Je t'aime et tu le sais!
Write by Pegglinsay
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Trente minutes depuis que je suis dans cette salle de bain à pleurer comme une madeleine. Karla est venu me prévenir que le déjeuner était prés mais je n’ai pas eu le courage de descendre et elle a compris cela.
Je ne vois pas pourquoi Éric réagit de la sorte. Je savais que cela ne sera pas trop facile mais je ne pensais pas que tout ça allait déboucher sur une rupture. Je ne sais quoi faire !!! J’aime Éric mais s’il ne peut faire un effort pour dépasser tout ça, je ne pourrai rien. Je me rince le visage, m’essuie avec une serviette et décide de rentrer chez moi. Je ne me vois pas rester dans cette maison avec lui, j’en ai pas la force. Je sors de la pièce quand je trouve Éric, debout, près du lit. Je ne le calcule même pas et fais le tour du lit pour prendre mon sac. Je ne lui adresse même pas un regard et prends la direction de la porte.
- Larissa !
Je lui fais face et attends qu’il me dise quelque chose.
- Je suis désolé de réagir comme un gros débile…
Son téléphone se mit encore à sonner, il regarde l’écran.
- Je dois absolument répondre Larissa, please donne moi deux minutes.
Je ne tourne même pas la tête, ouvre la porte et sors de la chambre. Il me court après et me tient par le bras.
- Larissaaaaaaa
- On n’a plus rien à nous dire Éric. Je n’ai pas fait tout ce chemin pour que tu me ridiculises autant. J’ai changé d’avis…( je tourne mon poignet pour qu’il puisse me lâcher mais en vain) je rentre chez moi.
- T’es chez toi chérie… ( il regarde encore écran) je dois absolument rencontrer un fournisseur aujourd’hui Larissa donc je vais devoir te laisser un moment…
- Au revoir Éric.
- Non ( il me tient de dos et passe l’un de ses bras autour de ma taille) tu ne vas nul part.
- Sans rire ! Maintenant c’est moi qui n’ai plus envie de t’entendre !!!!
- Quinze minutes, je te demande quinze petites minutes Larissa.
- …
- Je te fais confiance chérie !
- Tu peux toujours courir !
- Larissaaaaaaaa
- NE ME CRIE PAS DESSUS ! JE NE SUIS PAS TON ENFANT !
- Promet-moi que tu m’attendras…
- Laisse moi partir Éric ! On est ridicule ainsi ( j’essaie encore une fois de me défaire de son emprise mais en vain)
- Je n’ai pas d’autre choix… je t’emmène avec moi.
- Je ne comptes aller nul part avec toi !!!
- Alors tu m’attends ici ?
- Dans tes rêves Éric ! (il serre encore plus son étreinte et je sens un début d’érection entre mes fesses) t’es qu’un malade toi !!!! Pervers !!!
- Ce n’est pas de ma faute si tu m’excites autant chérie !
- Je ne suis plus ta chérie !!!!
- (il eclate de rire) on aurait dit une adolescente de 13 ans. (il passe une main dans mes extensions et me dit d’une voix rauque) si j’avais le temps, je t’aurai donné une fessée ma chère !!!
- Tchuippppssss
Djamal
Nicolas vient de m’ouvrir la porte, je lui donne une tape affectueuse, lui demande comment il va.
- Je vais bien. Ça fait un moment que je ne t’ai pas vu à la maison ?
- J’étais à Léogane pour mon boulot.
- Ah ok.
- Et ta mère ?
- Elle est dans sa chambre. Je vais lui dire que tu es là.
Je remarque qu’il est tout à habiller.
- Tu vas sortir ?
- Oui ! Nous allons à une fête d’anniversaire.
- Cool !
Peu de temps après, Léa vient me trouver dans le salon accompagnée de son deuxième fils.
- D’accord les garçons, vous pouvez y aller. Nicolas , toi, tu as une montre alors…dix-neuf heures vous rentrez à la maison.
- D’accord maman (elle embrasse ses deux fils) au revoir oncle Djamal.
- Au revoir mes champions !
- A plus !
Léa ferme la porte derrière eux et vient s’assoir à coté de moi sur le canapé.
- Ils ne vont pas trop loin ?
- Non, chez le voisin d’en face. Leur fils de 12 ans fête son anniversaire.
