Partie 43 : la boite rose
Write by labigsaphir
Je porte mon fils et l'emmène vers le coin pour le changer, devant une infirmière et sa mère qui en sont gaga. Contrairement à la plupart des hommes, des nouveaux pères, je ne dirais pas que je prends plaisir à changer les couches mais j'aime avoir ce contact avec Alden Nicodem, mon fils, né il y a de cela trois jours.
- Oui, fiston, fais-je ne souriant mais me tortillant pour ne pas être arrosé au cas où l'envie lui prendrait de mouiller papa.
Quelques minutes plus tard, je vais le remettre à sa mère, vais laver les mains et viens écouter les derniers conseils du médecin arrivé entre temps et l'infirmière. J'aide Lou à ranger ses affaires et nous sortons de l'hôpital après avoir fait un saut au niveau de l'administration. Je raccompagne la mère et l'enfant à la maison, vais faire des courses avant de venir rester avec eux. Je pourrais rester des heures à regarder mon fils dormir, téter ou babiller. Je suis père, mes amis, je suis père. J'ai enfin pu laisser une trace sur terre.
Mon téléphone se met à vibrer, ce sont mes parents. Je lance l'appel sur Imo, ils profitent en live de leur petit-fils et ne cessent de nous donner des conseils. J'aide Lou à ranger l'armoire du petit, vais stériliser les biberons et propose de faire à manger, puis tape la causette avec elle pendant que le petit dort. Je ne vois pas le temps passer et rentre à chez moi à deux heures du matin.
Je marche sur la pointe des pieds, décidé à faire le moins de bruit possible. Je vais prendre une douche, me colle à Jen qui n'a aucune réaction et finis par m'endormir.
QUELQUES HEURES PLUS TARD...
- Je t'assure, il faudrait le voir, dis-je en faisant les œufs brouillés.
- ...
- Cet enfant est ma photocopie, je crois.
- ...
- Il mange déjà alors qu'il n'a que trois jours et il faut voir lorsqu'il agrippe mon doigt dans sa main.
- ...
- Je suis un homme comblé. Que demander de plus au Seigneur ?
- ...
- Et dire que je dois repenser mon mode de vie à cause de mon enfant.
- ...
- Regarde la dernière photo que j'ai prise avant de m'en aller.
Je pose la cuillère en bois et me rapproche rapidement d'elle, m'assieds et lui présente l'écran de mon téléphone qu'elle regarde à peine. Je suis freiné net dans mon élan et soufflé par son manque d'enthousiasme.
- Chérie, qu'y a-t-il ?
- ...
- Bébé, qu'y a-t-il ? Et si tu me parlais ?
Elle pose la tasse de thé sur la table dans un bruit mat et ferme les yeux durant quelques secondes, comme si elle cherchait ses mots.
- Elric, tu sais que je t'ai toujours soutenu, concernant la naissance de ton fils. Tu sais combien je suis heureuse de te savoir père même si j'aurai souhaité que cet enfant soit le nôtre.
- Jen,
- Oui, je sais, me coupe-t-elle mollement.
- ...
- Je sais que tu regrettes oui, oui, je le sais déjà et je te crois. Même si je ne suis pas encore mère, je sais que la venue d'un enfant dans notre vie, change radicalement un homme. Je sais que tu gamberges, tu planes et e ne sais quoi d'autres. Je suis heureuse pour toi, n'en doute jamais.
- Mais,
- Mais depuis que cet enfant est né, nous ne nous voyons pas.
- Comment peux-tu dire que nous ne nous voyons pas ? Nos nous endormons l'un dans les bras de l'autre et nous réveillons, dans le même lit.
- Elric, tu sors de cette maison tôt, à 7 ou 8h pour ne revenir que vers deux à trois heures du matin.
- Mais,
- Oui, tu passes le temps auprès de ton fils. Je comprends que tu ne veuilles rien rater de l'évolution ou la croissance de ton fils mais moi aussi, j'ai besoin que tu fasses attention à moi. J'ai besoin d'attentions, Elric.
