Page 12: Femme Trahie!

Write by Mabanabook

MA DECISION FINALE : Page 12


*Femme Trahie !


CELIANTHE


****


Moi : j’ai menti je sais mais je ne veux plus y retournée c’est tout 


Elle : (me regardant)  mais Céli tu as perdu ta raison 


Moi : (soutenant son regard) que faire d’une raison Leila, et son amour ? Il m’a menti, trahie, trompée, et regardée partir de chez lui à minuit. Il m’a appelé juste 3fois surement après le passage de Mona, et c’est tout. 3jours après ces oncles sont venus ici sans lui et 1 mois après M. vient. Selon toi c’était pourquoi ? Me sortir des excuses du genre, tu restes notre femme, la première, avec tous les avantages. Non merci, il ne m’aime plus et sa nouvelle lui donne tout, je serais cette épouse coincée et déliassé et je risque d’haïr des innocents pour rien, alors je préfère perdre ma raison plutôt que de repartir là-bas. 


Elle : (triste)  hum tout sera donc finie ? 


Moi : (soupirant pour éviter de pleurer)  et je me battrai pour quoi ? Au moins si nous avions un enfant, (levant les yeux au ciel)  je te jure que je me serais battue car je veux que mes enfants vivent avec papa et maman. Je le veux et j’aurais fait l’impossible, juste pour que mon enfant vive avec ces deux parents. Seul l’amour nous liait, c’est ce que je pensais, car il ne me défendait même pas devant sa mère et un amour qui n’est pas ou plus réciproque n’en vaut pas la peine. 


Mona : demande le divorce donc et vis ta vie, tu es belle et jeune


Moi : (petite voix) c’est trop facile, trop facile pour lui. (La regardant) Tu te rends compte qu’il m’a menti pendant au moins deux ou trois mois, car je crois qu’elle est enceinte depuis longtemps surement et un mariage ne se fait pas à la hâte. Donc  je prends mon temps 


Mona : mais et Sam ? (riant) tu l’as bien eu 


Moi : c’était ma revanche (riant) 


Elle : (me regardant)  pourquoi ? 


Moi : il m’a fait croire que l’on avait couché ensemble, pendant que j’étais presqu’ivre. 


Elles : (riant)  sérieux ? 


Moi : (acquiesçant)  oui, oui. Si tu savais comment je réfléchissais à cela et lui ça le faisait marré. 


Mona : mais tu devrais aller le voir, il a dû sentir utiliser 


Moi : hum je ne pense pas. 


La grève des fonctionnaires et agents de l’état continuait et je m’ennuyais quand tout le monde partait, j’aidais à la cuisine et partait prendre mon homo mais après ces cours. Je m’ennuyais, je m’ennuyais vraiment, et cela ne m’aidait en rien car je pensais trop. Alors je partis m’apprêter et j’appelai Mona.


« Moi : coucou 


Elle : (apparemment occupée)  comment ça va ? 


Moi : bien et toi ? 


Elle : vraiment chargée 


Moi : désolé dis-moi ? 


Elle : oui 


Moi : (petite voix) je peux avoir l’adresse du bureau de Samuel 


Elle : Samuel ? 


Moi : (reprenant mon souffle après une grande inspiration)  oui, Bilé, Samuel Bilé 


Elle : ah tu veux aller là-bas ? 


Moi : peut-être bien 


Elle : ok prend donc… »


Me voilà devant son bureau et prête à y rentrée. Je ne sais comment ma sœur a su ou il travaillait mais je savais qu’elle le savait, voilà pourquoi je lui est demandée cela.


Moi : (souriant)  bonjour madame 


Elle : (me rendant mon sourire)  bienvenue madame, en quoi puis-je vous aidé ? 


Moi : j’aimerais voir Samuel Bilé s’il vous plait


Elle : ok, vous avez rendez-vous ? 


Moi : non 


Elle : (air désolé)  désolé mais il ne voit personne sans rendez vous


Moi : d’accord 


Elle : prenez ma carte et appelez-moi, ensemble nous pourrons choisir une date 


Moi : non, merci ca….


Lui : (sortant de son bureau)  Anita ? 


Elle : (tournant son regard vers lui)  oui M. 


