Jour 2: Retrouver l'hotel

Write by Owali

JOUR 2


***Massa Ndira***


L’intuition... Cette impression d’entendre une voix dans votre tête... Cette voix qui vous dit de ne pas aller à cette fête, de ne pas faire confiance à cette personne, de ne pas prendre cet avion... Je n’aurai pas dû prendre cet avion. Je le savais. J’ai fait la sourde oreille moi qui écoute toujours mon intuition, j’ai feint de ne pas ressentir cet  angoisse et maintenant me voilà, à des milliers de kilomètres de chez moi, sans réseau, perdue dans une forêt des plus denses et plus en panique que jamais.


*** 18 heures plus tôt ***


Contrairement à ce que je pensais, Dan a été beaucoup plus difficile à convaincre. Son voyage avait été annulé et il voulait qu’on prenne des vacances ensemble. Qu’on aille au Gabon. En temps normal, je n’aurai pas dit non, je l’aurai même suivi sans rechigner parce que j’ai toujours voulu voir ce pays. 

Mais là... c’était le Zanzibar bon sang ! Le paradis sur terre quand même !


Alors j’ai bataillé un peu avec lui et ce n’est qu’au dernier moment qu’il a vraiment accepté que je fasse ce voyage. 

J’ai usé de toute sorte d’arguments, en passant par notre fils, ma carrière, mon épanouissement... Il m’a déposée à l’aéroport le jour-j et après de deux heures de formalités, j’ai enfin pu embarquer pour cette destination de rêve. Tout du moins, c’est ce que je pensais à ce moment. Dès les premières minutes où je suis montée dans cet avion, j’ai commencé à me sentir mal à l’aise. J’avais comme un mauvais pressentiment des bouffées de chaleur ne me quittaient plus.  J’avais subitement envie de descendre de l’appareil mais j’étais tellement enthousiasmée par ce voyage que j’ai fait fi de tout ce qui se passait en moi et fermé les yeux pour faire une petite prière.


Dix heures de lecture, de sommeil, de musique et de films plus tard à bord de Kenya Airways, nous débarquions enfin à l’aéroport de Zanzibar après une escale à Nairobi. J’ai une fois de plus passé un long moment à faire la queue pour remplir des formalités. Quand je sors enfin de ce périple, mon trolley et mon sac à main dans un chariot, je me mets directement à chercher des yeux la personne qui est sensée venir me récupérer à l’aéroport. 


Cinq minutes plus tard, au milieu de la foule, je vois un homme noir, 1m90 environ, les cheveux coupés ras et une longue cicatrice à la joue gauche avec une pancarte sur laquelle est inscrite mon nom. Pendant une fraction de seconde, je tressaille. Il a une allure très bizarre ce mec.  D’instinct, je ne l’aime pas beaucoup et je sais que je ne me sentirais pas du tout en confiance avec lui mais en même temps je suis seule dans un pays où je ne connais personne alors je pense que je vais devoir faire avec. Je me dirige vers lui en plaquant un sourire de fortune sur mon visage.


 - Hello ! It’s me.


- Bonne arrivée Mme Ndira ! Je suis Stan votre guide. Me répond-t-il avec un accent légèrement chantant. Bienvenue en Tanzanie !


- Merci beaucoup !


- C’est votre seul bagage Mme ?


- Heu…Oui oui


- Laissez-moi prendre vos affaires, vous voulez bien ?


-D’ accord


Je m’éloigne du chariot en récupérant mon sac à main et il prend mon trolley puis me devance dans l’aéroport. Je le suis sans mot dire en observant les gens autour de moi. Nous nous arrêtons devant une Ford noire aux vitres teintées et il en déverrouille les portières et m'ouvre la portière. Je monte à l'intérieur pendant qu'il range ma valise dans le coffre et après s'être installé derrière le volant, il démarre.


-Nous allons prendre le bateau pour nous rendre sur l’île madame. Dans 15 minutes, nous serons à la marina.


