Partie 10 : nouvelles résolutions

Write by Mayei

...Cyrah Elloh...

J’ai essuyé mes larmes, me suis lavée le visage et rejoins mon lit. Charlène était descendue raccompagner Hakeen. J’étais passée par trop d’émotions pour aller l’accompagner. Je me suis mise sous les draps en respirant très fort. Cet exercice qu’il a tenu forcement à faire avec moi, aussi simple que cela pouvait paraitre, ce fut vraiment difficile pour moi. Charlène vint me retrouver. 

Moi : pourquoi tu souris comme ça ? 

Charlène : non mais où tu l’as ramassé ce mec ? 

Moi : c’est le voisin de maison de Ethan 

Charlène : je ne pensais pas dire cela un jour mais Ethan a fait quelque chose de bon au moins une fois dans sa vie. Il a bien fait de déménager là-bas. Non mais tu as senti toute l’autorité du gars ? Sa façon de parler, tout le charisme qui se dégage de sa personne ! 

Moi : tu fantasmes sur lui Charlène. 

Charlène : qui ne fantasmerait pas ? Tu l’as vu la première tu as de la chance. 

Moi : oh mais tu peux y aller...je n’ai pas la tête à m’engager dans une relation en tout cas pas maintenant. Si ça se trouve je finirai vieille fille. 

Charlène : répète...”je suis belle” 

Moi : krkrkkr tu es folle. 

Ça fait toujours du bien de dormir avec Charlène. Nous passons tellement de temps à papoter que sans s’en rendre compte, nous ne dormons que très tard. Avant de fermer les yeux, je regardais intensément mes poignets. Allais-je me pardonner cet acte un jour ? cela va faire une semaine depuis cet incident, une semaine que ma relation avec Ethan a pris fin. Pas une seule fois, il n’a essayé de me joindre pour dire passer chez moi, histoire de voir ce qu’il advient de moi. Il soit sans doute être en train de roucouler avec Jasmine en attendant que leur fille naisse. Pour lui j’allais me tuer et ma mort allait être vaine. Arriverais-je à me pardonner cet acte ?

Cette nuit j’ai encore fait le même rêve mais contrairement à ce que je me réveille toute seule, c’est le bruit assourdissant que faisait mon téléphone qui m’a réveillée. Ça c’est une sonnerie ça ? Je pensais l’avoir mis sur silence. 

Charlène (Voix ensommeillée) : arrête-moi ce carnage s’il te plaît. 

Sans ouvrir les yeux je cherchai à tâtons mon téléphone et fini par l’atteindre. Connaissant les touches par cœur je décrochais sans regarder. 

Moi (baillant) : allo ? 

“Tu dors encore ?”

Je décollai le téléphone de mon oreille pour regarder l’heure. 

Moi : Hakeen il n’est que six heure quarante-cinq bien sûr que je dors 

Hakeen : dis que tu es belle 

Moi : non tu n’es pas sérieux...c’est pour cela que tu m’appelles ? 

Hakeen : je n’ai rien entendu 

Moi : ... ... ...

Hakeen : je n’entends toujours rien 

Moi : pfff...je suis belle 

Hakeen : avec conviction Cyrah 

Moi : JE SUIS BELLE 

Hakeen : c’est bien ! Maintenant je suis devant ta porte 

Moi (me levant brusquement) : quoi ? Pourquoi ?  

Hakeen : pour notre séance de footing 

Moi : Hakeen qu’est-ce que tu racontes ? 

Hakeen : enfile une tenue de sport, une paire de basket et rejoins-moi 

Clic 

Et il m’a raccroché au nez...je regardais autour de moi pour m’assurer que je ne venais pas d’avoir cette conversation dans mon sommeil. Je sais qu’il faut se pincer pour vérifier mais je n’avais pas envie de ressentir une quelconque douleur. Je suis sortie doucement du lit, me suis brossée les dents et lavée le visage. J’ai sorti un legging de sport avec un haut dos basket de couleur orange. Je me sentais mal à l’aise puisque mes bras étaient dénudés. Il faut que je songe à m’acheter des hauts de sport à longues manches. J’ai relevé mes cheveux en un chignon négligé et ai enfile mes chaussures. Avant de sortir de la maison j’ai pris une bouteille que j’ai remplie d’eau. 

En sortant, j’ai effectivement trouvé Hakeen garé devant ma porte. Il est descendu en me souriant. Il était comment dire...sauvagement homme dans sa tenue de sport. 

Hakeen : prête ? 

Moi : forcée oui ! 