Lui : un café bien…. (Je me retournai rapidement et voulu partir) Célianthe ? 


Moi : (me retournant)  salut


Lui : (me regardant)  que fais-tu ici ? 


Moi : oh rien  de spécial 


Elle : (souriant) madame voulais vous voir mais vu que vous n’avez pas rendez-vous je lui donnais ma carte pour en fixer un 


Lui : rentre Célianthe, merci Anita 


Elle : je vous en prie, alors le café ?


Lui : ça va merci, Célianthe ? 


Moi : oui ? 


Elle : café ? 


Moi : non merci bien 


Elle : ok 


Il ferma et m’invita à m’asseoir, son bureau était bien beau et ordonné tout comme sa maison, mais là je vis plus les photos d’un beau jeune garçon. 


Moi : c’est votre fils ? 


Lui : (s’asseyant à son tour)  oui, c’est le mien 


Moi : (souriant)  il est beau 


Lui : merci, alors que me faut l’honneur de ta visite ? 


Moi : euh j’étais dans le coin 


Lui : ok donc que veux-tu ? 


Moi : rien, rien (ne sachant quoi dire) 


Lui : (me fixant)  j’espère que tu n’es pas surprise que je te tutoie ?  


Moi : (le regardant) chacun à sa manière  de se familiarisé


Lui : chacun ? (faisant les gros yeux)  Célianthe tu m’as fait passer pour ton amant devant plusieurs personnes sans même m’avertir et tu veux encore que je te vouvoie ?


Moi : (petite voix)  mais je vous est dit pourquoi 


Lui : ce n’est pas pareil, ai-je dit à tous que tu nous sommes sorti ensemble ? Non, tu t’ai juste servie de moi 


Moi : (respirant un grand coup)  j’ai juste rendu mon coup peut-être avec des armes plus fortes mais je l’ai fait, je ne me suis en rien servie de toi et si tu l’as pris ainsi désolé mais réfléchis plus aussi avant de me faire mal 


Lui : (gardant ces yeux sur moi et avec une voix qui semblait dire désolé)  je ne l’ai jamais fais


Moi : (automatiquement)  je venais de me rendre compte que je ne connaissais pas réellement celui avec qui je vivais depuis longtemps et tu me sors cela, après que je me réveille dans l’une de tes chambres le lendemain 


Lui : (voix plus calme)  je ne l’ai jamais vraiment dit 


Moi : pas avec des mots mais tu l’as dit 


Lui : et tu ne l’aurais pas aimé ? 


Moi : (le regardant ahurit)  pourquoi pense tu cela ? Parce que tu es Samuel Bilé ? Non je ne l’aurais pas aimé ni même voulue. Car je ne te connais pas et même si je ne veux pas d’une nouvelle relation 


Lui : (riant, il aime bien jouer lui)  du calme qui te parle de relation. Je n’en veux pas aussi, je parle juste du sexe 


Moi : (automatiquement)  je n’en veux pas aussi 


Lui : ok d’accord, madame Bamba 


Moi : (le regardant) Célianthe fera l’affaire et merci de ne pas compatir mais aussi de ne pas mettre de l’huile sur le feu 


Lui : on va déjeuner ?  


Moi : je n’ai pas faim


Lui : (évitant un rire)  ok…on va au supermarché donc je me prendrai du pain e du Nutella 


Moi : non merci 


Lui : pourquoi ? (souriant)  Tout le monde aime aller au supermarché pour prendre un  truc 


Moi : (prenant mon sac)  je connais la route des supermarchés et je suis venue m’excuser au cas où vous aurez mal pris mon geste, ceci étant fait et bien je prends la route 


Lui : (fermant son visage)  je ne vous pardonne pas 


Moi : et pourquoi ?


Lui : je ne sais pas mais sachez que pour vous faire pardonné vous devez d’abord m’accompagner 


Moi : (me levant)  c’est ça ouias, bonne journée 


Lui : je vous en prie 


Moi : non 


Lui : je vous en supplie 


Moi : (souriant)  pourquoi ? 


Lui : je vous en supplie 


Moi : juste 10minutes 


Lui : (souriant)  15 plus le temps de la caisse 


Moi : (riant) non, 12


Lui : (ouvrant) ok, Anita nous sortons 


Elle : d’accord M. 


