La maison hantée Saison III Chapitre 4

Write by Verdo

Les Chroniques de Verdo Lompiol


La force de l'écriture


LA MAISON HANTÉE (Série littéraire)


SAISON III


**** Chapitre 4 : La ruse****


                              *Ville de Lomé*


                     **** Prêtre Joseph****


                              *Flash-back*


Vous vous souvenez qu’après la semi-délivrance de Florent, je lui avais dit que je devais passer un coup de fil ? Voici alors ce qui s’était réellement passé cette nuit-là. J’espère que vous n’avez pas oublié les cinq corrompus de gardes pénitentiels qui nous ont aidés à s’évader ? Au fait c’était un piège que Florent et moi leur avions tendu et ils sont bêtement tombés dedans sans réfléchir. Il y avait un autre militaire en dehors des cinq à qui Florent avait de par le passé rendu un service  qui nous  a donné  un  petit coup de main. Il s’appelle Fred et son travail consistait à filmer clandestinement ce qui se tramait entre nous et les cinq corrompus de gardes dans la prison. Nos petites réunions secrètes, nos conversations, bref tout. Cela nous servirait après l’évasion parce-que nous savions  tous qu’ils n’accepteront pas volontiers de renoncer à leurs uniformes pour nous suivre d’autant plus que le contrat qui nous liait venait de prendre fin alors il va falloir les forcer la main. Bien juste après notre sortie, j’ai personnellement téléphoné à l’un d’entre eux (le sergent Ali) pour le convaincre.


Moi : Allo associé.


Lui : Hey le prêtre, je vous remercie de nous avoir payé ce max de thune mais il semble que vous ayez oublié un détail. Vous ne devriez en aucun cas nous contacter par risque de nous faire griller. Depuis votre évasion,  tous les flics de la ville ont débarqué ici pour une enquête approfondie. Vous n’imaginez pas les heures que nous, tous les gardes de la prison avions passé en salle d’interrogatoire ! Je vous prierai de ne plus me contacter.


Moi : Calmes-toi amigo. Le bon sens n’interdit pas de remercier un ami qui vous a porté de l’aide. Ecoute, ce téléphone est intraçable et personne ne peut remonter jusqu’à vous. J’ai un autre travail et le salaire cette fois ci est le triple de celui de toutes vos vies de gardiens. Qu’en pensez-vous ?


Lui : Quel travail encore ? Non je ne suis pas sûr que nous vous apporterions encore une quelconque aide. J’ai juré de servir mon pays et je dois reprendre mes esprits. Nous en avons assez fait pour vous deux.


Moi : (Rires) Ali, arrête mon vieux. Tout peut basculer d’un moment à l’autre et il sera bien pour vous d’avoir en réserve une deuxième option. Ne connais-tu pas cet adage qui stipule que ‘‘*mauvais un jour, mauvais toujours ?*’’


Lui : Que voulez-vous dire par là ?


Moi : Juste une manière de parler. Ecoute c’est juste une offre et je vous laisse une semaine pour y penser. Chacun de vous percevra une somme de cinquante millions de francs.


Lui : Quoi ? Cinquante millions ? Et en quoi consiste le travail ?


Moi : Vous le saurez après acceptation de l’offre


Lui : (…) A vrai dire je n’en sais rien. Personnellement, je crois être trop mouillé comme ça. Je ne crois pas pouvoir accepter. Néanmoins j’en parlerai aux autres.


Moi : Eh bien, notez ce numéro au cas où vous changerez d’avis.


                                  ****Moi****


Ce sale fils de pute pense refuser mon offre ? Il ne sait pas ce que nous lui réservons. Le moment viendra où lui-même m’appellera pour demander de l’aide et la condition sera  d’abord accepter ma proposition. Je composai le numéro de Fred (celui qui filmait nos gestes en prison).


Moi : Salut fiston.


Lui : Oui mon père.


Moi : Il est temps que vous passez à l’acte. Déposez tous les enregistrements vidéo et les factures des virements secrètement dans le bureau du capitaine comme c’était convenu.


Lui : A vos ordres mon père.


                                **** Fred****


Comme convenu,  je guettai les faits et gestes du capitaine et lorsqu’il sortit de son bureau, je partis déposer l’enveloppe contenant les enregistrements vidéo et les factures des virements que Florent et le prêtre ont fait aux cinq collègues. Dans peu de temps, ça va commencer à chauffer ici.


