Épisode 16

Write by Mona Lys

Chap 16 : Murielle KALOU


Moi (au téléphone) : D’accord Jacques, tiens moi informer de tout comme ça je saurai comment t'aider…. OK bye.


J’étais avec mon cher gendre au téléphone et je suis heureuse qu'il ai retrouvé Kim et qu'elle ai accepté de retourner avec lui. Je ne sais même pas pourquoi elle s’entête à vouloir quitter Jacques, il est un très bon parti et c'est grâce à leur mariage que mon mari et moi avons tous les privilèges dans ce pays. Aujourd’hui, je peux dire que je suis une femme accomplie, j'ai une famille et je fais parti des femmes influentes de ce pays. J'ai tellement galèré dans ma vie que je me suis juré de ne plus redevenir pauvre donc je passe par tout les moyens pour accéder a la gloire et maintenant que j’y suis Kim veut me mettre les bâtons dans les roues et à cause de qui ? Un va-nu-pieds qui ne peut même pas se mesurer à Jacques. Si elle divorce de Jacques le PR (président) risque de ne pas apprécier et il risque de tout nous enlever et ça je ne le permettrai jamais. J'ai trop lutté pour que ma capricieuse de fille vienne tout gâcher.


Je dépose mon portable sur la table et commence a regarder le profil des nouvelles victimes de violence conjugale qu'on m'a confié hier lorsque François (mo mari) apparait au salon.


François (s’asseyant) : À qui est-ce que tu parlais ?


Moi : À Jacques. Il m’informait que tout état rentré dans l'ordre avec Kim et qu’elle était rentrée.


François (soulagé) : À Dieu merci, je ne supportais pas de la savoir dans la nature. (Triste) Mais ce que je supporte encore moins c'est qu’elle ne veuille plus m’adresser la parole parce que je l'ai obligé à se marier avec Jacques.


Moi (caressant sa main) : Ne t’inquiète pas chéri, ça va lui passé.


François : Mais ça fait longtemps que ça dure et puis avec mon emploi du temps chargé je n'ai même pas le temps d'aller la voir pour essayer d’arranger les choses. (Soupire) Je pense qu'on a mal agit.


Moi : Non, bien-sûr que non qu’est-ce que tu racontes ? (Tournant son visage vers le mien) Écoute, je peux t’assurer qu’elle n'est pas malheureuse même s'ils ont de petites disputes mais ça c'est normal dans tout couple. Jacques prends bien soin d'elle et tu sais que ta fille est très rancunière donc laisse lui encore un peu de temps. Ça va lui passer.


Il acquiesce et on continue de parler d’autre chose.


Il faut que je remette ma fille a sa place pour qu'elle arrête avec ses enfantillages. Heureusement que François est beaucoup occupé sinon il aurait forcé les choses avec Kim et il aurait tout su. Je sais que Jacques n'est pas un enfant de cœur mais c’est pas mon problème, il est un bon parti et c'est ce qui importe. D’ailleurs j’aborde jamais le sujet concernant ses affaires avec lui, c'est sa vie qu’il en fasse ce qu’il veut, nous on continuera de profiter de se mariage.

 

…Trois jours plus tard…


…Sandra…


Ça fait 3 jours que j’arrête pas de réfléchir sur ce Jacques KODJO. Ce visage, cette manière de faire et ce nom on aurait dit Emil. J’ai fait des recherches et j’ai eu la confirmation que son père c’est bien Émile KODJO mon ancien aman et unique frère du PR Joël KODJO mais il est écrit que sa mère c’est la défunte femme d’Émile alors qu’elle était stérile raison pour laquelle il est venu vers moi. Il m’a dit qu’il voulait un héritier et quand je suis tombée enceinte il m’a offerte une maison et tout le confort dont j’avais besoin. Mais malheureusement, j’ai perdu le bébé à la naissance, du moins c’est ce qu’on m’avait dit puisque j’ai pas vu son corps sous l’insistance d’Emil. Quelques temps après nous avons appris la mort de sa femme et Émile ne s’est jamais remarié et a même quitté le monde de la politique pour on ne sait quelle raison, nous avons appris sa mort 5 ans après. Mais voilà qu’aujourd’hui j’apprends qu’il a un fils et on ne peut pas émettre l’hypothèse d’une adoption parce que ce Jacques lui ressemble comme 2 gouttes d’eau. Serait-ce mon fils ? Non c’est impossible, mon enfant est mort. Il faut que j’éclaircisse cette histoire et je sais à qui m’adresser pour savoir la vérité.

Un sacrifice très co...