a fait un peu peur mais je n’ai pas voulu demander l’explication. Elle m’a dit que son temps était compté. Le temps de qui ? Et ça voulait dire quoi ? Ça m’a de un peu peur. J’espère juste que rien de mal ne va arriver à quelqu’un dans ma famille. 


J’ai fini de préparer et je me suis servie dans un plat pour me rendre au salon avec un verre d’eau. Au moment où je veux sortir de la cuisine, je ressens une fraîcheur qui me traverse le corps des pieds à la tête et me fait lâcher tout ce que j’avais en main. Le verre et le plat se brisent au sol et mon cœur se met à cogner fortement dans ma poitrine, une angoisse terrible me tient et j’ai comme l’impression que quelque chose de très froid circule dans mes veines. 


Moi : Seigneur ! Qu’est-ce qui se passe ?


Je ferme mes yeux et je vois du sang en grande quantité puis après c’est l’image de ya Leslie qui apparaît dans mon esprit. Je me mets à pleurer et c’est la sonnerie de mon téléphone qui me sort de cet état. Au début j’ai du mal à bouger alors je fais une petite prière en demandant à Dieu de m’aider puis après je retrouve la mobilité de mon corps. Je vais donc récupérer mon téléphone et c’est la femme du pasteur qui m’appelle.


«Moi : (Décrochant) Allô ? » 

 «Maman Myrna : Allô, Lauria, tu es à la maison ? »

 « Moi : Oui. »

« Maman Myrna : Mets toi rapidement à la route on va passer te récupérer. »

«Moi : Pourquoi ? »

 «Maman Myrna : Tu as ressenti quelque chose tout de suite n’est-ce pas ? »

 « Moi : (Surprise) Oui. »

« Maman Myrna : Voilà, mets toi à la route, on va te prendre en chemin. Pour les enfants, ne t’inquiètes pas, Exaucé et Noah vont rester avec eux pour les surveiller. »

« Moi : D’accord. »


Je suis allée dans ma chambre prendre ma sacoche et voir les enfants qui étaient toujours tous endormis avant de m’en aller en fermant la porte. Je n’ai pas arrêté de me demander si le sang que j’ai vu était celui de y a Leslie et j’avais très peur. Dès que je suis arrivée à la route, j’ai reçu l’appel de Loyd qui m’a dit qu’il vient de recevoir un appel du pasteur qui lui a demandé de se rendre rapidement dans une clinique, qu’il a senti des choses bizarres dans son corps et que papa et maman ont piqué une crise de folie au même moment. Les deux autres et lui ont dû les attacher et les enfermer dans leur chambre. Je ne comprends vraiment rien à ce qui est en train de se passer. J’ai vu la voiture du pasteur et j’ai couru pour aller monter en donnant les clés de la maison aux deux jeunes garçons qui sont allés rejoindre mes enfants chez moi et nous sommes partis…


UNE HEURE PLUS TÔT 


**ARSÈNE MFOULA*

On vient d’arriver chez Paul avec Leslie et les enfants. C’est Sasha qui nous a ouvert la porte et après nous avoir salué en me tombant dans les bras, elle m’a dit que la fête avait déjà commencé et donc nous sommes partis où était les autres. J’ai attrapé la main de mon bébé pour l’y conduire, depuis le temps que tous les gens là me fatiguent avec cette histoire comme quoi je montre les enfants mais cachent la mère, ça va finir aujourd’hui. Je ne sais même plus qui avait dit que c’est parce qu’elle n’était pas jolie que je la cachais. Ma déesse à moi, pas jolie ? Les gars là sont des blagueurs, aujourd’hui les débats vont prendre fin. J’avance donc avec elle jusqu’à la cour arrière et je sens sa main se figer dans la mienne, le temps que j’essaie de comprendre, Linda sur qui nous sommes tombés lâche son verre qui se brise devant nous. Cela attire automatiquement l’attention des gens qui se mettent à nous regarder comme s’ils avaient vu un fantôme. 


Carine : Leslie Oyame.

Moi : (Confus) Qu’est-ce qui se passe ?

Fresnel : Il se passe que la mauvaise herbe ne meurt jamais. 

Jennifer : C’est elle ta Leslie ?

Paul : Oui. 

Jennifer : Ce n’est pas possible Ebouma et tu as laissé ton frère sortir avec cette fille ?

Paul : (Fronçant les sourcils) C’est quoi le problème ?

