Magnolia ne savait pas trop s'il fallait rentrer où si, elle devait rester là, face à sa mère qui se donnait en spectacle devant tout le quartier. Elle avait honte, elle aurait voulu être une petite souris pour disparaître. 

C'était trop d'émotions pour elle en seulement deux jours, la séparation d'avec Michel, la rencontre avec Marc et maintenant sa mère qui l'humiliait en public!

Elle était persuadé à l'entendre parlé, que celle-ci n'avait pas eu vent de son escapade nocture. C'était pour elle au moins un lot de consolation car, si sa mère avait su, hummm!

Elle guettait maintenant l'intervention de sa grand-mère Bitoli, sa complice de toujours, c'était la seule qui soit capable de la soustraire à la colère de sa mère.

Celle-ci ne tarda d'ailleurs pas à réagir comme si elle avait entendu les appels au secours silencieux de sa petite fille.

Bitoli s'adressant à sa fille

--Éliane? C'est comment ?

Elle l'empoignait par les bras pour l'empêcher de continuer à jetter les affaires de magnolia.

Bitoli:--calme toi Eliane.

elle se tourna vers magnolia en lui faisant signe de la main.

--rentre, nous allons régler ça à l'intérieur.

Magnolia, rassurer par la présence de sa grand-mère, rentra au bercail à la déception des passants qui s'attendait à ce que le spectacle dure un peu plus.

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Les mois passèrent mais l'atmosphère était toujours tendue entre les deux femmes,  depuis le jour où Marc avait laissé Magnolia à son portail et que sa mère l'avait vue par inadvertance. 

Magnolia pensait que sa mère avait poussé le bouchon trop loin.

<<jetté ses slips devant tout le monde !?>>

Cela avait provoqué une révolte en elle. Elle qui d'habitude était sage n'en faisait désormais plus qu'à sa tête.

Elle avait rappeler Marc par dépit, car elle ne voulait plus entendre parler des hommes après son dernier échec.

S'était plus comme une revanche par rapport aux propos tenus par sa mère. Puisqu'elle l'a traitait de pute à cause d'une relation qu'elle n'avait pas entamé, 

<<pourquoi se priver de la consommer?>> Pensait-elle

Ils s'étaient vus à plusieurs reprises pour des sorties au restaurant, à la piscine etc. Michel était devenu de l'histoire ancienne, il ne l'avait jamais rappelé, elle avait beaucoup pleuré, mais elle sentait au fond d'elle que tout etait bien fini entres eux, et fort heureusement,  elle ne s'en souciait plus. D'autant plus que Marc était très généreux, tel une princesse, il l'a couvrait de cadeaux, il lui avait même proposé de venir habiter avec lui quand elle lui confia l'enfer qu'elle vivait à la maison.

Magnolia se sentait pousser des ailes. Elle demandait à Marc de venir la chercher, ou la déposer devant la maison comme un affront à sa mère qui ne lui faisait plus peur.

Elle ramenait l'argent qu'il lui donnait au vu et au su de cette dernière qui ne décolerait pas.

Eliane :--tu est une pute ma fille, tu te fais coucher pour de l'argent !

Magnolia:--rectifications maman, je me fait coucher pour Beaucoup d'argent !

Bang!

Elle n'avait pas vu arrivé la gifle que lui infligeait sa mère en réponse à son impolitesse.

Comme une furie, elle entra dans sa chambre pour récupérer quelques affaires avec la ferme intention de partir de la maison et de ne plus y revenir. Sa grand-mère Bitoli la suivait pour la retenir et l'empêcher de commettre cette erreur. 

Bitoli:--Magnolia, tu ne peux pas partir comme ça sur un coup de tête!

Magnolia:--regardant sa grand-mère le visage plein de rage.--je n'en plus mamie tu entends, je n'en peux plus !

Elle sortie En larmes, sa mère ne l'a retint pas quand elle passa devant elle son baluchon à la main. Seule sa grand-mère courait derrière elle en criant son nom.

