Page 11: Oeil Pour Oeil Dent Pour Dent !
Write by Mabanabook
MA DECISION FINALE : Page 11
*Œil Pour Œil, Dent pour Dent !
SAMUEL
Je l’écoute parler et vois que non seulement l’alcool fait son effet mais cette femme a aussi beaucoup mal. Apres notre belle prestation, elle a voulu aller chez elle s’est ainsi que je l’y est conduit avec ces indications. Lorsqu’elle est descendue, elle m’a dit : « gare toi dans le coin, on ne sait jamais. » avec un petit sourire en coin et un visage très affaiblie par la boisson, maintenant que je l’écoute il y avait aussi du chagrin.
Je n’ai pas trop compris, car elle était moitié ivre mais j’ai quand même attendu, un peu loin de chez elle, moi-même je ne sais pas pourquoi. Et c’est ainsi que des minutes après je l’ai vu venir vers moi avec une valise et aussi une petite qui la suivait, la petite a été tirée de force par une vieille femme et je suis allée vers elle.Dès qu’elle m’a vue elle m’a donnée sa valise et est montée.
Moi : (la rejoignant après avoir mis sa valise dans le coffre) on va ou ?
Elle : (me regardant à peine) chanter, vu que je ne peux dormir
Moi : ook
Je n’allais pas retourner dans ce coin, vu qu’elle est déjà moitié saoul, j’ai tourné un peu et me suis arrêter un peu loin.
Moi : (coupant le contact) il pleut, ce n’est pas prudent de conduire sous la pluie.
Elle : (essuyant son visage, je ne sais si c’était ces larmes ou autres) d’accord
Moi : (la regardant) ça va ?
Elle : (haussant les épaules) hum, elle est enceinte, en plus de l’avoir épousée dans mon dos mon mari l’a aussi mise enceinte. (Affichant un sourire triste) Et je viens d’apprendre tout ça aujourd’hui. Quel conne je suis, ne même pas savoir que mon mari voit une autre, jusqu’à l’enceinter et la mariée (essuyant son visage)
J’étais dépassée
Elle : (reprenant avec un regard triste) s’il y’a mariage c’est que ce n’est plus à cause d’un enfant, je suis trop idiote moi (remuant la tête)
Je la regardais sans broncher
Elle : je peux tirer ce siège là (parlant du siège sur lequel elle était assisse)
Je viens le tirer pour elle
Elle : (avec une vois un peu tremblante) merci d’avoir pitié de moi, cette même pitié qui a fait que mon mari m‘est acheté une maison, et vous savez quoi ? (souriant) eh ben, j’ai déchiré les papiers, (haussant les épaules) je suis vraiment conne (remuant la tête)
Moi : (la regardant avec assurance) même pas
Elle : merci, (comme une supplication) s’il vous plait n’appelez pas Mona, je vais dormir dans votre voiture et chercher une maison demain. Si vous l’appelez elle va flipper et paniquée, pourtant elle est enceinte et encore en deuil. Notre maman nous a quittées. (Triste)
Je la regardais juste et acquiesçait. Des minutes après elle dormit. Que fais je faire d’elle maintenant ? La laisser dans ma voiture, l'emmener à l’hôtel et la laisser elle toute seule et à moitié ivre ?
Seigneur ! Je ne peux aussi appeler sa sœur vu que je n’ai pas son contact et il est 1h en plus elle est enceinte et en deuil d’après sa sœur. Je préfère ne pas juger son mari car chaque homme à ses raisons mais laisser une femme qui a un gros chagrin et qui est à moitié ivre quittée la maison toute seule la nuit ça craint.
Humm je suis obligée d’emmener cette femme chez moi, moi qui n’aime pas cela, bon elle est saoul et en plus ce n’est pas ma femme, ni même une de mes conquêtes, donc y’a rien à craindre.
Moi : (l’aidant à entrer dans la maison) allez on y est
Elle : (regardant la maison) c’est chez vous ? (souriant) c’est beau dites à votre femme que j’ai bu et ne vais pas vous gêner.
Moi : (l’attrapant) ok on va dormir
Elle : (souriant et se jetant dans le divan) bonne nuit je veux dodo sur le canapé, (tournant la tête et souriant) oh y’a un piano je peux dodo dessus ? Je jouais un peu de piano avant mais il fait nuit je vais juste dormir dessus.
L’alcool était vraiment bien monté.
