Prise dans un tourbillon

Write by Amazona

Il était 23h à sa montre et magnolia avait été mise à la porte par Michel sans explications. Elle ne savait pas où donné de la tête. Elle ne pouvait pas rentrer chez elle à cette heure sinon, sa mère aurait découvert le pot-aux- roses, il avait été prévu qu'elle soit revenue pour le lendemain matin. 


Elle se serait contenter de dormir sur la banquette du jardin en attendant le jour se lever mais, recommandations avaient été faites au gardien de la sortir hors de la concession. 


Elle sursauta au bruit du portail qui se refermait derrière elle. Elle était debout depuis quelques minutes, elle hésitait à partir, et surtout, elle ne savait pas où aller. Elle ne sortait jamais à des heures impossibles, elle savait que le monde de la nuit pouvait être cruelle. Il était possible d'y rencontrer, des braqueurs, des voleurs etc. Même si ce quartier était résidentiel elle avait peur de tomber sur de mauvaises personnes en arpentant les ruelles silencieuses.


Elle fit cependant quelques pas la peur au ventre. Elle cherchait toujours à comprendre ce qui s'était passé. Michel avait bondit hors d'elle, on aurait dit qu'il avait vu où sentit quelque chose dans sa partie intime. Elle n'avait jamais fait l'amour auparavant mais elle savait que cette réaction n'était pas normale. 


Çà et le fait qu'il l'ait rejetté juste après alors qu'elle l'avait laissé languir plusieurs mois avant de s'offrir à lui cette nuit. Il attendait pourtant cet instant depuis longtemps, il n'avait cessé de le lui répété. Elle n'y comprenait plus rien. Sa grand-mère Bitoli lui avait pourtant dit que pour garder un homme, il fallait le nourrir en haut et bas.


Elle était tellement perdue dans ses pensées qu'elle ne remarqua pas la voiture qui s'était garé à sa hauteur. La vitre passager côté chauffeur s'était baissé pour laisser entrevoir la tête d'un homme blanc. 


Elle avait les yeux rouges, elle avait finit par pleurer. Une larme perlait encore sur sa joue lorsque l'inconnu l'aborda.


--Bonsoir mademoiselle.


Elle prit soin de l'essuyer furtivement avant de répondre.


--Bonsoir monsieur


--ca va? Vous n'avez pas l'air d'aller bien, puis-je vous déposer quelque part?


Elle ne savait pas trop quoi répondre. Elle n'avait aucune destination. Elle marchait depuis longtemps, elle en avait mal aux pieds. Le problème avec ces zones résidentielles c'est qu'il n'était pas facile d'y voir circuler des taxis. Dans un autre moment, cette homme apparut soudainement aurait pu être un sauveur mais magnolia commençait à se méfier de la gente masculine.


Elle le fixait attentivement. bien qu'il soit dans la pénombre on pouvait deviner qu'il était d'un âge mure, elle ne su pas pourquoi mais cela la rassura.


Il reprit de plus belle pour la sortir de son mutisme.


--mademoiselle? Je voulais savoir si je pouvais vous déposer quelque part.


Magnolia baissant les yeux.


--c'est que je n'ai nullepart où aller.


À cette réponse, il se mit à la scruter plus attentivement. Elle aurait pu avoir l'âge de sa fille s'il en avait eu une. Le fait qu'elle devait être mineur ne l'effrayait pas. Marc était un habitué de la chaire fraîche. Elle n'était pas très jolie mais elle avait quelque chose de très fort qui l'avait attirer. 


Elle ne ressemblait pourtant pas aux jeune filles qu'il avait l'habitude de fréquenter. Exagérement maquiller, habiller de façon à ne pas laisser place à l'imagination. Des filles faciles qu'il ne draguait même pas. La couleur de sa peau seul suffisait pour  qu'elles se jettent sur lui en boîte de nuit, s'étripant pour  avoir la chance de passer une nuit en sa compagnie, sachant qu'elles seraient fortement récompensés. Il avait la renommée d'être quelqu'un de généreux.


Contrairement à elles, cette fille avait l'air d'être sage. 


<<Que faisait-elle dehors à cette heure de la nuit ? >>


Elle avait beaucoup pleuré, ça se voyait à ses yeux bouffis. Elle l'attendrissait, il ne savait pas pourquoi elle était triste mais il avait décidé qu'il serait son protecteur et puisqu'elle ne savait pas où aller, il lui proposer ai de rester avec lui, du moins pour cette nuit.