Hakeen : t’inquiète ça te fera du bien. Nous n’allons rien fait de difficile juste marcher rapidement et surtout vas à ton rythme mais pas trop lentement quand même. 

Moi : ok coach 

Hakeen (me faisant un clin d’œil) : tu es à tomber dans cette tenue. 

Moi (gênée) : malgré mes gros bras ? 

Hakeen (sérieux) : répète après moi...

Moi : je suis belle 

Hakeen : oui tu es belle Cyrah mais ce que je voulais que tu répètes cette fois ci c’est “j’aime mon corps” 

Moi : ok peut-on commencer la séance ? 

Hakeen : quand je t’entendrai répéter 

Moi : ok...J’aime mon corps 

Hakeen (Regardant sa montre) : même si tu l’as dit sans conviction on va quand même commencer. 

On ne ferait rien de compliqué, vas à ton rythme avait-il dit. Comment je vais à mon rythme quand il est devant devant et moi tellement derrière ? J’ai doublé d’effort pour essayer de tenir lui son rythme. Le trajet du retour a été plus péniblement que celui de l’aller. Hakeen n’a pas cessé de m’encourager. J’arrivai à la maison épuisée. J’avais les mains sur mes genoux alors que j’essayais de reprendre mon souffle.

Hakeen : tu as fait du bon boulot 

Moi : tchrrrrr 

Hakeen : c’est ça ! J’attends que tu rentres pour m’en aller 

Moi : oh, tu ne restes pas un peu ?

Hakeen : je sais que tu veux que je passe toute la journée avec toi mais je n’aime pas durer dans la respiration, il faut que je prenne une douche 

Moi : ok 

Il s’est penché, m’a fait un bisou sur la joue et je suis rentrée. Je suppose que juste après il a démarré. 

Moi : Tisha ? 

Tisha : tu sors d’où comme ça ?

Moi : lol comme si Charlène ne t’a pas déjà dit sinon pourquoi tu vas être assise dans mon salon à 8 heures ? Toi qui aime dormir comme ça et un samedi en plus ! 

Charlène (Regardant par la fenêtre) : mais il est où Hakeen ? 

Moi : donc tu ne dormais pas ? 

Charlène : non LOL, j’avais trop les oreilles dressées...

Tisha : ton Hakeen il sort d’où ? De quel congé de fée ? 

Moi : ce n’est pas « mon Hakeen » mais Hakeen tout court, un ami. Tisha tu veux que je dise à Uriel que tu fantasmes sur un autre homme ? 

Tisha : pardon ne va pas me créer des problèmes s’il te plaît. 

Moi : LOL, je vais prendre une douche. 

Elles sont trop pointues ces filles.

... ... ... 

Nous sommes devant la porte de chez mes parents. Nous, c’est à dire Charlène, maman Justine (sa maman) et moi-même. J’ai sollicité l’aide de maman Justine pour m’aider à demander pardon à ma mère. Elle ne me calcule plus et Dieu seul sait combien j’en souffre. J’ai sonné et c’est junior qui est venu ouvrir. 

Junior : maman Justine ! 

Maman Justine : le grand, viens dans mes bras. 

Junior (se grattant la tête) : j’ai grandi maintenant maman J

MJ : il n’y a aucune go dans les parages donc tu peux 

Il a fini par lui faire un gros câlin, pareil à Charlène mais une fois à mon niveau il s’est montré froid et m’a juste tendu la main que j’ai prise malgré moi. Je le comprends 

Moi : toi aussi tu es fâché contre moi ? 

Junior : on va voir ça après 

MJ : ta maman est où ? 

Junior : dans sa chambre...je vais lui dire que tu es la 

Maman Justine : ok 

Charlène m’a touchée dans le dos sûrement pour me transférer un peu de force. Nous nous sommes installées au salon et quelque temps après ma mère nous rejoignit. 

Maman : Justine, tu ne sais pas qu’on appelle les gens avant de débarquer chez eux ? 

MJ : c’est qui les gens ? C’est le sommeil qui t’a mélangé l’esprit ? 

En observant ma mère et maman Justine tu te rends compte que l’on grandit en âge mais l’amitié reste toujours bonne enfant. Elles sont toujours en train de se taquiner ou s’embêter gentiment. 

Maman : la grande Charlène 

Elle lui a fait un gros câlin 

Maman : tu es toute belle 

Charlène : merci maman Lau

Moi : bonsoir maman 

Maman : hum 

Elle a reporté son attention sur Charlène, m’ignorant royalement. 

Maman : mais Charlène, quand est-ce qu’on vient demander ta main ? 

Charlène(honteuse) : ça vient maman Lau.

