Chapitre IX " Les copines s'en mêlent"

Write by Fawag

Faby 



Ce soir, Hadja et Mira doivent diner à la maison. 

Comme elles ont appris que maman est là c’est pour ça, hum !


L’interphone sonne, ça doit être ces folles. 


Je leur ouvre la porte principale et quelques minutes après, je les accueillent devant la porte.


Moi : Hey mes biatch ( c’est affectif bien sûr )


Hadja : C’est l’hôpital qui se fou de la charité là !


Mira : Pardon, laissez moi passer, moi, je suis venue voir ma tata, réglez vos problèmes la bas.


Mira me pousse et se fraye un chemin vers le séjour.


Mira ( criant) : Tata Djénéba, je suis là, ou est tu que je vienne te faire un gros câlin.


Hadja et moi, nous sommes mortes de rire. Cette fille est vraiment folle, je vous jure !


Maman apparait en haut des escaliers.


«  Hey ma fille chérie, je suis en haut ici, attend j’arrive te faire un gros câlin » lui répond maman.


Maman, descend nous rejoindre et les filles lui sautent dans les bras.


Hadja et Mira sont mes copines d’enfances. Nous sommes amis depuis le collège, alors maman nous a vu grandir ensembles et les considèrent comme ses propres filles.


Maman : Oh mes chéries vous êtes toutes belles ! Je vois que mes beaux fils sont compétents dis donc ! 


Hadja : Ah tanti, ils ont intérêts hein, nous sommes des filles de valeurs quand même !


Maman : Ah ça, mes filles ne sont pas n’importe qui quand même ! 


Moi : Continue de blaguez tes filles ici hein, quand mes beaux vont aller prendre des deuxièmes femmes la, vous aller voir.


Mira : Hum Kevin n’est pas fou ! Qu’il me tente seulement ! 


Nous explosons de rire ! 


Maman : Venez les filles, on va manger. Quand j’ai su que vous veniez, j’ai cuisiner un bon tchièp, rien que pour vous. Faby, éteins le feu sur le riz et sert nous. Mes filles et moi on va causer un peu.


Moi : Donc je suis devenue votre serveuse ? Je vous préviens les filles, en partant là, amener votre mère avec vous deh, moi je ne la garde plus ici.


« Espèce de jalouse va » me nargue Mira. Hadja s’accroche au bras de maman et me tire la langue.


Mes copines sont folles, je vous l’avait dit !


Je vais à la cuisine et sort une grande assiette dans laquelle je met le riz, le poisson, ainsi que les légumes. Je sort le jus de bissap du frigo et dispose le tout sur un grand plateau avec des verres. Je ne manque pas de mettre de l’eau dans un récipient pour nous permettre de nous laver les mains. Pas de couverts, ce soir nous mangeons à l’africaine.


J’apporte le tout au salon où maman et les filles papotent, puis nous mangeons.


Mira ( se tenant le ventre ) : En tout cas merci tata hein, ton tchiep m'avait manqué !


Hadja : Ah oui, merci tata, on s'est bien régalées !

 

Maman : Derien vous êtes mes filles chéries, c'est normal ! Et ça ce n'est rien, quand vous viendrez me voir au Mali, vous aurez le droit à de bons petits plats, tout les jours ! 


Mira : Ah ça, on va venir hein !


Maman : Humm moi je ne parle plus, depuis le temps que vous me promettez de venir mais je ne vous vois pas.


Hadja : C'est vrai les filles, il faut qu'on organise un séjour entre filles à Bamako, meme pour quelques jours seulement.


Moi : Oui ça pourra être cool hein !


Maman : En tout cas je vous préviens, moi je vais vous bouder hein, je ne mettrais plus les pieds à Paris, comme ça, ça vous obligera a venir me trouver la bas ! 


Moi : Humm Djénebiss, sabali (arrête), on va venir !


Maman : ok ! Bon les filles, je vous laisse débarrasser. Je vais boire ma tasse de citronnelle puis aller dormir. Je ressent encore la fatigue du voyage. 


Maman nous abandonne donc pour aller dormir. 


Avec les filles nous débarrassons, puis on vient se poser avec du thé devant la télé pour discuter un peu.


Mira : Au fait les filles, avec le CE de mon travail, on peut se faire une journée SPA pas chère du tout ! C'est dans hôtel de thalassothérapie situé à Enghien les bains. Ça vous tente ? 


Moi : Ah oui grave ! Je suis partante !


Hadja : Moi aussi je suis partante ! Toute une journée sans mari et sans enfants à profiter du hammam et du sauna, je dis YES ! 


Mira : Ne m'en parles pas ! Je suis nostalgique de ma vie de célibataire, je vous jure ! Au fait Faby, comment va Malick ?


Moi : humm laisse tomber ma co, c'est de pire en pire entre nous !


