Chapitre 8: Vacances cauchemardesques

Write by Les stories d'une K-mer

***Mireille***

(la main sur le cœur) Ehhhh ! L’enfant vient au pays Dési ne me dis pas ? (tapant  les mains) J’ai lancé l’appel , et elle a aussitôt décrocher

Dési : Oui Mi, c’est comment ?

Moi : Comment comment Dési ? COMEMENT COMMENT ?

Dési : euuuye !!!

Moi : L’enfant vient au pays tu ne me dis pas ? C’est comme ça maintenant ?

Dési (soufflant) : Mireille, l’enfant là c’est qui ? Amira ? Est-ce un enfant ? 26 ans, bientôt 27 c’est ça que tu appelles enfant ? (pause) tout comme toi j’ai été (appuyant sur les mots) INFORMMEE. Je n’avais pas mon mot à dire

Moi : tu veux me dire qu’elle est parti , sous tes yeux, sans que tu ne saches Désiré ?

Dési : Werrre Mireille. Tu l’as vu nor ? pourquoi ne pas lui poser des questions ? Elle est assez grande pour te répondre n’est-ce pas ?

Moi : humm, je ne l’ai pas vu, pas encore, mais elel m’a dit qu’elle passe le week-end avec moi

Dési : Voilà, tu pourras lui poser les questions que tu veux.

Moi : Hum

Dési :Ne hum pas. Si ce n’était pas qu’elle avait besoin de quelqu’un pour la déposer à l’aéroport c’et que je ne saurais peut être pas. (pause) Tant que c’est son ragent et qu’elle est tranquille, moi quoi ? Je ne vais pas lui demander des comptes nor ?

Moi : La liberté de chez vous là bas ce n’est pas ici. Ça là, c’est une injure. Elle dors à l’HOTEL, alors que j’ai des chambres vides chez moi Désirée ? et tu cautionnes ?

Dési : je t’ai dit Mireille. Ce n’est pas mon argent qu’elle dépense, doncj e n’ai rien à dire

Moi (tapant des mains) : HAbbaaaa !!! Ah bon hein ? ah bon hein ?  

Dési : Mireille, ne me chauffe la tête tu veux ? Amira a quel âge ? Dois je te rendre des comptes sur SES déplacement que Je ne finance pas ? On est où là ? Elle va venir venue te voir nor ? pourquoi ne pas lui poser toutes les questions ? Je suis son porte-parole Mireille ?

Mireille : Parce que si Ingrid décide de quitter ta maison sans dire mot tu ne vas pas réagir ?

Dési (soufflant) : Werrrr (continuant en langue) AMIRA a un chez elle, se nourrit, s’habille, se loge TOUTE SEULE, est ce le cas de Ingrid ? Non. Le jour où elle aura son autonomie, elle pourra faire ce qu’elle veut et CHEZ elle. (pouffant) qu’est-ce que tu compares même ?

Moi : humm

Dési : Ne me hum pas Mireille, je me répète Ce que tu veux amené là je n’aime pas, je n’aime pas. Avant de trouver son boulot Amira respectais les règles de CHEZ MOI, et tout ceux qui vivent CHEZ MOI respectent MES règles, c’est comme, ça. Donc ne commence pas ce que tu veux faire là (continuant le langue)

Moi : Tu as raison (tordant la bouche) C’est toi qui a raison. Je ne te déranges plus. Bye ! Cic.

Ehhh (tapant des mains) C’est comme ça ? la famille là c’est comme ça ? l’enfant vient, moi je suis là elle va à l’hotel ? elle a même le culot de m’appeler pour me dire qu’elle passe le week-end chez moi ? et avant ça elle ? (tapant des mains) j’espère qu’elles ne me maltraitent pas l’enfant là bas. (prenant mon téléphone) 

Moi (par message) : Tu es à l’école ??

Ingrid : oui

Moi : tu me fais signe quand tu rentres ok ?

