Chapitre 9

Write by Nessa.Belmonde

Chapitre 9 


** Bradley Mouawad ** 


Après avoir passé un bon dîner chez les Masiya je m’apprêtais à prendre la route pour rentré chez moi , en sortant de chez eux je croisa Naïrobi, c’est vrais qu’elle n’était pas a table avec nous , elle avait un sac entre ses mains 


Moi : Naïrobi .. 


Naïrobi : qu’est-ce que tu me veut Bradley ?!


Moi : Te voir 


Naïrobi : Tu veut me voir ?!


Moi : Oui 


Naïrobi : Dimanche vient à cette adresse 


Elle as prit ma main et écrit l’adresse avec son style 


Naïrobi : A 10h , tu me verra 


Moi : D’accord, dimanche à 10h c’est noté 


Elle est rentré sans même me répondre. 


Dimanche à 10h j’étais sur le lieux du rendez-vous, je la vit descendre d’un taxi avec Amari dans les bras , je m’avançât vers elle tout en a salut et comme à son habitude elle ne m’as pas répondu, je l’ai suivit dans une parcelle et c’était rien d’autre qu’une église, elle m’a ramener dans une église , je suis dépassé par cette fille , hormis le fait qu’elle ai son problème elle est aussi folle ! Comment tu peu donner rendez-vous à une personne dans une église ? Et surtout une personne qui te drague , c’est quoi qui ne fonctionne pas chez elle !? 

Quand nous nous sommes assis Amari a voulu venir sur mes genoux mais elle ne voulait pas 


Moi : Laisse le sinon il va faire du bruit 


Il as fini par céder , je le prit avec moi , j’aime se petit , il si mignon. 

J’écoutais à moitié ce que le pasteur était entrain de raconter je reste quand même choqué sur le fait qu’elle m’est ramener ici . A la fin du service je fût pressé de partir, je prit Amari et nous avons attendu sa maman dehors , je ne sais pas ce qu’elle faisait a l’intérieur. Quelques minutes après elle c’est enfin décidé de sortir. 


Moi : Tu est sérieuse quand tu ma ramener dans une église ?!


Naïrobi : Et tu croyait quoi ?!


Moi : Rien .. rien 


Naïrobi : Merci ! Dit-elle en prenant son fils 


Moi : Je vous depose 


Naïrobi : On va prendre un taxi . Dit-elle sèchement 


Elle m’a laisser planté la avant de partir. 


Une semaine après me revoit la au même

endroit , devant cette église encore , je ne sais vraiment pas qu’est-ce qui m’attire avec cette fille pour que je puisse faire tout ceci. 

Je la vit arriver mais cette fois-ci seul. 


Moi : D’après ce que j’ai compris si je veut te voir c’est le seul lieux où tu me le permets. Dis-je en arrivant à côté d’elle 


Elle ne m’as pas répondu nous sommes rentré dans l’église. Cette fois ci je me mirent à écouter ce que le pasteur disait, vu que je suis là autant écoutée , et c’était intéressant, j’en ai même oublié le but de ma présence ici tellement que je fût captivé par ses paroles. 


Et ce ci ce répéta pendant trois semaines avant que je ne puisse partir deux mois en voyage d’affaires , je n’ai pas arrêter de bouger dans plusieurs pays avant de rentré à Kinshasa. 


Avec tout les paperasseries que j’ai eu as faire avec mon père etc .. depuis mon retour je n’ai vraiment pas eu du temps pour moi. 


Aujourd’hui Aaron est venu me voir au bureau car cela fait un moment que je ne l’ai pas vu aussi, j’étais vraiment pris , nous avons discuté avant qu’il ne me propose d’aller manger au restaurant de la maman de Naïrobi car il fan de ses samousa, j’accepta , Rita et une copine à elle nous a rejoint , nous mangerons la bas puis après cela nous allons sortir. Arriver la bas a ma grande surprise Naïrobi était là, elle nourrissait son fils accompagné de Sifa. Quand Sifa ma vu elle sauta à mon coup 


Sifa : Mais sa fait trop longtemps ! 


Moi : Je sais , le travail, comment cava ?!


Sifa : Cava et toi ?! 


Moi : Cava , comment va ta mere ?!


Sifa : Elle va bien , elle est fâché , elle as cru que tu l’avait abandonné 


Moi : Jamais ! 


Naïrobi : Et dire bonjour a tout le monde c’est une option !?


Moi : Ah parce que maintenant j’ai le droit de te parler ?!


Naïrobi : C’est la politesse ! 


Moi : pff ! Dis-je en faisant de la main. Eh bonhomme ! Dis-je en prenant Amari dans mes bras . Qu’est ce que tu as grandi ! 


Sifa : il as un an 


Moi : Déjà ?! 


Sifa : Oui ! Il les as eu y’a deux jours 


Moi : Sa mérite un cadeau sa ! 


Rita m’appela au même moment 


Moi : Je vous laisse passé une bonne soirée. Dis-je avant de partir rejoindre les autres 


Le dimanche de la même semaine je me rendit à l’église , j’ai enfin pu me libéré , elle était déjà la , je suis arriver en retard , je m’installa à côté de d’elle , elle était sans Amari, j’ai suivit la prédication. 

A la fin comme d’habitude je lui proposa de la déposer mais elle refusa. 


Moi : J’en ai marre 


Naïrobi : De ?! 


Moi : De toi Naïrobi , de ton comportement 


Naïrobi : t’ai-je demandé de me supporter ?! 


