Pour un malheureux verre…

Write by princesse tia

Chapitre 2 : Pour un malheureux verre…

J’adore les anniversaires, je les ai toujours adorés, que ce soient les miens ou ceux de quelqu’un d’autre j’ai toujours aimé ces jours spéciaux au point d’être prête à tout pour faire plaisir aux concernés ces jours-là. 

_Toi et les anniversaires c’est pas possible bébé, on dirait une petite fille, me taquinait Joël-Joris. 

Nous étions dans sa voiture en train d’aller au boulot. J’avais passé la nuit chez lui et il devait me dépasser à Sunshine communication avant de rejoindre son propre bureau. Je faisais passer la chanson Bersu d’Oru de la Capverdienne Elida Almeida et je me trémoussais comme une petite folle sur le rythme. 

_Si à mon prochain anniversaire tu ne danses pas autant que tu le fais pour l’anniversaire de votre Aaron là, tu auras une fessée, ajouta-t-il avec un pseudo regard sévère. 

J’éclatai de rire et lui fit un bisou sur la joue. Aujourd’hui était en effet l’anniversaire d’Aaron, une petite surprise était prévue au bureau par nous tous et comme à l’accoutumée j’étais très contente parce que c’était un jour d’anniversaire. Ces dernières semaines, Aaron et moi étions devenus un peu plus amis, nos relations étaient nettement plus chaleureuses. On sortait déjeuner souvent ensemble avec Prisca et d’autres collègues, on papotait souvent entre deux taches lui et moi. C’était quelqu’un d’assez drôle, de très cultivé et de très intelligent, parfois j’étais impressionnée par sa vivacité d’esprit et son intelligence, bien que très intelligente moi-même. Je lui avais préparé une belle bouteille de vin en guise de cadeau en espérant que ça lui ferait plaisir. 

_Merci de m’avoir déposée et bonne journée mon cœur.

Nous étions arrivés à ma destination et je posai un baiser sur les lèvres de mon Jojo avant d’attraper mes affaires en descendant de la bagnole.

_Merci mon amour, bonne journée à toi aussi.

A mon entrée dans les bureaux je vis un petit attroupement qui se formait devant le bureau d’Aaron. Prisca tenait le gâteau que nous nous étions tous cotisé pour lui offrir, un autre collègue se chargeait d’allumer la bougie placée au centre du gâteau. Je les rejoignis après avoir posé mes affaires sur mon bureau. 

_Ah ! tu as failli tout rater, s’écria Prisca en me voyant arriver. 

_Oui désolée, j’ai eu quelques minutes de retard. On y va, il est dans son bureau ?

Elle me répondit affirmativement et donna le signal d’un signe de tête alors l’un d’entre les collègues toqua à la porte avant de l’ouvrir. Nous entrâmes tous en chantant bruyamment joyeux anniversaire. Entre les vœux, la coupure du gâteau et les plaisanteries, nous y passâmes plus d’une demi-heure mais nous étions tous ressortis de là débordant de bonne humeur. A midi, Aaron fit livrer de la nourriture et des boissons au bureau, nous fîmes un déjeuner copieux toujours dans cette bonne humeur. Au moment de partir le soir, je me rendis dans son bureau pour lui remettre son cadeau. 

_Salut salut, fis-je en ouvrant la porte avec un sourire. Je ne te dérange pas j’espère, je passais juste te donner ton cadeau avant de rentrer.

_Mais non tu ne me dérange pas Marion, viens assois toi. 

Il me désigna le siège en face de lui en prenant le paquet que je lui tendais. 

_C’est juste une bouteille de vin, j’espère que tu l’apprécieras. Encore une fois joyeux anniversaire. J’espère aussi que tu as passé une bonne journée et que ce n’étais pas trop encombrant de tous nous avoir dans les pattes. 

