La bague magique (chapitre 19)

Write by Verdo



****Chapitre 19 : J'ai finalement succombé****


                    ****Jonhy****


Cette nuit, je n'en peux plus. J'ai l'impression d'avoir le chauffage en mon organisme. Je ne sais plus quoi faire. La température de mon corps et les battements de mon coeur s'élèvent simultanément à chaque fois qu'Adèle me venait en tête. Je me levai du lit, fis des vas et viens en me rassayant mais sans soulagement. Mon pénis, dur comme un tronc d'arbre ne veut plus se rabaisser. Il n'attendait qu'Adèle. Elle ne faisait que passer sans cesse dans mon esprit. Ses sourires, ses blagues, son habillement laissant voir sa jolie poitrine et aussi sa démarche qui me fait vibrer autant. Je souriais seul sur mon lit en plongeant mon regard dans le vide. Je pensai à moi,  en train de la sauter dans mon lit. Mon pénis devenait de plus en plus dur ce qui me ramena les douleurs de bas ventre. Je n'en pouvais plus et sans que je ne m'en rende compte, je suis déjà devant la porte de sa chambre. J'hésitai un moment avant de rentrer. Elle était déjà endormie. Le drap couvrait à moitié  son corps. Des pieds à l'abdomen. Elle était nue. Ce qui m'excita le plus. Je marchai tout doucement à pas d'escargot histoire de ne pas la réveiller et j'arrivai près du lit. J'avançai mes mains pour tripoter ses seins mais je les retirai. J'essayai à nouveau mais je n'eus toujours pas le courage de le faire. Puis brusquement, je sentis une force en moi. Je m'assis à côté d'elle sur le lit et je plongeai ma main droite dans ses cheveux. Ses yeux croisaient la mienne. Elle vient de se réveiller.


Elle : Johny? Qu'est ce que tu fais ici? Tu ne dors pas?


Moi : (Ne sachant pas quoi lui répondre) Euh, non. Je passais voir si tu dormais déjà. (J'essayais de faire rabaisser mon pénis dans ma culotte avec ma main gauche mais ce que je ne réussis pas.)


Elle : Tu passais voir si je dormais déjà ? Haha. Depuis quand joues-tu aux baby sitters?


Moi : Excuse moi. Au fait je pensais à toi raison pour laquelle je suis venu te voir mais je crois que je vais m'en aller.


Elle : Déjà? Tu m'as déjà vu?


Je me levai en lui faisant dos. J'avais de  la peine à marcher mais j'essayai de joindre la porte et filer tout douce pour ne pas réveiller ma mère qui dormais dans la chambre d'à côté. A peine devant la porte, je l'entendis m'appeler et lorsque je me  retournai, je la vis debout devant le lit toute nue. 


Elle : Quoi Johny? Tu crois que je vais te laisser filer comme ça ? Pourquoi tu ne termines pas ce que tu es venu faire?


Moi (Je suis tombé dans mon propre piège. Je n'en pouvais plus) Mais.. Je suis venu juste…..


Elle :  Arrête de me mentir Johny, tu ne vas pas me faire gober un truc pareil. Je sais que tu as tout envie que moi alors pourquoi ne pas en profiter?

Tu vas laisser ce joli corps toute seule dans ce grand lit cette nuit? Fais-moi l'amour Johny, j'ai envie de toi.


J'ai cherché, j'ai trouvé. Mais sans mentir, j'en avais aussi envie qu'elle. Alors je me jetai sur elle et la poussa sur le lit. Vu qu'elle était déjà nue, y'avait plus grand chose à faire. On s'embrassa et ensuite, elle prit le dessus. Mit mon pénis dans son truc et commença à se déhancher on dirait les twerks dans les chansons jamaïcains. Je criai de plaisir en frappant sur ses fesses. Si seulement quelqu'un mettait les yeux de Linda ici.(rires, lol). Hum, je n'aimerais même pas y penser. On le fit toute la nuit et j'ai dormi dans son lit.


                   ****Patrick****


Ce matin, je pris mon courage à deux mains et je me dirigeai vers la maison de mon ex belle mère. Là où logeaient Tanti et les enfants. Les gosses, eux seront déjà à l'école et c'est bien comme ça. Je ne voudrais pas qu'ils me voient car je ne sais pas quelle explication leur donner. Je suis devant le tas de ferraille qui servait de portail. Je cognai une fois sans réponse. Une deuxième fois, j'entendis des grognements à l'intérieur. 


Tanti : Qui peut bien cogner ce portail ce beau matin? Apprenons à respecter les bonnes manières.

(Ouvre le portail. Elle fut surprise et étonnée de me voir.) Patrick?


Moi : Oui c'est belle et bien moi.


Elle : Qu'est ce que tu fais ici? 


Moi : Tu es étonnée de me voir n'est ce pas? Le monde change et nous devons changer. Je peux entrer?


Elle : Bien sûr que oui. Entre s'il te plaît.


(Elle ouvre le portail pour que je rentre)


Moi : Merci.


A l'intérieur après m'avoir servi de l'eau.