Moi : Tu va à l’église tout les dimanches mais tu te comporte mal envers les personnes qui souhaitent de tendre la main 


Naïrobi : Quel main souhaite tu me tendre ?! Tu fait cela juste pour arriver à tes fin avoir ce que tu veut et puis partir, tu veut juste couché avec moi ! 


Moi : T’ai-je dis que je voulais coucher avec toi ?! Ou ai-je y fait allusion ?! T’ai-je donner ne serait-ce que le moindre supposons que je voulais coucher avec toi ?!


Naïrobi : … 


Moi : Naïrobi répond moi , toi qui parle de base pourquoi tu ne parle pas ?! Excuse moi de t’avoir dit que j’étais amoureux de toi et être amoureux d’une personne ne veut pas dire couché avec elle bien au contraire ! Je refuse que tu puisse interprète des choses dans ta tête en mon égard qui sont complètement fausse ! 


Naïrobi : J’ai le droit ! 


Moi : Non ! Dis-je en la coupant . Tu vois tu veut encore mettre la bouche . Naïrobi a combien et comment tu veut que je te prouve que je ne suis pas celui qui t’a fait du mal ?! Je passe mon temps à me ramasser ta mauvaise humeur et ton impolitesse et je n’en peu plus ! Si tu veut reste vielle fille libre à toi moi je ne te cours plus après j’y ai déjà donner pendant six mois et plus et j’ai l’impression que cela est comme un jeu pour toi , je n’ai plus ton temps ! Dis-je avant de monté dans ma voiture et la laisser planté 



** Naïrobi Masiya ** 


Dès que je suis rentré à la maison je suis directement parti à la douche , en deux mois j’ai eu un gros changement , j’ai enfin pu déménager, je l’ai fait le plus rapidement possible parce que sa n’allais pas avec y’a Maï sa grossesse la rend bien pire et pour mon mental à mon fils et moi j’ai préféré partir plus vite que prévu sous la colère de mon papa «  une fille doit quitter chez ses parents uniquement quand elle est mariée » voilà ce qu’il me répète jusqu’à aujourd’hui mais je voulais avoir mon indépendance et surtout je suis une mère seul je veut apprendre aussi à bien m’occuper de mon fils et lui donner mon éducation. 

J’ai aussi eu ma voiture, un bon début , une voiture offerte par mon grand frère d’amour , je suis enfin libre de mes mouvements, enfin ! 


Trois semaines plus tard je ne voyait plus Bradley à l’église , je me doutait bien et je suis contante qu’il soit parti enfin pour de bon ! Bon débarras ! 


Ce dimanche, je suis arrivé en retard , je prépare toujours Amari avant moi ensuite je le laisse dormir mais aujourd’hui, monsieur Amari était réveillé et je ne sais comment il as jouer avec mon rouge à lèvre, s’en ai mit partout ! J’ai pris sur moi , je l’ai nettoyé, changer de vêtements puis nous sommes parti . Arrivée au culte tout se déroula bien jusqu’à la fin , en sortant de l’église je croisa Bradley, il était là !? Je ne l’ai même pas vu , Amari dormais dans mes bras , il passa devant moi avant de se rendre à sa voiture, je fit de même. 


Et les jours passèrent quelques fois je le voyait à l’église les dimanches, dès que la prédication est fini il s’en va , c’est bien pour lui si il as rencontré Dieu . 


Aujourd’hui mon deuxième rendez-vous avec la psychologue, le premier c’était banal nous avons parler de mon enfance ma vie d’adolescente et puis c’est tout. 


Assis dans son bureau, je savais que ce moment allait arriver , qu’elle allait me parlé de ce qu’il c’est passé se soir la , j’ai essayer de lui expliqué le plus en detailed possible de mes souvenirs 


Moi : C’est trop dur je n’y arrive plus 


Elle : le plus dur c’est d’en parler mais le but c’est d’évacuer, en parler au moins une fois 


Moi : Es ce nécessaire de me faire remémorer ce que j’ai vécu de pire ?!


Elle : Le but c’est pas de remémorer mais d’en guérir .. avez vous songer au pardon ?!


Moi : .. 


Elle : Le pardon est la chose la plus banal possible mais elle libère, elle vous permettra d’avancer pas de mettre un trais sur la situation mais de pour voir libéré votre vie  


Moi : Mais comment ?! Comment se libère quand .. quand on a l’impression de couler , quand le monde ne nous donne plus envie , je me sent sale , je ne me sent pas désirable, à chaque fois qu’un homme pose ses yeux sur moi je me sent violé 


Elle : Libéré votre mal être , la décision vous reviens , essayer de voir les hommes d’un autres œil , celui qui vous as fait sa n’habite pas dans les hommes , c’est à vous de contrôler les personnes qui vienne à vous et vous êtes une très belle femme malheureusement vous ne pouvez empêcher un homme ou même une femme de vous regarder . Commencer aussi par vous accepter tel que vous êtes , être passer par le viol ne fait pas de vous une personne à part entière ou bien sale, vous n’êtes pas sale 


Moi : comment savoir que je ne le suis pas ?!


Elle : Vous n’avez qu’à vous regarder dans le miroir , quand vous vous regardez est ce que vous aimez ce que vous refléter ?!


Moi : Non du tout 


Elle : Commencer par cela par vous aimez car il y aura personne dans ce monde qui vous aimerais mieux que vous même et pour que l’on puisse vous aimez vous devez commencer vous même par vous aimez et vous accepter tel que vous êtes 

Les pages de la vie...