Jennifer : Ce n’est pas possible Ebouma, tu n’es pas sérieux. Tu veux dire que tu ne connais pas cette sorcière ?

Moi : (Fronçant les sourcils) Eh Jo stp, revois ton langage.

Jennifer : Mfoula je t’assure que si tu savais avec qui tu sortais, tu prendrais tes jambes à ton cou pour te sauver. 

Reine : Quelqu’un peut m’expliquer ce qui se passe là ? 

Kelly : Il se passe que cette fille est la plus grande menteuse, hypocrite, envieuse, arriviste, psychopathe et sorcière que nous avions eu la malchance de côtoyer par le passé et qui s’est arrangée à essayer de détruire notre famille par tous les moyens parce qu’elle est dérangé du cerveau. 

Fresnel : (À moi) En un mot, tu sors avec le diable. 

Lucrèce : (Les pleurs dans la voix) C’est faux, vous mentez, maman n’est pas comme ça. Ce n’est pas le diable, c’est une bonne personne. Vous êtes des menteurs.


J’étais en train de tous les regarder et je sentais une énorme colère monter en moi. D’abord je me dis qu' ils ne la connaissent pas et se mettent à l’insulter, après je pense que même si c’était le cas, je vous emmène ma femme et vous vous mettez à la traiter de la sorte devant moi et mes enfants ? C’est quel genre de manque de respect ? Je voulais réagir mais c’est à ce moment que Leslie a retiré sa main de la mienne et s’est enfouie.


Moi : Leslie ? Bébé stp attend. 


Je me suis retourné pour la suivre en courant pendant que j’ai écouté Reine se disputer derrière avec eux, ce n’est pas un problème, Leslie a ma priorité. Je l’ai vu sortir du portail et j’ai l’ai encore appelé en vain. Au moment où je sortais, j’ai vu un Hummer qui roulait à vive allure la heurter. Son corps a été projeté dans les airs avant d’atterrir plus loin sur le sol et rouler plusieurs fois dessus et s’arrêter. Je me suis figé un instant avant de ressentir une violente douleur à la poitrine. Le bruit de ce choc a attiré l’attention des gens.


Lucrèce : (Derrière moi) Maman.


Sa voix m’a fait réagir et je me suis précipité sur elle en pleurant.


Moi : Leslie stp, ne me fais pas ça, tu ne peux pas me faire ça à moi. 


Je suis arrivé jusqu’à elle et elle était blessée de partout et il y avait énormément de sang autour d’elle. Je me suis agenouillé et j’ai pris sa tête dans mes bras pour essayer de la réveiller. 


Moi : (Pleurant) Bébé stp, réveille toi, pardon réveille toi, tu sais que j’ai besoin de toi, les enfants ont besoin de toi. Ma Douce pardon. (Tapotant sa joue) Leslie, pour l’amour de Dieu réagit, ouvre les yeux. 


Lucrèce et ses frères se sont approchés en pleurant et en appelant leur mère eux aussi et un peu plus tard, ceux qui étaient dans la maison sont sortis pour venir voir la scène, de même que les curieux. Quelqu’un dans la foule a dit qu’il a appelé une ambulance et on m’a empêché de la bouger du sol au risque de provoquer plus de problèmes car on ne soulève pas les accidentés de la route n'importe comment. Je n’arrêtais pas d’essayer de la réanimer mais il n’y avait aucune réaction de sa part. Quelques minutes plus tard, une ambulance est arrivée et ils l’ont prise. 


Moi : (À Reine) Sors mes enfants de cet endroit stp. 

Reine : (Pleurant) D’accord . On vous suit derrière. 

Moi : ( À Lucrèce ) Prends tes frères et vous partez avec ta tante. 

Lucrèce : (Pleurant)oui. Maman n’est de morte n’est-ce pas papa ?

Moi : Non et elle ne mourra pas.

Lucrèce : D’accord . 


Je me suis retourné et j’ai jeté un regard sur ces gens qui faisaient semblant de pleurer avant de regarder Paul et sa femme. Si jamais ma femme et mes enfants ne s’en sortent pas, je ne le leur pardonnerai jamais et leur tiendrai pour responsable. 

Un des ambulanciers m’a fait signe et je suis monté dans l’ambulance avant de partir de là. Dans le véhicule, on m’a demandé son âge et son état de santé, j’ai tout dit et précisé qu’elle était enceinte de quadruplé. Ils ont roulé pendant un court instant et le véhicule s’est arrêté.