Elle : Que me vaut l'honneur de ta visite? 


Moi : Pourquoi es tu si pressée? Où est ta mère ? 


Elle : Je ne suis pas pressée.  Maman est sortie faire des courses. C'est juste que je n'arrive pas à croire ..


Moi (je lui terminai la phrase) que tu es venu ici ce matin? Tu n'y crois toujours pas. Le monde change n'est ce pas? Les enfants sont à l'école je crois.


Elle : C'est exact.


Moi : D'accord. Là on peut bien discuter. Tu sais, je t'en voulais toujours pour ce que tu m'avais fait. Mais je crois qu'il est temps de faire la paix avec moi même.


Elle : Tu viens de dire "je t'en voulais" cela veut dire que tu me pardonnes?


Moi : Si c'est ça. Je veux tout recommencer à Zéro. Ne plus penser au passé. Pour cela, je suis venu moi même t'offrir mon pardon. La vie est courte et ça ne sert à rien de me morfondre en te détestant. Cela ne changera rien puisque le que le pire est déjà arrivé. Je veux maintenant surmonter mes difficultés. Pour cela, je dois te pardonner afin que le ciel aussi me pardonne.


Elle : (Hummmm) Je suis touchée Patrick pour ta grandeur d'esprit et ton humilité. Tous ces temps passés en dehors de ta maison m'ont laissé se rendre compte de l'homme au grand coeur que tu étais. Je n'ai pas su t'appprecier et t'aimer comme tu le méritais et maintenant, je regrette. Je suis désolée de t'avoir fait traverser  tout ce calvaire.


Moi : Ce n'est plus le temps des excuses. Nous devons tourner la page et avancer Tanti. Ce qui est fait est fait. Acceptons le passé comme il est et travaillons pour un futur meilleur. J'ai rencontré une femme. Et je crois qu'on a les même visions et convictions. Elle me plaît. Pour cela, j'aimerais faire quelque chose de sérieux avec elle. Tu devrais en faire de même.


Elle : Je te remercie Patrick et je suis content pour toi. Mais je ne crois plus tomber amoureuse. Qui voudra encore d'une femme comme moi?


Moi : Ne dit pas ça. Tu n'es pas vieille. Tu es toujours jeune malgré que tu aïs trois enfants. Le temps viendra et tu me donnera raison. Je dois maintenant te laisser. Prends ces deux millions. Ça pourrait t'aider à faire quelque chose.


Elle : Non Patrick. Je ne mérite pas de recevoir cet argent. Après tout ce que je t'ai fait.


Moi : Non, arrête. Je ne le fais pas pour toi mais pour les enfants. Je viens juste de te dire que j'ai tourné la page alors sois tranquille. Prend  ça. Tu en a besoin.


                    ****Tanti****


C'est un homme bien que j'ai perdu. Il a complètement changé. Plus beau et plus souriant qu'avant. Mon Patrick. J'espère que vous apprendrez de ce qui m'est arrivé. Il n'y a rien dans la précipitation et l'impatience. Mon feu père me disait souvent que la patience est la clé de ce monde qui peut ouvrir toutes les portes. Ce que je n'ai pas pu réussir. Je n'ai pas pu été patiente. Et voilà ce que ça m'a coûté. Après tout ce que je lui ai fait subir, il vient encore me donner de l'argent. Quel homme ferait cela? On se rend compte de l'importance  du feu la nuit après l'avoir éteint avec de l'eau dans la journée. Il a rencontré une femme qui prendra soin de lui. D'une part, je suis heureuse pour lui mais d'autre part, je suis coincée en moi et jalouse. Car tout ce que j'avais construit avec lui, c'est une autre qui viendra récolter les fruits. La vie. Je l'ai moi même gâché. Avec ses deux millions, je vais louer une chambre salon pour moi et les enfants et profiter de commencer une petite affaire si l'argent en reste. J'en ai besoin.


                   ****Patrick****


Elle a carrément changé. Elle a maigri, je crois qu'elle souffre même plus que moi. La maison même dans laquelle elle habite le prouve. Elle a vu l'or mais ne voulait pas en prendre soin maintenant elle se retrouve avec les cailloux. Hum, la vie. Elle pourra démarrer quelque chose avec les deux millions. C'est quand même une honte pour une famille que leur filles qui était la plus respectée de tous les temps se retrouve renvoyée par son mari et divorcée pour ensuite leur redevenir une charge. Hum. Faut que je rentre à la maison. Non, je vais d'abord passer voir si Mélanie est de retour du village.


