Partie 4 : La belle soeur

Write by Mayei

...Kiara Dankwa...


Je suis debout près de ma fenêtre, rien à faire de la journée alors je regarde ce beau paysage. Tout à coup un oiseau vint se poser par là. Qu’il était beau avec ses magnifiques couleurs. J’ai tendu la main pour essayer de le toucher mais hélas il s’envola. Comme lui j’aurais aimé être aussi libre. Libre de mes mouvements, livre de mes faits et gestes, libre de ma façon de penser, libre de choisir qui aimer tout simplement libre comme le vent. La liberté est un bien grand luxe pour moi. 

Je ne me suis pas remise de la façon dont Hakeen m’a rejetée la dernière fois. J’ai encore mal parce que de mon propre chef, je n’y serais jamais allée. Je ne l’aime pas et je sais que lui non plus mais avec les grandes ambitions de ma mère je ne peux que me soumettre. Il faut toujours faire selon ses démarches et ses recommandations. 

Le titre de princesse peut paraître subjuguant mais il y a tellement de mauvais côtés qui s’y attachent. Tellement de compromis à faire ! Les garçons, eux, peuvent quitter le royaume, poursuivre leurs études dans des pays étrangers. Mais nous sommes limitées à l’éducation à la maison nous nous déplaçons en ville pour les examens ou encore en famille. Une princesse doit être mariée et obtenir l’autorisation de son mari pour pourvoir voir d’autres pays. Comme c’est ennuyeux ! 

La dernière personne que j’avais envie de voir entra dans ma maison toujours avec son air de triomphe.  

Moi : maman ?

Maman : on m’a fait savoir que tu n’es pas descendue prendre le petit déjeuner ce matin 

Moi : je garde la ligne 

Maman : c’est bien mais un pot de yaourt ne te ferait pas de mal 

Moi : demain sûrement 

Maman : alors comment ça avance avec le fils Fanti 

Moi : maman il ne m’aime pas il n’y a rien à forcer 

Elle s’est tout doucement déplacée jusqu’à mon lit et s’est assise sur mon lit en croisant les pieds. 

Maman : tu penses peut-être que j’étais le premier choix de ton père ? J’ai su me rendre indispensable, j’ai su lui donner envie de m’épouser. Je me suis battue pour être là où je suis maintenant. Tu n’as pas une seconde idée des sacrifices que j’ai eu à faire pour être là aujourd’hui. Et toi tu te contentes d’un seul essaie ? 

Moi : maman tu voulais être une reine mais ce n’est pas ce à quoi j’aspire. Ce n’est pas ce que je veux faire de ma vie. Je ne suis pas comme toi. Chacun a ses aspirations. 

Maman : tais-toi maintenant ! Je pense que je t’ai assez ménagé comme ça. Je veux des résultats sinon tu me sentiras passer. (Se levant) je vais voir ton père. (Me faisant un bisou sur le front) tu as intérêt à avoir le fils Fanti sinon j’oublierai que tu es ma fille et crois moi tu n’aimerais pas que cela se produise.

Elle m’a fait un large sourire puis m’a caressé les cheveux comme si elle ne venait pas de me menacer il y’a deux secondes. 

Je me suis retournée vers la fenêtre et j’ai aperçu Allan. Mes yeux se sont mis à briller et mon sourire s’est élargi. 

Moi (murmurant) : psssst psssst 

Il leva sa tête et croisa mon regard. Il se mit automatiquement à me sourire. 

Moi : viens, monte 

Allan : et si je me fais prendre ?

Moi : il n’y a personne, maman est partie

Allan (hésitant) : ok 

J’ai mis de l’ordre dans ma tenue et me suis positionnée près de la porte pour lui ouvrir dès qu’il tapera. Allan fait partir des serviteurs. Il est beau comme un Dieu. Mon cœur s’emballe à chaque fois que je croise son regard. C’est de lui dont je veux être la femme. C’est avec ce serviteur que je veux passer le reste de ma vie.  

Toc toc toc

J’ai ouvert immédiatement et l’ai tiré à l’intérieur. 