Moi : (À un ambulancier) Qu’est-ce qui se passe ? Pourquoi on s’arrête ?

Lui : On est arrivé à la clinique. 


J’étais assez surpris mais ce n’était pas plus mal, plus vite on arrivait, plus vite elle devait être prise en charge. 

Nous sommes descendus et ils l’ont emmené dans le bloc opératoire pendant qu’on me demandait de remplir les formalités. C’est avec les mains tremblantes et le cœur battant que je l’ai fait. J’ai même dû salir les documents parce que j’avais du sang sur les mains. 

Alvine, Reine, Lucia et les enfants sont venus me retrouver et juste derrière eux Paul et ses gens. Leur simple vue m’a énervé et je m’apprêtais à les chasser de là quand j’ai vu Lauria et Loyd entrer dans la structure avec un couple. 


Lauria : (Faisant un câlin à Kelly) Ya Kelly, comment elle va ? 

L’homme avec eux : Qui est Arsène ?

Loyd : (Me pointant du doigt) C’est lui. 

Le monsieur : (À moi) Où sont vos enfants ? 

Moi : (Le regardant confus) 

Lauria : (Montrant les jumeaux) Ils sont là. 


Lui : (À moi) Monsieur svp, prenez vos enfants et venez avec moi rapidement. 

Moi : Qu’est-ce qui se passe ?

L’homme : Je vous expliquerai tout une fois dans la salle, nous n’avons pas de temps à perdre. 

Moi : D’accord . 

Lui : (À la dame de l’accueil )L’accidenté est au bloc ?

Elle : Oui Professeur. 

Lui : Ok. (À moi) Suivez moi. 


J’ai pris les jumeaux et je les ai suivi, Loyd et Lauria aussi. Je n’ai rien compris. Nous sommes tous allés dans la salle dans laquelle était Leslie. 


Lui : (Aux personnes qui s’affairaient autour d’elle ) Svp, écartez vous. (Ils se sont exécutés, à moi) Avez-vous un parent parmi les personnes qui sont restées dehors ?

Moi : Oui. 

Lui : Son nom.

Moi : Reine Divokou. 

Lui : (Se tournant vers la femme qui est venue avec lui) Myr stp ramène là moi. 

Elle : D’accord.


Elle est partie. 


Moi : (Perdu) Vous pouvez me dire ce que vous faîtes ?

Lui : Vous allez les empêcher de se servir de l’esprit de votre amie sur cet autel car actuellement, elle et vos enfants sont entrain d’y être conduit. 

Moi : Pardon ?

Loyd : Arsène écoute ce qu’il est en train de te dire, c’est un pasteur et il sait ce qu’il fait.


J’étais complètement perdu dans cette histoire. Il s’est dirigé vers le lit et a bien bloqué le corps de Leslie dessus avant de baisser et de redresser le lit. 


Lui : (À Loyd et Lauria) Prenez chacun un des petits et approchez-vous.

Moi : (Retenant mes enfants)Pourquoi ? 

Lui : Parce qu’ils feront un lien entre eux et elle pour vous permettre de passer.

Moi : passer où ? Et quel est le rapport entre ces deux là et nous ?

Lui : (Les regardant) Il n’est pas au courant ?

Loyd : Non. (Me regardant) Nous sommes les petits frères de Leslie Arsène, c’est notre sœur


La porte s’est ouverte sur la femme qui est sortie et elle est rentrée avec Reine et Alvine.


Elle : (Au monsieur) Elle est là et le monsieur avec elle est son compagnon.

Lui : (Le regardant) De toutes les façons il est lié aux deux donc ce n’est pas plus mal. ( À moi, svp monsieur, nous sommes en train de perdre du temps, nous devons empêcher un nouveau cycle de ce produire. Si ils réussissent à la mettre sur cet autel, cela reprendra à zéro, vos enfants, vous-même et votre famille ne serez pas épargnés. Je sais que vous comprendrez de quoi je suis en train de vous parler. Vous l’avez déjà vu.