- Ok, désolé et merci de me le rappeler. Je reconnais avoir dépassé les bornes et promets faire des efforts.
- Merci.
- Pourrais-je maintenant avoir un sourire ?
- Non, tu ne le mérites pas, répond-elle en boudant.
- Rhooooo, tu as parlé, mon amour et j'ai compris.
- Juste un bisou et surtout, par-là.
Je lui tends la joue, elle se penche mais je suis plus rapide et tourne la tête. Le léger bisou devient un baiser fougueux et en quelques minutes, nous sommes haletants. Je lui enlève la tasse des mains et me couche sur elle, mon soldat réagit aussitôt ; cela fait longtemps qu'il n'a pas pris du service.
Sans préliminaires, je descends sa culotte et la pénètre aussitôt, elle a le souffle coupé, ferme les yeux avant de s'en remettre et effectuer des mouvements du bassin. La température monte rapidement et en quelques secondes, des cris s'élèvent et...
TROIS SEMAINES PLUS TARD...
- N'oublie pas, chéri.
- Oui, je n'ai pas oublié, fais-je en me demandant de quoi elle voulait parler.
- Nous sommes invités chez Odessa à 20h, avec Amicie.
- Ok, c'est noté, dis-je en me promettant de rentrer à 18h au plus tard.
Je vais travailler et au moment de rentrer, reçois un appel de Lou, il n'y a plus de lait premier âge, à la maison. Je fais un tour à la pharmacie et vais le déposer chez Lou qui dit avoir besoin de faire des courses. Je propose tout naturellement de l'accompagner mais elle refuse et demande plutôt que je m'occupe du petit. Je me pose sur le canapé et mets la chaîne sportive, m'occupe du petit et appelle Oan avec qui j'échange sur Imo.
- C'est comment, type ?
- Comme tu vois là, je t'assure.
- Il n'y a pas seulement la femme pour changer un homme.
- Je t'assure, man, je t'assure.
- L'enfant-là a vraiment ta figure.
- Et comment ! C'est Biyo'o, tu doutes ?
- Sa mère dormait ou quoi ?
- J'ai fait du bon travail, il faut seulement confirmer le code.
- S'il aura tendance à tirer aussi vite que toi, j'aurais tôt fait de cacher les filles que j'aurais.
- Ha ha ha ha ha ha ha Connard !
- Oui, je sais mais entre connards, nous nous comprenons facilement.
- Aka il va emmener ton enfant où ? Sa sœur ?
- Que nous sommes parentés ?
- Minceeeee !
- Sinon où est sa mère ? Allée faire les courses ?
- Ça va mieux, entre vous ?
- Mais oui, il n'y a aucun souci.
- Tu as recommencé à jouer au pompier ?
- Non ooooo tu veux que Jen me tue ?
- Massa, donc c'est elle qui te commande ?
- Moufff ! Je la mets bien, surtout qu'elle continue à m'observer.
- C'est cool, elle t'a vraiment changé.
- C'est la bonne, c'est clair.
- Comment comptes-tu gérer le muna( bébé) avec elle ?
- Qu'il y a quoi à faire ? Elle fera partie de ma vie et donc, de celle du bébé.
- Humm, Lou.
- Aka, elle devra s'y faire et c'est tout.
- Dis donc, tu as vu les matchs de la ChampionsLeague ?
- Ouiiiiiiiii.
Je m'occupe du petit et finis par m'endormir pour me réveiller quelques heures plus tard. Mon premier réflexe est celui de regarder ma montre : 22h. Louhann est en train de visionner et se retourne en m'entendant bouger.
- C'est comment ?
- Pourquoi ne m'as-tu pas réveillé ?
- Tu dormais si bien.
- Il faut que j'y aille. A quelle heure es-tu rentré ?
- 20h, pourquoi ?
- Alors que tu sortais faire les courses ?