Lui : (me regardant)  merci 


SAMUEL BILE 


Moi : (lui ouvrant la portière) après toi 


Elle : merci 


Moi : je t’en prie 


Elle : c’est ici que vous prenez vos déjeuners ? 


Moi : pas toujours souvent 


Elle : et pourquoi ici aujourd’hui ? 


Moi : (la regardant toute sapée)  parce que je ne pense pas que vous auriez acceptez de me suivre la ou je vais déjeuner, aussi avec cette tenue qui est très belle mais qui fait assez professionnelle 


Elle : ma tenue ? (se regardant)  Ah oui vous êtes habituée à y emmener des filles sexy 


Moi : (riant)  pas toujours mais celles avec des vêtements  moins professionnelle 


Elle : (me regardant)  mais aujourd’hui est un jour ouvrable 


Moi : et vous êtes en grève si je me trompe ? 


Elle : mais je viens voir un travailleur qui n’a rien avoir avec notre grève je me dois de restée assez professionnelle 


Moi : (riant)  est-ce à dire que vous vous êtes faites comme ça pour moi ?  


Elle : (automatiquement)  non, mais juste pour la circonstance 


Moi : (riant) ok je vais prendre du pain dans ce rayon-là vous pouvez m’attendre 


Elle : (acquiesçant)  je n’en demande pas mieux 


Je partis chercher le pain dans le rayon viennoiserie lorsque l’on m’informa qu’ils avaient déplacé le rayon pour le mettre vers celui de la charcuterie qui est à l’entrée du magasin. Je partis donc. 

A mon retour je voyais Célianthe crispée devant un couple qui ne l’avait pas vu apparemment, car ils étaient de dos et profitait de leur amour 


La femme : on ne va pas dévaliser tout le rayon nourrisson quand même ! 


L’homme : (ferme)  s’il le faut oui, je veux que l’on prenne ce qu’il y’a de mieux pour notre premier né 


La femme : donc la mère ne compte pas ? 


L’homme : (lui faisant une bise) elle compte toujours 


Vu le regard de Célianthe sur eux je compris ce qui se passait, alors je me décidai d’improviser. Je mis ma mains sur sa hanche et parla assez fort 


Moi : (mettant ma main sur sa hanche) hey je suis là chérie, je t’ai manqué ? 


Elle n’eut le temps de répondre ni de comprendre que le couple se retourna et je pus voir la surprise dans les yeux de la femme et aussi dans les yeux de son mari. 


Moi : (continuant) tu m’as manqué (je ne réfléchis plus trop là et je saisi ces lèvres, les embrassa) 


Le couple passa et Célianthe resta figée, je sentis le mauvais regard de son mari sur moi qui était tiré par son autre ou nouvelle femme. 


La femme : allons-y chéri 


L’homme : et dire que je t’ai un jour respecté tu n’es qu’une….


Moi : (le coupant, oui je n’aime pas trop qu’un homme insulte une femme.) maitrisez votre langage M. 


L’homme : (venant vers moi avec un regard mauvais)  sinon ? 


La femme : (impatiente et changeant sa mine)  tu viens ou je rentre ? 


L’homme : on y va (lançant un juron) 


Je pris la main de Célianthe qui enleva sa main aussitôt de la mienne et on alla à la caisse, elle ne parlait pas ou du moins ne parlait plus. Non mais c’est quelle influence qu’il a sur elle comme ça ? Cette femme qui parlait, souriait, et riait même tout à l’heure était devenue silencieuse. 


Une fois installée dans la voiture je lui demandai 


Moi : ça va ? 


Baf ! Alors là, je ne l’avais vu venir cette gifle, mais qu’est-ce que j’ai fait ? 


Elle : (regard noir) ne refaite plus jamais cela 


Moi : (ahurit) quoi ? Vous aidez ? 


Elle : (énervée)  ne le refaite plus jamais 


Moi : (ne la comprenant pas)  je vous et aider et c’est cela ma récompense ? Vous aidez à maintenir le jeu que vous-même avez créé ? 