Moi : (lui souriant) je n’en doute pas mais non on va dans la chambre
Elle : (ahurie) avec votre femme ?
Moi : (remuant ma tête, ou as t’elle eut cette idée que j’ai une femme) dans l’autre chambre
Elle : ok (se relevant mais trébuchant)
Moi : attention, (la soulevant) il ne manquait plus que ca
Je l’ai fait coucher en enlevant ces chaussures et suis ressortie. Je viens de briser une de mes règles là, mais bofff cette femme est vraiment déprimée. Je vais éteindre les lumières et aller dans la chambre d’ami vu que madame dort dans la mienne. J’aurais voulu lui expliquer cela mais bon je ne pense pas qu’elle allait comprendre.
J’entends un truc vibrer, je regarde autour de moi et vois que la sonnerie vient d’un sac, son sac.
Je vois son téléphone allumé sans doute son mari, mieux je ne réponds pas.
CELIANTHE
Je descendais les marches et je vis un piano et aussi un décor qui me prouve vraiment que je ne suis en rien chez moi, mais ou suis-je ? Hier que s’est-il vraiment passé ? J’ai des flashbacks assez floue, Yaya m’a trahie, il m’a trahi cet homme. Comment ? Je voulais refouler ces larmes qui montaient mais je n’y arrivais pas. J’ai tout donné à cet homme et c’est ainsi qu’il me remercie. Vivre avec moi, me faire des sourires et même me faire l’amour sachant qu’il avait engrossée et partait épousée une autre femme.
Je coulais des larmes quand je tombais sur la photo d’un homme, un homme assez beau. Ce visage ! NON !!!! Je suis chez Samel Bilé, ah oui nous étions ensemble hier et…..ne me dites pas que je suis chez lui et que j’ai presque dormi là. L’horloge installée non loin du portrait me montre qu’il est 6h du matin.
Je dois partir d’ici, mais j’irai ou ? Chez Mona à cette heure ce serait l’inquiéter et ce n’est pas bon dans son état, chez Leïla, son mari est encore là et il posera trop de questions ? Ou irais-je ? Je ne veux pas retourner chez cet homme qui m’a trahie et m’a laissée sortir de chez lui, car oui je me souviens être partie mais comment suis-je arrivée ici, je ne sais pas. Oui j’étais avec lui dans sa voiture et on devait retourner au bar. Mais ensuite ? Toujours dans les ennuis Célianthe ! toujours.
Je vais appeler Leila et lui dire que je ne pourrais pas travaillez aujourd’hui, car oui je dois me chercher une maison. Je pris mon téléphone posé sur le divan dans mon sac et constata assez d’appels de Yaya et Mona. Mona ? J’espère qu’elle n’a rien de grave…..Yaya je m’en fous !
Je vais d’abord appelez Leila et rappelez ma sœur.
« Moi : salut Leila, j’espère, ne pas te réveillez ? (je ne pense pas avec ces triplés)
Elle : (parlant sans s’arrêter) oh mon dieu Céli ou es-tu ? Ta sœur te cherche depuis minuit, elle m’a même appelé. Nous avons eu si peur, elle a été chez ton mari mais il lui a dit que tu es partie à cause de sa trahison. Mon Dieu, je respire mieux tu vis, dis-moi tu vas bien ? Ou es-tu ?
Moi : (effrayée) Mona sait tout ?
Elle : oui et elle te cherche partout, elle est perturbée…
Moi : (la coupant) je te rappel Leila
Elle : mais où est tu ?
Moi : je te rappel. »
Click !
Je lançais le numéro de ma sœur avec des mains tremblantes, comment Yaya a pu l’avertir ? Comment la sachant enceinte et en deuil. Ce n’est qu’un pauvre salaud, connard, méchant, idiot et trompeur. Comment j’ai pu vivre avec lui et ne pas savoir tout ça. Oh non encore ces fichus larmes !
« Elle : (comme un soulagement) Célianthe ou est tu ?
Moi : (comme un murmure) Mona (pleurant)
Elle : (essayant de me calmée, avec une voix douce) ma puce dis-moi ou tu es ?
Moi : (bégayant, et essuyant mes larmes) je, je ne sais pas
Elle : (vraiment très calme, ce qui n’était pas son fort) comment ça ? Tu es perdu ? Y’a-t-il une pharmacie ou un endroit avec un nom que tu peux me donner et je viendrai
Moi : (regardant par la fenêtre) non
Elle : (soufflant) y’a quelqu’un près de toi ?
