L'imprévu
Write by Hübsch
_ Allô alladji c'est moi Sonia tu m'a oublié on dirait.
_Moi pas oublier. Moi envoyer petit tout suite transférer toi l'argent. On se voit ce soir ?
_je ne sais pas encore. Et pour mon déménagement ?
_Mois prochain misimilai ! . Marché pas bon.
_D'accord. J'attends l'argent alors .
Regardez moi ce vaut rien comme ça, tu ne sais pas parler français, c'est toi qui sent comme tout, tu n'a pas d'argent et tu veux baiser. N'importe quoi. On verra tout à Lomé aussi. Si je te montre encore mon caleçon alors c'est pas moi Sonia. J'ai d'autres choses plus importantes à faire.
Je m'habille, un peu de parfum et direction chez Carl. On passe beaucoup plus de temps ensemble vu que Lili ne veut plus rien savoir de lui. Apparemment mon plan a marché. Le pauvre est déprimé mais il m'a moi pour le réconforter. C'est vrai que pour le moment je ne suis qu'une amie mais je sens que la situation va bientôt changer en ma faveur si Lili continue à l'ignorer tel qu'elle le fait. Et je vais m'en assurer. Je suis arrivé à son bureau pour la pause déjeuner. J'ai apporté de la nourriture. Je veux lui montrer que je suis une femme indépendante mais tout ça changera quand il sera à moi. Je suis dans la salle d'attente pour qu'on me fasse entrer.
_Bonjour mon beau
_Ah Sonia, je suis ravie de te voir. Comment vas tu ?
_Moi je me porte bien mais toi t'as vraiment mauvaise mine. Toujours à penser à mon amie ?
_Elle ne répond toujours pas à mes appels, je crois même qu'elle m'a bloqué.
Je souris intérieurement
_Vraiment je ne comprends pas Lili. C'est comme ça qu'elle est. Elle te jette quand elle n'a plus besoin de toi. Je t'ai dit d'arrêter d'insister.
_Je n'y arrive pas . Je l'ai dans la peau et j'ignore pourquoi.
_Ou bien ?
_Quoi ?
_Non laisse tomber. Je n'y pense pas
_Non dit moi.
_Je me demandais juste si elle ne t'a peut être pas envoûté.
_Tu penses qu'elle en soit capable
_On ne connaît jamais les gens tu sais.
_Oui mais ce ne serait pas logique .Non je ne crois pas. Pas si c'est pour me jeter après. Quel est le but alors.
_Je ne sais pas. Peut être qu'elle veut que tu lui cours après. Peut être que ça l'amuse.
_Peut être. Bon qu'est ce que tu as pour moi. Cessons de parler de Lili. Un jour où l'autre on devra se rencontrer et elle me dira ce que je l'ai fait.
_Du foufou avec la viande de boeuf.
_Miam je salive déjà. Attends je me lave les mains.
_Non toi relaxe je m'occupe de tout.
Quelques minutes plus tard
_Alors tu as bien mangé ?
_C'était délicieux. Tu prépares comme une reine.
_Je t'ai dit que si tu es avec moi tu n'auras pas à te plaindre .
_Sonia on en a déjà parlé. Tu sais ce que je ressens.
_Je sais j'attendrais . Quand est-ce que tu me feras connaître chez toi .
_Donnes moi le temps de mettre les choses en ordre puis je te dis.
_D'accord on se voit plus tard.
En ce même môment chez Lili
Au téléphone
Quoi, j'arrive pas à le croire. Le gars est dingue on dirait. Heureusement que tu vas bien. Et Roger tu m'a pas toujours dit pourquoi tu l'aimais pas. D'accord une autre fois alors. Mais fait attention à toi ce Jeff a peut être d'autres idées derrière la tête.
_Oui je sais je vais m'en occuper.
Et tes affaires tu as pu les récupérer ?
_ Pas encore mais j'ai passé un coup de fil à l'ambassade et j'avais demandé à l'hôtel d'appeler la police.
