Page 10: Mariage!

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MA DECISION FINALE : Page 10


*Mariage !


CELIANTHE 


Les funérailles sont maintenant finis et Dieu seul sait combien cela a été dur. Mona n’a pas voulu que le corps de sa mère traine alors tout c’est fait un peu vite, mon mari est rentré de voyage et m »a trouvé là-bas, avec le mari de Mona. 


J’ai pu comprendre grâce à cette histoire que rien ne vaut la vie à quoi cela servirait d’en vouloir à une personne que l’on aime si sa perte peut créer en nous un grand vide. Mona à couper tout ponts avec sa mère par ma faute et aujourd’hui qu’elle est  partie celle-ci souffre atrocement. J’ai vraiment mal pour elle. 


Je fais tout mon possible pour être disponible pour elle, l’aider à oublier et aussi continuée à vivre, oui car elle porte une vie en elle. Heureusement que son mari est là et l’aide assez. Mon mari à moi est aussi présent bien que je sente toujours un malaise entre nous il m’aide à mieux me sentir. 


Je fais coucher Céli et je vais m’apprêter à rentrer chez moi avant que ma belle-mère ne me dise que malgré que les funérailles soient finis je traine toujours dehors. 


Elle : tu rentres ? 


Moi : oui Mona, tu veux un truc ? 


Elle : (me regardant tendrement)  juste te dire  que tu ne te sentes en rien affecté par ce qui vient de se passer, je lui en ai voulu pour une bonne cause et ce n’est en rien de ta faute, donc arrête de t’en vouloir 


Moi : je ne  m’en veux car c’était aussi ma mère et bien qu’elle est été dur avec moi elle m’a appris assez de bonnes qualités, et j’aurai du tout faire pour vous réconcilier 


Elle : (souriant)  nous sommes réconciliés je te promets 


Moi : (lui rendant son sourire)  je  suis sure, allez repose toi. Le bébé doit dormir 


Elle : (soufflant)  ce vieux bébé qui commence à me donner des coups 


Moi : (rire) tu le mérite, embrasse ton mari de ma part 


Elle : ok salut aussi Yaya, vous rentrez ensemble non ? 


Moi : oui, oui


Je sortis et emprunta mon taxi. J’ai fait croire à Mona que j’allais avec Yaya et qu’il m’attendait au resto du quartier à  cause d’une urgence à son niveau, pourtant c’est faux il ne viendra pas, il m’a dit avoir un diner d’affaires. Mais si Mona sait cela elle voudra forcement me raccompagner ou demander à son mari de le faire, pourtant tous sont fatiguées. 


Je rentre chez moi et salut tous, ma belle-mère me salut sans lever les yeux et MaÏ m’accompagne jusqu’à ma chambre. 


Moi : (reprenant mon sac) merci Mai 


Elle : (me regardant bizarrement)  tu es si gentille tantie 


Moi : (souriant)  oh c’est adorable 


Je rentre dans ma chambre et vais prendre ma douche. 


YAYA


Moi : (la regardant)  alors ça te plait ? 


Elle : (souriant) oui c’est beau 


Moi : tu le mérite, vous le méritez. J’ai voulu attendre la nuit pour te le montrer car je voulais que tu voies la belle vue sur la plage. 


Elle : (souriant)  c’est magnifique Yaya 


Moi : je ferai tout pour vous deux 


Elle : je t’en suis vraiment reconnaissante Yaya, je ne sais quoi dire d’autre 


Je l’embrassai et elle se laissait faire, puis je l’emmenai vers la chambre et commença à lui arracher tous ces vêtements.  À caresser son ventre ou mon enfant loge bien et à lui donné de doux baisers dessus.  Puis je la mis sur le lit et lui ôta  son beau soutien-gorge et ensuite commença à chercher le chemin vers cette fente afin d’y mettre mes doigts d’abord et ensuite moi tout entier. 


Oui je lui ai pris sa maison et je suis heureux qu’elle l’aime. On parle de mon premier né là donc c’est tout à fait normal que je lui donne tout ce dont elle a besoin, demain le personnel dont deux servantes, un chauffeur et un coursier arriveront, je l’ai est tous prit dans une agence de placement. Cette femme me rend fou et avec mon bébé dans son ventre encore plus. J’enlève la mèche qui est sur son visage et vais me coucher près d’elle et caresser son ventre. 