--monter svp,--il était descendu pour lui ouvrir la portière--si ça ne vous dérange pas je pourrais vous héberger chez moi pour quelques jours,--ne vous m'éprener pas sur mes intentions, je veux juste vous aidez,--je m'appel Marc--et vous?


--magnolia, moi c'est magnolia. Dit--elle en s'asseyant dans la Porsche.


Bien sûr qu'elle avait eu peur de monter dans la voiture d'un inconnu. Mais elle n'avait pas tellement le choix. Soit elle suivait son instinct qui lui disait qu'elle n'avait rien à craindre avec ce monsieur, soit elle continuait à déambuler dans la rue au risque de se faire agresser.


--juste une nuit


--quoi?


--je disais, juste une nuit. J'accepte de vous suivre pour cette nuit. Je rentrerai chez moi demain matin.


--comme vous voulez mademoiselle--repondit-il en refermant la portière. Il fit le tour de la voiture pour regagner sa place et démarra en trombe.


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Le jour s'était levé, elle avait dormi comme un bébé. Elle ne s'était pas trompé sur le compte de Marc. Il s'était comporté de façon chevaleresque. Il l'avait installé dans l'une des chambres de son immense demeure pour ensuite s'éclipsé, non sans l'avoir  apporter quelque chose à manger et tous le nécessaire pour prendre une douche.


Elle avait apprécié son silence, ils n'avaient pas échanger un mot durant tous le trajet qui les conduisait chez lui. Elle lui était reconnaissante de ne l'avoir pas interrogé sur son état. Elle ne voulait pas en parler. Elle était encore sous le choc.


Elle avait  eu eu le sommeil léger grâce à au bain chaud pris la veille dans l'énorme baignoire qui trônait tel un bijoux hors de prix dans la douche et surtout parce-qu'elle avait décidé de se vider la tête.


Elle entendit qu'on frappait à la porte. Elle alla ouvrir pour découvrir un Marc plus en forme que la veille. Il lui fit un sourire qui accentuait les quelques rides naissantes sur son visage. Il était bien conservé pour son âge. Il avait un corps athlétique, des abdominaux bien déssinés, qui explosaient presque sous sa chemise blanche trop moulante et trop transparente à son goût.


Il l'invita d'un signe de la main, à le rejoindre au salon, il avait préparer un petit déjeuner copieux, composé de tous ce qu'elle aimait manger, des œufs brouillés, du pain, des croissants, du jus d'orange.


Ils prirent le repas en silence. Le temps pour elle de partir était arrivé, elle le lui informa et le pria de la raccompagner.  


C'est avec plaisir qu'il l'a déposa quelques minutes plus tard devant chez elle. Elle l'avait recommandé de la laisser avant l'entrée principale pour ne pas attirer l'attention sur elle mais, il avait insisté, cela le rassurerait de la voir entrée. Il avait écrit son numéro de téléphone sur une feuille et le lui avait remit, la faisant promettre de l'appeler au plus vite.


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En déscendant de la voiture de marc ce jour, elle savait qu'elle ne le  rappelerai pas, du moins, elle avait résolu de ne pas le faire. Elle voulait tourner la page, oublié Michel, oublié cette nuit atroce et tous ce qui s'y rapportait, marc par ricochet. 


S'était sans compter la voisine qui l'avait vu descendre du véhicule.


--Magnolia ! Magnolia !


Elle se retourna sur une jeune fille un peu plus âgé, arborant un  large sourire. C'était une employée du salon de coiffure en face de sa maison. Cette dernière ne l'avait jamais abordé dans le passé.


--Ma copine, tu est très belle aujourd'hui. Le monsieur qui est venu te déposer là c'est ton gars?


Magnolia n'eut pas le temps de répondre. Sa mère, criait son nom depuis la terrasse du premier étage de la maison.


--Magnolia! Magnolia, tu est une vrai pute ma fille! Tu as choisi maintenant de faire l'école des hommes hein!?


Elle criait, elle jettait ses slips pour l'humilier devant une foule de personnes curieux qui s'était assemblée pour assister à la scène.


--c'est qui cet homme qui est venu te déposer jusque devant mon portail?...







Les grandes douleurs...