MJ : il faut bien lui demander. Dis-lui aussi que Je veux voir mes petits-enfants avant de mourir oooh. 

Charlène : maman ! N’est-ce pas toi qui me surveillais ici fort fort pour ne pas que je regarde les garçons ? 

MJ : il fallait faire comme les autres et te cacher pour regarder mon 

Elles ont éclaté de rire alors que moi j’étais toute triste du fait que ma mère m’ignore. 

MJ (se raclant la gorge) : laulau ? 

Maman : hum ? 

MJ : je crois que tu sais pourquoi nous sommes ici 

Maman : je ne sais rien 

MJ : tu ignores la petite et elle a mal. Elle m’a dit qu’elle a mal agi et je lui ai moi-même tiré les oreilles. C’est ta fille si tu la jettes qui d’autre vas la prendre ? Hein ? Je sais que tu es fâchée, tu as gros sur le cœur à cause de ses agissements mais c’est comme ça avec les enfants, il faut être patient. Ils nous donnent les cheveux blancs mais c’est tout ça être parents. 

Moi (me mettant à genou) : pardon maman...sniff j’ai mal agi snif je sais que je t’ai fait mal mais pardon tu me manques tellement ! Ta voix me manque maman. 

J’ai mis ma tête sur ses pieds. 

Charlène m’a imitée en se mettant elle aussi à genou pour demander pardon. 

Maman (Levant ma tête) : tu es mon trésor Cyrah...ce que tu as fait a failli m’attacher le cœur. Je suis restée fâchée pour que tu comprennes l’impact de cet acte. Mais maintenant ça va ...lèves toi. 

Je ne me suis pas seulement levée mais je me suis jetée sur elle pour lui faire des bisous baveux. Même si elle criait je sais qu’elle les adore mes bisous. 

Maman : promets-moi de ne plus recommencer 

Moi : promis, promis, promis-je ne recommencerai plus 

Maman : maman Justine est témoin 

MJ : témoin oculaire et auditif. Tu es belle Cyrah, ne laisse plus jamais quelqu’un te faire croire le contraire. 

Charlène (regard malicieux) : oooh mais maman, maman Lau, ne vous inquiétez pas ! Il y a un bel homme, très beau...

Moi (l’interrompant) : Charlène ! 

Maman : pourquoi tu m’interromps ? 

MJ : continue Charlène 

Comme elle aime bien ça, elle s’est mise à raconter comment Hakeen m’a fait répéter que je suis belle et aussi qu’il m’a emmenée faire le sport. Les deux dames n’ont pas cessé de me fatiguer avec cela. Mon père a été mon sauveur. A lui aussi j’ai présenté des excuses sincères. J’ai passé la nuit chez mes parents ce jour-là.

...Ethan Okoma...

Ce soir en rentrant chez moi j’ai encore croisé le voisin que j’ai soigneusement ignoré. Je n’en peux plus de constamment le voir surtout après qu’il m’ait humilié devant l’autre baleine. Je murmurai mon ressenti en pénétrant dans la chambre. Jasmine était au téléphone avec je ne sais qui. Ma présence ne lui a pas fait raccrocher au contraire elle riait à tue-tête. J’ai eu le temps de me débarrasser de mes vêtements, me laver et revenir dans la chambre qu’elle était toujours au téléphone. 

Moi : tu vas raccrocher à quel moment ? 

Jasmine : ne quitte pas s’il te plaît...c’est comment ? 

Moi : depuis que je suis venu tu ne me calcules même pas…ce n’est que le téléphone 

Jasmine : ma copine je te rappelle demain oh, avant qu’on ne me tue ici. 

Je levai les yeux au plafond puis m’assis sur le lit. 

Jasmine : j’ai raccroché maintenant. Qu’est-ce qu’il y a 

Moi : il faut qu’on déménage d’ici 

Jasmine : comment ça ? 

Moi : déménager, quitter ici c’est à dire aller vivre dans une autre maison, un autre quartier. 

Jasmine : et pourquoi ? 

Moi : parce que je l’ai décidé 

Jasmine : tu m’imagines avec mon gros ventre faire les valises, les cartons les soulever et les faire descendre dans ces escaliers-là, pour aller ensuite les déballer et ranger les affaires dans une autre maison ? Si tu veux déménager déménage mais il faut commencer par trouver des personnes qui viendront faire le boulot car moi je ne bougerai même pas un seul doigt. 

Je l’ai regardée sans broncher. Je veux quitter ici le plus vite possible. Je ne veux plus croiser l’autre idiot d’a coté qui se croit fort parce qu’il m’a pris au dépourvu. 