Je suis si bien couchée, que j’ai envie de restée là toute ma vie puis mon téléphone sonne : 


« Moi : maman 


Elle : ou es-tu ? 


Moi : il y’a une urgence ? 


Elle : rentre s’il te plait 


Moi : maintenant ? 


Elle : mon fils rentre je t’en prie 


Moi : boff….ok »


Je retournais vers Barakissa et l’embrassai. 


Moi : je viendrai te voir demain 


Elle : (se relevant)  tu dois t’en aller ? 


Moi : (lui promettant)  oui mais je serais là à la première heure demain matin promis


Elle : (cherchant à s’habiller)  ok mais ramène moi aussi donc 


Moi : mais je reviendrai 


Elle : je ne veut rester seule ici 


Moi : demain tu auras tout ton personnel, promis 


Elle : je ne veux pas restée seule ici s’il te plait


Moi : (attrapant son poignet) on revient ensemble demain 


Elle : on revient quand tu veux (m’embrassant) 


****

 J’arrive chez moi presque vers les minuits et là je vois ma mère, assisse à m’attendre 


Moi : (fatiguée) bonsoir maman 


Elle : elle va bien ? 


Moi : (lui faisant rapidement un signe)  chut, Céli pourrait t’entendre 


Elle : (continuant mais parlant moins fort)  j’ai appelé tes oncles le jeudi prochain on attachera les colas. Ça sera mieux ainsi 


Moi : (allant vers elle)  mais maman…. 


Elle : (me fixant)  tu ne pourras jamais lui dire de toi-même, mais si elle sait et que le mariage a eu lieu c’est mieux ce sera une rivalité et elle restera pour se battre pour toi, vu qu’elle t’aime.  En attendant ne perd pas ta raison en découchant


Moi : mais Barakissa….


Elle : (me coupant)  sa mère est d’accord, (se levant) bonne nuit


Je montais les escaliers et trouvait ma femme endormie, je partis direct en douche, je devais parler à Barakissa et lui expliquer les décisions prises par nos mamans. Je n’aurais jamais cru que maman arriverait à joindre la mère de Barakissa sans mon aide. Vraiment cette femme ne cessera de me surprendre. Elle n’aime aucune de mes femmes apparemment car je suis sure qu’elle demande juste après Barakissa à cause de son petit enfant. Mais en même temps c’est mieux qu’elle ne lui parle pas trop car Barakissa est loin de  Célianthe. Peut-être la grossesse l’a rendue moins chaude sinon elle a la bouche bien dure et n’a aucun philtre.  Je sors de la douche prêt à aller me couchée et je vois ma femme à genoux. 


Moi : (ahurie)  c’est une nouvelle position de prière ? 


Elle : non, Yaya tu es mon mari et si je t’ai blessé dans mes propos je m’en excuse mais s’il te plait arrête de m’éviter. Tu as mal je sais et est stressé ça respire le bébé  partout en ville, (voix suppliante)  tout tes employés, amis et collaborateurs t’annonce toujours la naissance de quelqu’un mais toi rien, et sache que j’en souffre tout autant que toi, (me regardant avec un regard pleins d’excuses)  mais je t’en prie c’est ensemble que nous sommes plus forts et non divisés. Donc s’il te plait pardonne-moi si je t’ai blessée dans mes propos mais ne t’éloigne pas je t’en prie 


Je partis la relever et essuyer ces larmes. J’eus de la peine pour elle car moi j’avais déjà mon enfant qui naitra bientôt et cela sera vu comme une grande trahison mais je ne pouvais la faire avorter aussi.  On se remit au lit et elle resta collée à moi, je sentais qu’elle voulait que je lui fasse l’amour, mais j’étais vraiment fatiguée, je me contenterais de la caresser jusqu’à ce qu’elle dorme. 


Demain je dois voir mon comptable car je compte acheter une maison toute neuve et la mettre au nom de Céli pour me faire pardonner. 


*****


Elle : (me regardant)  et qu’en pense tu ? 


Moi : (essayant de la rassurer) tout est prêt on peut vivre ensemble


Elle : et on se partagera les jours ? 


Moi : oui mais vu que tu es enceinte je serai toujours là pour toi 


Elle : elle est au courant ? 