Ingrid : d’accord maman

***Ingrid***

Je ne sais pas ce que la mère ci veut, mais ça ne sent pas bon, quand elle commence à m’écrire sans même me dire bonjour ou bonsoir là, ça ne présage rien de bon. Ou Véra a fait quel raccontage à sa mère oh, ou c’est Amira oh ? je n’en sais rien (soufflant longuement) alors que j’ai tout fais pour me faire petite question de bien préparer mon retour.

J’ai pris une forte inspiration en lançant l’appel

Moi( petite voix) : oui maman tu voulais me parler ?

Maman : oui, dit moi tu es à la maison ?

Moi : Non pourquoi ?

Maman : non ça va , parce qu’il faut qu’on parle avant que tu ne rentres

Moi (hésitante) : o..Key

Maman  Tu étais au courant pour le retour d’Amira ?

Moi : non , enfin, si. J’ai juste écouté comme ça, si non elle ne m’a rien dit en particulier

Maman : hum

Moi : il y a un problème ?

Maman : non non. Je suis juste surprise qu’elle soit rentrée sans que Dési ne me dise, et en plus elle dors à l’hotel, pas à la maison

Moi (bondissant sur l’occasion) : Ah bon hein. Ah c’est peut-être pour cela qu’elle ne voulait pas passer ici avant de partir

Maman : Passer ici où ? ça se passe même comment là bas chez vous. Depuis que tu es partie je ne t’i jamais posé la question, vu que tu es chez ma sœur, j’ai cru que c’était le chez toi

J’étais à quelques pas du métro, j’ai fait demi-tour pour me poser dans un coin tranquille. Avec les pickpocket ci  on ne sait jamais en plus es bruits autour. Maman me donnait là l’occasion de lui cracher le venin que j’ai pour les filles là, et bah tant mieux, je ne compte pas laisser l’occasion passée. J’ai inspirée profondément

Moi : Tu veux que je te dises quoi ? C’est comme si je suis venues les chasser de leur maison. Paraît qu’elles vivent à Nantes une villes pas très loin. Véra y fréquentait déjà et parait que Amira y a trouver du boulot. Donc à priori je suis seule à la maison avec ta’a Dési. (pause) Avec elle normalement il n’y a pas de problème, je veux dire pas de gros problèmes. (Pause). Mais les filles j’ai l’impression qu’elles me prennent de haut, surtout Véra, elle a même faillit me battre un jour

Maman : Quoi ?

Moi : oui. Elle n’était pas là, du mois elle était à Nantes et le week-end là en sortant je ne savais pas qu’elle venait et vu que j’avais mis tous mes habits dans la machine j’ai emprunté un de ses T-shirt (pause) elle n’était pas là j’allais lui demandé ça comment. Mais comme la malchance est ce qu’elle est, c’est le week-end là qu’elle a décidé de venir sur Paris (pause) Maman je ne te dis pas. A peine elle m’a vu qu’elle a bondit sur moi (pause) Elle m’a même giflé

Maman (chauffant) : Véra ? Pour une histoire de haut ? ce n’est pas possible (tapant des mains) Des enfants que j’ai nourit lavés comme les miens. Hien. Pour une histoire de T-shirt Nanjip ? je suis dépassée. Et Dési qu’est ce qu’elle a dit

Moi : Ah, Rien

Maman : Rien comment ?

Moi : Tu voulais qu’elle dise quoi. Je sais que ses filles lui ont raconté quoi sur moi ? J’ai préféré me taire et digérer. Ah je suis chez elles nor, en plus un pays que je ne connais pas, je ne veux pas risquer de me retrouver dans la rue

Maman : Donc c’est comme ça hein ? OK. Tu manges même ?

Moi : ah, oui, quand ta’a Dési est là elle cuisine elle met au frigo, quand je rentre je réchauffe, si non je débrouille. Parce qu’il y a des week-end et quelques jours en semaines où elle n’est pas là

Maman : et elle est où ? Elle te laisse seule à la maison ?