Moi : on mange quoi ? 

Jasmine : pardon ?

Moi : je demande ce qu’on mange...j’ai faim 

Jasmine : oh ! Depuis tu tardais à venir j’étais trop fatiguée pour préparer. Je me suis faite une omelette. J’ai fini de manger il y’a longtemps. 

Moi : donc il n’y a rien pour moi ? 

Jasmine : tu peux aller te faire quelque chose de rapide. 

Moi (m’énervant) : je t’ai donc dotée pourquoi ? C’est pour venir jouer aux paresseuses ? 

Jasmine : eeeh eeeh tu cries comme ça sur qui ? Tu es aveugle ou tu ne vois pas que je suis enceinte ? Tu penses peut-être que je suis ta baleine à qui tu mangeais le cerveau ? Tu m’as dotée et ? Dans ma dote c’est écrit que je suis une servante ? Il y a beaucoup d’agence tu peux commencer à les parcourir dès demain pour te trouver une bonne à tout faire. Tchrrrr n’importe quoi !

Je suis sorti de la chambre tout nerveux pour regarder dans le frigidaire. Finalement j’ai dû me faire des œufs avec du pain. J’ai bu du jus et je suis allé me jeter sur mon lit pour dormir aussitôt. 

Le lendemain j’allais retrouver Mama pour une séance de travail. La Mama ci n’est pas facile. Je ne sors de sa chambre si je n’ai fait au moins quatre coups comme ça. Elle est insatiable. Je sors de chez elle toujours fatigué à un haut point. Je suis tellement fatigué que c’est limite inexplicable. C’est comme si mon corps était faible, ma force amoindrie. Même pour rouler la voiture et regagner la maison c’était un parcours du combattant. À la limite je me sentais malade. 
C’est comme ça que depuis 18 heures que je suis rentré, j’étais couché comme quelqu’un qui a le palu.

Jasmine est passée devant moi pour aller prendre sa douche puis est venue me rejoindre dans le lit, toute nue. Elle colla son corps chaud contre le mien. 

Jasmine : j’ai envie de toi 

Moi : moi aussi mais je suis trop fatiguée…demain ! 

Jasmine : tu n’auras rien à faire, laisse-moi monter 

Moi : ok 

Elle s’est mise à me branler mais impossible pour moi de devenir dur. Elle essaya avec la langue ce fut le même résultat.

Jasmine : merde ! 

Moi : je t’ai dit que je suis fatigué 

Jasmine : donc pendant ce temps moi je fais comment avec mon envie ? 

Moi : pardon laisse-moi me reposer cette nuit, demain je te promets de me rattraper. 

Elle s’est recouchée, énervée et a tellement tiré fort sur le drap qu’elle m’a découvert. Je fus obligé de mendier pour avoir un peu de la couverture surtout que la climatisation était en marche. Qu’elle ne se fâche pas demain je serai en forme. 

...Hakeen Fanti...

Chaque matin, la première des choses que je fais avant de sortir du lit ou avant même de me brosser c’est de joindre Cyrah sur WhatsApp vidéo et l’obliger à se mettre devant son miroir pour répéter dix fois de suite « je suis belle » et ensuite encore dix fois « j’aime mon corps ». Quand je le peux, je la retrouve pour notre séance de sport. Cela dure environ 40 minutes. Mon objectif ici n’est pas de lui faire perdre du poids, loin de là mais maintenir son corps, améliorer ce qu’elle pense être des imperfections pour qu’elle puisse s’accepter plus facilement. Tout ce qu’elle décrit comme imperfection n’est que perfection à mes yeux. Mais bon c’est d’abord son corps, si c’est ce qu’il lui faut pour se sentir bien, je ne peux que l’aider.

Il y a deux jours de cela, les garçons ont insisté pour m’accompagner faire du sport avec elle. Elle en a eu pour son compte avec les blagues de Kham et les âneries de Issan. Nous avons passé un très bon moment. J’ai aimé le fait que les garçons se sentent à leur aise avec elle et vice versa. Mais aujourd’hui c’est le travail. 

Depuis ce matin je ne fais que vérifier les dossiers, que tout est en ordre mais il faut commencer à passer les commandes étant donné que les fêtes approchent. À ma pause j’ai pensé à Cyrah. À son visage tellement doux et beau, ses lèvres fines et parfaitement dessinées et son teint d’ébène qui me fait penser à celui de ma mère. Je me demande toujours comment elle fait pour ne pas avoir confiance en elle. 

J’ai composé son numéro, elle a repris le travail aujourd’hui. 

Cyrah : que puis-je faire pour vous monsieur Hakeen ? 