Moi : je gère, alors ? 


Elles : tous sont d’accord, il ne reste plus que moi. Mais juste pour la santé de papa je ne veux pas assez de tapages un petit truc simple 


Moi : ok j’avertirai ma femme que je pars en voyage pour la nuit de noces 


Elle : non, ça fera trop de déplacements, ce mois. Mieux trouve une date après et part vraiment en voyage et je viendrai avec toi on pourra y faire deux jours de plus pour la nuit de noces 


Moi : humm ok, merci de me comprendre 


Elle : elle le saura quand ? 


Moi : bientôt 


Elle : (me fixant)  rassure moi pour le bébé 


Moi : (l’embrassant sur son front)  t’en fais pas  


Les jours passaient et tout s’organisaient dans le silence, j’avais un peu mal pour Céli mais mon enfant, mon premier né devait bien venir au monde et dans de bonnes conditions donc je devais la trahir. 


Moi : (allant m’asseoir près de ma femme)  tu vas bien 


Elle : (me souriant)  oui et toi ? 


Moi : si ça va c’est bien,  moi aussi ça va 


Elle : (gardant toujours le sourire)  tu restes presque tous les soirs ici avec moi donc comment je n’irai pas bien 


Moi : je ferai tout pour que tu sois heureuse et si j’ai eu à te frustrer je m’excuse c’est juste que parfois certaines décision doivent être prises. Désole 


Elle : je comprends, tu as été fâché donc c’est normal. Sinon je me suis renseignée et au Canada il y’a des spécialistes de la fécondité, (mettant sa main sur la mienne et me souriant)  on peut y aller 


Moi : ok tu me donneras toutes les informations après. Tiens (lui donnant un paquet) 


Elle : qu’est-ce que c’est ? 


Moi : ouvre 


Elle ouvrit et lit le document 


Elle : (mettant sa main sur sa bouche)  oh mon Dieu chéri


Moi : (caressant son visage)  ce n’est rien 


Elle : (ahurie)  une maison de 4 chambres avec piscine et tout… Tout cela rien que pour moi ? 


Moi : (me mettant à genoux et prenant sa main)  tu sais Célianthe, je reconnais avoir fait des erreurs et j’en ferais encore, la cause ? Je suis un homme avec pleins de rêves et de vœux que je veux assouvir, mais sache qu’il y’a une chose que je n’oublierais jamais : tu es ma femme ! Et cela personne ne pourra le changé, prends cette maison, elle est à toi, j’y est mis toi seul ton nom et aujourd’hui elle t’appartient. 


Elle se jeta dans mes bras et m’embrassa, j’espère que lorsqu’elle sera toute la vérité, elle comprendra. On fit l’amour-là plusieurs fois, j’espère que ce ne sera pas la dernière fois. 


CELIANTHE 


Me sentant toute seule au bureau j’ai eu envie aujourd’hui de faire une visite surprise à mon mari. Je vais donc à son service avec un bon plat de riz au soumara, son plat favori. J’arrive et je trouve l’entreprise un peu vide, normal c’est l’après-midi, je vais donc demander après mon mari. 


Moi : (souriant)  bonjour 


Elles : (me rendant mon sourire)  bonjour madame 


Moi : pourrais-je voir mon mari s’il vous plait ? 


L’autre : (que je ne connais pas)  il est à son mariage 


Moi : pardon ?  


Sa secrétaire : (tapant l’autre)  la ferme ! Madame excusez là, elle l’a confondue avec M. Kablan un nouveau. M. est sorti pour rendez-vous et a dit qu’il rentrera directement chez lui. 


Moi : d’accord merci, je lui avais apporté ça mais (leur donnant le plat)  vous pouvez le prendre 


Elles : merci madame 


L’autre : vous êtes si belle et gentille madame 


Moi : merci vous aussi, c’est une nouvelle ? 


Sa secrétaire : (n’arrivant pas à me fixer comme d’habitude)  oui elle va me remplacer, je vais bientôt en congés 


Moi : ok, soyez donc la bienvenue


Je partis et je sentais le regard des gens comme si j’avais un décès, ma mère est enterrée depuis 3mois. Je partis et vu le gardien qui me saluât et poussa un long soupir


Moi : (inquiète)  Ousmane tout vas bien ? 