Moi (rajoutant de l’huile sur le feu) : Parfois. Elle va chez Michel, c’est son copain (serrant le rire). Parfois lui aussi vient à la maison. (Soufflant) Vrai vrai hein maman c’est parce que je ne veux pas te déranger, si non vraiment je ne veux plus vivre là-bas, vraiment je suis fatiguée.

Maman (voix douce) : Supporte tu comprends ? supporte mami. Dès que possible je tenvoie quelque chose tu as compris ?

Moi (souriant) : Merci Ma’a

Maman : et au moindre soucis tu m’appelle tu comprends ?

Moi : uhm uhm

Maman : D’accord, rentre bien (continuant en langue) tu as compris ?

Moi : D’accord Ma’a. Clic

Si je vous dis que je ne suis pas heureuse c’est que je mens. Wallaye. Depuis des années que j’attends ce jour. Le jour je pourrais ENFIN ternire l’image de ces restes de cousines au yeux de maman (soufflant) Je suis satisfaite. Depuis petite maman me saoulait avec les oh tu ne peux pas faire comme Amira ? regarde Véra elle a fait ci, elle a fait ça. Tu ne vois pas que tu es trop bête ? TU es trop comme ci fait comme amira, fait comme Véra. (soufflant) J’ai grandi avec ces filles dans mes cauchemars. Maman était toujours en train de me rabaisser à leur profit. Même chez je me sentais à l’écart.

Je redoutais tellement les vacances, parce qu’elles devraient être là. A l’annonce de leur venue, j’entrais dans ma bulle. Parce que je savais que pendant trois moi je devais avoir leur nom partout. Les métisses ? eh ah qui ne voulais pas être leurs amis ? Tous mes amis me fuyaient pour elles, toute l’attention étaient sur les métisses venue de Paris. Avec leur accent et leur habits toujours chic. Même maman était là à ouvrir la bouche devant elle.

Il suffisait qu’un de mes Crush les voient pour que je tourne la page dessus. Et moi ma défense ? Les saboter après leur départ. Et c’est comme ça que peu à peu les autres ont commencé à prendre leur distance, le problème c’est que même avec moi ils ont mis la distance. Bref.  On ne peut pas vivre toute une vie dans l’ombre de ses cousines. Non j’ai dit non. J’avais l’impression qu’elles me volaient ma mère, mes amis tout, je dis bien tout. Maman faisait plus attention à elles qu’à moi, et ça je ne l’ai jamais oublié.

Cela ne me dérange pas plus que ça de vivre chez eux, enfin… chez leur mère. Le problème est que à chaque fois qu’elles posent leur pieds pour un week-end, voire même quelque jour, j’ai tout l’impression d’être relayé au second plan. Et atat Dési ne fais jamais allusion à tous les efforts que je fais  devant ses filles. Ouii je nettoie la maison, ouii je cuisine et tout ça, à moi elle me dit que c’est bien m’encourage et parfois me farotte (donne de l’argent), mais une fois ses ENFANTS se pointent plus rien, tout redevient normal (soufflant).

Je suis descendu deux stations métro avant pour continuer à pieds, question de me vider l’esprit. (pause) Tout marche à merveille pour elle, et moi (pause). Loîc qui n’essaye même pas de venir me voir, rien, il reste dans son coin à m’envoyer des deux mots de message comme ci c’est de ça dont j’ai besoin. Il ne comprend pas que je veux sa présence ? Il ne le comprends pas ? C’est lui qui travaille et c’est lui qui est incapable de se prendre un bille (appuyant sur les mots) UN Billet pour venir me voir [téléphone qui sonne] et ça dit m’aimer.

Moi (décrochant) : Allô ?

Loîc : madame ça va ?

Moi : tchrrr, tu veux quoi Loîc ?

Loic : Akiee, vouloir quoi comment ? Je n’ai plus le droit d’appleler ma go ?

Moi (énervée) : tous les jours qu’on s’appelle là ça change quoi. Tu me ma,,ques, tu me manques tous les jours mais tu ne peux pas prendre un billet pour venir me voir ?

Loic : tu es en période Nanjip ?

Moi : et même si ?