-Bien.


Je sors mon téléphone pour appeler Dan et me rends compte que la batterie est complètement à plat avec toute la musique que j’ai écoutée pendant mon voyage.


-Stan ?


-Madame ?


-Pourrais-je avoir votre téléphone s’il vous plaît ? Le mien est mort et je souhaiterai appeler ma famille pour les rassurer.


-Bien sûr Madame


Il sort de la boîte à gants un téléphone qu’il me tend. Je le prends, compose le numéro de téléphone et colle l’appareil à mon oreille.


- Allô ?


- Bébé ? C’est Massa


- Ma puce, tu es bien arrivée ? 


- Oui bébé, je suis entière. Comme annoncée, quelqu’un m’attendait à l’aéroport. C’est d’ailleurs de son numéro que je t’appelle.


- Ah ok, chez moi c’est un numéro masqué en fait.


- Oki. On est en train d’aller à la marina pour prendre une navette qui va me conduire à la destination finale.  


- Super ! Prends soin de toi ma puce et appelle dès que tu pourras. Tu vas me manquer, je t’aime.


- Toi aussi. Bisous, je t’aime


- Bisous


Je raccroche puis appelles maman pour prendre des nouvelles de mon fils qui dort encore. En même temps entre Babi et ici il y a quand même 3h de décalage et vu qu’il n’est que 10h ici… Je rends le téléphone à Stan un peu plus sereine et colle mon front à la vitre à ma droite pour mieux me perdre dans la contemplation du pays. Quinze minutes plus tard, nous arrivons à la marina. Il y a là, à quai, de magnifiques Yachts, Catamarans et autres voiliers. Je suis vraiment sur une archipel de l’Océan Indien! Stan sort ma valise du coffre, me fait descendre du véhicule et nous dirige vers un des Catamarans en m’expliquant qu’il est mon pilote jusqu’à l’autre île que nous allons rallier. En arrivant devant le bateau, mon cœur s’emballe à nouveau en voyant le nom qui est inscrit sur la coque… « Frissons ».

 

Encore une fois ?


Je ferme les yeux, fait une petite prière intérieur et monte à bord. Je dois vraiment arrêter de me faire des films, coïncidence. Tout ceci n’est qu’un enchaînement de coïncidence. Stan m’annonce que nous en aurons pour environ deux heures de trajet alors je sors un livre de mon sac que je me mets à lire pour faire passer le temps.  Cela marche plus que d’habitude puisque le temps de relever la tête, Stan déclare que  nous y sommes.


Je me lève et ce sur quoi mes yeux tombent me coupe littéralement le souffle. La verdure à perte de vue, l’eau si bleue et si pure, l’air frais... C’est juste... paradisiaque! Stan amarre le bateau et m’aide à en descendre. Il soulève mon trolley et se met devant moi.


- Bienvenue sur votre île privée madame.


- Merci, elle est…waw ! C’est magnifique !


- En effet et encore vous n’avez pas tout vu. Veuillez me suivre s’il vous plait, nous allons traverser la forêt par un raccourci pour arriver plus vite à votre bungalow.


- Traverser la forêt ?...Heu…il n’y a pas moyen de longer plutôt la cote ?


Il s’arrête et se retourne vers moi. Un sourire carnacier se dessine sur ses lèvres. Mon rythme cardiaque s' accélère, ma respiration s’emballe, mes mains deviennent moites et je tiens à peine sur mes jambes tellement elles tremblent. 


Mon Dieu ! 


Je regarde autour de moi et je me met à réaliser soudain que je suis toute seule sur une île déserte…


TOUTE SEULE ! 


A la merci d’un parfait inconnu qui s’il le voulait pourrait me torturer, me violer avant de me tuer pour se délecter de ma chaire ! 


Oh la la ! Fuir, il faut que je parte d’ici au plus vite. 