- J'ai rencontré une amie et me suis arrêtée quelque part pour manger.
- Tu m'as mis dans les problèmes, dis-je en récupérant ma veste.
Je vais faire un tour rapide dans la chambre du petit, l'embrasse avant de m'en aller et arrive non pas à la maison, mais devant l'immeuble d'Odessa. Je gare et essaie de joindre Jen, elle ne décroche pas J'envoie des sms, messages par Whats'App, viber et Imo, elle les reçoit tous mais ne répond pas. J'appelle Odessa qui vient me récupérer au bas de l'immeuble ; elle me semble bizarre, humm. J'essaie de prendre la température avec elle, mais n'y arrive pas.
A mon entrée dans l'appartement, Jen ne tourne même pas la tête. Les autres font tout pour me mettre mal à l'aise, pendant que Jen m'ignore. Au cours de la soirée, j'essaie à maintes reprises de me rapprocher d'elle, mais cela ne sert à rien. Je culpabilise et réfléchis à comment faire pour me pardonner.
A minuit, nous quittons tous les deux l'appartement et récupérons nos voitures respectives. Jen ne parle pas à notre arrivée, elle va prendre une douche, tire un trolley et se met à classer les vêtements.
- Chérie, dis-je en prenant sa main.
- Lâche-moi, répond-elle d'une voix sourde.
- Excuse-moi, bébé, excuse-moi, s'il te plait.
- Je t'ai demandé de me lâcher, Elric ; elle est dangereusement calme, je m'exécute.
- Je sais avoir failli, pardon. Je promets ne plus jamais recommencer.
- Fais comme bon te semble !
- J'étais à l'origine partie déposer une boite de lait et comme Lou...
- Je n'en ai rien à secouer, ne le comprends-tu pas ?
- Je ne l'ai pas fait exprès.
- Est-ce tout ce que tu as à dire ?
- Désolé, fais-je en m'asseyant sur le lit, près d'elle.
- Dès notre retour d'Angleterre, je me suis fait présente pour toi. Je t'ai soutenu dans tout ce qui avait trait à la grossesse de Louhann, essuyant parfois certains revers. Je me suis mouillée pour toi, me suis intéressée à ce qui te tient à cœur et lorsque je te demande de faire pareil, cela devient impossible.
- Non, ce n'est pas impossible, essayai-je de placer.
- Ma copine, Odessa, tenait à nous annoncer que son chéri et elle, avait décidé de de fiancer officiellement. Etant sa meilleure amie et sœur, elle tenait à ce que nous soyons là car il est probable que nous devenions leurs témoins de mariage. Elric, tout cela me tenait à cœur, cela me tenait à cœur, répète-t-elle à voix basse.
- Je sais, désolé.
- Je ne te demandais tout de même pas d'aller toucher le sexe des anges. Bon sang !
- Je sais, bébé, je sais.
- Cela fait un moment que ça dure, j'en ai ras le bol. Je vais aller passer quelques temps chez mes parents.
- Tu sais, nous pouvons en discuter.
- C'est ce que nous faisons, Elric. Je ne sais pas où nous allons à cette allure. Seulement, je suis certaine de ne pas vouloir prendre cette direction.
- S'il te plait chérie, dis-je en la prenant dans mes bras.
D'un geste brusque, elle se dégage, tire son trolley à elle et continue le rangement dans un silence cuisant. Lorsqu'elle a terminé, elle va laisser la valise au salon, prend une taie d'oreiller qu'elle va laisser dans l'autre chambre avant de se changer et aller se coucher. La connaissant, insister ne servirait plus à rien.
Je sursaute en l'entendant fermer sa porte à double-tour, mal à l'aise. Mon téléphone se met à vibrer, un appel Imo de Louhann, j'éteins le téléphone et me couche, demain est un autre jour.
LE LENDEMAIN A 7 HEURES...