                     ****Eric****


C'est difficile de vivre ici en banlieue. Mon ami qui habitait seule dans une chambre salon s'est marié et a eu deux enfants. Je ne voulais plus les déranger avec mes problèmes mais ils ont insisté jusqu'à ce que je n'accepte de squatter chez eux pour un moment. Comme il n' y avait pas assez de place pour dormir, je m'allongeais chaque nuit sur une natte sur la terrasse. Les moustiques me piquent par ci et les oiseaux qui sifflent dans mes oreilles par là. Le matin, je dois me réveiller à quatre heures du matin pour que la femme de mon ami utilise la terrasse. J'en ai marre de cette vie. Je partirai si je trouve mieux quelque part. Moi qui était auparavant millionnaire avec de belles voitures et maisons! On me respectait sans cesse. Voilà que cette sorcière de blanche m'a tout pris sans même me laisser des miettes. Je n'ai pas les moyens de louer ne  serait ce qu'une  pièce ni  trouver à manger. Et mes papiers et diplômes sont restés à Paris. La police ne m'avait pas laissé   le  temps de les prendre avant de me déporter pour s'être battu avec le mari de la femme que je baisais.

Si d'ici une semaine, je ne trouve rien à faire, j'irai au grand marché faire du pousse pousse.  Parce-que personne ne veut m'aider ni mes anciens amis à qui j'avais filé des coups de main. Le monde est injuste.


             ****Maman Tanti****


L'humeur de ma fille a changé ces deux jours. Elle m'a informé hier qu'elle était à la recherche d'un appart et dès que ce sera trouvé elle quittera ma maison. Hum, je ne sais pas où a t elle trouvé de l'argent puisqu'elle ne travaille pas. Je ne lui ai non plus demandé. J'espère qu'elle l'a gagné sans écarter une fois encore ses jambes. Comment peux je à nouveau lui faire confiance? Mais c'est pourtant ma fille. Je prie pour elle chaque jour afin que le seigneur touche son coeur pour qu'elle trouve le salut. Je lui ai pourtant dit de me suivre  dimanche à l'église pour le pardon de ses péchés mais elle refuse. Mais je crois qu'elle finira par accepter. Ce n'est que le début de l'aventure.  Mes petits fils ne sont pas en sécurité avec elle pour le moment. Elle pourra partir seule, lorsqu'elle aura une bonne situation, elle reviendra les chercher. Pour le moment, je vais m'occuper d'eux. Ces enfants ne méritent pas ce qui leur arrive. Ils n'ont pas demandé à venir au monde. Qui soit leur père n'est pas mon problème. Ce qui est sûr, c'est qu'ils sont mes petits enfants. Et quoi qu'il arrive, je prendrai toujours soin d'eux comme je l'ai fait avec leur mère. Ils n'ont pas demandé à venir au monde, alors il faut assumer les responsabilités mais pour le moment comme ma fille est incapable de le faire, cela me revient de droit.


                  ****Mélanie****


Ça fait deux heures que j'essaie de joindre cette organisatrice d'événement mais elle ne décroche pas. Comment les gens peuvent vivre à l'écart de leurs téléphones de la sorte? Le temps c'est de l'argent. Si elle ne décroche pas dans les minutes qui  suivent, je risque de trouver une autre personne. Johny a dit qu'il se marie dans une semaine alors nous n'avons plus assez de temps pour rigoler. 

(Ma secrétaire vient de m'informer que Patrick m'attend. Je lui demande de le faire entrer.)


Patrick : Bonjour ma chérie.


Moi : Oui mon chéri comment tu vas?  J'ai essayé de te joindre ce matin pour t'informer que je suis de retour mais tu étais inaccessible.


Patrick : Oui, j'avais moi même éteint le téléphone. J'étais chez Tanti pour qu'on règle une fois de bon notre histoire. Je lui ai pardonné et maintenant je suis très soulagé. Faut que j'ouvre  une nouvelle page de ma vie. Je l'ai d'une part aussi fait pour toi.


Moi : Waou. Je suis touchée. Su très content de ton acte de bravoure et de sagesse. Tu as un grand coeur Patrick et quelqu'un de bien. Cela te permettra d'avancer à nouveau dans la vie. Mais dis-moi, pourquoi tu dis que tu l'as fait pour moi ?


Patrick : Parce que tu m'as donné le courage de le faire. Je suis content de t'avoir dans ma vie. Tu m'as ouvert les bras et m'a secouru quand j'étais dans le besoin. Tu m'as aidé sans avoir demandé quelque chose en retour. Merci Mélanie pour tout ce que tu as fait. Grâce à toi, je suis un homme nouveau.


(Il s'approcha de moi, prit mes deux mains et les caressa. Il lâcha ensuite ma main gauche tout en me prenant par la hanche. Sans rien dire, je me serrai contre lui. On dirait que j'attendais cela. Oui, effectivement j'attendais. S'il savait combien de fois j'avais envie qu'il m'embrasse. Je suis dans mon bureau et personne n'a le droit d'entrer. Il approcha sa tête vers le mien. J'en fis de même. Son regard plongé dans le mien, je fermai petit à petit les yeux sans le savoir et dans les cinq secondes qui suivent, la paume de ses lèvres jouait avec la mienne. Et ce fut mon premier baiser. Je n'ai jamais connu d'homme dans ma vie et Patrick est le premier à poser ses lèvres sur les miennes. A vingt cinq ans, je suis toujours vierge. L'honneur sera à celui qui le méritera et je crois que je suis en train de le trouver.


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