Hadja : Mais comment ça ? Je pensais que ça c'était calmé depuis ! 


Moi : Pas du tout et hier on s'est embrouillé, j'étais sur le point de lui dire qu'a son retour de voyage, on devra penser au divorce, et heuresement qu'il m'a raccroché au nez. 


Les filles : Vraiment ?


Mira : Rassures moi Faby, tu ne pense pas vraiment au divorce ? 


Moi : Bof, j’ai laissé la colère prendre le dessus sur mes émotions.


Hadja : Voilà, je te dit toujours que tu es trop impulsive comme fille !


Moi : Oui, je sais. Mais bon, il est toujours absent de la maison et je le souspçonne d'avoir une maitresse donc dernièrement j’ai commencé à y penser sérieusement.


Hadja : Nan mais sérieusement Faby, il faut te bouger pour récupérer ton homme alors, cette situation a trop duré. 


Mira : Vraiment ma copine, je ne te reconnait plus là ! Reprends toi en mains.


Hadja :  Essaye de rallumer la flamme ma chérie. Fais des efforts Faby, regarde comment tu as grossi ? Tu te laisse trop aller ! Avant tu étais toujours pimpante, les longues brésiliennes, les belles manicures mais là là vraiment ! 


Mira : Vasy doucement Hadja, tu es trop dure là ! 


Hadja : Non Mira, Faby est notre soeur donc pas de langue de bois. C'est son bonheur que je veux hein ! Je ne peux pas rester là assise la regarder perdre son mari, et quand ça va se gâter pour de bon je vais venir faire genre, je la console ! 


Faby : C'est vrai que tu as raison. Je me suis laissée aller ces derniers temps. Et maman aussi m'a dit que je devais me bouger pour récupérer mon mari.


Mira : Le mariage n'est pas facil ma copine. Souviens toi quand Kévin m'a trompé. Ça été vraiment dur de lui pardonner, mais j'ai réussi et aujourd'hui nous sommes très heureux. Je ne te dis pas qu'il faut tout accepter, loin de là, mais temps que tu aime ton partenaire, et lui même t'aime et te respect, alors il faut continuellement vous battre. 


Hadja : Oui, et moi souvient toi que je ne voulais pas d'enfants à la base, pas tout de suite en tout cas, car je ne voulais pas sacrifier ma carrière de mannequin. Mais par amour, j'ai dû faire et un choix et laisse moi te dire qu’aujourdqu’aujoud'huihui je n'imagine pas une seule seconde ma vie sans ma petite famille. 


Moi : Oui c'est vrai que vous avez aussi connu des moments durs dans vos vies de couples. Je me demande vraiment comment Mal et moi on a pu en arriver la.


Mira : Peu importe ma copine, rien ne sert de ressasser le passé, maintenant il faut agir ! Il n'est jamais trop tard. Et dit toi que ce qui ne nous tu pas nous rend plus fort. Si malgré tout vous êtes encore ensemble, alors c'est que rien n'est perdu et votre couple n'en ressortira que plus fort. 


Hadja : En tout cas, reprend toi en main ma copine. Tu n'est plus la Faby coquette et fashionista que j'ai toujours connu  et ce n’est pas bon. Il faut toujours faire en sorte d'entretenir la flamme, c'est la cléf ! 


Mira : C'est vrai que nous les femmes avons tendance à ne s'occuper que des enfants et de la maison, jusqu'à se délaisser et là, Monsieur va voir ailleurs ! Il faut savoir pimenter ta vie de couple. Qui va se laisser faire même ? Pas moi en tout cas ! 


Hadja : C’est clair ! Nous les femmes, nous devons avoir plusieurs casquettes, celle de la meilleure amie quand ton mari à besoin d'une oreille pour se confier, celle de la parfaite femme de maison, et surtout, celle de la salope au lit ! 


On éclate de rire.


Moi : Nan les filles vraiment merci pour vos conseils ! Vous avez raison, Malick et moi là, dès qu'il revient, on va se connaitre, je vais le rendre fou, parole de Faby ! Vous me connaissez non ? 



Malick 


Je suis dans un état entre le sommeil et l’inconscience.


J’essaye d’ouvrir mes paupières. Elles sont lourdes et tout mon corps est endolori.


J’ai un migraine. c’est comme si quelqu’un tapait sur ma tête avec un marteau piqueur et ma bouche est pâteuse. 


Ça doit être ça d’avoir la gueule de bois.


Je fini par ouvrir les yeux, mais la lumière du jour m’ébloui, alors je les referment aussi tôt. 


«  Mal, tu es réveillé ? » 


C’est la voix de Kadji. 


Non, ce n’est pas possible, ça doit être un cauchemar ! 


Hier soir, j’ai pris un verre au bar de l’hôtel. C’est bien Kadji qui m’a servit, puis elle a commencé à me présenter des excuses et ensuite …….


