que faire?
Write by Ndobis
Ouf! J’ai la
tête sur le point d’exploser. Ce court
de fiscalité va me finir le cerveau. Heureusement pour moi c’est la dernière
année. Tu crois que tu es intelligente mais tu déchantes quand en classe il y a
les enfants qui réussissent à trouver les erreurs sur les réponses du prof.
Alors que mes camarades rentrent chez eux moi je dois courir prendre un taxi
pour me rendre à mon Job. Oui oui un job que j’aime bien mais le directeur
adjoint me casse les pieds vu qu’il me fait des avances et le fait que je
refuse de céder le met en rogne. Je me dis qu’il ne m’a pas encore viré parce
qu’il n’ont pas encore trouvé mieux surtout que je fais bien mon boulot.
Parfois l’idée
me vient me démissionner mais vous savez tout comme moi que trouver le boulot
dans ce pays n’est pas chose facile.
Dans cette boite j’occupe la fonction de Customer
care. C’est avec moi que les clients parlent
et transmettent les réclamations, les avis ou poses des questions en
rapport avec leurs commandes. Les 4 langues que je parle sont un grand atout,
notamment le français, l’anglais ,
l’espagnol et aussi le mandarin.
En ce moment je suis en contact avec une
entreprise chinoise qui est entrain de s’implanter au pays.
J’arrive à
l’entreprise et m’installe sans mon espace travail. Je me connecte et me plonge
directement dans mes dossiers. Je suis là depuis presque deux heures quand
monsieur le directeur adjoint entre dans mon espace travail. Il recommence à me
dire combien j e suis belle avec du potentiel mais je ne sais pas
l’exploiter.il me raconte les bobards en n’en point finir. Je l’écoute d’une
oreille distraite. Si c’était un employé quelconque je lui aurait déjà lancé un
objet sur sa face de rat là .
-
Ecoutez monsieur Mengue, merci pour toute votre attention mais comme je
vous l’ai déjà dit je ne suis pas intéressé . De plus j’ai déjà quelqu’un dans
ma vie
-
Hummm vous n’avez rien de spécial vous savez ?plusieurs
sont passés ici et elles étaient même plus belles que vous mais elle n’ont pas
fait leur difficiles. Elles sont tous passé à la casserole.
-
Je ne suis pas elles
-
Vous n’êtes pas indispensable vous savez ?
-
C’est une menace ?
-
Le message est passé.
Puis il sort de mon bureau comme il est entrée.Un
porc comme ca. Dès demain je vais recommencer à déposer mes cv un peu de
partout. Si on me propose quelque chose je pars. J’en ai ma claque.
La vie ne me fait décidément pas de
cadeau.
Je suis Tiya ACHOU, une jeune femme de 25
ans.je suis fille unique du moins à ma mère, à mon père je ne sais
pas. Je vis avec ma mère qui m’a pratiquement élevé toute seule. papa
travaillait comme comptable . Maman et lui s’étaient rencontré dans une fête
organisée par un ami en commun. Le courant était très vite passé entre eux et
un an plus tard ils se mariaient.
Tout roulait bien et la vie suivait son court . les
problèmes commencent quand deux ans après leur mariage « le ventre de maman était toujours
plat ». les examens fait n’avaient rien relevé. Ma grand-mère paternelle
avait commencé à la traiter de ventre vide, de consommatrice et de bonne à
rien. Maman leur disait que c’est Dieu qui donne les enfants et que leur tour
viendra. Cinq ans de mariage toujours rien, maman s’était lancé dans la boisson
des décoctions et autres en vain. papa qui jusque-là la soutenait avait fini
par baisser les bras après les bavardages constants de sa famille. Il avait
selon maman trouvé refuge dans la boisson. Il sortait tôt et rentrait soul. Ensuite
c’étaient les femmes en n’en point finir. C’est à ce moment-là que maman avait découvert sa grossesse. Ma venue avait
apporté un peu de répit dans leur couple
et pour un temps la famille de papa avait un peu disparu de l’équation. Mais un
an après ma grand mère était revenu à la charge
en demandant à maman de prendre une seconde grossesse. Cette dernière lui
dit qu’elle avait essayé mais malheureusement rien n’y avait fait.avec les bruits
de ma famille paternelle qui avait recommencé, papa avait replongé dans ses vieilles
habitudes avec sa vie du dehors.