Moi : où tu étais passé tout ce temps ? 

Allan : je reviens de la ville avec ton frère 

Moi : il est là ?

Allan : oui 

Moi : ok ...c’est difficile de ne pas te voir et le comble c’est que je ne peux même pas poser des questions par rapport à toi. 

Allan : c’est dur aussi d’être loin de toi 

Moi : embrasse-moi maintenant 

Il ne se fit pas prier. Il me colla contre lui et m’embrassa à pleine bouche. C’est toujours exquis, j’ai toujours cette sensation de ressentir des papillons dans le ventre. Je l’aime tellement mais avons-nous une quelconque chance lui et moi ? il aurait dû être un prince. 

...Cyrah Elloh...

J’ai laissé savoir à mes parents que je ne serais pas des leurs cette fin de semaine car j’ai énormément de choses à faire. À vrai dire il n’en est rien, c’est juste que depuis ma dispute avec Charlène, je n’ai plus l’envie de faire quoi que ce soit. Nous ne nous sommes ni appelées ni écrit, chacune campe sur sa position et tant que je n’aurai pas reçu désexcitez de sa part, je resterai dans mon coin. Aujourd’hui c’est samedi et je suis dans mon petit chez moi à regarder encore une fois Gossip girl. Je ne m’en lasse pas. 

Ding dong 

Moi (tirant le cou) : qui cela peut bien être ? 

Ça ne peut pas être Charlène car nous sommes en froid. J’ai bien attaché mon pagne et me suis dirigée vers la porte en demandant qui c’était. 

“Cyrah c’est maman ouvre moi”

Merde ! Qu’est-ce qu’elle fait ici ? J’ai couru jusqu’à ma chambre alors qu’elle ne faisait que sonner. J’ai pris mon ordinateur et quelques bouquins que j’ai posés pêle-mêle sur la table pour donner l’impression d’être en train de bosser. J’ai enfin ouvert la porte en lui faisant un grand sourire. Elle est rentrée en manquant de me bousculer.

Moi : Bonjour maman

Maman : mais depuis que je sonne qu’est-ce que tu faisais ?

Moi : moi ? Mais rien du tout 

Maman : rien du tout mais tu tardes comme ça ?

Moi : en fait j’étais en caleçon, j’ai dû remonter dans la chambre pour prendre le
Pagne.

Maman : c’est en caleçon que je ne t’ai jamais vue ?

Moi : mais j’ai grandi maintenant c’est différent

Je lui ai servi un peu d’eau. Depuis qu’elle est là, elle me regarde étrangement, souvent avec insistance. J’ai envie de lui demander quel est l’objet de sa visite mais elle risque de très mal me parler. Et avec ma mère cherche tout en dehors de sa bouche. Comme si elle avait lu dans mon esprit ? Elle se mit à parler. 

Maman : tu as un compte d’épargne Cyrah ? 

Moi (étonnée) : comment ? 

Maman : je demande si tu as un compte épargne 

Moi : bien sûr maman 

Maman : et tu y mets combien dedans à chaque fois ?

Moi : euh...150 mille 

Maman : rappelle-moi combien on te paie 

Moi (murmurant) : deux,..deux millions 

Paff

J’ouvrais grand mes yeux avant de lancer un grand « aïe » qui traduisait la douleur que je venais de ressentir au travers de cette gifle. À quel moment ma mère avait quitté sa place pour arriver jusqu’à moi et me gratifier de cette grosse gifle ? Je ne saurai vous donner une réponse précise car moi-même je ne savais pas. 

Maman : tu es malade Cyrah ? Cet argent que tu prends pour payer la moitié du loyer de ton petit ami tu ne peux pas le mettre dans ton compte épargne ? Tu ne sais pas qu’on n’est jamais trop prudent ? 

Je la voyais gesticuler, je voyais ses lèvres bouger mais mon cerveau essayait encore d’enregistrer le fait qu’elle soit au courant pour Ethan. Je n’ai eu aucun doute sur le fait que ce soit Charlène qui lui ai dit. 