C’est un vieil homme qui est gardien ici depuis le début de cette entreprise


Lui : (baissant la tête)  pour moi oui madame 


Moi : (vraiment inquiète)  Ousmane tu peux me dire ce qu’il y’a ? 


Lui : madame, il y’a un mariage et patron y est partit, mais il est quelqu’un dedans. Au revoir !


Puis il partit en baissant sa tête. Quelqu’un dedans ? Je ne comprenais pas. J’appelais aussitôt mon mari mais aucune réponse. Je me mis à marcher le long de la route et même à prendre un taxi afin de me rendre dans certain lieu de cérémonie de mariage, aujourd’hui était Jeudi et donc jour de mariage musulman, ici en Côte d’Ivoire. 


Ne trouvant rien, je rentrais à la maison et trouvait la maison vide, pas de belle-mère ni de Yaya. Je voulais comprendre, mais personne n’était là. 


Mai : bonne arrivée tantie 


Moi : Maî, ça va ? 


Elle : oui tantie 


Moi : dis-moi une chose, et je veux la vérité s’il te plait ? 


Elle : oui tantie 


Moi : je te maltraite, je suis mauvaise avec toi ? 


Elle : non tante tu es trop bien 


Moi : alors dis-moi je t’en prie ou est mon mari ? Ou est ton oncle et sa mère ? 


Elle : ehh tantie 


Moi : (voix tremblante)  Mai je t’en supplie, parle moi 


Elle : tantie non, ne pleure pas 


Moi : je t’en prie dis-moi 


Elle : tantie, tonton est partit se marier avec une femme. Un mariage coutumier


Le ciel m’est tombé sur la tête. Un mariage, je montais et partit m’enfermée dans la chambre en versant toutes mes affaires et cherchant je ne sais quoi. Yaya se mari ici ? Et je ne sais rien. Je m’assis et laissa échapper un gros sanglot, je pleurais et j’entendis Maï aussi pleurer et me demander pardon. Pardon ? Mais pardon pour quoi ? Mon mari est avec une autre femme actuellement et on me demande pardon ? Mais quel pardon ? Quel pardon ? Non Yaya n’a pas pu me faire cela, pas à moi. 


Je me levai, m’habilla et sortie de la chambre, puis je pris la route pour sortir de la maison 


Elle : (inquiète et me suivant)  ou va tu tantie ? 


Moi : (arrêtant un taxi) Angré Cnps (au chauffeur) ? 


Elle : tantie


Moi : s’ils reviennent dis leurs que je sais tout et cela depuis lui son travail (au taximan votre prix est le mien)


Il roula et me déposa devant la CNPS, je marchais et allait dans le bar de karaoké qui étais là. J’arrivais et vu que c’était un peu plein, qu’est-ce que j’y faisais ? Moi-même je l’ignore mais je devais sortir et j’en avais grave envie. Je ne voulais pas restée là à pleurer tandis que Yaya se foutait de moi devant tous. 


Je voulais appeler Mona, j’ai même lancé l’appel mais est couper après, elle est mal en points je n’irai pas la déranger avec mes histoires. Je vais boire et me saouler et rentrée attendre les traites. 


Lui : (le serveur)  je vous sers ? 


Moi : un truc fort pour dame 


Lui : tout de suite !


Je buvais et voyais des gens aller sur le podium et chanter, j’avais aussi  envie de chanter oui, j’en avais envie, mais boff. Ça me permettrait surement de vider toute ma colère étant petite et ado lorsque j’avais mal, je mettais une chanson d’une artiste que j’aimais bien et chantait en karaoké et ça me soulageait. Mais j’étais petite et non la femme d’aujourd’hui. , je fis signe au garçon de m’apporter un second verre. 


Lui : (sortant de je ne sais ou)  non pas un autre, merci (parlant au garçon) 


Moi : vous ?  


Lui : oui moi, ahurie ? 


Moi : (haussant les épaules) non, pas tellement mais pourquoi me stopper mon verre ? 


Lui : (me regardant)  cette boisson est très forte 


Moi : (automatiquement)  j’en ai besoin 


Lui : vous en verrez les conséquences plus tard, mais c’est préférable d’arrêter maintenant. Des soucis ?


Moi : (le fixant) des tas, mais personne ne peut m’aider et je ne veux en parlée 


Lui : ok 


Moi : je peux donc avoir mon verre ?  