Je cherche une issue autour de moi lorsque j’aperçoit le bateau au loin. Ah mais bien sur ! C’est ça , je n’ai qu’a remonter dans le bateau et retourner à Zanzibar !  Si je me débrouille bien, en tapant un petit sprint je pourrais désamarrer le catamaran et…Zut ! Je ne sais pas conduire ça. 


-Inutile de regarder le bateau, nous avons accosté au plus prêt que nous avons pu. Si vous  ne voulez pas traverser la forêt vous allez devoir attendre la pirogue qui longe  l’île d’ouest en est toute les heures à travers la rivière au bord de laquelle se trouve votre logement. 


Franchement ! Quelle idée d’installer un hotel au beau milieu de la forêt ?!? D’habitude c’est au bord de la mer qu’il le font ? C’est quoi ça ? Une particularité tanzanienne ? Et puis d’abord…


- Attendez ! Vous avez dit que JE vais devoir attendre ? Pourquoi je ?!? Vous ne comptez tout de même pas m’abandonner ici !


-J’ai d’autres client à escorter madame, je n’ai pas été mandaté pour faire votre baby-sitter. Alors soit vous me suivez et nous nous séparons dans les quinze minutes qui suivent soit je vous laisse la et vous attendez la navette.  


-15 minutes vous dites ?


-Oui voir moins si vous ne traînez pas en route.


Je regarde mes pieds. Mince ! Lorsque j’ai mis mes sandales je n’avais pas du tout envisagé devoir traverser la brousse... Bon je pense qu’elles devraient tout de même faire l’affaire pour 10 malheureuses minutes. Rassemblant tout mon courage, je souffle un bout coup. Malgré sa tête d’assassin, je ne pense pas qu’il veuille me tuer. Après tout si c’était le cas, qu’est-ce qui l’aurait empêché de le faire la ou même de me jeter par-dessus bord ? Rien. Allons, allons, soit raisonnable, tout va bien se passer !


-Ok, je vous suis alors ! 


Nous nous mettons en marche et nous enfonçons peu à peu dans la forêt. Une chose est sure, toute seule, je ne serai sûrement jamais entrée dans cette forêt ! Elle est tellement dense que malgré le fait que le soleil soit au zénith, ses rayons peinent à percer la barrière verte que constitue le feuillage d’arbre centenaire hauts de plusieurs mètres. Stan a l’air de savoir où il va alors, n’ayant de toute façon pas d’autre choix que de lui faire confiance, je le suis sans broncher. Dix minutes de marche plus tard, le mauvais pressentiment refait surface quand mon guide commence à accélérer le pas. Il marche de plus en plus vite et je ne veux pas le déranger en lui demandant de ralentir parce que moi aussi j’ai hâte d’arriver enfin au bungalow. Mais comme s’il ne faisait plus attention à moi, il accélère encore et encore et n’en pouvant plus je décide de l’interpeller pour qu’il ralentisse.


-EEHHH STAN ! Tu peux m…


BADABOUUMMM !


Zut ! Je venais de  trébucher sur les racines d’un arbre et m’étaler de tout mon long au sol. Je grimace de douleur et tente de me redresser. Je lève la tête et... Plus de Stan. Je suis seule dans la forêt. Mon cœur se met immédiatement à battre à 1000 à l’heure.


-Stan ! Oheeee ! Où êtes-vous ?


Je me relève, scrute les alentours et ne vois rien d’autre que de la verdure à perte de vue. Je panique et me met à suffoquer en criant son nom... Non ! ne me dites pas qu’il m’a planté la tout de même ! Non, Non, Non il va revenir, c’est sur ! Il a du poursuivre sa route sans se rendre compte que je ne le suivais plus. 


Il va revenir, calme toi Massa, il va revenir…


Je reste sur place un long moment, ne daignant pas bouger et espérant toujours qu’il reviendra me chercher. J’ai peur, j’angoisse et je commence à avoir des pensées noires. Je n’aurai jamais dû faire ce voyage, j’aurai dû écouter mon intuition...