Loic : C’est quelle manière de me parler ça ?

Moi (soufflant) :

Loic (s’énervant) : ça commence à bien le faire Ingrid.  Ça commenec à bien le faire

Moi : Non Loic ne me crie pas dessus, je ne te le permet pas EPE

Loi (calme) : je voualis prendre de tes nouvelles, mais apparement je tombe mal. Bref, bonne soirée. Bisous

Moi :

Il a raccoché (levant les épaules) Je m’en fou, peut être c’est Nessa qui a raison dans tout ça . Un an déjà que je suis dehors, qu’est ce qui me dit qu’il ne s’est pas trouvé une autre là bas ? moi je sui slà comme une conne à lui être fidèle. Peut être je devrait me chercher, c’est Nessa qui a raison. En plus je pense que s’il m’aimait vraiment il aurait tout fait pour qu’on se voit (soufflant) Bref !

Je suis rentré à la maison, me changer, prendre une douche et hop sous la couette. J’ai un peu checker les Job étudiants questions de me faire un peu de sous. Je ne sais même pas si Ta’a Dési va me permettre d’en faire, bref. J’ai fini par m’en dormir.

***Vanessa Moudjo***

On donne vraiment la viande à ceux qui n’ont pas de dents, vraiment. Quand je vois Ingrid mourir derrière Loic là, j’ai mal, mal vous n’avez pas idée.  Comment quelqu’une peut être aussi immature que ça. A elle là tu vas lui parler ? (tapant des mains) c’est la malchance que tu appelles sur toi ? eh ah. Nous sommes amies , je suis meme sa grande sœur, mais elle veut toujours tout commander.

Déjà quand elle était encore au pays, j’ai essayé de tirer la sonnette d’alarme sur son gars là, mais est ce qu’elle comprends ? Moi-même ci il m’a dragué, je n’ai juste pas voulu plus de problème que ça. Je me souviens la première fois où j’ai suppris son Loic là, en bonne amie je suis venue dire à ma copine, c’est devenue ma part. C’est sorti que oh je veux la séparer  de son MARI (rir) écoutez bien hein, son MARI. Elle tourne les films dans sa tête est ce que tu peux lui dire ça ? Bref.

Moi (stoppant le taxi) : Cent cinquante dans cinq cent titi garage

Pim !

J’ai baché à l’avant et il a démarré. Je vais retrouver Ornella, elle a un paquet pour moi.

Moi (lui faisant la bise) : C’est comment la go

Ornella : Je suis là, et toi

Moi : ça va (regardant ses mains) tu n’as rien ?

Nel : Lol c’est à la maison, on ne va quand mêm pas gérer les affaires comme ça en route

Moi : en tout cas hein (avançant) si non quel news ?

Nel : rien oh ! je rentrais là. Je t’ai attendu pour qu’on aille à la maison ensemble

Moi : ah ok ! si non ça se passe bien, le stage et tout

Nel : Ah mama c’et là oh. Même comme on nous exploite sans nous payer là. (s’arrêtant) je ne t’ai pas dit

Moi (m’arrêtant aussi) : raconte seulement

Nel : Mon ex là, le mbenguiste, mama il m’a dit qu’il est au pays

Moi : ayayaye, ne me dit pas qu’il revient à la charge

Nel : norr même pas (avançant) nous sommes juste amis depuis, ça va faire quoi ? Trois ans ?

Moi : humm et il veut te voir pourquoi ?