Lui : (souriant) vous chanter ? 


Moi : peut-être, mais  je veux boire 


Lui : ok garçon (souriant)  ne donnez rien à cette femme sans mon consentement (lui donnant des billets) 


Moi : (vexée) eh ben dis donc


Lui : je vais chanter (me tendant la main comme pour m’inviter) 


Moi : (détournant mon regard) et je vais vous regarder


Lui : (s’en allant)  avec plaisir 


Puis il partit sur le podium et tous criaient son nom. Moi j’attendais qu’il finisse pour  lui demander de me redonner mon verre.


Lui : (commençant  à chanter) : tell me something girl (avec une guitare et un micro, me faisant un clin d’œil) are you happy in the modern world ? (je reconnus la musique de Bradley Cooper et Lady gaga, comment ne pas la reconnaitre, elle passait en boucle sur « hits fm » et aussi à la télé. Je l’aimais bien cette musique et cherchait même à voir le film « A Star Is Born ») 

“”Or do you need more

Is these something ekse you’re seaching for ?

I’m fallin’

In all the good times

I find myself longing

For change

And in the bad times I feel myself””


Je me sentis attirée par  cette musique « Shallow » je ne sais si c’était dû à la déception ou à l’alcool, ou encore aux deux ou simplement au « tell me something’ girl, are you happy in the modern world ? » qui signifiait : « Chérie parle-moi, es-tu vraiment heureuse ici-bas, dans ce monde moderne ? » heureuse je ne pense même pas que ce mot existe encore pour moi, je me laissai donc attirée par la musique.  


Moi : (allant vers lui et prenant son micro, tant pis il demandera un autre) tell me something boy, (fixant mes yeux sur l’écran qui diffusait les paroles, bien que à force de l’entendre, je connaissais les paroles.  


Aren’t you tired trying to fill that void?

Or do you need more

Ain’t it hard keepin’ it so hardcore?

I’m fallin’

In all the good times

I find myself longing

For change

And in the bad times I feel myself


A ce moment, c’est comme si je ressentais un peu chaque partie de la chanson et ferma les yeux après avoir vu le texte écrit puis, leva un peu la voix comme la chanteuse. 


I’m off the deep end

Watch as i dive in 

I’ll never meet the ground 

Crash trough the surface

Where they can’t hurt us 

We’re far from the shallow now


Puis il vient près de moi en souriant avec son micro et ensemble : 


In the Sha ha 

Sha ha Low 

In the Sha ha

Sha la la la la Low 

In the Sha ha 

Shaw ha low


Nous regardant à peine:


 

We’re far from the shallow now


Et là je fermais les yeux puis dis de façon très douce, en soufflant un peu d’abord: 


Ouh, oh,oh,oh,oh

Orh,oh,oh,oh,oh 


Lui aussi commença à accélérer sa guitare : 


 

Orh, oh, oh, Oh,OH,OH,OH,OH,OH,OH 


En criant, ouvrant les yeux et fixant droit devant moi,  et avec lui qui faisait qui continuait à faire un vrai travail de rock sur sa guitare : 

 

I’m off the deep end


Coulant une larme, repensant sans doute à ma vie et à Yaya. 


Watch as i dive in 

I’ll never meet the ground 

Crash trough the surface

Where they can’t hurt us 

We’re far from the shallow now


Nous deux ensemble, moi avec larme sui continuait son chemin de mon œil en passant sur ma joue et se dirigeant vers mes lèvres et lui avec un sourire encourageur et facilitateur, avec toujours sa guitare sur laquelle il continua à jouer.  On chanta ensemble en se regardant: 


In the Sha ha 

Sha ha Low 

In the Sha ha

Sha la la la la Low 

In the Sha ha 

Shaw ha low


Nous rapprochant plus:


We’re far from the shallow now! 


Les gens applaudissaient, je forçais un petit sourire, devant ces gens qui d’étaient même tenu debout pour nous applaudir.  Et lui aussi m’acclamait, il fit signe à tes gars qui viennent prendre la guitare et nos micros puis il m’attrapa la main et on quitta le podium. Moi ma tête tournait. 