                    **** Capitaine Pacôme****


Je suis sorti de mon bureau pour aller me mettre un peu à l’aise. L’évasion de ces deux  criminels nous donne du fil à retordre ces temps-ci. Le ministre de la sécurité  ne cesse de nous mettre la pression et aussi ces putains de journalistes ne veulent pas nous lâcher d’une semelle. Hum, je ne sais plus quoi faire. Cela fait successivement deux jours que je n’ai pas fermé l’œil. Ma réputation est sur le point d’être entachée si nous ne les retrouvons pas. Depuis sa création, cette prison n’a jamais été objet d’évasion et c’est en mon mandat que cela arrive ? que penserait l’opinion générale de moi ? Que je suis un incapable qui ne peut pas bien faire son travail ? Hum, les mains aux hanches, je retournai dans mon bureau et repris place dans mon fauteuil lorsque soudain je découvris une enveloppe. Je l’ouvris. Il y avait une clé USB et des factures de virement. En les analysant bien, je me rendis compte que l’expéditeur n’est que l’un des criminels évadés et les destinataires sont mes propres agents. Eh merde ! Donc les traitres sont dans ma propre boîte ? Je connectai la clé USB et visualisai les vidéos qui s’y trouvaient. Il n’y a plus aucun doute. Ces cinq toqués les ont aidés à s’évader. Ils osent trahir l’uniforme ? Je convoquai sur le champ une réunion à laquelle tout le monde doit obligatoirement assister mais malheureusement ils ne se sont pas pointés. Nous les avons cherché dans tous les coins et recoins de la prison et même à leurs domiciles mais aucune de leurs traces. Mais une chose m’échappe ; qui a mis la vidéo sur mon bureau ? 


                         **** Sergent Ali****


J’étais en train d’analyser la proposition de Joseph lorsque Fred m’a envoyé un texto qui m’informait que nous sommes démasqués et que le capitaine est à notre recherche. Mais comment a-t-il été au courant de cette affaire ? C’est louche. Voulant vérifier ses paroles je me rendis compte qu’il disait vrai alors j’ai contacté les autres et nous nous sommes enfuis avant que l’alerte générale soit donnée. Ils allaient nous rechercher dans nos domiciles respectifs. C’est en ce moment que je me souvins du numéro que m’avait donné le prêtre. Je l’appelai et il vint nous amener dans leurs cachettes secrètes. Je n’ai toujours pas compris ce qui s’est passé et comment Fred était au courant. Et en tant que flic, je ne tarderai pas à  le découvrir. Pour le moment nous allons nous contenter du boulot qu’ils voulaient nous donner et empocher les cinquante millions. L’uniforme, je ne le porterai plus jamais car je l’ai trahie.


                              **** Karl****


Ce jour là après que Channel m’ait largué parce-que j’avais perdu tout mon fric en jouant à la loterie, j’eus comme impression qu’une flèche m’ait transversé le cœur. J’avais tout donné à cette femme  et elle me devait sa fortune. J’ai laissé ma femme et mes enfants affamés en par contre lui donnant tout ce que je possédais  pour faire prospérer son commerce et accroitre son chiffre d’affaires espérant que quelque chose de bon sortirait de notre relation. Mais je m’étais trompé à son sujet. J’ai fait souffrir ma famille pour rien  en faisant élever une femme qui ne valait pas la peine. Mais cela ne m’avait pas empêché d’être blessé et à en être  en colère contre moi-même et contre elle. Je n’avais pas cru en ses paroles lorsqu’elle m’avait dit pour la première fois que c’est terminé entre nous deux. Je pensais à une blague venant de sa part alors je suis retourné la voir quand bien même qu’elle me l’avait dorénavant interdit. Au seuil du shop, je la regardais s’amouracher avec ce bambin qui ne m’arrivait même pas à la cheville. Je rentrai finalement.


Moi : Channel ? Donc c’est à cause de ce gamin que tu m’as largué ?


Fabrice : Putain ! Qui traitez-vous de gamin, sale vieux !


Elle : Non Fabrice, laisse-moi m’occuper de lui. (Se tournant vers lui) Ecoute Karl, le gamin comme tu le dis s’occupe bien de moi au lit plus que toi qui contrairement ne fait que deux secondes. Tu n’es plus le même lorsque tu as commencé à boire, en plus tu es à plat sans un rond pourtant tu m’avais promis mariage.