Maman : tu es quel genre d’enfant Cyrah ? Où tu as vu ce que tu fais la ? Sois heureuse d’avoir Charlène comme amie elle s’est tournée vers moi pour que je puisse mettre un terme à cette idiotie. 

Voilà que mon hypothèse est confirmée. 

Maman : si tu savais à quel point tu m’énervais non je dirai plutôt que tu me déçois. Un homme qui ne cherche même pas à connaître ta famille, qui ne t’a pas encore fait de demande, c’est comme ça que tu le prends en charge ? Que tu es sa mère ? 
Je ne voulais pas en parler mais tu vas m’y obliger. De là où je viens, dans mon village (soufflant) tu sais ce que signifie ton prénom ? 

Moi : ... ... 

Comment l’aurais-je sus si je ne connais même pas son village ? 

Maman : ton prénom signifie princesse. Tu es une princesse Cyrah pourquoi tu laisses quelqu’un te rabaisser ou profiter autant de toi ? Tu es forte, bien plus que tu ne le saches. Arrête-moi immédiatement cette relation malsaine si tu ne veux plus recevoir de gifle venant de ma part. 

Moi : ... ... 

Maman : tu as compris 

Moi (du bout des lèvres) : oui j’ai compris 

Maman : je n’ai rien entendu 

Moi : OUI MAMAN J’AI COMPRIS 

Lorsqu’elle a fini de me sermonner, elle s’est dirigée à la cuisine pour me faire des plats pour une semaine. On a tout mis dans les Tupperware et hop au frigidaire. Je l’ai ensuite accompagnée pour qu’elle prenne son taxi et entre à la maison. 

À mon retour, j’ai pris une douche, me suis vêtue et j’ai filé hors de la maison. Il faut que je me rendre chez Charlène. Nous devons parler elle et moi. J’ai sonné une fois devant son portail. Je fus surprise que ce soit Tisha qui m’ouvre. 

Tisha : Cyrah ? 

Moi : Tisha ?

Tisha (se mettent sur le côté) : mais rentre ? Ne reste pas là. 

Sans mots dire, je suis rentrée. Charlène comme à son habitude était au four et au moulin.

Moi : je vois que vous vous êtes associées dans mon dos. 

Tisha : comment ça ?

Moi : ne fais pas semblant. Depuis qu’il y’a ce froid entre Charlène et moi Tisha, combien de fois tu m’as appelée pour prendre de mes nouvelles ? Même un message, tu n’as même pas cherché à savoir ce qui se passait mais tu as pris partis. 

Tisha : Mais Cyr,..

Charlène : Tisha tu parles même pourquoi ? Laisse-la penser ce qu’elle veut. C’est sur nous qu’elle peut avoir la grande gueule sinon où elle doit le faire là elle ne le fait pas. 

Moi : Charlène je n’aime pas ce que tu fais. Je n’aime pas ça du tout. Comment tu peux te lever et aller parler de ma vie à ma mère ? Si je voulais qu’elle soit au courant j’allais aller le lui dire moi-même et ce de vive voix. Pourquoi tu te mêles de ce qui ne te regarde pas ?

Charlène : pourquoi depuis tu n’en parles pas à ta mère ? Parce que tu sais très bien, au fond de toi que ce que tu fais n’a aucun sens. Si tu étais convaincue il y a longtemps que tu aurais parlé de Ethan à maman. 

Moi : j’attendais de lui parler quand il allait vouloir venir se présenter officiellement. 

Charlène (éclatant de rire) : ce sera quand les poules auront des dents et que le cochons voleront. 

Tisha : Charlène !

Charlène : quoi ? C’est la vérité 

Moi : je crois que je n’ai plus rien à faire ici 

Tisha : attends Cyrah 

Moi : laisse-moi Tisha. Vous êtes sensées être mes amies. Ethan est celui sur j’aime pourquoi vous ne voulez pas accepter cela ? C’est toute votre négativité qui agit sur mon couple 

Charlène : ça c’est ma meilleure ! 