Moi : accepter mon invitation à déjeuner belle demoiselle. 

Cyrah : je ne vais pas refuser vue comment vous insistez 

Moi : lol je n’ai même pas insisté, j’ai demandé juste une fois. 

Cyrah : et moi je dis que vous avez insisté 

Moi : lol ok...choisis l’endroit et envoie moi l’adresse par message. 

Cyrah : ça marche 

Moi : à tout à l’heure 

À peine je raccrochais qu’elle me textait l’adresse. Lol elle me fait marrer. Elle a faim cette folle. J’ai pris mes clés et sortis de mon bureau. Pour une fois, je n’ai pas rencontré mes frères entrain de glaner quelque part dans mes locaux. 

Je suis arrivé en premier, elle ne mît pas assez de temps pour me rejoindre. De loin, je la voyais arriver avec une jupe de couleur noir qui lui arrivait jusqu’au mi- mollet, une chemise balance et un blaser de la même couleur que le jupe qui lui recouvrait tout le haut du corps.

Je me suis levé pour lui tirer la chaise afin qu’elle prenne place. 

Moi : tu n’as pas chaud ? 

Cyrah : non pourquoi ? ne commence pas hein !

Moi : il fait 38 dégrée de chaleur et toi non seulement tu mets du noir qui attire la chaleur et en plus de ça un blaser waouh 

Cyrah : le noir affine la silhouette et j’aime les blaser c’est tout 

Moi : tiens essuies un peu la sueur que tu as sur le front.

Cyrah : mon...tu es fou lol 

Pendant qu’elle passait sa commande, je la regardais et compris qu’encore une fois sa façon de se vêtir dépendait de la conception qu’elle avait de son corps. Le noir pour se sentir plus fine. La dernière fois elle me parlait de ses bras. Je suis prêt à mettre ma main au feu qu’elle porte se blaser pour les cacher. Malgré cette chaleur ! 

J’ai moi aussi passé ma commande. 

Moi : Cyrah ?

Cyrah : hum ?

Moi : tu sais qu’être mince n’est pas synonyme de beauté ? La beauté vient sous différents formes et corpulence. 

Cyrah : qu’ai-je encore fait ? 

Moi : je dis ça je ne dis rien 

Nous avons passé un bon moment après ça chacun a repris le chemin du boulot. Une idée me vint à l’esprit...je me suis mis à sourire en pensant à l’effet que cela fera. 

...Cyrah Elloh...

La reprise du boulot m’a fait beaucoup de bien. J’ai reçu des fleurs et des boites de chocolat de la part de mes collègues. C’était une façon pour eux de me souhaiter un bon retour parmi eux. Louis s’est plaint de ne pas avoir mon numéro et a été attristé de ne pas pouvoir me joindre ou me rende visite à l’hôpital. 

Du coup je lui ai remis mon numéro pour que la prochaine fois il puisse avoir de mes nouvelles. La semaine est passée en flèche tellement que je n’ai pas vu le week-end approcher. 

Les samedis je mets mon réveil a 6 heures pour être prête quand Hakeen débarquera pour notre séance de sport. Ce matin je me suis moi-même mise devant le miroir pour faire l’exercice de Hakeen. Il m’a dit être rentré tard hier donc sûrement qu’il récupère un peu. J’ai mis ma tenue de sport et suis descendue dans la cuisine apprêter ma gourde d’eau. 

C’est à ce moment que l’on sonna à la porte. Ça ne pouvait être personne d’autre que Hakeen alors j’ai ouvert sans demander. Je fus surprise de voir une dame élégamment vêtue, me faire un large sourire. 

Moi : bonjour je peux vous aider ?

Elle : bonjour je suis mademoiselle Cyrielle Béké, styliste...je suis bien chez Cyrah ? 

Moi : euh oui ! 

Elle (se retournant) : vous pouvez venir…

Elle avança m’obligeant à me mettre sur le côté. Aussi tôt je vis un cortège la suivre. Une ligne à laquelle étaient accrochés de nombreux vêtements, une autre femme passa avec un lourd matériel de maquillage ainsi qu’un homme avec ce qui ressemblait à un attirail de photographe. 

Cyrielle : avez-vous déjà pris une douche ?

Moi : euh non...

Cyrielle : dans ce cas faites vite nous vous attendons 

Moi : je suis un peu perdue la...qu’est-ce qui se passe ?

Cyrielle : un relooking 

J’étais sceptique...je montai prendre la douche mais avant appelai Charlène.

Charlène : oui madame ! 

Moi : pardon rapplique chez moi il y’a un truc bizarre qui se passe

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