Moi : Channel, depuis quand as-tu changé de la sorte ? Crois-tu que ce gamin t’épousera un jour ? Il te sautera comme bon lui semblera et lorsqu’il se lassera de toi et  de ton corps, il te quittera pour une plus jeune.


Elle : De quoi je me mêle Karl ? Je m’en fous complètement de ce que tu penses ! Je sais qu’il m’aime et n’est pas comme toi.


Fabrice : Hey papi ! Arrête de m’appeler gamin sinon tu me verras dans ta face. Suis-je ton enfant ?


Moi : Quoi ? Qu’est-ce que tu dis ? Tu penses que je suis ton égal ? Je peux te mettre au monde si je veux ! Channel comment peux-tu le laisser me manquer de respect ?


Fabrice : Le respect, il faut le mériter sale vieux ! Dégages d’ici avant que je ne perde la boule !


Elle : Ecoute Karl, va-t-en s’il te plaît et ne cherche plus à me voir.


Moi : Hum, je m’en vais mais tu n’auras pas d’épaule sur lequel pleurer lorsqu’il te fendra le cœur.


Fabrice : Va te faire foutre et laisse-nous vivre notre amour sinon tu verras de quel bois je m’échauffe !


Je repartis en les entendant proférer des injures à mon égard. Cette femme à qui j’ai tout donné ! Hum. Et voilà  aujourd’hui que ce même jeune homme rode autour de ma petite fille ! Pas question que je tolère cela de mon vivant. Tant que je serai le décideur de cette maison, il ne s’approchera pas d’elle ! Je ne le fait pas parce qu’il m’a ôté Channel mais pour le bonheur de ma fille. 


Moi à Blandine : (Thérèse est à genoux devant nous sur la terrasse) Demande à ta fille où est-ce qu’elle était ?


Elle : Où étais-tu Thérèse ?


Thérèse : J’étais partie voir Fabrice maman.


Elle : Et à qui as-tu demandé la permission avant de sortir ?


Thérèse : À personne.


Moi : Dis-moi Blandine, connais tu ce Fabrice en question ?


Elle : Oui. C’est un gentil jeune homme. Il venait souvent ici à la maison leur donner des cours lorsque t’étais absent.


Moi : Un gentil jeune homme qui donne des cours ? Je les ai vus s’embrasser au bord de la route au centre-ville ! Comment peux-tu tolérer ces genres de choses Blandine ?


Elle : Tolérer ! Quoi ?? Je ne suis au courant de rien.


Moi : (A Thérèse) Ecoute, petite futée, c’est la dernière fois que je te vois avec ce jeune homme. Plus jamais je ne veux plus le voir ici. Je vous engagerai un professeur. Et tu es punie pour un mois. Plus de sortie à part les cours. Pas de téléphone portable, télévision ni ordinateur. Dégage devant moi !


                             **** Blandine****


Pourquoi Karl est si furieux en voyant Thérèse embrasser Fabrice ? On dirait qu’il y a autre chose. Je parlerai avec lui à tête reposée pour savoir ce qui se passe. Et Thérèse ? Donc elle sort vraiment avec lui ? Ces enfants vont me tuer un jour.


                             **** Naomi****


Depuis qu’il est parti, il n’est pas encore de retour. Je parle de Madji mon mari. C’est à cause de lui que tout ceci m’arrive. Si seulement il n’a pas couché avec cette femme sur notre lit à nous, rien de cela ne serait jamais arrivé. Le docteur entra dans la chambre.


Lui : Comment vous-sentez-vous madame ?


Moi : ça va de mieux en mieux docteur.


Lui : D’accord. Là c’est bien. Et votre mari ? N’est-il pas de retour ?


Moi : Non docteur, il n’est pas encore là.


Lui : Hum, je serai obligé de vous envoyer à la police hein ! Je n’ai pas que ça à faire bon sang ! Je viens de terminer ma journée et je dois aller me reposer mais à cause de vous, je suis encore là ! Je pars me changer et gare à lui s’il n’est pas là à mon retour. Ce sont les flics qui viendront vous chercher. Trop c’est trop.


Moi : S’il vous plait doc (…)


Il sortit avant que je ne termine ma phrase.