Moi :…..(cherchant quelqu’un du regard)
Lui : (entrant avec un t-shirt et un jogging) déjà réveillé ?
Moi : ne quitte pas (lui donnant le téléphone et lui faisant signe de parlée)
Il indiqua donc chez lui et moi j’en profitais pour m’essuyer les yeux. Qu’avais ces larmes à coulés pour un homme qui est surement en train de faire sa lune de miel. Je suis idiote.
Lui : tenez (me remettant mon téléphone)
Moi : (évitant de le fixer) merci
Vu sa transpiration, je pus savoir qu’il revenait du sport. Lequel ? Je ne sais pas. Il était assez en sueur et ces muscles sortaient assez pour parler d’une simple course d’endurance.
Lui : voyez au frigo si vous voulez avalez un truc
Moi : hum ça va (évitant son regard et fixant le divan)
Lui : vous pouvez vous asseoir, je n’ai pas l’habitude d’être ici avec une femme le matin donc je ne sais pas trop ce que vous voulez
Moi : non, (remuant la tête) rien
Lui : ok (allumant la télé) je dois voir les infos
Moi : ok (le fixant)
Il regardait les infos et ensuite prenant un verre de jus d’orange, il m’invita mais je refusais. La maison était vraiment belle et en ordre. Il mit une autre émission matinale et ne put s’empêcher de rire, moi je le fixai et je me demandais ce qu’il avait eu.
Moi : (timidement) euhh
Lui : (détournant son regard de la télé à moi) vous voulez un truc ?
Moi : non… au fait….
Lui : quoi ? (se rapprochant)
Moi : (cherchant mes mots) je veux, je veux savoir… au fait, j’aimerais savoir
Lui : (acquiesçant) ah ok je vois, vous voulez savoir si on l’a fait ?
Moi : euh oui
Lui : (me regardant) et aussi où ? Sur le divan ? Piano ? La cuisine, en chambre ?
Moi : (ouvrant grandement la bouche) OH MON DIEU !
Lui : (mine très sérieuse) vous ne vous rappelez vraiment pas ?
Moi : (dépassée) nous l’avons…..
Puis on frappa à la porte.
Lui : (se levant) je vais ouvrir
Moi : (honteuse) ok
Elle : (entrant) Céli, oh mon Dieu je suis là, (me serrant très fort) ça va ? (nous regardant)
Moi : (toujours honteuse) oui tout va bien, mais je veux, on peut rentrer ?
Elle : bien sûr, merci (regardant Samuel) merci beaucoup
Lui : je vous en prie Mona, en plus….
Moi : (levant la voix et prenant mon sac) je suis prête
Elle : ok, Samuel, puis je avoir votre contact afin de vous recontactez
Lui : oh oui, (lui donnant)
Moi : (devant la porte et pressée) Mona !!
Elle : (me retrouvant devant la porte) je suis là
Lui : (me regardant) vos chaussures
Moi : quoi ?
Lui : vos chaussures sont en haut, je vais les prendre
Moi : (le stoppant et le dépassant) non j’y vais
Je les dépassais et partit, je voulais quitter cette maison au plus vite. Je montai et reconnu la chambre dans laquelle j’avais dormie, car la porte n’était pas bien fermée. Je vis mes chaussure à terre, je les prix et je vis le lit complètement défait. Oh mon DIEU ! Qu’avons-nous fait ? Qu’ai-je fais par déception ?
Lui : (derrière moi) j’ai juste enlevé vos chaussures
Moi : (me retournant) on n’a rien fait ?
Lui : (me fixant) vous ne vous rappelez toujours pas ?
Moi : (quittant la chambre incertaine) aurevoir
Lui : prenez soin de vous
Elle : tu as vu tes chaussures ? Tu as mis du temps on t’a cru perdue dans une autre chambre
Moi : non ça va
Elle : merci encore Samuel
Lui : je t’en pris
On sortit et je le vis nous suivre.
Moi : (lui parlant agacé par le simple fait que j’ai pu faire un truc avec lui) ça va on peut aller seule à sa voiture
Lui : (toujours son même air sérieux) oui, mais vous ne pouvez ouvrir la mienne
Moi : (ne comprenant pas) pourquoi faire, Mona t’a pas apporté ta voiture ?
Elle : si
Lui : la valise ?
Moi : quoi ?