_Oh ! merci Marion je ne m’attendais pas à ce cadeau, merci beaucoup et non vous n’étiez pas du tout encombrants, au contraire, je me suis senti en famille. 

Il posa son cadeau sous sa table et alors que je me préparais à prendre congés de lui, il me demanda de rester encore quelques minutes pour papoter avec lui, je n’y vis pas d’inconvénients puisque de toutes façons, je n’avais rien d’autre à faire. 

_Tu sais je voudrais apprendre à mieux te connaitre Marion, tu me sembles être une personne vraiment bien et…

_Avant que tu continues Aaron, laisses moi te dire que je suis en couple et très heureuse, en gros je ne suis pas une femme libre.

Il éclata de rire et moi je le regardais désorientée. 

_Et qui t’a dit que moi j’étais libre ? Je suis en couple moi aussi Marion et je ne suis pas en train de te draguer.  Je veux juste être un ami, un simple ami rassures toi. 

Quand il vit la façon dont je le regardais avec méfiance il ajouta :

_Tu sais, je n’ai pas de petite sœur, j’avais juste une grande sœur mais elle est décédée il y a quelques années et je ne sais pas, je me suis pris d’affection pour toi, ça me ferait vraiment plaisir si tu me laissais devenir ton ami ou ton grand frère.  

Il parlait de façon tellement triste et ça changeait beaucoup de son éternel air joyeux qu’on lui connaissait tous, il me faisait presque pitié.

_Oh ! je vois…je voulais juste que les choses soient claires Aaron mais si tu me dis que tu veux juste une amitié, j’ai de la place pour un autre ami et un grand frère ne me ferait pas de mal non plus., vu que je n’en ai pas, je suis enfant unique. Allez ça suffit cet air triste, il n’est pas du tout approprié pour une journée d’anniversaire. Il faut que j’y aille maintenant. 

Il rit joyeusement et contourna son bureau pour me faire une accolade tout ce qu’il y avait d’amical. 

_Merci Marion, passes une excellente soirée et merci encore pour le cadeau. 

A partir de ce soir-là, Aaron se comporta vraiment comme le parfait grand frère, son comportement était toujours irréprochable avec moi et tant que c’était le cas, ça m’allait. Je n’étais pas amoureuse de lui, non loin de là, je ne ressentais aucun sentiment amoureux pour lui, en tant qu’homme, il ne m’avait jamais intéressé et d’ailleurs, Joël-Joris me suffisait largement même si les problèmes avec sa mère se mettaient de plus en plus entre nous. Je ne sais pas ce qu’était le problème de cette dame mais elle n’était décidément pas disposée à me voir épouser son fils et ce malgré tous mes efforts durant ces quatre années de relation. Dernièrement j’étais chez elle avec Joël et j’y ai rencontré une demoiselle prénommée Elyne. De ce que j’ai appris, leurs deux familles sont amies de longues dates parce qu’elles venaient de la même localité, Elyne et Jojo avaient pratiquement grandis ensemble. Il m’a dit qu’ils s’étaient un peu éloignés parce que Elyne était allé étudier au Canada mais apparemment elle était rentrée maintenant. La mère de Jojo se comportait avec elle comme si c’était la reine Elizabeth, elle m’ignorait délibérément devant tout le monde, ne parlant de moi qu’en faisant des allusions très désagréables. Tout ça ne me disait rien de bon alors après notre départ, Joël et moi nous nous étions disputés parce que je voulais qu’il reconnaisse que sa mère voulait m’évincer mais lui me disait que je me faisais des idées. 

_...j’ose croire que votre passage ici vous aura aguerris pour la suite de votre mission. De toutes façons, ce n’est pas un adieu, juste un au revoir puisque vous êtes toujours au sein de la famille Sunshine Communication. 