                           **** Fabrice****


Depuis ce jour-là, je ne fais que tomber sur le répondeur de Thérèse. Je n’ose même pas aller chez elle pour prendre de ses nouvelles, après ce qui s’est passé avec son père. Va-t-elle bien ? Je vais laisser un peu se refroidir la situation avant de prendre une décision. Mais franchement que pensera son paternel de moi ? J’étais sous l’emprise de Channel à l’époque qui me faisait croire que j’étais le centre du monde et je ne mesurais même pas l’ampleur de tous les actes que je posais. Je ne saurai quoi faire à vrai dire.


                               *Ville de Tsévié*


                              **** Arsène****


Ai-je mal fait d’embrasser Rachel ? Depuis qu’elle est partie de chez moi, je sens une sorte de froideur entre nous. Cette complicité et convivialité qui  régnaient autrefois sont en train de disparaitre. Elle ne m’a même pas appelé lorsqu’elle partait et c’est à son arrivée que j’ai reçu un texto venant de sa part. Je n’aimerais pas que cette histoire vienne bousiller notre amitié. Il est évident que j’éprouve des sentiments à son égard mais si ce n’est pas réciproque vaut mieux qu’on en reste là et que nous gardions notre relation d’amitié. Je préfère taire mes sentiments que de plutôt m’entêter là-dessus pour finalement la perdre. C’est quelqu’un pour qui je porte beaucoup d’admiration et de respect. Elle est la seule qui s’est occupée de moi lorsque le monde m’a tourné le dos.


                             **** Rachel****


J’ai pris le bus très tôt ce matin et après cinq heures de temps je suis arrivée chez moi au bercail. Bien avant de prendre la route, j’ai fait un saut à l’hôpital chez Francine pour m’assurer que son état de santé s’améliore. C’est là qu’elle m’informa de l’évasion de ce maudit prêtre Joseph. Ce vieil homme ne s’arrêtera donc jamais. Hum, j’espère qu’ils le retrouveront avant qu’il ne commence encore à commettre ses absurdités. Durant tout le trajet je n’ai cessé de penser aux caresses d’Arsène. D’une part à vrai dire cela m’a plu mais de l’autre côté, j’ai cette impression de trahir Thuram et aussi je repense à ce qu’il m’a fait du coup je n’ai plus confiance et aucune envie de plonger ma tête dans une quelconque relation. Arsène est un type bien, hormis le fait qu’il soit associé à Dovane pour me kidnapper, il a les traits d’un gars sympa. Il me plait bien mais pour le moment je n’ai pas ma tête à m’engager dans ces genres de choses. L’autre soir il m’a vraiment pris par surprise et je lui ai laissé le libre champ mais comment lui dire que je ne suis pas prête sans le mettre mal à l’aise ? Je me plais bien en sa compagnie et je n’aimerais pas que notre amitié prenne d’autres proportions. 


 Les parents m’ont très bien accueilli. Ma mère m’a concocté ses supers mets délicieux qui m’ont tellement manqués. Quelle joie de vivre de se retrouver en famille? Après avoir passé la journée à papoter de tout et de rien, vient la nuit où nous devons aller au lit mais ils me firent venir au salon pour aborder le sujet dont était l’objet de mon voyage.


Mère : Tu sais ma fille, ça nous a fait du bien à ton père et moi de te revoir. Mais comme je t’avais dit l’autre jour au téléphone, nous avons à te parler de quelque chose de très important que nous t’avons caché depuis longtemps. Nous prenons de l’âge ton père et moi et ce sera judicieux que tu l’apprennes par nous que par les ouïes dires.


Moi : (Inquiète) Mais qu’est-ce qui se passe ? Vous me faites peur là ! Il s’agit de quoi mère ?


Père : Calme-toi ma fille et écoute attentivement ta maman. Mais saches que nous t’aimons de tout notre cœur et quoiqu’il arrive, cela ne changera jamais.  


Moi : Hum ! Vous me faites vraiment peur.