Automatiquement le tout premier rêve que j’avais fait sur la grand-mère de Leslie m’est revenu à l’esprit et j’ai accepté. Il a pris les jumeaux et les a mis à genoux et à droite en posant leurs mains sur son ventre. Loyd et Lauria se sont mis derrière eux et ont posé leurs mains sur leurs épaules. Il m’a demandé d’avancer et de poser mes mains sur les fontanelles des jumeaux qui pour une raison que j’ignore était en train de bouger comme font celles des nouveaux nés. Reine est venue me tenir par les hanches pendant qu’Alvine l’a enlacé par derrière. Le monsieur et la dame ainsi que quelques membres du corps médical qui étaient dans la pièce ont commencé à prier d’abord en français puis dans une langue que je ne comprenais pas. Ils ont prié pendant un moment avant que l’homme en question ne pose sa main gauche sur le sommet de ma tête et l’autre à l’arrière de ma tête. Les fontanelles des enfants se sont mis à bouger de plus en plus vite sous mes mains et j’ai senti la mienne se mettre à bouger également. Il a soufflé dans mon oreille droite et la femme qui l’accompagnait a soufflé de l’autre côté. Mon corps s’est automatiquement mis à trembler puis j’ai entendu


Lui : Ephphatha (Ouvre-toi)


J’ai senti une pression qui m’a projeté, dans un endroit que je ne connaissais pas de prime abord puis en me concentrant j’ai reconnu les maisons et le village dans lequel j’étais venu la toute première fois dans mon rêve. J’ai écouté les cris d’une femme qui demandait aux gens de la lâcher, ainsi que des pleurs de bébés. J’ai cherché d’où ça venait et peu de temps après j’ai vu un groupe d’hommes s’avancer avec Leslie qu’ils tenaient fermement par les quatre membres et quatre d’entre eux qui tenaient quatre lumières en mains desquels provenaient les cris. J’étais placé pile sur leur chemin et ils se sont arrêtés en me voyant. Je me suis rendu compte que ceux là contrairement aux autres, ils me voyaient. Ils se sont mis à parler entre eux dans une langue que j’ai reconnu comme le fang avant que deux d’entre eux se détachent pour venir vers moi, sauf qu’à moins d’un mètre de distance ils ont commencé à se tordre puis tomber et s’enrouler au sol sans que je ne fasse quoi que ce soit. Les autres ont reculé en les voyant.


Moi : Vous et moi on ne se connait pas et je n’ai de envie de vous connaître, déposez rapidement ce qui m’appartient et partez sinon vous mourrez tous. 


Ils ont repris à parler entre eux et j’ai commencé à marcher dans leur direction, ils ont reculé pendant quelques minutes avant de déposer Leslie au sol et mettre les lumières sur son ventre. J’ai continué à avancer et ils ont fui dans tous les sens en les laissant par terre.


Moi : (M’approchant d’elle ) Leslie ?

Leslie : (Pleurant en me voyant) Arsène, ils ont pris les bébés dans mon ventre et m’ont emmené de force ici, j’ai refusé mais ils m’ont forcé. 

Moi : (La soulevant) Je sais, je suis là. Allons y. 

Leslie : Où ? 

Moi : On retourne, attrapes bien les lumières.


Elle s’est exécutée et nous avons fait chemin retour jusqu’à ce qui semblait être l’entrée du village, nous sommes sortis de cette endroit et avons trouvé une porte au milieu de nulle part qui ne tenait sur rien mais était debout. J’ai marché vers la porte avec eux dans mes bras et je lui ai dit de l’ouvrir mais elle n’a pas pu le faire. Je l’ai déposé par terre et j’ai tenu la poignée pour le faire moi-même, la porte s’est ouverte sans problème. 


Moi : Allons.

Leslie : D’accord . 


J’ai attrapé sa main et je suis passé, seulement elle n’a pas pu le faire. 


Leslie : (Pleurant) Arsène je n’arrive pas à passer. 

Moi : Qu’est-ce qui se passe ? Leslie ? Leslie ?

Leslie : (Pleurant plus fort) Arsène stp ne me laisse pas, Arsène. 


J’ai vu une lumière traversé puis une deuxième et la porte s’est refermée. 


Moi : (Cognant sur la porte comme un fou) Leslie ? Leslie ?Non, non non non non. Ouvrez moi cette porte, Leslie (Mes larmes ont commencé à couler) Leslie ? Stp, réponds moi, Leslie. 

Voix : Arsène revenez rapidement. 

Moi : (Ignorant la voix) Leslie ? Leslie

Voix : Arsène ? Arsène ?


J’ai senti une chaleur sur mes oreilles puis j’ai ouvert les yeux, j’étais à nouveau dans la salle d’hôpital . 


Moi : (Pleurant en regardant le monsieur) Pourquoi elle n’est de passée ? La porte s’est refermée sur elle, pourquoi ?

Lui : (Voix grave) Parce qu’elle est morte…




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