Lui : votre valise est dans le coffre de ma voiture
Il ouvrit sa voiture, fit sortir ma valise de son coffre, et la mise dans celle de Mona. Pendant qu’elle le remerciât moi je partis m’asseoir à l’arrière de la voiture de ma sœur en réfléchissant à ce qui c’était vraiment produit avec Yaya et aussi ce Samuel-là.
MONA
Je me garais à la boulangerie du quartier pour prendre des croissants et du pain puis on fit route vers chez moi. Ma sœur était silencieuse, ne parlais pas et aussi fermait ces yeux souvent. Je ne voulais pas la brusquée, j’allais la laisser elle-même me parlée mais je n’allais jamais acceptée son retour chez ce sale type. Non !
Je garai ma voiture puis mon mari vient m’aider à faire sortir les affaires, c’était mieux qu’il reste avec Céli (ma fille à la maison plutôt qu’on la trimballe encore à l’arrière du véhicule) il salua ma sœur et lui dit un truc à l’oreille. Puis elle partit vers la chambre de la petite qui était réveillé et dont je devais m’occupée car elle ira bientôt pour l’école. Mon mari aussi était presque prêt, je demandais donc à ma sœur d’aller prendre sa douche.
Elle partit et m’occupait de ma petite famille, je dressais la table, la fille de ménage allait bientôt arrivée. En attendant, je fis la table pendant qu’il doucha l’autre. Puis se fit le tour de passé à table, il mangea et moi je faisais avaler du pain à la petite.
Moi : chéri, dis-moi tu pourras déposée Céli à l’école ?
Lui : d’accord et toi ?
Moi : je suis là d’abord, je t’informe ensuite
Lui : ok
Moi : allez Céli va prendre ton sac
Elle : d’accord maman
Elle courut et reviens avec son sac.
Moi : (l’embrassant) bonne journée chéri
Lui : vous aussi prends soin de vous, je t’aime
Moi : merci, moi aussi
Elle : au revoir maman, au revoir bébé (touchant mon ventre)
Moi : (lui souriant) aurevoir Céli
Puis elle courut et alla se jeter dans les bras de sa tante qui était sortie de la chambre maintenant.
Elle : au revoir tata, je salut tonton si tu vas à la maison.
Elle sourit juste, puis ils partirent. Je me retournai vers ma sœur en l’invitant à s’asseoir.
Elle : j’avais besoin de sortir après tout ceci donc je suis allée au karaoké et y est vu Samuel
Moi : (lui donnant son croissant)
Elle : (refusant) non je n’ai pas faim
Moi : (la regardant) tu dois manger, car tu prendras de l’aspirine pour ta mini gueule de bois
Elle : gueule de bois ?
Moi : Samuel m’a conté ce qui s’est passé quand tu étais allé prendre tes chaussures en chambre
Elle : (troublée) tout ?
Moi : oui (lui racontant ce qu’il m’a dit)
Elle : oh (comme un soulagement)
Moi : (la regardant) allez mange
Elle : (prenant le croissant) Mona
Moi : hum
Elle : je suis…..
Moi : (la coupant) mange t’en fais pas
Elle : Mona…
Moi : (allant prendre un verre de jus) je reviens avec du jus
Elle : (me regardant triste) Mona….
Moi : tiens (lui donnant son jus)
Elle : (merci….buvant un peu) Mona
Moi : (lui donnant son verre d’aspirine) allez prends cela et mange un peu dessus
Elle : (déposant le verre) Mona
Moi : (soufflant) tu m’as fichue une peur bleue.
Elle : (triste) je suis désolée
Moi : (la fixant) ne refais plus jamais cela
Elle : c’est juste que….
Moi : (ferme) Célianthe quelque soit l’heure, ma situation, le problème ou la circonstance, appelle moi
Elle : (soupirant) Mona
Moi : (la fixant) c’est clair ?
Elle : (acquiesçant) promit
Moi : c’est mieux maintenant fini ton croissant et va te reposer. Un bon sommeil, ok. Je reste disponible si tu veux parler
Elle : (voix tremblante) que dire (sentant ces larmes venir) que dire ?
Moi : (pour la réconforter) Céli
Elle : il s’est bien foutue de moi, il s’est vraiment bien foutue de moi. Et dire que je priais pour nous, j’ai supporté toutes les choses de sa mère rien que pour lui et mon merci c’est cela. (Pleurant) Son mariage avec une autre enceinte.