- Ah d’accord. (je me retourne et luis fis face) toi , ça va ?
- On peut dire ça !
- Ça se voit, tu ne boites plus !
- Depuis trois jours !!!!
- Excellent ! donc dans quelques jours je vais revoir ma collègue adorée.
- Sans rire Djamal ! dit-elle en m’adressant un sourire. Tu veux boire quelque chose ?
- J’aurais bien aimé boire une bière !
- Je crois que j’en ai !
- Sérieux !!!!
- Lolll ! oui ! Larissa était à la maison…
- Ah je vois parce que je sais que tu n’aime pas boire.
- Tiens (elle me tend la bouteille et je capte sa main et la garde un moment) A quoi tu joues Djamal ?
- C’est plus fort que moi Léa ! (elle retire sa main doucement) Je n’arrive pas à faire taire mes sentiments envers toi…
- Djamallll, dit-elle un peu gênée.
- Parfois je sens que j’étouffe . C’est pourquoi, souvent, je n’arrive pas à respecter mes mots.
- Je crois qu’on devrait… arrêter de se voir hors du travail…(elle se lève et va déposer sa bouteille d’eau dans la cuisine)
- Léa ne me torture pas !!! (je la suis dans la cuisine) Ce sera pire si on cesse d’être ami…
- Mais je pense que cela serait mieux…
- Mieux pour qui Léa ? Pas pour moi en tout cas!
- Mais je suis mariée Djamal !!!!!!
- Je sais mais mon cœur s’en fout chère ! sinon je ne serai pas ici entrain de souffrir. Entrain de regarder la femme que j’aime, une femme inaccessible.
- Je vais être franche avec toi Djamal. (elle est debout au milieu de la cuisine qui sert également de salle-a-manger et me regarde droit dans les yeux) Tu ne me laisses pas indifférente, t’es quelqu’un de bien, assez charmant et qui possède plein de qualités…
- Mais ?
- Mais j’aime énormément mon mari, je ne vais pas te cacher qu’à un moment donné notre couple allait très mal. Peut être cela m’a rapprochée de toi puisque j’avais besoin de quelqu’un pour décompresser. Tu es quelqu’un de formidable…
- Hmmmmm je vois… Si tu savais !!! Très souvent je pense comme un égoïste. J’ai même souhaité, à un moment donné, que cela se termine entre vous. Que je sois celui qui le remplace dans ton cœur. Mais je sais également ( je m’approche un peu plus et je prends l’une de ses mains et le dépose sur mon cœur) si on aime quelqu’un on doit vouloir que son bien et son bonheur. Je t’aime Léa !
- Djamalllllll
- Ne dit rien Léa ! je sais déjà ce que tu vas me dire. Si tu veux que je m’éloigne de toi, je le ferai chère. Tes désirs sont des ordres chef ! dis-je en essayant de plaisanter (je la fixe un moment et l’envie de l’embrasser me pris. Je résiste et recule pour ne pas céder à la tentation) Je… dois partir….ben…
- J’espère que tu me comprends Djamal, murmura-t-elle.
- Oh oui Léa ! Et ton mari peut être fier de toi ; tu es une femme fidèle, vertueuse et adorable…
- Si tu continue ainsi je vais croire que je suis une sainte.
- Tu l’es Léa !! Il suffit qu’on te canonise et tu le seras.
- Lolll !!!
Un ange passa.
- Bon… je crois que je vais m’en aller. Merci pour tout Léa ( puis j’ai déposé un baiser sur sa joue droite). On se voit au travail dans quelques jours alors.
- C’est à moi de te remercier Djamal, tu as été présent lorsque j’en avais le plus besoin. Encore une fois merci. ( Elle m’accompagne jusqu’à la porte). A la semaine prochaine cher collègue !
- Déjà je te souhaite une bonne nuit Léa !
- Merci ! Bonne route à toi !
- Merci (je suis sorti sans me retourner puis je suis monté dans ma voiture et c’est là que j’ai remarqué qu’elle était toujours près de la porte. Je lui souris une dernière fois et démarre la voiture. Je ressens une douleur à la poitrine ; mon cœur se fend en mille morceaux)
Bonne annee mes dear! Et comme l'a dit l'apotre JEAN: Je souhaite que vous prosperez a tous egards.!!!! BIG KISSS!!!!!