CHAPITRE VIII : SUSPICIONS et DOUTES 2

Write by Marc Aurèle

CHAPITRE VIII : SUSPICIONS et DOUTES 2

Je jetai un dernier regard tout autours du jardin et aperçut les parents au bord de la piscine entrain de diner. J’entrepris de les rejoindre et acheva avec eux la soirée. Je m’apprêtais à retourner dans mes espaces quand l’idée me vint de partager la nouvelle de ‘’Destins Croisés ‘’ avec les parents.

-          Maman, papa ! j’ai finalement une merveilleuse idée de roman et je pense que je m’enferme les trois prochains jours, mais avant demain je dois rencontrer Sally pour recueillir les informations et les témoignages utiles.

-          Tu ne partages pas l’intrigue avec nous ? fit mon père en s’arrangeant dans son siège.

-          Ben oui ! si tu veux savoir fis-je en me rasseyant. Ce sera une forme d’autobiographie de Sally ADJI et de …

-          Non ce n’est pas une bonne idée m’interrompit ma mère.

-          …. Je ne percutai pas de suite…

-          Je crois que ta mère à raison, se plonger dans la vie de Sally, ne se fera pas facilement et cela risque de te troubler.

-          Ben non ! arrêtez de me voir comme la petite fille qui courait dans les jardins à New York, j’ai vieillie.

-          Tu sais ma chérie, je ne doute pas un seul instant de ta capacité à concilier les évènements, mais essai de te ménager. Tu es trop jeune pour nous jouer les Molière ou les JJ Rousseau. Sur ce, mesdames LEKE, je vais dans mon bunker.

 

Papa poussa sa chaise et se leva. Mon cher père, Karl LEKE s’étira longuement tel un chat repu allongeant de quelques millimètres ses un mètre soixante dix neuf. Sa barbe grisonnant me rappela qu’il n’était plus dans la fleur de l’âge. Soixante dix neuf ans se seront accumulé depuis qu’il a vu le jour et même s’il donnait l’air d’un jeune homme de soixante ans, mon père était vieux, plus rien à dire. Je le vis prendre la canne à tête d’aigle et s’en aller tout en s’appuyant dessus. Je pouvais sentir la voute en dessous de ses épaules, signe que cet homme appartenait réellement à la tranche du troisième âge. Je fus tiré par ma mère de mes pensées.

-          Sissi (diminutif de Marcy donné par ma mère) tu vois qu’il vieilli n’est ce pas, moi aussi je ne suis plus trop jeune. Comprend alors qu’on te ménage encore un peu avant de disparaitre. Elle me fit un léger sourire et caressa ma joue.

-          Eh oui, mon papounet et ma mamounet se font vieux et pourtant ne réalisent pas que leur fille suit aussi la l’horloge biologique. Je n’ai plus six ans et au lieu d’être sur mon dos comme les autres parents à demander un petit fils, non vous passez le clair de votre temps à avoir des regards énigmatiques et à me traiter plutôt comme une petite fille. C’est à croire qu’à la princesse sissi, la grande dame LEKE a donné un élixir de jeunesse.

-          …. Tu m’étonneras toujours, je vais me coucher ma fille. Je dois te dire que tu n’as pas mon accord pour travailler avec lilli … pardon Sally. Quand au fait de me donner un petit fils je n’attends que toi.

-         

Je regardai cette dame au teint luisant, s’approcher de moi, me faire la bise et s’en aller tout comme son mari. Elle en a des courbes ma mère m’étais-je dit en la regardant onduler de tout son corps, traverser le jardin et s’effacer de mon champ de vision derrière la bâtisse. Je trainai encore un peu là, puis après fis le tour de la propriété, m’étant assuré qu’il n’y avait plus personnes ou du moins qu’il n’y avait plus d’étranger avant de revenir à la piscine. Je portais juste une robe trois quart sur mes sous vêtements. L’ayant enlevé, je plongeai dans l’eau et après dix bonnes longueurs, entrepris de remonter vers ma chambre. Contrairement à mes habitudes, je pris par l’entrée principale, trainant en sous vêtements et dégoulinant d’eau qui perlait en de fines gouttes sur mon corps de rêve. Tout était éteint au salon que je traversai sans grandes difficultés, avant d’entrer dans le couloir qui conduisait vers l’ascenseur. Il était aussi plongé dans le noir, mais de la lumière me parvenais d’une porte entrebâillée. Il s’agissait du ‘’bunker ‘’ de mon père. Je voulu lui faire un dernier câlin avant d’aller au lit, mais je devais interrompre mon élan, vu que j’étais assez proche pour savoir qu’il discutait avec quelqu’un.

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