Nous étions au bureau et le directeur des ressources humaines faisait un discours d’au revoir. En effet, certains d’entre nous allaient être affectés dans des succursales nouvellement crées maintenant que nous avions terminé notre période d’essai. Parmi ceux qui allaient partir se trouvaient Prisca et moi qui avions été affectés dans une agence à une heure de route de la ville, il y avait aussi nos collègues Martin, Éric et Salim qui partaient dans la même agence que nous. J’étais trop contente que Prisca soit toujours avec moi, nous étions toutes les deux folles de joie. Moi j’avais pris un appartement dans la localité pour ne pas avoir à faire le trajet quotidiennement, Prisca elle disait que ça ne la dérangeait pas de le faire mais je savais que c’était parce que son petit ami ne voulait pas qu’elle s’installe là. 

Après le discours du directeur, nous avions rangé nos affaires et je m’apprêtais à rentrer quand Aaron me rattrapa à la porte. 

_Marionnette, tu ne veux pas qu’on aille diner ensemble ? 

Il aimait bien s’amuser à m’appeler Marionnette et moi je lui demandais tout le temps d’arrêter, mais au fond ça m’amusait et c’était devenue une plaisanterie entre nous. 

_Je t’ai dit d’arrêter de m’appeler Marionnette toi, je vais porter plainte pour contrefaçon de prénom, tu vas voir. 

Il éclata de rire.

_Je ne crois pas que ça existe ça ma chère et en attendant que tu trouves l’intitulé appropriée pour ta plainte, je continuerai de t’appeler Marionnette. Alors, tu viens diner avec moi ? Tu sais que maintenant que tu t’en vas, je n’aurai plus l’occasion de te voir aussi souvent, tu vas me manquer alors viens manger avec ton grand frère une dernière fois.

_On dirait un bébé avec cette mine, tu es trop drôle mais désolée, je dois retrouver Jojo chez lui, il voyage demain matin pour le boulot alors on a des projets pour ce soir. 

Il connaissait Jojo de nom parce que je lui parlais souvent de nous et de notre relation. Il me parlait aussi de temps en temps de sa petite amie mais je ne connaissais pas son prénom. Je savais juste qu’ils avaient été en quelques sortes promis l’un à l’autre par leurs pères depuis qu’ils étaient tous jeunes, une sorte d’alliance entre deux familles riches. Personnellement je ne voudrais pas ce genre de relation mais visiblement ils s’en contentaient bien tous les deux. 

_D’accord je comprends. Prends soin de toi et on s’appelle plus tard. 

Il me fit une accolade et s’en alla. 

Je rejoignis mon petit ami pour l’aider à préparer son voyage du lendemain, il partait pour une mission qui allait durer un mois à l’intérieur du pays. Il allait beaucoup me manquer et son départ me rendait triste, d’autant plus que je devais m’installer dans mon nouvel appartement juste après son départ, dans cette localité où je ne connaissais personne pour le moment. Il m’avait promis de venir passer quelques jours avec moi à son retour et rien que cette idée me revigorait en attendant qu’il rentre. 

Trois semaines plus tard j’étais à la maison un dimanche après-midi à regarder des films, quand je reçu un appel d’Aaron. Depuis mon affectation, nous ne nous étions plus revus mais nous étions restés en contact. 

_Coucou Marionnette ça va ? Tu fais quoi de beau ? dit-il après que j’aie décroché.

_Oh ! rien hein ! j’ai passé le weekend dans mon lit à me goinfrer et à regarder des films c’est ce que je fais encore d’ailleurs. Et toi ? 

_Tu n’es pas avec ton chéri ? Moi non plus je n’ai pas fait grand-chose de mon weekend, je m’ennuie un peu. 

_Mon chéri n’est pas encore rentré de son voyage, il lui reste encore une semaine. 

_Je peux passer chez toi qu’on prenne un verre ensemble ? demanda-t-il après un moment de causeries. 

Je ne savais trop quoi y répondre et me sentant hésitante, il ajouta :

_Je vais prendre à manger et j’apporte le vin que tu m’as offert, on pourra le déguster ensemble, on se fera aussi un film qu’est-ce que tu en dis ? 