Elle : (levant le ton) il ne s’agit aucunement d’un jeu, il s’agit là de ma vie, mon corps et mon intimité alors ne le refaite plus jamais cher Samuel Bilé, plus jamais ! (ferme)  J’espère que c’est clair.


Puis elle sortit de ma voiture comme un éclair et je restais là à penser à ma gifle. Non mais elle est folle cette femme, j’ai juste voulu l’aider avec un baiser qui ne signifie rien et que l’on peut donner à tout le monde, à tout moment et là elle me porte main. Elle est vraiment bizarre ! N’est-ce pas elle qui a affirmé à tous sans même cligner des yeux que j’étais son amant et maintenant tu me portes main. 


« Moi : (décrochant) oui Anita 


Elle : désolé de vous déranger Monsieur, c’est juste que votre ami médecin est là avec son fils, il demande s’ils doivent partir ou vous attendre 


Moi : j’arrive »

Click !


Moi : (à Luc) vas à la cuisine avec cela et demande à Anita de te donner ce dont tu as besoin, puis régale-toi 


Lui : mais c’était ton plat 


Moi : je prendrai autre chose après, faire une demi-journée avec toi n’est rien de facile alors laisse mon fiole se ressourcer 


Lui : (souriant)  est-ce de ma faute si M. veut vivre seul ? 


Luc : merci tonton, à plus tard papa (sortant avec le sourire) 


Moi : ok 


Lui : alors comment tu vas ? Parait-il que tu étais allé déjeuner en charmante compagnie


Moi : (souriant) ah Anita 


Lui : (riant)  comment c’était ? 


Moi : hum bizarre, j’espère ne plus la revoir 


Lui : elle s’est déjà attachée ou à refuser de signer le contrat ? 


Moi : (riant) non


Lui : alors, elle veut quoi ? Une famille, des enfants ? 


Moi : même pas, elle avait tout ça pas d’enfants mais une famille, puis elle à tout perdue et Dieu a fait que je sois présent ce jour-là. Et donc depuis je ne fais que subir ces humeurs de femme trompée, trahie ou délaissée je ne sais même pas. (Haussant les épaules)  


Lui : (me fixant)  ne me dis pas que tu as brisé toute une famille ? 


Moi : non mais l’homme pense que je fais partie de cela, l’idiot ! 


Lui : tu veux bien m’expliquer là 


Moi : tu es bien assis ? 


Lui : oui


Je lui narrai tout, tout depuis cette rencontre au karaoké jusqu’à ma gifle d’aujourd’hui. 


Lui : (étonnée)  non, cette femme a vraiment subi en ces 4 semaines 


Moi : (le regardant)  et il faut toujours que je sois là pour supporter tout cela 


Lui : ah là, cette histoire-là devient sérieuse, je crois que j’ai duré en Belgique. (Il y était allé pour accompagner son fils, oui Luc préfère vivre seul en Belgique, plutôt que de resté ici donc il s’est trouvé une bourse tout seul) 


Moi : (continuant)  moi qui était allé me cherché de nouvelles proies pour la nuit je suis embarqué dans une histoire de couple ou M. est idiot, menteur, manipulateur et trompeur et madame demi folle, agressive. 


Lui : (riant)  non, elle n’est pas comme ça je suis sure. C’est juste trop d’émotions qu’elle n’arrive pas encore à bien géré. 


Moi : (arquant mes sourcils)  et elle doit les passée sur moi ? Non merci, mieux j’évite cette famille 


Lui : et tu vas la laissé ainsi seule, 


Moi : elle a sa sœur qui l’aide crois-moi et une autre amie et en plus je suis qui pour supporter tout ça ? Ni son ami, ni son amant donc non merci 


Lui : mais tu l’as voulais non ? (souriant) 


Moi : elle était mariée et m’évitait. Tu sais que les interdits attirent 


Lui : (riant)  et avec cette claque-là, elle reste toujours interdite ou alors ca dépend des circonstances avant que ça n’attire ? 


Moi : c’est ça marre toi bien 


Tentes minutes plus tard, il me quitta avec son fils car ils avaient d’autres courses à faire. J’eus donc la nostalgie et eut envie d’appeler le mien


« Lui : papa ? Ça va ? Tu es souffrant ? 