Nel : rien (levant les épaules) juste se voir, ça va faire un bail, et en plus depuis la rupture on ne s’est plus revu

Moi : En tout cas les choses d’EX là je n’aime pas ça. Le goût du réchauffé ? en tout cas si mon grs que tu connais là m’appelle seulement je crois que je vais craquer (rire) tu crois que je l’ai bloqué pourquoi

Nel (rigolant) : c’est d’abord fini comment entre vous ? N’est pas tu as focup (merdé) ? C’est normal que tu veuille revenir (rire) nous c’était dans la paix

Moi : C’est ça, la paix de la mbinda ?  (rire)

Nel (me poussant) : Moufff

On a continué notre chemin jusqu’à chez elle, j’ai récupérer mon argent et j’ai fait demi-tour. Entre bussiness et école, ma tête est partagée. Les gars là, je les ai mis en pause pour un moment. Depuis que ludovic m’a brisé le cœur, je me suis asise sur mes deux fesses. Avant j’étais trop agitée (rire)

Ludo ? Mon homme ? ehh haha même si c’est comment lui et moi là on va se remettre. Qu’il fasse son chaud maintenant, il sait que je suis son aéroport (rire). Qu’est ce qui s’est passé ? (rire) ah je l’ai trompé avec un faux mbenguiste là, quand il a découvert ça il n’a pas digéré, c’était directement les archives pours lui. J’ai supplié, pleuré, je dormais presque devant leur portail, le gars a dit zéro. Il m’a même ridiculisé au restaurant une fois eh ah, c’est le jour là que j’ai essuyé mes larmes du revers de la main et j’ai dit plus jamais. J’ai pris sur moi et j’ai assumer mes erreurs.

Ça va faire deux ans je je me suis lancée dans la confection d’accessoire en wax, et en parallèle je fréquente (rire), 25 année et je suis toujours en licence (rire), l’école là est ce que je partais avant ? toute ma vie c’était chez Ludo, cuisiner, faire le ménage, tout ça. J’étais dans les même vaps que Ingrid, à croire qu’il était mon mari (rire). N’est ce pas c’est fini, même si c’est moi qui ai merdé, je crois qu’âpres 3 ans de relation je méritais meilleure rupture, on a même pas eu le dernier coup d’aurevoir (rire) bref.

***Amira***

Trois jours que mon cheri et moi on profite de la vie (rire). Il a posé nos affaires chez son ami Ulrich avec qui nous sommes allés à Kribi manger l’argent. C’était les seuls trois jours que nous pourrions avoir avant les rush des vacances trop courtes. Entre lui qui doit refaire sa CNI et moi qui dois acheté mon terrain , bref, on aura le temps de se soucier de la vies plus tard, pour le moment on profite de nos dernières heures.

Les pieds dans le sable, on marchait main dans la min au bord de l’éau, à se voler des bisous de temps à autres et courir dans tous les sens. (large sourire) je ne croyais plus en l’amour mais depuis maintenant un an je vis un rêve, ou peut être suis-je entrain de rêver ma vie ? (rire)

Olivier : bébé ?

Moi (le fixant) : oui ?

Oliver : je t’ai dit que j’ai appelé Ornella ? Je la verrai après le mariage, probablement mercredi ou jeudi

Moi : C’est qui elle ?

Olivier : une amie (pause) l’ex dont je t’ai parlé une fois

Moi (ne prêtant pas attention) : oki

On a continuer notre romance, et cette fois là dans la chambre de notre hôtel (rire). Le reveil a été difficile le lendemain vu qu’on allait se lever assez tôt. Je suis allée à Douala, et Olivier à Obala pour le mariage de son ami. A douala j’ai récupéré mes affaire chez Ulrich, puis je suis allée chez Mami je n’ai fait qu’une demie journée, vu que je reviens par là avant de voyager ce n’est pas bien grave.  J’ai pris le dernier Touristique pour Yaoundé, vu que j’avais dit à Ta’a Mireille que je venais il fallait que j’honore à mon rendez-vous.

Moi (suriante) : la tata toujours sexy (faisant une accolade) Bonsoir Ta’a Mi

Tata Mi (bizarre) : uhm uhm, ça va ?

