Le revers de la médaille

Write by Nuw'r

* Rosalie*

J'arrive au commissariat menottée comme une vulgaire criminelle. Nous passons devant une cellule et je vois cette pute de Vanessa assise, dès qu'elle m'aperçoit elle sourit.

Vanessa : finalement qui a gagné

Moi: ferme là imbécile.

J'arrive dans la salle d'interrogatoire. Ils me laissent là pendant un long moment puis ce satanné policier entre.

I.D : Madame Dianga

Moi : je vais déposer une plainte, vous avez osé lever vos sales pattes sur moi.

I.D: votre arrogance vous rend encore plus désagréable et ça ne va pas vous aider. Plutot que de l'ouvrir inutilement vous feriez mieux d'utiliser votre bouche pour tout me dire.

Moi: des malfrats ont attaqué ma fille et elle se retrouve à l'hopital je ne comprends pas ce que moi je fais ici.

I.D: eh bien c'est simple déjà vous êtes directement liée à cette affaire parce que vos filles se sont retrouvées en danger par votre faute. Ils voulaient vous atteindre vous, se venger de vous. Les petites n'etaient que des dommages collatéraux. Elles ont juste eu la malchance d'etre proches de vous.

Moi (énervée): ils voulaient se venger de moi et alors? Je suis arrêtée comme une criminelle parce qu'on a voulu se venger de moi?

I.D: Madame nous avons retrouvé une plainte qui a été déposée contre vous par Mademoiselle Vanessa Mba pour viol, séquestration, coups et blessures. Qu'avez-vous à dire par rapport à ça?

Moi (un peu surprise) : je ne vois pas de quoi vous parlez.

I.D: je parle de vos petits jeux sexuels complètement tordus auxquels vous conviez des prostituées pour qu'elles soient vos objets sexuels.

Moi (mal à l'aise) : je ne vois pas de quoi vous parlez

I.D: nous avons les témoignages de Vanessa et même de votre petit larbin Cobra. Sans oublier Awa qui je suis sûre est déjà en train de tout confesser. Ne compliquez pas les choses et faites comme eux.

Moi (apeuree): je vous dis que je ne vois pas de quoi vous parlez.

I.D : Dites moi qui sont vos complices. Selon la déposition de Vanessa vous étiez 6. Qui sont les 5 autres. (....) nous avons déjà fait perquisitionner votre maison. En ce moment même des agents fouillent vos affaires à la recherche de preuve et la chambre à la porte bleu c'est ça? 

Moi (apeurée) : je veux passer un coup de fil. C'est mon droit.

I.D : d'accord

Il me donne son portable et sort de la salle. J'appelle P,  on est dans le même bateau alors elle doit me dire quoi faire. C'est mon amie, il faut qu'elle m'aide.

Voix : votre correspond est indisponible pour le moment. Veuillez rappeler ultérieurement..

Ils ne me surveillent pas alors j'appelle J, puis T, puis M rien pareil, ils sont tous indisponibles. Le numéro de A sonne.

Voix: allô

Moi: allô je pourrais parler à Aline s'il vous plaît?

Voix: désolée mais Madame vient de partir pour l'aeroport.

Moi: quoi?

Voix: Madame vient de partir pour l'aeroport. Désolé. Clic

Mon Dieu. Ils sont en train de fuir. Ils veulent me laisser subir toute seule dans ce pétrin. Non, non ça ne peut pas se passer comme ça. Je dépose le téléphone et je mets les mains sur la tête. Je commence à réaliser l'ampleur de la situation. On était six et tout va retomber sur moi,  non je ne peux pas accepter ça. L'inspecteur revient.

I.D: alors on peut reprendre où on en était?

Moi (décidée) : je vais tout vous dire. Donnez moi un stylo et une feuille je vais tout confesser.

J'ai tout noté dans ma déposition, tout. Même les noms de mes complices. J'ai tout dis. Et je la lui ai remis la tête baissée.

I.D: il ya une chose que je ne comprends pas. Si vous vouliez vous amuser, pourquoi ne pas avoir fait quelque chose de normal comme les gens normaux? 

Moi: j'ai dis ce que j'avais à dire dans cette feuille maintenant laissez moi tranquille.

Ils m'ont emmenée dans une cellule en attendant que l'ordre de transfert soit signé. Je vais aller en prison...

*Awa*

J'aurais dû partir tant qu'il était encore temps. Me voilà ici. Je vais sûrement aller en prison pour avoir gardé les secrets de Madame. Oh non si je savais. Et je n'ai personne là dehors à qui demandé quoi que se soit. Il faut que je trouve un moyen de m'en sortir. Mon départ était déja bien préparé, non tout ne peut pas tomber à l'eau comme ça là. L'inspecteur entre.