[JENEYA ]
Après avoir fait ma prière, je me prépare rapidement un sandwich en m'assurant qu'aucun son ne filtre de la chambre d'Elric ; je n'ai aucune envie de discuter avec lui. Vous savez, je suis reconnaissante pour tout ce qu'il a fait pour moi. Je sais avoir tenu garce à lui, car même si je ne le dis pas ou fais semblant, avec ma mère, je n'arrive plus à être moi-même.
J'ai beau essayer de cacher, enfouir ce que je ressens au fond de moi mais ma peine remonte. J'avoue avoir pensé à consulter un psychologue. Oui, j'avoue, j'ai besoin d'évacuer ce que je ressens et appréhende de me retrouver en face de mes frères, avec toutes les questions sans réponses.
Je prends ma valise et ferme la porte après moi. Je reconnais partir comme une voleuse, n'en suis pas fière mais c'est mieux, pour l'instant. Elric et moi, avons chacun de notre côté, des problèmes à résoudre.
Une demi-heure plus tard, je prends la route, direction la ville rose.
DANS L'APRES-MIDI...
- Bonsoir à tous, fais-je en descendant de la voiture ; ils sont tous amassés sur le perron et applaudissent à tout rompre.
- Bonsoir ma fille. Ça va ? Demande mon père en venant vers moi.
Il me prend dans ses bras, me garde près de lui quelques minutes, c'est grisant.
- Bienvenue à la maison, murmure-t-il la voix mouillée.
- Merci papa...merci papa, fais-je hésitante.
- Jusqu'à nouvel ordre, je reste ton père, murmure-t-il au creux de mon oreille.
- Bonne arrivée, mon bébé, dit maman derrière moi ; je ne l'ai pas entendue arriver.
- Merci maman ; je suis heureuse de la voir même si c'est un peu tendu entre nous.
Elle nous fait un câlin auquel se joignent, Harry et Dan ; cela fait chaud au cœur. Je ne peux m'empêcher de laisser échapper quelques larmes.
- Tu es chez toi, tu l'as toujours été, ne l'oublie jamais ; la voix de maman est chevrotante.
- C'est vrai, renchérissent Harry et Dan en m'embrassant.
- Il fait encore froid, fait remarquer papa, et si nous rentrions à l'intérieur ?
- Harry et Dan, occupez-vous du trolley de votre sœur, ordonne maman.
- Ok, répond Dan avec joie.
- Alors, sœurette, raconte ; Harry comme toujours, me tient par le coude et m'éloigne des autres, il ne changera jamais.
- Rien de spécial. Pourquoi deviens-tu aussi beau ?
- Donc je ne le suis déjà pas ?
- Ga ga ga ga tu es trop vilain, je t'assure.
- Tchiiiip ! Tu dis ça parce que tu es ma sœur sinon j'allais te mystifier.
- Ha ha ha ha jamais ! Apprends d'abord à ramper avant de vouloir marcher.
- Rhalalala tu n'y vas pas de main morte, Jen ; Dan n'a rien perdu de la conversation.
Nous rentrons dans la maison en nous chambrant, je vais rapidement à la cuisine me laver les mains et saluer Roberta. Elle me prend dans ses bras, me murmure des paroles douces avant de me lâcher, les yeux mouillés.
- Merci d'être de retour parmi nous.
Je vais prendre une douche, m'allonge et m'endors durant trois heures avant de rejoindre les autres. Le repas se passe dans une très bonne ambiance, je suis vraiment heureuse d'être là, avec les miens. Roberta qui n'est d'habitude pas volubile, d'autorise des éclats de rire et quelques remarques ; c'est drôle. Lorsque c'est terminé, papa demande à ce que nous nous réunissions dans le petit salon, même Roberta est conviée.
- Comme vous le savez tous, commence-t-il, Jen, notre fille et sœur que voici, a traversé des moments difficiles au cours de ces derniers mois. Heureusement que tout est bien qui finit bien, je puis dire. L'affaire qui retenait Jen en Angleterre, a connu de nombreux rebondissements, dont celle de son adoption.
