CHAPITRE TREIZE

Write by Pegglinsay

Un petit bonus pour le week-end

N'oubliez pas de mettre un kiff ou de laisser un commentaire.

Merci a celles qui en ont laisse. On se capte la semaine prichaine!!!

Samedi matin

Djamal

Il est déjà 6 heures 15 du matin et je devrais déjà être en route. Éric, sortant de Grand-goave, est venu me rejoindre dans le petit hôtel où j’ai pris une chambre.  Comme je l’ai dit tantôt on devrait déjà être en route mais je suis dans un snack-bar, entrain de prendre mon petit déjeuner, si je peux l’appeler ainsi. Je dois passer prendre Léa et son amie chez elle vers les 6 heures trente mais j’ai changé d’avis.

- Il est déjà 6 heures Djamal ! Tu m’as dit que tu devais passer prendre les filles…

- Je ne suis pas pressé, dis-je en l’interrompant.

- Ne me dis pas que tu vas faire attendre ta dulcinée.

- Arrête mec ! Ce n’est pas ma dulcinée !

- Alors dis-moi, un homme galant n’est jamais en retard et je te savais galant, lance Éric en se moquant de moi.

- J’ai envie de passer plus de temps avec elle.

- Donc… ?

- Tu es trop curieux  Eric !

- Vas-y ! Lâche l’affaire !!

- Tu sais qu’il y a un minibus qui nous attends au parking du boulot…

- Ouiiiiii

- Ne m’interrompe pas mec ! Sinon je vais rien te dire.

- Fais pas ton intéressant mon pote.

- D’ACCORD !!! Le bus doit se déplacer à sept heures trente, donc si je m’attarde un peu ici on aura pas le temps de le rattraper…

- Et tu serais obligé de nous déposer direct à l’hôtel…

- T’as  tout compris !!! Je sais qu’on ne sera pas seul mais j’ai envie de l’avoir près de moi pendant quelques heures.

- Mais, je te signale que tu as l’habitude de l’avoir près de toi au boulot. Tu abuses Djamal, me reproche Éric.

- Ce n’est pas la même chose !! Au boulot on est toujours concentré à être le plus professionnel qu’on peut. Et là j’ai envie de la voir sous un autre jour. Donc les deux heures qu’on va passer ensemble pendant le trajet me permettra peut être à la mieux la connaitre.

- De mieux la connaitre ou de mieux la mater frère !!! N’oublie pas vous ne serai pas seuls donc pas de temps pour que tu puisses la draguer.

- Arrête ! Tu vas plomber ma bonne humeur !

- Cause toujours Djamal. Tu n’auras pas le temps de lui demander même le prénom de sa grand-mère parce que je vais tellement être présent dans vos conversations que tu vas t’en mordre les doigts et regretter de m’avoir emmené.

- Je te préviens mec, si tu pourris mon week-end je te ferrai ta fête à notre retour, dis-je en le menaçant du doigt.  

- C’est ça, éclate de rire Éric.

- Je te promets…

La sonnerie de mon téléphone m’empêche de terminer ma phrase, Je regarde l’écran et vois le nom de Léa. Je souris bêtement et décroche.  

- Bonjour !

- Bonjour M. Djamal ! Je ne voulais pas vous appeler, pensant que vous étiez entrain de conduire.

- J’allais justement vous appelez pour vous dire que j’ai eu un petit contretemps, menti-je. J’ai eu une panne de caoutchouc et on est entrain de mettre le roue de rechange.

- Ahhhhh.

- Mais ne vous enfaite pas. J’ai déjà appelé Claudio, pour lui dire qu’on serait un peu en retard. Mais sinon, ce ne sera pas un problème si il se déplace. Je connais l’endroit alors je pourrais tous vous déposer.  

- Ben…ok. Je vous attends alors. 

- Aucun problème. On a presque fini. Je vous ferai signe tout à l’heure. 

- Bien.

- D’accord.

Je raccroche et cherche des yeux Éric. Il est au comptoir entrain d’acheter des bouteilles d’eau.

- Éric ramène-toi, il faut qu’on se grouille.

- C’est maintenant que t’es pressé ! 

- Ouais. De plus, arrivé près de sa maison tu te mets à l’arrière. Je veux qu’elle s’asseye près de moi.

- Tu peux toujours courir mec. Mon cul va rester là ou il est. Djamal c’est une femme MARIEE !!!

Je démarre en trombe tout en maugréant mon ami. Il prenait trop à cœur son rôle de mentor. Brrrrrrh….