Mère : Il y a vingt-huit ans que ton père et moi t’avions retrouvé devant notre portail. Malgré le fait que tu pleurais, ton adorabilité luisait de partout. Il sonnait pratiquement vingt-deux heures du soir et nous avons jugé te garder et appeler la police au lever du jour. Durant toute la nuit, nous avons discuté de ton cas d’autant plus que nous n’avions jamais eu d’enfants toute notre vie. J’ai été diagnostiquée stérile jeune. Malgré ça, ton père est resté avec moi et m’a soutenu en dépit des injures d’autrui. Alors cette nuit-là, je lui ai proposé à ce qu’on t’adopte. L’idée lui a plu et nous avons finalisé tous les documents concernant le processus. Depuis ce jour, nous avons juré tous les deux de garder le secret et te le dire que lorsque tu seras grande. Nous l’avons fait pour ton bien ma fille. Ton père et moi, ne sommes pas tes parents biologiques mais cela ne change pas ce que nous ressentons pour toi. Tu demeures notre fille mais tu devrais connaître la vérité et rechercher tes origines. Voici la seule chose que nous avons gardée comme indice depuis des années. Ce collier. Il était à ton cou lorsque nous t’avions trouvé devant le portail.


Moi : (Abasourdie…)


               **** Commissaire Amandine****


Moi à mes éléments :


Cela fait quelques jours que ces deux prisonniers se sont échappés de la prison de Lomé. Tous les flics du pays sont à leurs recherches et nous avons aussi à faire pareil. Vu les antécédents de  l’un d’eux, il est fort et probable qu’ils opèreront ici dans notre ville. Il n’est plus à vous présenter. Comme vous le savez tous, le prêtre Joseph, non le faux prêtre Joseph est plus dangereux qu’un lion et maintenant qu’il est en compagnie de l’ancien candidat aux élections présidentielles, ils ne peuvent être que forts  de plus. Je viens aussi d’être informée que les cinq agents pénitentiaux qui les ont aidés à s’enfuir ont aussi subitement disparu. Alors nous allons nous préparer à les recevoir. Une équipe sera chargée de protéger les anciens témoins de cette affaire et l’autre aidera le capitaine Thuram pour les recherches ici. C’est tout pour aujourd’hui les gars ! Allez au boulot ! Quant à vous Johannita et Thierno, venez tout de suite me rejoindre dans mon bureau. J’ai à vous parler.


Moi : Les gars, je viens d’appeler Thuram. Vous allez assister à l’interrogatoire de la femme de Florent (Rose) et aussi de l’officier Désiré voir si on peut trouver une piste.


Thierno : Okay chef.


Moi : Et je veux aussi que vous vous chargez tous les deux de la protection des anciens témoins. Je suis sûre qu’ils nous mèneront à eux.


Thierno : D’accord chef.


Moi : Tu dois aussi te méfier officier Thierno, n’oublie pas que tu es aussi dans son collimateur.


                            **** Francine****


Une infirmière entra.


Elle : Madame, il y a un monsieur qui aimerait vous voir.


Moi : Un monsieur ? A-t-il donné son nom ?


Elle : Non, il dit que c’est une surprise.


Moi : Okay. Tu peux le laisser entrer.


Elle : D’accord.


Moi : (Intérieurement) Qui peut bien être là ? Est-ce Thuram qui me joue encore des tours ?

(Peu de temps après, l’infirmière arriva avec un homme blanc qui portait un chapeau et lorsqu’il l’enleva.)


Moi : Martin ! (…)


Lui : Tchu… tchu… Te voilà enfin ma pauvre femme.


                                **** Ella****


Je sortis de la paroisse direction ma voiture qui se trouvait sur le trottoir quand soudainement quelqu’un m’assomma. Je me suis tout à coup retrouvée devant un trou noir.


Recap du chapitre :


1- Le sergent Ali se rendra-t-il compte que Florent et Joseph se sont foutus de lui et  ses amis?


2- Karl a-t-il raison de protéger sa fille de Fabrice? Que feriez-vous si vous étiez à sa place?


3- Entre Naomi et Madji, qui est le fautif dans cette histoire ?


4- Fabrice arrivera-t-il à obtenir le pardon de Karl?


5- Rachel se remettra des nouvelles?


6- Amandine réussira-t-elle à mettre la main sur les dangereux fugitifs ?


7- Francine face à Martin.


8- Ella de nouveau enlevée?


Que pensez-vous de ce chapitre?


Vos commentaires les amis. Cela permet à moi l'auteur de s'inspirer sur les autres chapitres. Si vous le faites pas, l'histoire tardera à prendre fin.


Prochain rendez-vous : Mardi prochain.


Par Koffi Oliver HONSOU


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