Moi : (gentiment)  peux-tu me ramener chez moi


YAYA


J’étais heureux, je venais de me marier avec Barakissa devant une petite assemblée mais tout était bien. Nous avons fait follement l’amour et je suis assis à la regarder s’essuyer. Elle m’envoya mon téléphone qui s’allumait car je l’avais mis sur silence 


Moi : (lui souriant)  merci chéri 


Elle : je t’en prie 


« Moi : oui maman 


Elle : Célianthe est dehors. 


Moi : (regardant l’heure : 22H) chez Mona ? 


Elle : non, non 


Moi : ou alors ? 


Elle : elle a dit à Maî en sortant qu’elle est quittée à ton service et qu’elle sait tout 


Moi : (me levant) comment ? 


Elle : (répétant et appuyant sur les mots) elle sait tout. 


Moi : j’arrive » 


Elle : (inquiète) y’a un souci chéri ? 


Moi : Célianthe sait tout….


Elle : (mettant sa main sur son ventre) oh, un danger pour le bébé ? 


Moi : (la rassurant) non, non t’en fais pas le souci c’est qu’elle est dehors et personne ne sait où ? 


Elle : oh, je veux bien t’aider à la chercher mais je ne veux augmenter sa colère de femme 


Moi : non reste bien au chaud ici d’accord 


Elle : ok


Moi : (me chaussant)  je t’informe 


Elle : (me regardant) chéri ? 


Moi : oui mon amour


Elle : (baissant les yeux)  ce sera toujours ainsi ? 


Moi : (allant l’embrasser)  non je te promets


Je sortis et partit vers la maison j’ai eu envie d’appeler Mona, mais j’avais peur. En plus si elles étaient ensemble Mona m’aurait déjà appelé pour me menacer, bon sang Célianthe ou es-tu ? J’arrive à la maison et vais voir Maî pour lui poser des questions  mais ça ne m’aide pas. 


Je ressors et essaye d’aller voir dehors et je vois un homme ouvrir la portière de sa voiture et y fais descendre ma femme qui le remercie et rentre. Puis lui il s’en va. 


Moi :  (énervé) Célianthe tu es normal ? 


Elle me lorgna et me dépassa


Moi : (criant)  tu te rends compte de la peur que j’ai eue ? 


Elle : (me regardant à peine et sentant l’alcool)  je veux dormir 


Maman : (se levant automatiquement à sa vue)  d’où vient tu ? 


Elle : (continuant sa route, par ces yeux même on sentait qu’elle avait bu)  je veux dormir 


Moi : (attrapant sa main avec force)  tu n’iras surement pas dormir avec l’odeur de l’alcool sur toi et en plus avec un homme qui vient de descendre devant chez moi (énervée) 


Maman : (criant)  hum femme (tapant des mains vers elle) 


Elle :  (se retournant) et alors ? 


Moi : (ahurie) quoi ? 


Elle : et alors si j’ai bu ? (levant la voix)  C’est la fête non ? Y’a un mariage à célébrer non ? (me regardant avec mon beau Bazin, dans la précipitation, j’avais oublié de me changer)  Le nouveau marié est juste devant moi 


Maman : (criant pour la raisonner) donc parce que ton mari fait tout pour faire naitre votre premier enfant dans la légalité tu vas te saouler et faire la compagnie aux hommes ? 


Elle : (la fixant durement)  en quoi un, mariage favorisera notre premier enfant ?


Maman : (du tic au tac)  l’enfant de ta rivale est le tien 


Elle : (mettant sa main sur sa bouche) OHHH YAYA !!!! (Me tapant) depuis quand ? (criant) Depuis quand ? 


Maman : (se mettant entre nous en criant) laisse-le, tu n’avais qu’à faire un bébé 


Elle : (criant aussi, la toute première fois sur ma mère) la ferme méchante femme. Je t’ai adoptée comme mère mais j’ai eu tort car tu n’aurais pas accepté qu’il me fasse cela si j’étais ta fille ? Aimerai tu que l’on fasse cela à tes filles ? (avec une colère que je n’avais jamais vu en elle, elle était vraiment saoule)  


Maman : (la regardant) elles n’ont rien à  se reprochée 


Elle : (tremblante)  tu es mauvaise 


Moi : (hurlant)  NE PARLE PAS AINSI A MA MERE, ELLE N’EST EN RIEN COUPABLE DE TON INCAPACITE A ME FAIRE UN BEBE 


Elle : (me fixant avec haine)  tu es vraiment son fils, tu es mauvais, méchant, sorcier et idiot


Maman : (la poussant) tais-toi, n’insulte pas mon fils


 

Elle : (remuant sa tête et l’attrapant) je veux aller dormir ou quoi ta femme est couchée ? 