Moi : (maudissant intérieurement Yaya pour la peine qu’il lui inflige) il te le payera chère crois moi
Elle : (me regardant avec des larmes) à quoi bon ? Il a eu son bébé c’est que c’était vraiment moi le souci Mona (pleurant)
Moi : (la calmant) tu n’as rien calme toi
Elle : (essuyant ces larmes mais elles ressortaient de plus belle) je ne veux plus penser, ni même pleurée pour lui mais quand j’y pense je ne peux m’en empêcher (étouffant un sanglot contre moi)
Moi : (la serrant contre moi) pleure et ne souffres pas seule de l’intérieur, pleure bien et tu verras ca commencera à passer après, mais actuellement pleure et crie si tu veux je suis là
Moi : (me serrant de plus en plus fort) je lui ai tout donné, et il m’a remercié ainsi
******
Moi : (regardant Leïla) : (criant presque) c’est hors de question
Elle : (plus calme) mais c’est son mari
Moi : (énervée) mari ? Leila ne m’énerve pas, ne m’énerve pas
Elle : je te comprend et ne veux-t ’énervée
Moi : (criant presque) tu veux que je l’informe de quoi au juste ? Du fait que j’ai retrouvé ma sœur, n’est-ce pas lui et sa vieille maman qui l’ont regardée quitté son domicile à cause de sa grande trahison en plein minuit ?
Elle : oui mais c’est son mari
Moi : plus pour longtemps
Elle : (me fixant) tu veux qu’elle divorce ?
Moi : (certaine) elle le fera
Elle : Mona tu es fâchée oui mais y’a aussi la coutume et le divorce est compliquée, peut être qu’il regrette
Moi : (évitant un juron) regretter
Elle : y’a même eu une dot
Moi : (criant vraiment là) que Yaya me dise le prix de sa dot et je lui rembourse direct, qu’il me le dise (respirant rapidement)
Elle : (me faisant signe de me calmée) oh Céli tu es réveillée ?
Céli : (ton sec) on n’informe personne et tu ne rembourseras rien Mona
CELIANTHE
Depuis près d’un mois c’est comme ça mes journées. Je reste à la maison après mon service, je broie du noir même, mais me refuse de penser à lui, pourtant même en rêve je revoie cette trahison et ne peux que pleurer. Ça fait mal, car j’ai l’impression de ne l’avoir jamais connue.
J’évite tout sujet le concernant, même lorsque ces oncles sont venu trois jours après cette fameuse nuit ou j’ai tout su et suis partie, pour s’excuser et voir si j’étais rentré j’ai refusé de les voir. Tous savaient et se sont foutus de moi, que me diront-ils maintenant ? Pardon, non j’en veux. J’ai trop été conne et faible, ils en ont profité tant mieux, mais actuellement seul le vide et le silence me plait. Le seul bruit que je supporte est celui de mon homonyme qui elle aussi demande après son super tonton Yaya, mais on arrive à lui faire avaler que je resterai un peu seule ici sans lui.
Je ne sais pas comment se déroulera ma vie et actuellement je ne veux y penser je vais au travail et reviens chez Mona qui refuse, elle ainsi que son mari que j’aille louée ailleurs.
Elle : madame il y’a un homme pour vous
Moi : (espérant que ce ne soit pas Yaya) c’est qui ?
Elle : il dit qu’il est venu vous livrez un truc
Moi : (me levant) hum ok j’arrive
Qui peut bien m’envoyer un colis. Yaya pour me montrer les échos de sa femme ?
Moi : (le voyant) vous ?
Lui : (raclant sa gorge) bonsoir Célianthe, oups Madame Bamba pardon
Moi : (évitant de trop le fixer pour cacher ma gène) que voulez-vous ?
Lui : juste vous apportez des chocolats (me les donnant)
Moi : merci
Lui : je tombe mal ?
Moi : (remuant la tête) il n’y a plus jamais de bien avec moi
Lui : (air désolé) je suis vraiment navrée
Moi : vous voulez vous asseoir
Lui : (haussant les épaules) pourquoi pas
Moi : (lui montrant le salon et allant mettre les chocolats au frais) installez-vous
Lui : (toujours le même air) donc je disais que j’étais….
Moi : (le coupant) du jus ou de l’eau
Lui ; non ça va, (le même air) donc….
Moi : (le coupant) je vous sais intelligent
Lui : (me regardant) merci
Moi : donc vous devez comprendre que je ne veux en parlez.