Moi : tout ce que Ethan fait est interprété méchamment. Il voit salue, vous ne prenez même pas la peine de répondre. Vous n’avez même pas alors essayé de le connaître vous allez de conclusions en conclusions. À chacune de vos relations, j’ai considéré vos copains même s’ils ne me plaisaient pas. Pourquoi à mon tour c’est trop vous demander ? Pourquoi vous n’êtes pas heureuse pour moi ? 

Charlène : parce que tu fais dans de la bêtise et que tu refuses d’ouvrir les yeux. 

Moi : désolée si je vais m’éloigner de vous un moment mais j’ai vraiment besoin de prendre du recul. 

Charlène : donc tu choisis Ethan par rapport nous

Moi : est-ce vous qui allez m’épouser ?

Charlène /Tisha : oh !!!

Moi : bonne soirée.

Je suis sortie de chez elle, les larmes aux yeux. Je ne pense pas qu’un jour j’arriverai à être au-dessus de tout ça. Ethan est le seul qui a osé posé un regard sur moi, un regard amoureux ! Pourquoi s’acharnent-elles ? Pourquoi c’est moi qui suis en tort et pourquoi est-ce moi qui doit ouvrir les yeux ? Se sont-elles une seule fois demandées si elles ne faisaient pas fausse route ? Se sont-elles ne serait-ce qu’une seule fois remises en cause ? Je n’ai pas encore vu un petit ami de Charlène ou de Tisha aller demander la main d’une mais ce sont elles qui sont championnes pour déterminer si mon gars est bien ou pas. Ce temps loin de nous, nous sera surement bénéfique. Je vais cesser d’entendre à longueur de journée des « Ethan se fout de toi » « tu es sa banque » etc. Je ne vais que m’en porter mieux.

...... 

Je vais faire la surprise à Ethan aujourd’hui. Hier ma journée n’a pas été fameuse donc j’espère qu’aujourd’hui ce sera différent. La surprise va aussi me permettre de rencontrer sa sœur Jasmine. Depuis qu’elle est là, nous n’avons pas encore eu l’occasion de nous voir. 

À l’intérieur de l’enceinte, je ne sais pas pourquoi mais je me suis mise à regarder vers le balcon de la dernière fois mais il n’y avait personne. Je ne sais pas pourquoi j’espérais voir le beau gosse de la dernière fois. Je fus un peu dessus. Je me dirigeai vers l’appartement de Ethan et frappai.

La porte s’est ouverte sur une magnifique demoiselle de teint clair. Elle avait des traits fins et le nez percé où se trouvait une boucle assez fine qui brillait très fort. De grosses boucles d’oreilles étaient à ses oreilles. Très fine au passage.

Jasmine : puis-je vous aider ? 

Moi (lui tendant la main) : bonjour vous devez être Jasmine ? 

Jasmine : oui et vous ?

Moi : je suis Cyrah ? 

Jasmine : Cyrah ? Ce nom ne me dit rien, on se connaît ?

Moi (accusant le coup) : je suis la petite amie de Ethan 

Jasmine : oh ! Il ne m’a pas dit que vous passiez 

Moi : c’est une surprise que je lui faisais 

Jasmine : entrez. Il n’est pas là mais il ne va sûrement pas tarder. 

Au passage j’ai remarqué la petite culotte qu’elle portait et aussi son ventre rebondi. Elle devait être à quatre mois de grossesse par là. Mais quelque chose m’intriguait. La fille-là était bien trop propre pour quelqu’un qui venait tout droit du village. Bien mise sur elle, les couches de maquillage, le tissage qui avait l’air humain et surtout sa façon de s’exprimer. Nous étions assisses devant la télé mais personne ne parlait. Je ne faisais que la détailler. Mêmes ses ongles étaient manucurés. Je posais les yeux sur les miens qui étaient tout rongés. 

Jasmine : hum hum ! Tu dis que tu es la copine de Ethan ?

Moi : oui c’est cela 

Jasmine : tu as quel âge ?

Moi : 24 ans ?

Jasmine : seulement ? Ou bien on t’a diminué l’âge ? 

Moi (vexée) : c’est mon vrai âge

Jasmine : oh ! Ok. Je commence à avoir faim là, il faut aller voir à la cuisine et préparer quelque chose pour ta belle-sœur.

