mésentente

Write by R.D

Chapitre 7




« Te rencontrer m’était destiné. Devenir ton ami était mon choix. Tomber amoureux, était hors de mon contrôle. »




Boubah




-Moi : Tu n’as pas honte de toi ? Comment as-tu osé ? Dis-je en lui donnant un autre coup de poing.



Maman essayait tant bien que mal de nous arrêter et c’est le gardien qui réussit  à me calmer.

Il avait porté sa main sur sa joue en me regardant en silence.



-Maman : Mais que ce passe-t-il Boubah ? Pourquoi frappes-tu ton frère ?



Avec toute l’assurance et le calme du monde il répondit «  C’est tout simplement parce qu’il n’a pas assez de couille pour prendre soin de sa femme »


Je n’en revenais pas. Je bouillonnais de colère tellement son comportement m’écœurais. Je crois que ce qui me fait le plus mal dans tout ça, c’est qu’il croit que c’est normal de s’enticher de ma femme. Je crois vraiment que c’est la pire des choses que j’aurais pu apprendre malgré moi.


-Moi : Mais tu t’entends parler ? Quel est ton problème ? Le ciel t’es-t-il tombé sur la tête pour me tenir de tel propos ?



Maman s’interposa entre nous en levant les mains au ciel.



-Maman : ATTENDEZ ! NE ME DITES PAS QUE C’EST-CE A QUOI JE PENSE hurla t-elle

-Moi : Maman ne te mêle pas de cette histoire c’est entre lui et moi

-Maman : TU ES MALADE ? TU T’APPRETE A DEFIGURER COMPLETEMENT MON FILS ET TU DIS QUE C’EST ENTRE LUI ET TOI ? JE TE JURE QUE SI TA FEMME A QUELQUES CHOSE AVOIR LA DEDANS, ELLE ME LE PAYERA CHERE

-Abdoul : Si tu touches a une mèche de ses cheveux, ce sera mieux pour toi de ne plus jamais me considéré comme ton fils. Quand à toi,  si je ne te rends pas c’est parce que tu es mon grand frère mais dis-toi que si tu t’étais bien occupé d’elle tout cela n’allait jamais arriver.


Je me ressaisie autant que j’ai pu pour ne pas lui en coller une autre.


-Moi : Crois-moi cette histoire est loin d’être finis lui lançais-je avant de sortir de la maison.



*********



Abdoul



Je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’il se jette sur moi de la sorte. Je crois que mon orgueil a pris le dessus et c’est pour ça que je lui ai dit ça. Je ne l’ai jamais vu dans cet état et j’ai l’impression que je viens encore de semé la zizanie dans son couple. Ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est comment Oumou as pu lui dire cela ? Qu’elle m’ignore en est une chose, mais le lui dire en est une autre. 


-Maman : C’est à cause de cette bonne a rien que ton frère s’est jeté sur toi ?


Sa question me tira de mes pensées.


-Moi : Va le lui demander


Je termina ma phrase en grimaçant tellement j’avais mal à la mâchoire.  Je me leva et pris les clés de ma voiture avant de sortir. Il fallait que je réagisse à ce qui venait de se passer mais pour cela il faut que j’entretienne une conversation avec elle.


-Maman : Ou vas-tu toi aussi ?


Je sortis de la maison sans lui répondre.


Cela faisait déjà 5 minutes que je conduisais et je n’arrêtais pas de penser à ce qui c’était passé. Bon nombre d’entre vous me déteste sûrement mais jusqu’à maintenant, je n’ai jamais dit que je voulais me battre pour son amour ou autre chose. Je n’ai fait que lui dire ce que je ressentais et on en a plus jamais reparler. Pourquoi n’a-t-elle pas décidé de le garder pour elle ? Du jour au lendemain suis-je passé de l’ami à l’ennemi ? Je pensais qu’elle me considérait assez  pour me comprendre mais apparemment je me suis trompée. Qu’elle le veuille ou non, elle me fournira des explications.