Moi : oui, oui  et toi-même ? ça fait longtemps hein (souriant)

Tata Mi : hum, je vois ça. Au point où tu ne dis pas aux gens que tu venais

Moi : Akie ma mère ci, je t’ai appelé quand j’ai atterit nor ? Werr (m’asseyant) Ne te fache pas (souriant) je t’ai gardé les bonnes choses

Henry et Mathilde sont venus faire un coucous avant de disparaitre chacun dans leur chambre, Son mari était en mission visiblement. J’ai ouvert mon trolley là devant elle, en faisant sortir un Sac Aldo pour elle un n Parfum pour son mari, elle a pris, sans plus, son merci était léger (levant les épaules) i don’t care. Je ne vais quand même pas informer tout les monde à chaque fois que je me déplace, et encore (soufflant) bref.

Je suis allée rejoindre Henry à qui j’ai remis une paire de basquet et à Mathilde une talon et une robe. C’est vraiment à peine qu’ils m’ont sourit (soufflant) si c’est toujours parce que je n’ai pas prévénu là pardon qu’ils m’excusent.

J’ai posé mes affaire dans la chambre d’ami en allant prendre une douche. Je connais bien la maison, j’y ai passé une partie de mon enfance. (sourire) Ah lala les souvenirs. J’ai fini par me poser sur le lit, échangé quelques messages avec mon bébé avant de fermer les yeux.

Le lendemain petit déjeuner en famille

Moi : Alors Mathilde, ça se passe avec les cours

Thilda : ah (levant les épaules) un peu

Henry : un peu où ? elle passe ses soirées devant Novelas

Moi (rigolant) : Et toi alors Henry ?

Henry (grosse voix) : on gère en grand, Yaoundé est dure

Moi (rigolant) : profiter encore pendant que vous êtes avec la Darone

Henry : aka

Tata mi : Aka ? Aka ? (me regardant) il faut lui dire qu’à son âge là les gens travaille déjà hein

Moi (rigolant) : C’est chacun son rythme mater. Moi c’est à 25 ans que j’ai fini l’école hein !

Henry : tu vois j’en ai encore pour deux ans pour que tu me parles mater

Tata Mi : c’est ça. Si non ça se passe comment là-bas ?

Moi : ah je suis là. Entre boulot et maison.

Henry : ah parce que tu bosse déjà ?

Moi : depuis un an maintenant

Tata Mi : Ah oui

Moi : yup. J’ai quitté chez Dési (rire), j’ai aménagé à Nantes, c’est deux heures de trains. C’est aussi là que Véra est

Tata mi : Ahn parce que vous vivez ensemble ?

Moi : non non, enfin dans la même ville, mais pas dans la même maison.

Tata Dési : ahn

La conversation s’est coupée sur cette note. J’a débarrassé, fait la vaisselle. J’ai laissé un message vite fait à Olivier, puis ai pris ma douche. En sortant j’ai croisé Vanessa, je ne sais pas si elle n’a pas voulu me saluer (levant les épaules) en tout cas je l’ai saluer

***Vanessa***

Je n’ai pas voulu lui dire bonjour, mais vu son inistance j’ai été obligé de sourire

Moi : Ah ! (faussement surprise) Amira

Amira (approchant pour une accolade) : oui , ça fait un bail, tu vas bien ?

Moi : oui oui et toi-même

Amira : ouais ça va, on respire une peu de l’air frais

Moi : en vaccances

Amira : oui, oui, mais pas pour longtemps

Moi : ah ça, tu bouges quand ?

Amira : demain soir (sourire) 

Moi : ah oui, déjà

Hélène (passant) : Vanessa tu as déjà fini avec ma commande ?

Moi : Non non pas encore, passe demain soir ce sera ok

Hélène (disparaissant) : ok

Amira : tu fais dans quoi ?

Moi (gênée) : oh ; rien de bien important, les accessoires en Wax

Amira : waouh, je peux voir ?

Moi : oui (nous dirigeant à l’intérieur)

Ou elle fait semblant d’être admirative ou alors elle l’est vraiment je ne sais pas. Avec tout ce que Ingrid me dit sur ces filles, je ne sais plus trop à quel sein me vouer. Hum

Moi : Voilà (lui montrant)

Amira : Wow, wow tu les fais toi même ? C’est vraiment beau

Moi : baf, on se bat oh, le pays est dure.