Moi : oui Christ ça va et toi ? 


Lui : tu as une grave maladie ou n’a plus de job ? 


Moi : (riant)  non pourquoi ? 


Lui : ne me dis pas que tu vas mourir et ne sait pas quoi me laisser dans le testament 


Moi : mais non ! Pourquoi dis-tu cela ? 


Lui : aujourd’hui est un mardi en plus après-midi et toi tu m’appelle, c’est bizarre tu ne trouves pas ? 


Moi : (souriant)  tu me manquais 


Lui : (riant)  hum ok ! (fier)  C’est bien que tu appelles sache que j’ai été premier avec la meilleure moyenne 


Moi : (heureux)  bravo ! Et tu veux quoi comme cadeau ?  


Lui : je t’aurais bien dit un petit frère ou sœur mais on sait que ça ne se fait pas seul alors un virement m’irait 


Moi : (dépassée)  tu es vraiment le fils de ta mère 


Lui : (riant) et de mon père 


Moi : (souriant)  tu comptes venir ces vacances ? 


Lui : surement pas, on fera le tour du monde moi, maman et Bertrand


Moi : oh d’accord, j’embrasse tout le monde


Lui : ok 


Moi : bye mon fils 


Lui : papa ? 


Moi : oui 


Lui : je t’aime, tu me manques et sache que cet appel me fait plaisir 


Moi : (mon cœur de père était comblé)  j’en suis ravie 


Lui : normalement on dit moi aussi fiston, bye 


Moi : (riant) bye » 


Je raccrochais et me mis au travail. Chris cet enfant il avait viraient tout pris de moi car quand j’étais plus jeune et qu’en plein milieu de semaine surtout le matin et que mon père m’appelais je lui posais ces même questions ! Ça continue même un peu aujourd’hui, mais nous deux le faisons (moi et mon papa) 


Je repensais à Célianthe à tous ces interdits que je brisais avec elle pourtant nous n’avions même aucune affinité. 

D’abord elle est allé chez moi, jusqu’à même à y passer la nuit et le lendemain elle y a même invité sa sœur. Pourtant je n’aime pas emmener quelqu’un chez moi. 

Ensuite elle m’a pris au dépourvue en me présentant en temps que son amant à tous, sa belle-famille et sa famille. Les présentations ne sont pourtant pas mes affaires. 

Enfin elle me donne une gifle mémorable avec cette histoire de baiser, une gifle. Je ne tape pas les femmes mais ne laisse aucune femme me porter main aussi. 

La prochaine sera ? Non mieux vaut que je ne revoie plus cette femme et toutes ces émotions de femme trahie. 


Moi : Anita ? 


Elle : (venant) oui M. 


Moi : envoyer un chocolat de chez Alpina à Miss Soua


Elle : et ? 


Moi : (souriant)  elle comprendra 


Elle : (levant les yeux en haut)  eh moi qui croyais qu’on avait progressé et zapper celle-là (elle est peu comme une petite sœur, mon assistante) 


Moi : (la regardant)  à cause ? 


Elle : (froissant sa mine)  son comportement et (souriant)  cette belle femme d’aujourd’hui 


Moi : (la regardant dépassée) franchement Anita ! (lui tournant dos) Faites comme j’ai dit 


Elle : ok chef, des chocolats au diner de ce soir 


Moi : diner ? 


Elle : eh ben, Mme Soua 


Moi : (levant le ton)  Anita 


Elle : (sortant comme un éclair) j’y vais, plus vite que l’éclair même


MONALISA 


Moi : (n’arrivant pas à m’abaisser avec mon ventre)  chéri tu vins m’aider avec mes chaussures s’il te plait ? 


Lui : ok attends une minute 


Elle : laisse-moi faire 


Moi : (soufflant) merci Célianthe 


Elle : (souriant)  derien la future maman 


Lui : ma fille me manque déjà 


Elle : je vous l’avait dit de ne pas l’envoyer en vacances 


Moi : (riant)  mais ces grands parents la réclamaient, il faut qu’elle aille se frotter à eux les bétés pour avoir un sang chaud comme eux 


Lui : (souriant)  et après tu diras qu’il n’y a pas deux capitaines dans un bateau


Moi : mais oui, son sang chaud c’est pour dehors, car sur moi on se frappe 


Elle : (me taquinant) attend de frapper celui ou celle qui vient car vu les coups de pieds qu’il te donne souvent je crois que c’est lui ou elle, qui aura le vrai sang chaud 


Lui : (riant) c’est cela, ok à tout à l’heure 


Elle : bye 


Moi : (souriant)  à plus tard


Elle : alors ou tu vas ? 