Je ne m’étais pas préparée à cela mais me levai quand même. J’allais préparer les feuilles de patate avec du riz. Histoire de faire vite. Elle m’a dit qu’elle allait se tendre un peu. Je me suis dépêchée. Jusqu’à ce que la nourriture soit prête, Ethan n’était toujours pas rentré. Ce n’est pas fautes de n’avoir pas essayé de le joindre. J’ai mis la table ainsi que les plats et me suis dirigée vers la chambre de Jasmine pour lui signaler que tout était prêt. 

J’ai trouvé sa porte légèrement ouverte et des éclats de rire me parvenaient. 

Jasmine : krkrkrkrkt je te dis ma chérie ! Un gros corps comme ça c’est ça qu’il est allé soulever. Je comprends tout maintenant. Je pensais qu’elle avait même trente ans. 

J’ai senti mon cœur se serrer très fort dans ma poitrine. 

Jasmine : je te dis que même à neuf mois, je n’aurais pas la forme de cette fille ci. À l’heure où tout le monde cherche à être fine, il y’a encore des gos qui traînement ce corps ?

... ...

Jasmine : je l’ai laissée là-bas dans la cuisine elle me prépare quelque chose à manger. Faut bien qu’elle se rende utile 

C’était trop pour moi. J’ai ouvert la porte brusquement. 

Moi : quand tu auras fini de parler de mon corps Jasmine, il faut soulever ton joli corps tu vas aller manger la nourriture que tu m’as demandé de préparer. 

Je ne lui ai pas laissé le temps de répondre que je sortais pour m’enfermer dans la changer de Ethan. J’ai pleuré assez de larmes. Jusqu’à quand ce corps va autant me peser ? Je suis fatiguée de faire les régimes, le sport intensif. Tout ça ne suffit pas. Je hais ce corps. Pourquoi Dieu m’a t’il faite ainsi ? pourquoi ? J’ai tellement pleuré que j’ai fini par m’endormir.

« Boum » 

Je me suis levée en sursaut en regardant autour de moi pour essayer de comprendre ce qui se passait. Tout ce que j’ai pu voir c’était Ethan 

Moi : Ethan ?

Ethan : tu peux m’expliquer ce qui se passe ici ?

Moi : comment ça ? 

Ethan : de quel droit tu te permets de manquer de respect à ma sœur ?

Moi (me réveillant tout à coup) : moi ? Lui manquer de respect ? 

Ethan : non seulement tu l’épi et tu écoutes sa conversation mais en plus de ça tu lui réponds ?

Moi : c’est plutôt elle qui me manquait de respect. Elle racontait à je ne sais qui comment je suis grosse et ceci et cela ?

Ethan : et alors ? Est-ce faux ce qu’elle disait ? N’es-tu pas grosse ? Ce n’est pas la vérité qu’elle disait ? 

Moi : Ethan ! 

Ethan (tirant le drap) : tu vas te lever tout de suite et aller lui présenter tes excuses. 

Moi : tu es sérieux la ? 

Ethan : je ne vais pas me répéter 

Mes larmes menaçaient d’inonder mon visage mais je me suis quand même levée me laver le visage et me rincer la bouche. J’ai retrouvé Jasmine assise au salon, les pieds croisés sur la table basse. Elle a lancé un long « tchrrrr » quand je m’approchais. J’ai levé les yeux pour croiser ceux de Ethan mais ce dernier m’a ignorée. 

Moi : Jasmine ?

Jasmine : qu’est-ce que tu veux ? 

Moi : je voulais te présenter mes excuses pour tout à l’heure...

Jasmine : par rapport à quoi en fait ? m’espionner ou me parler mal ? 

Moi : les deux 

Jasmine : il faut savoir que Ethan c’est mon frère. S’il doit faire un choix c’est moi qu’il choisira donc tu te plies à mes exigences 

Moi : j’ai compris. Encore une fois, je m’excuse 

Ethan : c’est bon comme ça tu peux t’en aller. 

J’ai pris mes affaires...il faut que je rentre chez moi

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