Bitoli :--Magnolia! Magnolia reviens! 

Arrivé à l'extérieur, elle appella Marc, elle lui fit un bref résumé de la situation et le supplia de venir la chercher. Il ne se fit pas prier longtemps, sachant qu'elle  avantage il pourrait tirer de cette situation. 

Plusieurs mois étaient passés depuis leur première rencontre et Magnolia lui opposait toujours une farouche résistance malgré ses avances pressantes. Il n'avait pas l'habitude qu'on lui résiste. Cette situation loin de lui déplaire, réveillait le chasseur endormit en lui par la faute de proies trop faciles.

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La nuit était tombée, çela faisait quelques heures qu'ils étaient arrivés chez Marc. Après l'avoir écouté se plaindre de sa mère, et l'expliquer les raisons pour lesquelles elle ne voulait plus retourné chez elle. Il l'avait installé dans la chambre d'amis. 

Marc était sûr qu'il allait conclure avec Magnolia ce soir. Au diable les bonnes manières, il restait un homme avant tout, un homme avec des envies trop longtemps contenus. C'est vrai que la situation n'était pas favorable etc, Mais elle le rendait jour après jours fou de désir. Il avait prévu lui sortir le grand jeu pour la consoler et la détendre pour qu'elle se laisse faire. Un dîner aux chandelles, un repas chinois commandé aux restaurants, pile poile ce qu'elle aimait.

Il avait appris à la connaître au fil du temps et il appréciait ce qu'il avait découvert, une jeune fille avec pleins de qualités, gentille, intélligitante. Elle l'avait émue quand elle se décida enfin à lever le voile sur la raison de sa tristesse lors de leur première rencontre.  Son petit ami l'avait abandonné après avoir goûté à son nectar.

<<Quel goujat ce Michel!>> Pensait-il. 

Lui, il avait décidé qu'il ne la ferait pas souffrir. Il était même prêt à faire l'impasse sur sa vie de célibataire endurci pour ses beaux yeux. Il avait des projets pour elle, il l'épouserai, il irait voir sa mère pour lui demander sa main.

Il fallait juste que cette dernière se calme un peu. D'après les récits de Magnolia, il l'a trouvait un brin hystérique cette Éliane. Mais bon, c'était sa future belle mère, il allait devoir composer avec.

La vision d'une Magnolia en peignoir, le sortit de ses pensées. Elle se tenait debout devant lui à la sortie de la salle de bain. Ils avaient convenus qu'ils dormiraient dans la même chambre. Pour lui, c'était une petite victoire, la preuve qu'elle voulait passer à l'étape supérieure. Il s'approcha d'elle pour humer sa chevelure humide. Elle sentait une forte odeur de fruits, un mélange explosif de cocos, ananas et mangue, à croire qu'elle avait vidé toute la bouteille de shampoing sur sa tête. Pensait-il en souriant.

Il l'embrassa délicatement, elle répondit à son baiser. Il ne voulait pas la brusquer. Il prit le temps de la caressé longuement, sa peau était douce. Au fur à mesure qu'il allait plus loin, il l'a sentait se crisper sous ses mains, Bientôt elle le suplia d'arrêter. Elle n'était pas encore prête. Elle avait pensé pouvoir se forcer mais c'était trop difficile. Marc, l'aimait sincèrement, il avait été conciliant, il avait écouté son cri d'alarme et avait pris sur soi de passer la nuit près d'elle sans la toucher. Il s'était contenté de  la chaleur du creux de ses bras, ce qu'il n'avait jamais fait avec aucunes femmes auparavant.

Magnolia épuisée, s'endormit dans les bras de Marc comme un bébé. Elle se sentait légère, elle semblait voler, non, il semblait qu'elle nageait plutôt. Oui, c'était ça, elle nageait...elle nageait sous l'eau. Une sensation étrange l'envahissait, elle pouvait sentir la fraîcheur du vent qui parcourait son corps de la tête aux pi...? Où était passé ses pieds? ses jambes avaient étés remplacés par une queue de poisson !....