Je baisse instinctivement la tête, maman pose la main sur mon épaule et m'encourage à relever la tête. Je le fais et croise le regard des garçons qui me font des sourires encourageants de même que Roberta et papa.
- Jen a toujours fait partie de la famille. Tout a vraiment commencé par elle, déclare papa en regardant amoureusement sa femme. J'ai rencontré Carla dans un supermarché et me rappelle qu'à l'époque, elle courrait après Jen.
- C'est vrai, confirme maman.
- Je l'ai attrapée, la coquine et sa maman a suivi. Nous avons par la suite, pu faire connaissance. Jen a été là au début et pour moi, il est impensable qu'il puisse en être autrement. Si vous avez quelque chose à ajouter ou à dire, c'est le moment.
- Jen, tu as toujours été ma grande-sœur et le restera toujours malgré les chansons de femmes pour me réveiller le matin. Vraiment, mettre du Britney Spears, quelle mièvrerie !
- Ha ha ha ha nous éclatons tous de rire.
- Je t'assure, renchérit Dan en grimaçant, il n'y a qu'une fille pour penser à ces choses. Jen tu as toujours été là pour moi, dans les bons et les mauvais moments. Pour moi, il n'y a rien de changé. Je trouve dommage que Vanaya ne soit pas là, dommage qu'elle ait fait le choix que nous connaissons tous.
- C'est vrai, murmure tristement maman ; papa l'attire vers lui et la prend sur sa poitrine.
- Elle sait ce que je pense, se contente de dire Roberta.
- Allez, un câlin de groupe, propose Dan.
Nous nous levons tous, je suis touchée et me mets à pleurer à chaudes larmes. La pression des dernières semaines retombe, je suis rassurée au minimum ; cette maison est et sera toujours un havre de paix.
Un quart d'heure plus tard, Harry, Dan et Roberta nous quittent. Le silence tombe telle une chape de plomb, celui précédant l'orage. Je bouge dans mon siège et lève tout doucement els yeux vers mes parents qui semblent dans l'attente.
- Papa, maman, commençai-je hésitante.
- Nous t'écoutons, ma chérie.
- Merci pour cette réunion, j'avoue qu'elle ma soulagée.
- C'était le but, confirme ma mère en souriant.
- La famille est la base de tout, vous me l'avez toujours appris. La franchise et la confiance devraient être de mises, ce qui implique que rien ne devrait être tabou.
- C'est logique, renchérit papa.
- Vous savez combien je vous aime tous. Vous savez combien je suis consciente de la chance que j'ai eue et ai d'être là, parmi vous. Je ne saurai qualifier ou quantifier, l'amour que vous m'avez apporté et continuez de m'apporter.
J'ai appris il y a de cela quelques temps que je suis une enfant adoptée. Rassurez-vous, je ne nous en veux pas. J'ai compris que vous alliez m'en parler mais attendiez le bon moment. Je me sens bien dans cette famille et j'ose croire que vous comprendrez, que je veuille connaitre un bout de mon histoire. J'aimerais savoir d'où je viens et les circonstances qui m'ont conduite dans cette famille.
Maman éclate en sanglots et pose la tête sur la poitrine de papa qui lui fait des bisous sur la figure, je culpabilise car je sais qu'elle a peur de me perdre.
- Maman, connaitre la vérité ne veut pas dire que je ne t'aime pas ou que je ne me sente pas bien avec vous. J'ai juste besoin de savoir et comprendre, afin de pouvoir aller de l'avant.
- Je sais, excuse-moi, dit-elle en se levant.
Elle s'en va, je me tourne vers papa, perplexe.
- Ne t'inquiète pas, ça ira, dit-il simplement.
- Ok.
Elle revient quelques minutes plus tard, le pas traînant et serrant une grosse boite rose contre elle. Elle rentre s'asseoir à sa place et se tourne vers moi, le visage larmoyant.
- Je comptais te le dire, crois-moi...snif..je comptais te le dire ; elle éclate en sanglots.