Belle mère.



Je suis loin d’être dupe et ce qui sait passer sous mes yeux aujourd’hui ne se reproduira plus de mon vivant. Jusqu’à lors je n’ai pas pris la parole mais aujourd’hui je vais vous le dire et je me fiche pas mal que vous me détestiez. Je ne veux pas d’elle dans la vie de mon fils même si malgré ça, elle a réussi à se marier avec lui. Avec ce qui s’est produit, j’ai encore un meilleur moyen de la faire éjecter et l’utiliser à bon escient. Me mettre à dos mes enfants jusqu’au point qu’ils se battent pour ces beaux yeux me ressort par les narines. Elle le regrettera oh oui, elle le regrettera.  Dites à votre amie de se tenir bien car bientôt Assi prendra le rôle de femme de maison.




Oumou



On était sur le pas de la porte de mes parents entrain de leurs dires au revoir avec mon chéri. Je ne sais pas ce qui ce passe, mais j’ai l’impression qu’il est en colère en tout cas c’est l’impression qu’il me donne.


-Maman : Boubah, prend bien soin de ma fille car tu as trouvé une femme en or

-Boubah : Inch Allah.


On était assis dans la voiture. J’ai regardé son visage et il me semblait être bien crispé. Il tenait fermement le volant et jusqu’à lors n’avait pas fait la conversation. 


-Moi : Comment tu vas mon amour ?

-Boubah :…………….


Je pense que maintenant, mes soupçons sont confirmés.


-Moi : Il y a un problème ?


Il freina brusquement avant de se garé quelques parts et se retourner vers moi.


-Boubah : Quand comptais tu me dire que mon frère t’as déclaré ces sentiments ?


Ces paroles m’ont fait l’effet d’une douche froide. Non, Abdoul n’avait pas osé.


-Moi : De quoi tu parles ?

-Boubah : NE TE FOUS PAS DE MOI, Hurla t-il dans mes tympans.



Je le voyais limite tremblé de colère. Merde sa sentait le rosie a des milliers de Kilomètres. Abdoul ne perdais rien pour attendre et moi qui le considérais je me suis trompée lourdement à son sujet.


-Moi : Stp ne te mets dans cet état. Je.. Je n’ai pas jugé utile de te le dire bégayais-je

-Boubah : C’est la meilleure celle-là. Mon propre frère de même père même mère s’amourache de ma femme et tu oses me dire que tu n’as pas jugé utile de me le dire ? Tu te fous de moi c’est ça ?

-Moi : Pourquoi me parles tu de la sorte ? Est-ce de ma faute s’il l’est ? Ou bien tu vas m’accuser de l’avoir rendu amoureux de moi ? S’il est assez malade pour éprouver des sentiments pour moi qui suis ta femme, cela ne me regarde en rien du tout. Réglé ca entre vous.


Il venait de me mettre dans une colère noire. Jusqu’à lors j’étais maitresse de ma personne mais l’entendre me parler de la sorte comme si c’était ma faute, non je ne pouvais pas l’accepter.


-Boubah : Qui sait, peut-être que c’est à cause de toi qu’il l’est. Jusqu’à ce que je m’en souvienne, vous étiez tout le temps l’un aux côtés de l’autre alors pourquoi pas ?


J’ai bien entendu ? Non je ne le crois pas. Mon cerveau refuse d’assimiler ces paroles.


Il redémarra la voiture et jusqu’à ce qu’on arrive à la maison, aucun d’entre nous n’a pipé mot. J’étais tellement choqué et en colère que j’avais jugé utile de me taire.


Dès qu’on arriva, sa mère se mit devant moi, comme pour me barrer le passage


-Belle-mère : JE L’AVAIS TOUJOURS DIS QUE TU ES UNE FAUSSE FILLE ET AUJOURD’HUI JE SUIS CONFIRMER QUE TU N’ES RIEN D’AUTRES QU’UNE TRAINEE QUI VEUT DETRUIRE MA FAMILLE.