*** Fin du flashback ***


« Massa…Massa…réveille toi chérie…il ne faut pas rester la »


Je me réveille en sursaut et regarde autour de moi. Je suis recroquevillée à même le sol dans l’obscurité la plus complète. J’essaie d’étendre mes jambes mais je n’y arrive pas. Ah oui, c’est vrai. Je suis au creu des racines d’un arbre dans lequel Liliane et moi nous nous sommes abrités après que la nuit nous ai surpris dans la forêt.


-Liliane…Liliane…chuchotais-je en la secouant


-Huuummm…grognait-elle depuis son sommeil


-C’est toi qui m’a parlé ?


-…


-Liliane ! Fis-je en lui donnant un coup à l’épaule


-Aïe ! Mais…qu’est-ce que ?!? 


Elle se redresse brusquement et…


-  Aïe ! Merde ! 


Elle venait de se cogner la tête contre le sommet de notre abri


-Chut…Excuse-moi mais j’ai entendu une voix et j’ai cru que c’était toi.


-Mais tu débloques ou quoi ? Comment je vais te parler alors que je suis en train de dormir ???


-…désolée…la voix avait l’air tellement réelle…mais bon j’ai dû rêver…


-C’est ça…répond t-elle en se recouchant. Rendors toi, une longue journée nous attend demain. 


Je m' installe à nouveau et retourne peu à peu vers les méandres de mon esprit…


« Aaaahahhhhhhh !!!! Mon Dieu, venez vite !!! »  

 

Cette fois même Liliane s’est levée la première.


- Koutoubou ! c’était quoi ça !


Le tambourinement de son cœur résonne tellement fort qu’il devient contagieux. Je m’agrippe à elle. Nous tremblons toutes les deux.


-On fait quoi ?!?


-Chut…


Nous sommes aux aguets. Nos oreilles sont tellement tendus qu’on entendait les moustiques voler à 1 kilomètre.  Plus rien, il n’y avait plus aucun bruit. 

Au bout d’une heure à rester aux aguets, épuisées, nous nous endormons sans nous en rendre compte.


***


- Je n’aurai jamais dû faire ce voyage ! Je savais que j’aurai du écouter mon intuition ! Tous les signes étaient la !


- Pfff calme toi Massa, ressasser tout ça ne nous avancera à rien, continuons plutôt notre expédition. 


Nous étions le lendemain matin et après avoir avalé deux biscuits et 1 gorgée de ma petite bouteille d’eau que je gardais très précieusement, Liliane et moi nous étions mis en route pour rejoindre l’hôtel. Ca devait déjà faire 2 heures que nous marchions sans trop savoir ou nous allions, j’avais faim, soif, mes jambes, ou du moins ce qu’il en restait, me faisaient un mal de chien et pour couronner le tout je sentais tellement mauvais que même un putois aurait fuit à coté de moi.

 

UN VÉRITABLE CAUCHEMARD !


- Continuer notre quoi ?!? Non mais tu t’es pris pour Lara Croft ou quoi ?!? On n’est pas dans un jeu la Liliane ! On est perdu est-ce que tu réalises ça ! 


- On est dans la même galère Massa, inutile de me crier dessus. Tout ce que je dis c’est que céder à la panique ne nous aidera pas à nous en sortir. Il faut que l’une de nous deux garde son sang froid et réfléchisse à un moyen de retrouver ce fichu hôtel et vu que tu ne sembles être disposé à endosser ce rôle, je le fais. Alors merci d’angoisser en silence s’il te plait ! 


- Ah ah ah ! Laisse moi rire madame l’aventurière. Ca doit faire des heures qu’on tourne en rond sans voir ne serait-ce que l’ombre d’une cabane et toi tu espères trouver un hôtel ! Réveille toi ma chère, on est foutu ! On va mourir ici, seules, loin de nos proches ! Oh la la, Dan si seulement je t’avais écouté et mon bébé…oh mon bébé…maman est tellement désolé snif snif…je veux rentrer chez moi ! J’en peux plus de cet endroit…snif snif


CLAP !