Ila regardé avec beaucoup d’attention, un model après l’autre. J’ai commencé à me poser des questions sur tout ce que Ingrid me dit. Une fille soit disant prétentieuse ne peut pas (regardant ses pieds) enlever ses chaussure avant d’entrer, et en même temps te faire des compliment sur un travail qui est loin d’être sophistiqué

Amira : ça me plait vraiment. Tu les vend à combien (sourire) je te fais une petite recette avant de partir. Véra adore les trucs comme ça

Moi (sourire) :  ah oui. Ça dépends (lui montrant) ça c’est mille cinq cent l’ensemble là. Après tu as ça qui est à cinq mille (sourire) mais je peux toujours te faire ton pris hein

Amira : Nonn comment. C’est à nous de lancer ton busines. Tu as une plate fore sur le net ? il faut y penser si non

Moi : oui oui, j’ai une page KEL’S SHOPPING sur face book, tu peux ajouter pendant qu’on y est (sourire) je poste mes articles là bas

Amira (sourire) : en tout cas compte sur moi pour partager

Moi (touchée) : Merci beaucoup

Amira : mais je t’en prie. (sortant) domage qu’on ait pas eu plus de temps, j’ai des obligations

Moi : je t’assure, ça m’a fait plaisir

Amira : pareillement, en tout cas on garde contact. Je passerais demain prendre quelque articles

Moi : je peux te les apporter heinn

Amira : Non t’inquiète

Elle m’a lancé un dernier sourire avant de s’en allé. Je l’ai regardé disparaitre dans les rayons de soleil

Moi (me parlant à moi-même) : Ingrid me dit que la fille ci est comment ? Humm

J’ai continuer le nettoyage en cogitant, parce que la Amira que je viens de voir est loin d’être la fille hautaine dont me parle Ingrid, sauf si elle joue à l’hypocrite. Hum.

***Amira***

J’ai pu valider l’achant de mon terrain, n’ayant pas la nationalité, je l’ai mis au nom de Mamie. Elle-même n’en sait rien. Je me sis prise un 400mètre carré vers Messassi. Biensêur queje n’ai pas laissé croire que c’était le mien, si non avec ma couleur de peau ci, on m’aurait bien arnaqué. Je me suis prise un démarcheur, et tout ce que je faisais c’était valider ou nom ce qu’il me faisait comme rapport. (souflant) au moins un voyage utile.

J’ai plié bagage pour me poser cher Mami pour les derniers jours de mon séjour, nous sommes déjà mercredi et je bouge vendredi dans la soirée. Olivier et moi nous nous sommes écouts rapidement avant qu’il n’aille à son rendez-vous avec son amie. J’ai aidé amai avec les travaus de ma maison, fait quelques courses et me suis posée à son comptoir avec elle. Elle a une petite boutique près de sa maison qui lui permet de rencontrer du monde. A 21 heures j’étais sous les draps en train de regarder mes snaps. Mon gars me manquait laors je lui ai laissé un message

Moi (par message) : Bébé ? tu rentres bientôt ?

Pas de réponse. J’ai continué mon tour des réseaux sociaux. Le sommeil m’a emporté et ce n’est que vers 23h que j’ai sursauté à cause du bip de mon téléphone

[Message]

J’ai regardé et c’était Olivier. Il doit surement être rentré (ouvrant le message)

Moi (lisant) : Je sais que tu vas me détester pour ce que je vais te dire. En gros mon rendez-vous ne s’est pas passé comme prévu. Je me suis surestimé, j’ai surestimé la force du temps. Je ne peux pas te mentir, ni te perdre ton temps plus que je ne l’ai déjà fait, je préfère qu’on arrête là. Je suis vraiment désolé et j’espère que tu me comprendras.

J’ai passé la main sur le visage, me suis redressée et j’ai relu le message. (cœur battant) Je rêve ou bien il est réel ? Quoi ? comment ? qu’est ce qui s’est passé ? (larmes qui montent) arrêter ? quoi ? comment ? (boule dans le ventre) il se passe quoi ?


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