Maman : tu gardes tes avantages elle ne vivra pas ici, vous ne vous verrez qu’aux sorties officielles 


Elle : (la regardant)  oh et elle vit ou ?  


Moi : chez elle


Elle : (sourire ironique)  elle a un chez elle ? 


Maman : (énervée) tu as aussi eu une maison non ? Alors quoi ? 


Elle monta et reviens avec les papiers de la maison quelle déchira 


Elle : (criant)  voilà ce que je fais de ta compensation Yaya Bamba (me jetant les morceaux de papier au visage) 


Maman : (la regardant dépassée)  tu es vraiment très stupide 


Elle : (automatiquement)  et vous une méchante sorcière 


Moi : (hurlant pour la ramener à l’ordre)  LA FERME CELIANTHE NE PARLE PLUS AINSI A MA MERE 


Elle : (me fixant avec un regard défiant mon autorité) sinon ? 


Moi : (regard dur)  tu vas retourner dehors d’où tu viens et y restée tant que tu ne t’excuseras pas 


Elle : (automatiquement)  c’est ta décision ? 


Moi : (soutenant son regard)  oui et je suis sérieux 


Elle : (elle essuya rapidement son visage, je ne sais si c’était une larme)  parfait !  


Elle me cogna et passa 


Maman : (me rattrapant pour ne pas que je la rejoigne en chambre)  elle va se calmée tu verras 


Moi : (soufflant) je l’espère 


Je m’assis un peu dans le divan, pour la laisser se calmée ou dormir et demain on parlera vraiment ! Ce n’était pas dans ces habitudes ce genre de réactions, pas du tout, pleurer et s’en vouloir, oui, c’était tout Célianthe cela, mais me tenir tète soutenir mon regard et injuriez ma mère, non ce n’était pas elle. Je vais écrire à Barakissa pour la rassurer. 


Maï : (attrapant sa valise)  Non tantie ne fais pas ca 


Elle : (criant)  laisse-moi Maï, (tirant sa valise) 


Maman : (se levant)  que fais-tu ? 


Elle : (ne la regardant pas et continuant)  je pars, je vous laisse 


Mai : (pleurant)  non tantie, non 


Elle : laisse moi 


Moi : (criant) Céliantjhe ? 


Elle : (se retournant)….


Moi : (autoritaire et ferme) si tu quittes cette maison, ne compte pas sur moi pour aller te chercher car je ne t’ai pas chassée et sache que tu ne pourras revenir comme bon te semble. 


Elle : (regardant ma mère) 


Maman : (la fixant durement)  tu vas de toi même personne ne te chasse il te sera difficile de revenir de toi-même Célianthe Soumahoro, (l’avertissant)  alors réfléchis bien avant de mettre tes affaires hors de votre maison 


Elle : merci 


Puis elle partit, Maï la suivait en pleurant. Mais maman partit la chercher. 


Je suis sure qu’elle reviendra. 


MONA 


« Elle : prend bien soin de Célianthe ! » 


Je me réveillai encore ce même rêve, j’allais boire de l’eau et je pris mon portable, un appel de Céli, mon cœur battait automatiquement. 


Moi : (le réveillant)  chéri, chéri ? 


Lui : (se levant automatiquement)  oui, le bébé a un souci ? 


Moi : je dois sortir


Lui : (fronçant les sourcils) à cette heure ? (touchant son téléphone)  Il est presqu’une heure du matin 


Moi : j’ai un mauvais pressentiment, appelle Yaya voir 


Lui : pourquoi ? 


Moi : (énervée)  appelle, Céli ne réponds pas 


Lui : ok 


Je partis mettre un survêtement 


Moi : alors ? 


Lui : (remuant sa tête)  il ne répond pas


Moi : je dois en avoir le cœur net, je vais chez eux 


Lui : tu sais que s’ils dorment on les aura réveillés inutilement 


Moi : (sortant de la chambre) au moins nous pourrons dormir 


Je partis monter dans la voiture, il prit donc la petite qui ronflait et l’installa à l’arrière, la nounou à voyager donc nous sommes  obligés. 