Une cinglante gifle venait de m’arrêter net dans mon élan. Ma joue chauffe, mon nez pique, ma vue se brouille, quelque chose tombe sur ma joue. Une larme, suivie de près par une deuxième puis une autre et encore une autre… Je n’en peux plus, mes nerfs lâchent. Je tombe sur mes genoux et déverse toute ma colère et ma peur en pleurant tout en donnant des coups sur la terre humide. 


-Oh la la ! Excuse moi Massa, je ne voulais pas te faire mal, mais il faut vraiment qu’on garde notre calme. On va s’en sortir ! Je t’interdis de penser le contraire. Lorsque j’ai quitté mes enfants et mon mari, aussi peu attirant soit-il, je leur ai promis que je reviendrai. Et je compte bien rentrer chez moi vivante alors lève toi et suis moi si toi aussi tu veux rentrer !


La détermination que je lu dans son regard eu le don de me calmer immédiatement. 


‘Click Click Click Click…’


Mais mais…dites-moi que je rêve ! Qu’est-ce que j’entends ???


D’un pas déterminer je me relève d’un bond, ajuste mon sac en bandoulière et me met pratiquement à courir dans la direction d’où venait le bruit. Pourvu que ce soit ça… pourvu que ce soit ça…


-Mais ? Ou vas-tu ? Me demande Liliane en courant derrière moi


- Vers la liberté ! On est sauvé Liliane !


-Quoi ? Mais comment ça ?!?


- Suis moi et tu verras !


Au bout de 5 min de course effrénée on arrive enfin à destination ! Merci mon Dieu ! Elle est la devant nous…


-Heu…tu m’expliques pourquoi tu souris bêtement comme ça ?!? Me demande Liliane en me rejoignant


- Mais… regarde ! 


Elle se rapproche de l’endroit ou je suis et regarde dans la direction que je lui indique.


-Mais Massa, tu as vu la couleur de cette eau ? On ne peut pas la boire !


-Mais qui t’a dis qu’on devait la boire ?! C’est notre voie vers la délivrance que tu as devant toi !


-J’ai peur de ne pas te suivre…


-Avant de me planter, mon guide m’a dit qu’une pirogue faisait la navette sur cette rivière au bord de laquelle se trouvent les bungalows ! Alors il n’y a plus qu’à attendre qu’elle passe et nous serons sauvés !

Je sautillais sur place et esquissait quelques pas de kuitata.


Liliane se mit à éclater de rire avant de me rejoindre dans ma danse. Enfin nous sommes sauvés !


***


-Ca fait combien de temps qu’on est la ?

Je regarde ma montre


-Heu…presque 2h…


-La navette passe toutes les heures, c’est bien ce qu’il t’a dit ?


-Oui, oui…je ne comprends pas. Tu crois qu’il m’a menti ?


-Je ne sais pas…c’est possible…


-Oh la la ! Snif…snif Ca ne va donc jamais finir ?


-Chut…ne recommence pas s’il te plait. Ecoute, on va marcher le long de la rivière, peut etre qu’on tombera dessus.


-Ouai… faisons ça. 


Je réponds sans conviction et lui emboîte le pas. Au bout de 20 min de marche, toutes mes forces m’ ont abandonnées. Ma vue s’affaiblie et je commence à tituber de fatigue. 


BOUM !


-Massa…Massa ?!? Ça va ? Fait-elle en venant ma rescousse


-Oui oui, je ne sais pas ce qui s’est passé…je crois que…je crois que j’ai trébuché sur quelque chose. Liliane se relève et regarde en direction de mes pieds pendant que j’essaie de me redresser tant bien que mal. 


-OH… MY… GOD ! Fit-elle le regard figée derrière moi. Massa, tu n’as pas butté sur quelque chose… mais sur quelqu’un !!!


-HEIN ?!? QUOI !!!

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