Trou noir. Je ne me souvient de rien, absolument rien !


J’ouvre subitement les yeux et regarde de l’autre côté du lit.


Kadji est complètement nue sous mes draps. Elle s’étire.


Je me lève brusquement et crie « QUE FAIT TU LÀ KADJI ? » 


Kadji : Ah enfin tu es réveillé ! Dis donc, Monsieur est un gros dormeur !


Moi ( criant ) : QUE FAIS TU DANS MON LIT KADJI, ET TOUTE NUE EN PLUS ? 


Kadji : Comment ça ? Si c’est une blague, ce n’est pas drôle Mal !


Moi (perdant patience ) : J’AI L’AIR DE PLAISANTER PEUT - ETRE ? ET HABILLE TOI BON SANG ! JE VAIS FINIR PAR CROIRE QUE TU ES NUDISTE ! 


Kadji ( s’énervant ) : Ah non, Malick tu ne va pas me faire ce coup la ! A ton avis, que puis-je faire nue, dans ton lit ? 


Moi : Justement ! c’est bien ce que j’ai envie de savoir !


Kadji : Donc tu va me dire que tu ne te souviens pas de la nuit que nous venons de passer ensemble ? PFF arrête moi ça !


Je me tiens la tête. Je crois devenir fou, non ce n’est pas possible ! J’aurais couché avec Kadji ? 


Moi : Donc, tu va me dire qu’on a … Enfin que toi et moi on a …


Kadji : Oui Malick ! Toi et moi on a bel et bien couchés ensemble !


Moi : MERDE ! ET MERDE ALORS, NON C’EST PAS POSSIBLE ! ET POURQUOI JE NE ME SOUVIENS DE RIEN ?


Kadji : Je t’avais bien dit de ne pas boire !  Voilà, tu ne te souviens de rien, pourtant hier soir tu était bien chaud, c’est d’ailleurs toi qui m’a proposé de monter avec toi dans ta chambre. 


Moi ( la menaçant) : TU N’EST QU’UNE PETITE MENTEUSE, JE REFUSE TE CROIRE !


Kadji : TU TE FOU DE MA GUEULE ? ARRÊTE MOI ÇA TOUT DE SUITE MALICK ! NON , NON ET NON TU NE VA PAS TE FOUTRE DE MA GUEULE COMME ÇA ! JE NE T’AI PAS VIOLÉ À CE QUE JE SACHE. HIER SOIR NOUS AVONS DISCUTÉS PUIS TU M’A DIT QUE TU AVAIT TRÈS ENVIE DE MOI, ENSUITE  TU A INSISTÉ POUR QUE JE MONTE AVEC TOI DANS TA CHAMBRE. JE TE LAISSE DEVINER LA SUITE, JE NE VAIS PAS TE FAIRE UN DESSIN. 


Je me laisse tomber sur le lit, le regard dans le vide.


Je suis confus et je ne me souvient vraiment de rien. J’ai beau creuser dans ma mémoire, on dirait que mon esprit est resté bloqué au moment où Kadji m’a servis mon deuxième verre de scotch.


Je reprend mes esprits et me retourne vers elle.


Moi : Et, on s’est protégé au moins ? 


Kadji : Non, tu m’a dit ne pas avoir de préservatif et je n’en avait pas non plus ! 


J’écarquille les yeux.


Moi : C’EST UNE BLAGUE ? 


Kadji : Je ne suis pas malade, je te rassure tout de suite, et t’inquiètes, je prend la pilule !


Je ne sais plus quoi dire, je suis dépassé. 


Soudain, j’éclate de rire. C’est un rire nerveux. Elle a fini par avoir ce qu’elle voulait cette petite vipère ! 


Kadji me regarde incrédule.


Kadji : Je peux savoir ce qu’il y a de si drôle ?


Moi : Prend tes affaires et casse toi d’ici. Je ne veux plus jamais te revoir ! 


Kadji : Quoi ? Tu me jette comme une malpropre, je ….


Moi (lui coupant la parole)  : Je vais prendre une douche. À mon retour tu aura intérêt à avoir dégagé le planché. Je n’ai jamais levé la main sur une femme, mais il y a un début à tout, est - ce clair ?


Kadji ( s’énervant ) : Mais tu te prend pour ….


Moi : SORT D’ICI, IMMÉDIATEMENT !


Kadji ramasse ses affaires et se dirige vers la porte. Mais avant de sortir, elle se retourne et me dit «  Ça ne va pas se passer comme ça, crois moi ! ». 


Je balance tout ce qui se trouve sous mes mains. Je suis fou de rage. 


Je prend ensuite mon trolley et rassemble toutes mes affaires.


Je part sur le champs. Je quittes immédiatement, cette ville maudite !


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