Je réfléchis un instant, Joël-Joris était absent et quand il était en mission il n’avait pas trop le temps de papoter avec moi au téléphone, je n’avais aucune amie ici pour le moment et franchement je m’ennuyais alors je me dis qu’un peu de compagnie me ferait du bien.

_Bouffe, vin…OK je marche. Je t’envoie l’adresse par message et arrivé devant la porte tu m’appelle. 

_D’accord je serai là dans deux heures grand max, en comptant le trajet et le temps de passer chercher la bouffe. A toute. 

Après avoir raccroché je me sentais mal, je me demandais si c’était une bonne idée, je restais là à tourner en rond avec le téléphone en main, me demandant si je devais annuler ou pas. D’un côté j’avais envie de passer un bon moment avec un ami et d’un autre côté, quelque chose me chuchotait que c’était peut-être une mauvaise idée. Après vingt minutes de réflexion je décidai d’appeler Yasmine. Elle et sa jumelle Soraya étaient mes meilleures amies depuis très longtemps, nous nous étions connues au collège à nos onze ans, après une bagarre (une histoire de bouquin abimé) qui m’avait opposée à elles, nous ne nous étions plus jamais quitté après avoir enterré la hache de guerre. Certaines personnes trouvaient bizarres que j’aie des jumelles pour meilleures amies mais nous nous entendions très bien et étions les gardiennes de secrets, les confidentes, les conseillères, les unes des autres. Dans des situations de doutes comme celle-ci, je savais que je pouvais me confier à elles, je lançai donc le numéro de Yasmine. 

_Allo ma vieille ça va ? 

_Oui je vais bien. Puis-je savoir à laquelle d’entre vous je parle petites chipies ? Demandai-je en souriant. 

Lorsque j’étais en face d’elles je n’avais aucun mal à les identifier parce que bien qu’elles se ressemblant comme deux gouttes d’eau, il y a longtemps que je connaissais le secret pour les distinguer, par contre au téléphone, c’était beaucoup plus compliqué surtout qu’elles ne se gênaient pas pour décrocher le téléphone l’une de l’autre.

_C’est Soraya. Yas est à la douche, attends je te mets sur hautparleur et je me rapproche d’elle. Yasmine, c’est Marion au téléphone.

_Coucou ma vielle ça va ? S’écria Yasmine 

_Je vais bien mais j’ai besoin d’un avis vite fait. J’ai un collègue et ami depuis peu de temps, qui voudrais passer à la maison ce soir. Je m’ennuyais alors il a proposé de venir avec de la bouffe et du vin pour qu’on se fasse un film. J’ai dit oui mais…

_Mais maintenant tu hésites, me coupa l’une d’entre elle, je ne savais pas qui c’était mais peu m’importait. 

_Oui je ne sais plus trop si c’est une bonne idée. 

_Ecoutes Marion, pour moi et pour Soraya aussi vu la tête qu’elle fait ici, ce n’est pas une bonne idée de te retrouver seule avec un homme qui n’est pas Jojo, un soir, chez toi et avec de l’alcool. 

_Hum hum ! je suis d’accord, renchérit la seconde.

_Oui je sais mais depuis qu’on se connait, il ne m’a montré aucun signe de vouloir autre chose que de l’amitié, il se comporte comme un grand frère et d’ailleurs il est presque fiancé, il ne recherche pas de relation amoureuse, argumentai-je. 

_D’accord Marion, tu es une grande fille, si tu crois que tu peux tenir et si tu penses qu’il n’a pas d’intention bizarre, passes ta soirée tranquille. Tu en penses quoi Soraya ?

_Je suis d’accord avec Yasmine. Surtout prend soin de toi d’accord ? On t’appelle plus tard pour voir comment ça s’est passé. On t’aime, bisous. 