Boubah la regardait sans dire mots. Je savais qu’il n’allait pas le faire alors je contourna sa mère et rentra m’engouffrer dans la chambre.



Il n’y a qu’à ce moment, que j’ai pu pleurer en me laissant tombée sur le sol. Non ! Non ! Pourquoi ? Qu’est-ce qui a pris à Abdoul ? Pourquoi ?



Il rentra dans la chambre et sans me lancé un regard, se dirigea vers le dressing, rangea quelques affaires, et sortit sous mon impuissance et incapacité à pouvoir dire un mot.



Après de longues heures a passé à pleurer, je me leva  à mon tour en direction de la maison d’Abdoul. Il me devait des explications et ce, sur le champ.


Je dévala les escaliers et me dirigea vers la sortie lorsque le gardien m’interrompus.


-Gardien : Madame, je suis vraiment désolé de tout ce qui ce passe dans cette maison. Depuis lors je vous regarde sans dire mots, mais je sais que l’altercation entre monsieur et son frère, n’est pas de votre faute. Seulement je vous demanderais de redoublé de vigilance. J’ai entendu votre belle-mère proféré des menaces et croyez-moi, vous n’êtes pas au bout de votre peine.


Mais de quoi me parlait celui-là ? Altercation ? Ils se sont battus ? Non je n’en revenais pas. 

Je lui ai lancé un merci avant de sortir. J’ai l’impression qu’il sait des choses que j’ignore, mais je devais réglé mes problèmes un a un avant de lui demander des explications. Il fallait que je reste sur mes gardes sinon la bonne dame allait forcément le chasser. J’étais consciente qu’elle allait me préparer de sale coup. Le lendemain, j’allais tout dire à maman car tout cela dépasse ma personne. Si je suis maudite, dites le moi maintenant pour que je puisse chasser ces mauvais esprits qu’on m’a collé.


Le taxi venait de garé devant son immeuble. Ce quartier ne me plaisait vraiment pas, mais je ne pouvais pas fermer l’œil de la nuit tant qu’il ne me dira pas ce qu’il attend de moi. Il était 22h lorsque je sonna à sa porte.



Abdoul



Je fus sous le choc lorsque je l’ai vu debout devant moi. Je ne m’attendais vraiment pas à ce qu’elle vienne chez moi, surtout après avoir parlé à Boubah. Venait-elle me rire au nez, ou voir jusqu’où sa révélation nous a menés ?


-Oumou : Il faut qu’on parle

-Moi : Que veux-tu ? Lui dis-je d’un ton sec

-Oumou : Oh non ! Tu ne vas pas jouer a ça avec moi lança-t-elle avant de me pousser pour rentrer dans l’appartement

-Moi : Jouer ? je te donne l’impression de jouer ? A quoi cela t’a servi d’aller lui dire que je suis amoureux de toi ? Nous divisé ?


J’avais l’impression de l’avoir pris de haut vu le regard qu’elle m’a lancé. Elle rigola un bon moment avant de prendre la parole.


-Oumou : Je savais que tu as le sens de l’humour, mais pas jusqu’à ce point. A toi aussi je te tire mon chapeau. Apparemment je suis tombé sur une famille de comédien mais je crois que c’est toi qui dois avoir l’oscar. Lorsque j’ai quitté mon mari ce matin, tout marchait sur des roulettes. Il suffit que je tourne le dos pour le voir dans un état dans lequel je ne l’ai jamais vu depuis que je le connais. Je me disais que c’était ta mère, mais cette fois-ci vous avez échangé les rôles vu que c’est toi qui a lâché ton venin dans mon couple. Je ne mérite pas le bonheur ? Ou bien tu trouves aussi que je ne mérite pas ton frère ? Est-ce parce que je suis issue d’une famille modeste ? Parle moi j’ai besoin de réponse


Sur le coup, j’avoue n’avoir rien compris.