Lui : et voilà pourquoi depuis près d’un mois je ne suis venue, mais la vie passe
Moi : (automatiquement) et je vis mais en y pensant pas
Lui : pourtant un jour ou l‘autre vous devriez y penser
Moi : quand ce jour viendra alors, je le ferai.
Lui : d’accord, ne vous brusquez pas. Je vais partir donc prenez soin de vous
Moi : (lorsqu’il voulait se lever) avions-nous vraiment couchée ensemble ?
Lui : (ahurit) vous y pensez toujours
Moi : (baissant la tête) je veux la vérité
Lui : (baissant aussi les yeux comme pour vouloir croiser mon regard) comment aurais-je pu, vous étiez toute bien habillé, le matin non ?
Moi : oui mais pas besoin de se déshabillez entièrement pour faire l’amour non ?
Lui : exact mais vous aurez senti un truc. Info je n’aime pas profitez des gens ça serait comme un viol
Moi : (le regardant) donc on a rien fait ?
Lui : (me souriant comme pour se moquer) vous aurez aimé qu’on fasse un truc
Moi : (remuant automatiquement la tête) pourquoi avoir menti ?
Lui : je n’aime pas la tristesse, et votre visage était trop triste
Moi : mais cela ne l’a pas rendu plus gaie
Lui : (souriant) mais au moins ça changer votre mine
Je ne sus quoi lui dire pour m’avoir fait réfléchir ainsi depuis toutes ces semaines. Je réfléchissais à quoi je pouvais lui dire.
Elle : madame de la visite
Et là je vis les oncles de Yaya accompagné de lui-même entrez et venir s’asseoir. Dès qu’il vit Samuel il commença à parler
Lui : (énervé) ne vous avais je dis ? Elle est allée en boite avec son amant qui a eu le culot de la laisser jusque devant ma porte et ensuite elle part sans doute le retrouvée et vous voulez qu’elle soit victime ?
Je regardais cet homme et me demandait comment avais-je fait pour ne pas en lui tous ces mauvais comportements.
Samuel : je vais rentrer
Yaya : (autoritaire) non reste
Il voulut partir, mais j’attrapai timidement sa main. Je ne pense même pas que quelqu’un l’ai constaté à part nous deux.
Son oncle : (le calmant) calme toi mon fils, ma fille ça va ? (j’acquiesçai) nous sommes venus parler avec toi et t’expliquer dans les moindres détails notre raison, mais aussi que tu nous dises la vérité
Lui : (criant) toute la vérité est là
Son oncle : mais laisse là parlée non
Moi : (rompant le silence) c’est vrai
Eux : (tous) quoi ?
Moi : (du tic au tac) c’est mon amant
Lui : (levant le ton) qu’avais-je dit ? Qu’avais-je dit ?
Je sentis le regard surpris de Samuel sur moi
Moi : (reprenant) mais ce n’est pas pour ça que je suis partie, car contrairement à toi (le regardant) j’avais l’intention de te dire que j’ai rencontré un bel homme et devait partir pour ne pas qu’il me souille en étant toujours ta femme. (Enlevant mon regard sur lui) Mais je suis partie car j’ai su que je vivais avec un gros menteur et infidèle que je ne connaissais pas.
Son oncle : (me fixant) ma fille tu es consciente de ce que tu dis ?
A ce moment-là Moma, son mari ainsi que Leila et son mari entrèrent :
Eux : bonsoir
Elle : (à Yaya) que fais-tu chez moi ? (énervée, mais Leïla l’attrapa pour qu’elle ne bouge pas)
Moi : (avec assurance) oui, (regardant Samuel Bilé) cet homme est mon amant
Eux tous : einh ?
Moi : (me levant) vous avez bien compris, donc ne vous fatiguez pas car Yaya est heureux avec sa petite famille et moi avec mon homme
Lui : (me regardant comme de la saleté) comment as-tu pu ?
Moi : (partant prendre mon homonyme des bras de sa mère) allez Sam, viens m’aider à la changer s’il te plait
Je les laissais là et il me suivit.
Moi : (soutenant son regard) œil pour œil dent pour dent
Elle : (me regardant avec un beau sourire) ça veut dire quoi tata ?
Moi : (lui souriant) tonton comprends chérie
Lui : (troublée et voulant sortir de la chambre de la petite) excusez-moi.
Moi : (affichant un petit sourire) enlevez ces chaussures d’abord s’il vous plait, je vais couler son bain
Alors On aime, on taggue, on commente et on partage. Si et seulement si le chapitre vous a fait plaisir. Merci !