_Merci les meufs, je vous aime aussi, bisous. 

Je décidai donc de passer une bonne soirée avec un ami. J’ai rangé la chambre, prit un bain et enfilé un short en jean sous un débardeur. Aaron arriva quelques minutes plus tard alors que j’étais dans le canapé du salon avec mon téléphone. Il s’installa dans le canapé à côté de moi et après les salutations d’usage je suis allé chercher les couverts pendant qu’il cherchait un film sur mon ordinateur. A mon retour, il avait mis Titanic et j’ai éclaté de rire.

_Aaron, Titanic à ton âge sérieusement ? Ça fait longtemps que je n’ai pas regardé ce film moi.  

_Bah ! raison de plus pour le regarder ce soir. Allez viens. 

Honnêtement je ne me sentais pas en danger en ce moment et je trouvais que nous passions un bon moment à manger, à faire des blagues sur le film et à boire. Le vin que j’avais choisi pour son anniversaire était très bon et pour moi qui adorait le vin, je ne me suis pas gênée pour en boire autant que je pouvais, j’en buvais même plus que lui parce qu’il devait conduire pour rentrer. Je passais une soirée réussie jusqu’à ce qu’Aaron s’approche de moi et commence m’embrasser, j’étais tellement étonnée sur le coup mais j’ai quand même réussi à le repousser.

_Arrêtes Aaron, s’il te plaît. Pas de ça entre nous je croyais que c’était assez clair. 

_Je suis désolée Marion, je suis désolée, s’excusa-t-il en s’éloignant de moi. 

Il revient pourtant à la charge quelques minutes plus tard, il se remit à m’embrasser et aucune de mes protestations n’y put rien. 

_Je n’arrive pas à te résister, me disait il entre deux baisers. 

Je ne saurai vous dire ce que je ressentais à ce moment mais je savais que je n’appréciais pas. J’aurai voulu protester plus fort mais le vin m’embrouillait l’esprit. Il me renversa doucement sur le canapé et mit la main sous mon t-shirt pour attraper un de mes seins dans mon soutient gorge et le caressa, il descendit après pour ouvrir mon short. Quelque part loin dans mon esprit, une dernière leur de lucidité voulait qu’il s’arrête et je protestais faiblement. Il finit par me déshabiller complément, je ne sus comment et il se mit lui aussi nu. Lorsqu’il s’allongea sur moi, je su qu’il allait se passer quelque chose que je n’allais plus pouvoir corriger. 

_Aaron, je t’en supplie on ne peut pas faire ça, s’il te plait nous n’avons pas le droit…,

_Chut ! écoutes moi, écoutes, les règles, c’est nous qui les définissons, me dit-il dans un souffle avant de me pénétrer. 

Je me sentais tellement mal que je me mis à pleurer en le suppliant d’arrêter, il ne l’a pas fait et à continuer sa besogne jusqu’à éjaculer avant de se retirer de moi. Ce qui s’est passé après, ce qu’il a dit, ce que j’ai répondu, comment s’est-il rhabillé et comment il est parti, sincèrement je ne m’en souviens plus, j’étais comme dans un état second, je me souviens juste qu’après son départ je suis restée dans la même position sur le canapé, en larmes. Je n’arrivais pas à bouger, je sentais encore son sperme en moi mais je n’avais pas la force d’aller sous la douche. Je me sentais sale, dégoutante, qu’est-ce que je venais de faire ? Qu’allais-je dire à Joël-Joris, que je l’avais trompé avec un collègue ? Je ne l’avais jamais trompé, je lui avais toujours été fidèle, je ne comprenais pas ce qu’il venait exactement de se passer, J’avais d’énormes regrets, je voulais juste oublier. Aujourd’hui, si je pouvais retourner en arrière, je donnerai tout pour que ce soir-là ne fusse jamais arrivé parce qu’il venait de me faire amorcer une longue descente aux enfers. 


Aaron, cet diable......