Partie 8 : Auguste Hamza

Write by Mayei


... Murielle ...

 

Il avait plu durant toute la nuit et ce matin Le ciel était tout gris. On aurait dit que les éléments de la nature s'étaient accordés parfaitement avec ma situation actuelle. J'étais profondément triste. Je sais que certains se posent des questions sur mes choix et se demandent pourquoi je ne fais pas recours à Nolan. Même si je lui disais pour la situation actuelle de mon père reste aussi la dette de ce dernier ! Nolan serait il à mesure de payer cette dette qui s'élèvent à plusieurs millions? À tous les coups je vais devoir me retourner vers ce porcs de Léopold. J'ai voulu faire les petits métiers comme tout le monde, même la servante mais avec la paie à quel moment pourais-je atteindre la somme demandée?

 

"Léna c'est à toi qu'on parle"

 

J'ai regardé ma mère avec les gros yeux réalisant que je m'étais encore égarée dans mes pensées.

 

Moi : excusez moi ! Vous disiez ? Je me suis un peu égarée

 

L'avocat : j'énonçais les grands points du contrat

 

Moi : oui ! Cette partie je l'avais suivie. En gros si je signe je deviens la seconde épouse de monsieur Kassoum. Je vivrai avec lui st par la suite il s'engage à prendre en charge les frais d'hôpitaux de mon père ainsi que la dette pour que sa société puisse continuer ses activités

 

L'avocat : tout à fait ! Vous avez bien suivi

 

Moi : Mais quelque chose me dérange ! À vrai dire jai une requête, je voudrais avoir la garantie que je pourrai continuer mes études mens étant...mariée

 

J'ai dis ça avec tout le dégoût du monde. L'avocat a regarde monsieur leopold qui a donné son accord en faisant un oui de la tête

 

L'avocat : dans ce cas pas de problème ! Laissez moi allez ajouter cette clause et je reviens

 

Comme vous pouvez Le constater, cest aujourd'hui que je viens sceller ce qu'il adviendra de moi. Étant donné que je suis encore mineure, c'est maman qui signe à ma place comme tutrice légale.

En attendant le retour de l'avocat, nous sommes restés dans un lourd silence. Ma mère restait interdite, elle ne bougeait pas et regardait droit devant elle. Tout se passait dans son regard. On dit que les yeux sont Le reflet de l'âme et je vois ça parfaitement avec ma mère actuellement. Comme par magie je ressens tout le mal qu'elle endure actuellement et je me surprend à avoir mal plus pour elle que pour moi même

 

L'avocat : voilà tout y est ! Madame Hamza vous pouvez signer

 

Elle a pris le stylo que lui tendait l'avocat et cest en tremblant qu'elle a commencé à signer. Elle a marqué un arrêt en respirant tellement fort. Elle a regarde dans ma direction et je lui ai fais un oui pour lui donner le peu de courage que j'avais

 

Leopold : bon je crois que désormais nous sommes une famille

 

Maman : Léna lèves toi on part

 

Leopold : je vais appeler l'hôpital et y laisser des consignes

 

Maman m'a tirée et nous sommes sorties de cette salle. Je suppose qu'elle ne voulait plus passer une seule minute aux côtés de cet être ignoble et moi non plus d'ailleurs

 

... ... ...

 

Les passagers du vol AF 409 en direction de Paris Charles de Gaulle sont priés de bien vouloir se présenter aux portes 1, 2 et 3 pour embarquement immédiat

 

Sarata : bon je pense que je dois y aller

 

Elle a serre ses parents une dernière fois avant de venir vers moi

 

Sarata (essuyant mes larmes) : arrêtes de pleurer je ne vais pas pour toujours non ! Les vacances vont vite arriver

 

Moi : tu as raison ! Promets moi de prendre soin de toi ok

 

Sarata : promis

 

Nous nous sommes serrées pendant longtemps encore et c'est seulement quand la voix s'est a nouveau faire entendre que nous nous sommes lâchées. Nous sommes restés avec ses parents à la regarder jusqu'à ce qu'elle disparaisse.

 

Dans la voiture, jai colle ma joue contre la ville, regardant Le paysage défiler sous mes yeux. Très vite mes idées se sont envolées. Aujourd'hui j'aurais dû être la voisine de siège de sarata, on aurait dû atterrir ensemble à Charles de Gaulle puis on allait prendre Le train pour limoges. Mais non, je suis entrain de préparer ma vie à accepter le mariage forcé avec un homme qui a Le même âge que mon père !

 

"Murielle on est arrivé "

 

J'ai regardé Tata Fatou (la mère de Sarata) dans comprendre ce qu'elle disait Mais en regardant autour jai qu'on était Chez moi et que je devais descendre

 

Tata Fatou : passe le bonsoir à tes parents ok !

 

Moi : pas de soucis Tata

 

Jai aussi dit au revoir et je suis rentrée à la maison. Mes parents étaient assis devant la télé sans un silence.

 

Moi (tout doucement) : bonsoir !

 

Je n'ai pas attendu leur réponse et je me suis dirigée vers ma chambre me laissant tomber mollement sur le lit. Oui comme vous pouvez le voir mon père s'est très vite remis après que Léopold ait mis tous les fonds nécessaires à sa disposition. En moins de deux semaines il était déjà sur pied.

 

Je réfléchi à ce que je vais bien pouvoir faire. Puisque cette année c'est mort je n'irai pas à l'école. Didi, sarata et Nabil sont partis qui est-ce que je pourrai bien voir ?

 

Maman : Léna

 

Jai levé tour doucement la tête

 

Maman : il y a papa qui te demande

 

Moi (agacée) : qu'est-ce qu'il veut ?

 

Maman : tu vas devoir te déplacer pour le savoir

 

Moi : pffff ok

 

J'ai traîné les pas jusqu'à me retrouver au salon

 

Moi : tu as demandé que je vienne

 

Papa : oui o

L'histoire que vous lisez

Statistiques du chapitre

Ces histoires vous intéresseront

Les Péripéties de Mu...