I.D: Mademoiselle Awa Kina

Moi: inspecteur je n'ai rien à faire ici je n'ai rien à avoir avec ça

I.D: Ah bon?  Alors pourquoi vous être enfuie?

Moi: c'est la réaction normale devant un policier. J'ai juste paniqué.

I.D: vous avez paniqué parce que vous savez certaines choses

Moi: je vous jure...je vous jure que je n'ai rien à avoir avec tout ça...Rien....Je ne faisais que mon travail de dame de ménage, nettoyer et c'est tout.

I.D: dites moi comment une prostituée fait elle pour devenir dame de ménage du jour au lendemain?

Moi:......

I.D: vous étiez au courant des pratiques louches de votre patronne n'est ce pas?

Moi:.....

I.D: ce n'est pas la peine de mentir nous savons tout et ce que nous ne savons pas encore nous allons le savoir alors parlez.

Moi: oui je savais tout au sujet des nuits masquées auxquelles Madame participait. C'est pendant une de ses nuits que nous nous sommes rencontrées. Elle m'a embauchée parce qu'elle avait besoin de quelqu'un qui n'aurait aucun problème avec ça.

I.D: hum! Dites moi vous êtes une ancienne prostituée, vous savez les dangers qu'encourent les jeunes filles qui font ce métier, pourquoi ne pas avoir aidé cette jeune fille ce jour là?

Moi: j'ai déjà participé à ces jeux et ils ne m'ont jamais rien fait de mal. Je ne pouvais pas savoir qu'ils allaient l'agresser. En plus même si je voulais l'aider je n'aurais pas pu. La Chambre est insonorisée et Madame verrouille toujours quand ils sont à l'interieur. Elle aurait simplement dû dire non dès le début.

I.D: et le lendemain vous ne les avez pas vus partir?

Moi: j'ai aidé Madame à la mettre dans la voiture au petit matin

I.D : et son état physique ne vous a pas alarmé?

Moi: mon travail se limitait au nettoyage et à aider madame quand elle en avait besoin. Le reste n'etait pas de mon ressort. Alors s'il vous plaît laissez moi partir.

Je me lève et avance vers lui.

Moi: j'ai pu me faire beaucoup d'argent. Je peux le partager avec vous si vous me laissez partir.

Il m'a regardée dans les yeux puis il est sorti de la salle en riant.

Moi (criant): je ne peux pas rester ici parce que cette fille a été agressée, elle pouvait dire non. C'etait son choix d'etre là cette nuit là elle a accepté leur argent... Snif... Moi je ne faisais que nettoyer... Je ne faisais que mon travail.

*Max*

Je suis avec mes filles à l'hopital. Ça fait bizarre de le dire. Là on est en train de discuter tous les trois quand quelqu'un frappe à la porte. C'est une femme.

I. T: bonjour, je suis l'inspecteur Tina. Je peux vous parler Monsieur Dianga?

Laurie: vous avez attrapé nos presques kidnappeurs?

Jade: c'est sûr

I.T: oui nous les avons eu. Monsieur Dianga?

Moi: euh oui

Je me lève et je la suis dehors. Elle m'explique qu'ils ont attrapé le bandit qui était au volant ainsi que le commanditaire. Elle me raconte toute l'histoire et il s'en est fallut de peu que je m'evanouisse la policière et une autre personne m'ont retenus.

Maya: ça va chéri?

Moi: Maya?  Que... Comment?

Maya: ta mère m'a demandé de venir urgemment alors j'ai pris un vol hier soir.

I.T: je vous laisse

Moi: Maya (je fond en larmes) s'en est trop.

Maya (elle me serre dans ses bras) : calme toi chéri ça va aller.

Moi: comment j'explique ça à mes filles. Comment je leur dis. Comment je vais dire à Laurie que sa mère est une criminelle?

Maya: tes filles?

Moi: oui. Jade est ma fille. (Elle met la main devant sa bouche étonnée) c'est une longue histoire. On ne peut pas en parler ici je ne veux pas que les filles nous écoutent.

Maya : d'accord

J'entre dans la chambre.

Moi: les filles il y a quelqu'un qui est venu vous voir.

Jade: qui?

Moi: elle a fait un long trajet parce qu'elle était très inquiete pour vous.

Je fais entrer Maya. Laurie la regarde, étonnée. Maya les salue et leur donne les chocolats qu'elle a apporté pour elles. On est resté au moins Trente minutes puis j'ai accompagné Maya chez maman. Là bas je leur ai tout raconté.

Maman: wouooooo Ah Dianga. Je n'ai plus les mots. Je pense seulement à mes petites filles, ce sont elles qui vont souffrir d'apprendre toutes ces saletés... Yieh Rosalie, je ne l'ai jamais aimée mais je n'aurais jamais pu imaginer ce genre de chose à son sujet jamais.

Bientôt : LES HOMMES AUSSI PLEURENT

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