Moi : au restaurant 


Elle : bon appétit 


Moi : Célianthe ? (me regardant)  accompagne moi 


Elle : non merci 


Moi : Célianthe, depuis la dernière fois ou tu m’as dit les avoir croisé au supermarché tu t’es encore plus renfermée tu ne fais plus rien, tu restes en chambre, et t’occupais de ton homonyme, ce sont les vacances et elle est partie, mais tu fais travail et maison. Tu es tout le temps ici à penser et repensé ? Ça fait  deux bons mois que cette histoire dure et tu vois Yaya, il se promène partout en ville avec cette voleuse de mari et son ventre. Et toi ta vie ? Tu l’a mets en stand by, (allant vers elle)  ce n’est pas facile je sais mais dis-moi tu ne vas pas restée ainsi. Selon mon mari je n’ai pas voulu te brusquée et t’ai laissée pleurée deux bons mois, même lorsque je t’entendais pleurée je faisais comme si de rien n’était mais ça ne va pas continuer ça chérie. (Caressant sa joue)  Tu dois reprendre ta vie et vivre, toi même tu l’as dit il n’y a pas d’enfant qui vous lie ni rien donc vie ta vie et oublie celui-là je t’en prie. N’entamons pas le troisième mois avec cette mine


Elle : c’est dure et ce n’est vraiment pas facile. J’ai aimé Yaya et aimer sa famille mais qu’ai-je eu en retour ? les voir ensemble et choisir des trucs de bébé m’a fait réaliser que cet homme je l’ai aimer (pleurant) je pensai qu’il aurait fallu mentir sur Samuel pour tout oublier mais non, les revoir et penser à nous, (pleurant) ça fait mal, je fais tout pour ne pas déprimer, mais ça fait mal, combien d’années de ma vie, quel traitement n’ai-je pas fait ? Suis-je maudite ? Aurais-je le même destin que ma maman ? (visage remplit de larmes) 


Moi : (soulevant sa tête baissée) écoutes moi, si je pouvais chaque matin j’irais tabasser Yaya ou même payer des gens pour le faire mais cela ne t’aidera en rien. Cela n’arrangera rien, tu dois essayer de faire violence sur toi, sache une chose tu n’es ni maudite ni méchante ou conne. Tu as juste aimé de tout ton cœur un homme qui n’a pu te reconnaitre à ta juste valeur quand son soi-disant bonheur a fait surface. (La regardant) Je ne dis pas que sortir et vivre te fera oublier, non ! Il y’a des moments où tu y penseras même dehors mais ne reste pas enfermée ici car là tu risques de faire une vraie déprime 


Elle : (pleurant)  tu crois que je suis stérile


Moi : (automatiquement)  jamais, mais peut être que ce ne sera pas lui le père de tes enfants 


Elle : (voix tremblante)  j’aurais accepté cet enfant s’il m’avait juste un peu respectée. Il aurait pu vivre avec sa mère et passé les vacances avec nous ou le contraire. Un enfant appel toujours un enfant et je n’aurais pas refusé j’aurais eu mal certes mais j’aurais compris. (Pleurant je ne lui aurais jamais demandé d’arracher cet innocent à cette femme pour me le donner mais j’aurais accepté et compris (me regardant avec ces larmes aux yeux) 


Moi : je sais et t’en fais pas (mettant sa main sur mon ventre) cet enfant là appellera un autre enfant ici (touchant son ventre) bientôt. Ne t’en fais pas (essuyant ces larmes) 


Elle : (mettant sa tête sur mon ventre)  merci beaucoup 


Moi : (lui caressant les cheveux, et maudissait intérieurement Yaya après avoir vite essuyé une de mes larmes qui voulaient coulée)  je t’en prie 


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MA DECISION FINALE