_ Ah tu as appelé l'ambassade. Et ils ont dit quoi ?
_Il leur a assuré que c'était un malentendu. Qu'il croyait que j'avais consenti et qu'il n'avait pas de mauvaises intentions.
_Quoi ! Il n'a pas dit ça. Un malentendu hein. Se faire passer pour ton petit ami et voler tes affaires c'est ça son malentendu. Ce gars est vraiment fou.
_je te dis pas loo
_Ah j'espère qu'ils t'enverrons tes affaires bientôt. J'imagine comment tu dois te sentir entrain de dépendre du gars là bas. Si tu veux je peux t'envoyer un peu d'argent en attendant.
_Non t'inquiètes ça va. Roger s'occupe bien de moi et j'espère recevoir mes cartes de crédit bientôt.
_Roger s'en occupe hein. Il est comment même ton Roger.
_Il est mignon si c'est ce que tu veux savoir et puis il a une petite princesse.
_Mignon hein j'imagine. Ne lui saute pas dessus comme une chienne en chaleur loo. Vu que ça fait longtemps que tu n'a plus dépoussiéré l'endroit que tu connais.
_Ça ne risque pas d'arriver, nos relations sont purement professionnel et amicaux.
_ Ça ne risque pas d'arriver ? Pourquoi ça. T'a dit qu'il était mignon nn. C'est quoi le problème alors.
_Hum c'est une longue histoire
_Yoo Vu que tu ne veux rien me dire donne lui le bénéfice du doute. Tout le monde mérite une deuxième chance nn.
_Et de ton côté tout va bien ?
_Moi ? Je sais pas trop. Y'avait un gars que j'aimais bien mais j'ai appris qu'il voulait juste s'amuser et ça m'a un peu blessé je crois. C'est vrai que je n'ai personne en ce moment mais.................
_Mais quoi ? Il veut s'amuser alors amuse toi. S'il te plaît vraiment improvise peut être que tu le feras changer d'avis. Ça ne sert à rien de l'ignorer.
_Je ne veux pas être blessé encore une fois. Tu te souviens du docteur Kevin nn.
_Je te comprends mais cette fois tu sais très bien que tu n'as rien à attendre de la relation. Et si ça devient trop difficile tu arrêtes. À toi de poser les règles.
_D'accord je vais t'écouter si tu le fais aussi. Mets un peu d'eau dans ton vin et montre à Roger la chaudasse que tu es.
_Tu vas me le payer à mon retour sois sûr. Bon ciao ma chérie. On se parle après.
Que c'est bon de lui parler, je pourrais continuer ainsi pendant des heures sans m'arrêter. Je vais improviser comme elle l'a dit. Carl veut s'amuser alors on va s'amuser. Et puis je suis une grande fille. Je vais juste lui donner ce qu'il veut et le sortir de ma vie. Je lui envoie un message vite fait "Rendez vous chez O'Brien à 20h". Voilà c'est fait, maintenant je rentre me préparer. Une robe bustier avec fermeture sur le côté c'est à dire, facile à enlever. Un string de couleur orange, des préservatifs, un peu de parfum et le tour est joué. Direction chez O'Brien. À mon arrivée il était déjà là.
_Bonsoir Carl
_Waouh Lili tu es magnifique ce soir.
_Merci.
_En fait je suis ravie que tu m'ai appelé. Il faut qu'on parle.
_J'ai pas envie de discuter. Ce soir j'ai la tête à autre chose. Mais j'ai une question pour toi et pas besoin de tourner autour du pot. As tu envie de coucher avec moi ?
_Wow je m'attendais à tout sauf ça.
_C'est oui ou non.
_Oui mais c'est pas....
_ça me suffit comme réponse. J'ai un cadeau pour toi.
Je lui remet mon string que j'avais pris soin d'enlever plus tôt dans la voiture. Il me regardait comme si sa vie en dépendait,comme si on venait de lui faire le plus beau cadeau qui puisse exister.