-Moi : Lorsque j’ai décidé de t’avouer mes sentiments j’étais loin de me douter que tu allais m’ignorer

-Oumou : MAIS TU T’ATTENDAIS A QUOI ?


Elle était tellement énervée que je voyais les battements de son cœur s’accéléré


-Moi : A ce que tu le garde pour toi. Ce n’est pas de ma faute si je t’aime. Ce sentiment m’étouffait et il fallait que je te le dise mais ce n’était pas pour que tu rapportes cela à mon frère


La même expression que tout a l’heure, peigna son visage.


-Oumou : Cette fois ci, je crois que tu es fou. Oui tu es fou. Donc pour toi c’est normal de me le dire ? Je suis la femme de ton frère. Sa FEMME et tu crois que je suis assez stupide pour aller le lui dire au moment où tout recommence à aller bien entre nous ?


J’enregistra automatiquement ce qu’elle venait de me dire. Si ce n’était pas elle qui le lui a dit alors ?


-Moi : Ce n’est pas toi ?

-Oumou : Non ce n’est pas moi. Ce n’est pas moi parce que pour la première fois depuis des mois ton frère me reconsidérait. Ce n’est pas moi parce que ton sentiment n’a pas lieu d’être. Ce n’est pas moi parce que j’aime ton frère. Je l’aime trop et je vous considère assez pour vouloir foutre la merde entre vous.


Elle termina sa phrase en pleure. La voire dans cet état me serra le cœur. J’aurais bien aimé la prendre dans mes bras mais je crois que c’est une mauvaise idée


- Moi : Excuse-moi 

-Oumou : T’excuser de quoi ? De m’enlever à nouveau l’homme que j’aime ? Tu viens de donner à ta mère l’occasion de me faire encore du mal. Jamais je n’aurais cru cela de toi. Jamais.


Elle se dirigea vers la porte de sortie et c’est à ce moment qu’elle tomba Nez à nez sur Boubah.


Il tapa des mains avant de rentrer et refermer la porte derrière lui.


-Boubah : Donc comme ça, toutes cette mise en scène c’est parce que vous êtes des amants ? Donc vous avez tout programmé ?


Je venais de creusé sa tombe. Oh mon Dieu vient moi en aide


-Oumou : Ce n’est pas du tout ce que tu crois

-Boubah : Habon ?


Il lui asséna une gifle sous le regard surpris d’Oumou et moi. 


-Moi : Tu n’as pas le droit de levé la main sur elle. Elle n’a rien fait de mal.

-Boubah : Bien sûr. C’est ton droit de la couvrir. Dis-moi tu te tape aussi ma femme ? Au point où j’en suis, je peux tout supporter

-Moi: Tu es malade. J’ai fait l’erreur de lui dire ce que je ressentais mais jamais elle n’y a adhéré. Au contraire, elle m’a fuie du mieux qu’elle pouvait pour éviter une quelconque querelle entre nous.


On était tellement absorbé dans notre conversation, qu’on avait pas remarqué qu’elle était déjà partie.


-Moi : Tu l’as giflé alors qu’elle n’a rien avoir dans cet histoire. Le con c’est moi et mon frère ce que tu viens de faire, jamais elle ne te le pardonnera.

-Boubah : En quoi cela me regarde ? Allez-y tous vous faire foutre

-Moi : Moi j’irais bien, mais je te le redis. Elle n’a rien à voir la dedans. Rien du tout.



Je le laissa dans la maison sans lui donner le temps répondre et sorti chercher Oumou. Les choses dégénéraient et ce, de manière néfaste. Si je n’avais pas ouvert ma bouche, tout cela n’allait jamais arrivé au grand jamais. Maudit, soit ces sentiments………





Mon mariage mon éche...