Moi : (lui souriant) merci chéri 


Lui : (me souriant aussi) pourvue qu’on se trompe 


Arrivé devant chez eux, je vis la voiture de Yaya garé dehors 


Moi : reste avec la petite j’arrive 


Lui : excuse toi pour nous deux 


Moi : ok 


J’entrai et vis Yaya et sa mère assis au salon 


Lui : ah tu revien….Mona ? (se levant directement) 


Moi : bonsoir Yaya, bonsoir madame 


Lui : (ahurit mais selon moi aussi troublée)  que fais-tu ici à cette heure ? 


Elle : (forçant un sourire)  le bébé va bien ? 


Moi : oui merci, ce sont ces envies qui m’ont conduit ici.  Ma sœur dort ? 


Elle : humm 


Lui : (troublé) au fait elle est sortie et je l’attends mê..


Moi : (le coupant) pour aller où ?


Elle : (automatiquement) elle est allé boire et est venue avec un homme on l’a grondé et elle est encore sortie 


Moi : (ne comprenant rien)  boire avec un  homme ? 


Mai : (avec des larmes) c’est faux ma tante, elle est sortie car elle a appris que tonton s’est marié à une femme qu’il a engrossée, à son retour ils se sont disputés et elle est partie mais personne ne l’a retenue j’ai tout fait mais mémé est allée me faire rentrée


Mon Dieu ! 


Moi : (criant) tu as enceinter une femme et l’a mariée ? 


Lui : oh fait 


Moi : Baf (lui donnant une gifle) et tu as laissé ma sœur sortir seule à cette heure avec ce temps menaçant là et cette insécurité Baf (une autre), tu veux la tuer Baf, tu le veux ?


Elle : doucement ma fille 


Moi : (me retournant et hurlant sur elle)  ne dis plus jamais ce nom-la dans ta bouche, vous avez maltraités ma sœur et maintenant vous la laissez sortir toute seule à cette heure et vous êtes assis peinard à l’attendre


Elle : (criant)  elle aurait dû comprendre, en plus elle s’est mariée à un musulman donc


Moi : (hurlant)  fermez là. La ferme avant que j’oublie que vous êtes une simple vielle frustrée de la vie. J’attends que vous me fassiez la bouche comme avec Céli, (avançant vers elle)  j’attends. Non mais vous vous prenez pour qui ? Vous êtes heureuse car votre idiot de fils sera papa, ok mais remettez moi ma sœur non, vous la laissez sortir à cette heure. (Avançant encore plus et mettant mon index dans sa direction)  Quand vous irez vous couchée remerciez le ciel d’être une vieille femme car ce que j’allais vous faire je vous jure que vous en parlerez à votre petit enfant qui naitra bientôt 


Lui : (derrière moi) Mona 


Moi : (le poussant et attrapant ces cols) si quelque chose… 


Mon mari : (m’attrapant) chéri laisse le, qui y’a-t-il ? 


Je lui expliquai brièvement 


Lui : allons la chercher, (les lorgnant)  ils n’en valent pas la peine 


Moi : (levant ma main au ciel) sur la vie de ma mère je jure que si quelque chose arrive à ma sœur, Yaya tu regretteras amèrement le jour ou tes yeux qui veulent sortir de leur vilaines orbites ont croisés les miens et vous veille femme sorcière sachez une chose, en prison y’a de la place pour vous. Donc n’aggravez en rien votre cas en parlant ou tapant sur MaÏ, car je repasserai soyez en sûr. 


Puis l’ont parti, j’étais affolée, le temps devenait de plus en plus menaçant


Lui : calme-toi chérie


Moi : (tremblant de colère, j’aurais su me battre avec Yaya)  pendant qu’elle est dehors toute seule dans ce froid ?  Non je ne peux pas allons au commissariat, (énervée)  payons les même s’il le faut, mais qu’on enferme Yaya et sa mère 


Lui : on peut les enfermés mais cela ramena t’il Céli ? 


Moi : (ferme)  au moins qu’ils ne dorment pas dans leurs lits cette nuit, pendant que ma sœur est dehors. 


Lui : on la trouvera, (me regardant)  que fais-tu ? 


Moi : j’appelle Leila elle est peut être chez elle. 


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