Trente minutes plus tard j’étais dans le quartier de Léa et j’avais du mal à trouver sa maison. Donc j’ai du l’appeler et je suis tombé sur son amie qui m’a donné des indications. 

On est posté devant son appartement et attend qu’elles nous rejoignent. Je suis descendu du véhicule mais Éric est resté dedans, il ne veux pour rien au monde laisser sa place. Le mec, on l’invite quelque part et maintenant il fait la loi ! hmmmm. 

 

Je vois la porte principale s’ouvrir sur une Léa en beauté. Mes yeux ne pouvaient se décoller d’elle. Elle portait un complet avec des motifs ; une veste et un pantalon qui lui arrivait à mi-cuisse. Je bavais carrément. Au boulot, elle ne mettait jamais de vêtement près du corps et ne portait jamais de pantalon de loin que je me souvienne. Mais laaaaaaa c’était tout une autre femme. Elle avait fait une queue de cheval et avait mis de grandes boucles d’oreilles. Je sais pas, mais je trouvais ces yeux plus beaux que d'habitude. hmmmmmmmm.   Je crois que je vais craquer que je ne vais pas pouvoir tenir mes paroles.

- Ferme la bouche mec, elle va te voir, me chuchote Éric en étouffant un rire. Elle est belle. 

- Elle arrive, débarrasse le plancher.

- Tu rêves en couleur mec !

- Fuck !


Elle vient vers nous et me tend la main.

- Bonjour M. Djamal, comment allez-vous ?

- Ça va. Et vous ?

- Je vais bien comme vous pouvez le constater. 

- Ça se voit. Puis-je vous demander quelque chose, lui demandai-je

- Ben…oui, quoi donc ?

- On pourrait se tutoyer, ça me fait tout bizarre d’entendre M. Djamal partout et tout le temps. On va laisser les monsieur et les madame pour le boulot, ça vous dit ? 

- Ben…..d’accord.

- Cela ne vous pose pas de problème que je vous appelle Léa.

- Ça me va, me répond-elle avec entrain. Tu peux me donner deux minutes, je vais faire un appel avant de…

- Pas de problème, tu peux me laisser ton sac…

- Ah merci.

Je me tourne et ouvre le coffre pour déposer son sac et je laisse la porte ouverte pour que son amie puisse déposer le tien également.

- Éric, descend de la voiture pour saluer les gens c’est la moindre des choses que tu peux faire. Je ne te savais pas si rustre, lui dis-je en me retournant.

Je n’ai eu que le silence comme réponse.

- Mec quand je te parle…

Je cesse de parler pour regarder mon ami et je remarque qu’il y a quelque chose qui retient son attention. Une jeune femme vient de sortir de l’appartement de Léa et se dirige droit sur nous. Elle carrément belle et sexy et porte un complet qui ressemble a celui de Léa. Je déduis que c’est son amie. 

- Bonjour, dit-elle.

- Bonjour ! je présume que tu es l’amie de Léa.

- Oui je suis l’amie, lance-elle en m’adressant un large sourire.

- Moi c’est Djamal et lui, (je désigne Éric qui ouvre la porte et descend enfin) c’est Éric un ami à moi.

- On peut dire madame ou mademoiselle, parle enfin Éric.

- Mademoiselle, mais on ne va pas s’arrêter sur ces formalités non !

- Bien sur, et le nom est… ?, demandai-je

- Larissa, enchantée messieurs ! 

- Enchanté, dit Éric en serrant la main de Larissa. Donnez moi votre sac, je vais le déposer mais prenez place, Il ouvre la porte de derrière et laisse Larissa s’installer. 

Je regarde ébahie mon ami et me demande quelle mouche l’a piquée. Je crois que l’ami de Léa lui a tapé dans l’œil et cela pour mon plus grand bien. Je contourne la voiture et vais trouver Léa.

- Désolée, je parlais à mes fils et ils n’ont pas voulu me lâcher, dit-elle en souriant.

- Ça se voit que vous les aimez.

- Enormément ! me répond-elle. On y va !

- Bien sur.


Je me dirige vers le véhicule et remarque qu’Éric a changé de place. Sans blague !! Le vieux s’est calé derrière avec Larissa et évite mon regard. J’installe Léa devant et monte dans la voiture. Je crois que quelqu’un a entendu mes prières. Avant de démarrer je me tourne vers Léa, nos regards se croisent et je lui adresse un sourire, elle baisse rapidement la tête. 

On y va, attachez vos ceintures notre week-end ne fait que commencer !!!!!


Ma vie; une scene de...