_Ta voiture, chez toi. On y va.
Une fois dans la voiture, Carl conduisait aussi vite qu'il le pouvait. J'introduis ma main dans son pantalon en guise de motivation pour lui donner un avant goût de ce qui l'attendait. on arrive finalement à une villa. Une fois la voiture garée, je me débarrasse de ma robe. Je dois paraître folle mais je ne me suis même pas demandé et si quelqu'un d'autre vivait avec lui. Tout ce qui comptait c'était l'adrénaline. Après avoir ouvert la porte Carl revint en arrière ramasser ma robe puis ce fut le tour de mes chaussures puis de mon soutien gorge . Et lorsqu'il ne resta plus rien à enlever je m'allongeai sur le canapé un doigt dans la bouche et attendais qu'il vienne me posséder. Mais il était là comme tétanisé à me regarder.
_Je pensais que tu en avais envie. Je peux toujours me rhabiller si tu veux.
_Tu ne vas nulle part. Tu l'a cherché et tu seras servie. Mais que les choses soient claires. Je n'ai pas envie de coucher avec toi. J'ai envie de te faire l'amour. Tu me plais Lili et beaucoup.
Sur ces mots il se debarassa de ses habits et emprisonna mes lèvres dans un fiévreux baiser. Il me caressa la bouche de ses lèvres puis descendit jusqu'à mon cou puis ce fut le tour de mes tétons. Ensuite il caressa de sa main mon clitoris, il enfonça un doigt, puis deux. Je mouillais déjà abondamment quand il descendit sa tête et prit possession de mon clitoris. En même temps qu'il s'executais il triturait d'une main mon téton gauche. Tellement c'était bon, tellement je gémissais. Je voulais le sentir en moi d'urgence. Mais avant de me pénétrer il me regarda droit dans les yeux et me dit "Si tu m'a envoûté j'espère que ce sera pour toujours parce que je ne veux pas retrouver la raison. ". Je n'eut pas le temps de lui demander de quoi il parlait qu'il me pénétra violemment après avoir enfilé un préservatif me volant un cri de surprise. Puis tenant entre ses mains mes fesses il allait et venait en moi. De temps en temps il m'embrassait. Et par un seul baiser je pouvais comprendre à quel point ce qu'il ressent est réciproque. Cette impression de se sentir complet, de sentir qu'on ne pourra pas se rassasier l'un de l'autre, cette connection entre nos deux corps qui fait qu'il n'y a aucun endroit sur terre où on voudrait être. Ce qui me fait encore plus douter de cette histoire de pari mais je n'ai aucune envie de laisser ma peau dans cette histoire.je vais juste prendre du bon temps. Après le premier round il me montra la route jusqu'à la chambre et je le suivit sans broncher. Une fois dans la chambre je me mets à genoux devant lui et lui offre mes deux seins dans lesquels il fit passer son pénis en érection. Puis je le prend dans ma bouche et je suce en oubliant que c'était un pénis que j'avais dans ma bouche et lorsqu'il n'en pouvais plus je lui enfile un préservatif et m'assois à califourchon sur lui de façon à lui faire dos. De ses deux mains il caressait mes seins et me donnait des baisers dans le cou. Simulant des squats j'allais et venait sur lui jusqu'à ce qu'il me rejoigne une fois encore au bout de l'orgasme. Fatigué et comblé, on étaient là les uns dans les bras de l'autre et le silence parlait pour nous. On avait pas besoin de parler, le moment s'en chargeait à notre place.
En venant ici j'étais sûre de ce que j'étais venue faire mais une fois la chose faite je n'ai aucune envie que ça finisse. Mais il ne faut pas se mentir je n'ai aucune envie d'être le trophée d'un pari. Je suis venue ce soir parceque j'avais cette envie sexuelle en moi pendant des jours déjà en pensant à Carl et que la seule manière d'y remédier c'était de céder. J'imagine que dès fois il faut juste se laisser emporter par le courant non.
NB : venez commentez kpoo.