Heureusement pour nous que la maison dans
laquelle nous vivions était la notre. Quand il payait déjà ma scolarité le
reste ne le concernait plus. Son argent était maintenant pour sa familles, ses
frères et sœurs, la boisson et les femmes.
Quand maman lui proposait d’investir, il
l’insultait et lui disait à quoi bon vu qu’elle n’avait pu accoucher qu’une fille.
Elle s’est donc décidée à ouvrir une boutique
avec ses économies au marché Mboppi sans toutefois en parler avec papa. Elle
travaillait comme professeur dans un lycée de la place.
Je ne connais et n’ai jamais connu l’amour d’un
père. Papa voulait un garçon que malheureusement maman n’a pas pu lui donner.
Lorsque papa est tombé malade, toute sa famille
pour qui il avait investi lui a tourné le dos . sa mère est passé une seule
fois à la maison. Nous n’avons vu
personne d’autre jusqu’à sa mort.A peine
on avait mis le corps de papa sous terre que sa famille complotait et avait
organisé une réunion de famille pour récupérer les bien de leur fils.
Maman s'est battu bec et ongles face à la
famille de papa qui voulait nous dépouiller. On ne le dira jamais
assez : l’acte de mariage protège.
Aujourd'hui elle est à la retraite et a
repris la gestion de sa boutique .c'est avec ces
revenus que j'ai pu poursuivre mes études mais aussi grâce aux
petits stages que je faisais ici et là avant de
commencer ce travail durant les vacances. J'ai une folle envie de
carbonara donc après le travail je m'arrête pour faire quelques courses.
Alors que passe dans les rayons avec mon chariot presque plein je rencontre
Alice. On se salut chaleureusement et elle m'invite le lendemain pour
prendre un café durant la pause. Accepte sans hésité car demain je n'ai pas cours.
Donc je vais quitter de là directement pour le travail.
Moi qui étais venu prendre le pecorino je
me retrouve entrain de rentrer avec un sac de course plein.
Maman m'a laissé un message pour me dire qu'elle s'était
arrêté chez sa cousine tata Annie qui vit à l’entrée du quartier.
Je fais donc ma carbonara mange et prends un bain rapide. La
journée d'aujourd'hui m'a énormément saoulé j'ai
besoin de me changer les idées. J'enfile donc un slim blanc et un
débardeur rose, petite ballerine , mon sac et hop je
suis prête. Je laisse le message à maman pour lui dire que je vais
faire un tour chez Edouard. J’aurais bien
pu m’arrêter chez tata Annie pour voir maman mais cette femme bavarde comme il
n’est pas permis, sans oublier ses questions indiscrètes . Avec Edouard Ils ne
se sont pas encore rencontré mais elle sait qu'on ne fréquente. Je
prends mon taxi 100fr et je descends à son carrefour.
Je marche en serrant mon sac contre moi car même si ce n'est pas un
quartier malfamé il s'agit toujours de Douala. Il vit dans une sorte
de mini camps contenant 3 maisons. Je salue le portier que j'ai déjà eu à
rencontrer quelques fois. Il semble un peu mal à l'aise. Je
lui demande si Edouard est déjà rentré il me dit qu'il ne croit pas.
j’entre et lui dit que je vais aller contrôler moi-même il me
répond que ce serait mieux si je l'appelais au préalable .
-non non ne t'inquiète pas ,voila sa
voiture ça veut dire qu'il est chez lui.
- vous pouvez attendre ici je vais aller
contrôler et venir vous dire
-
non non ne vous dérangez pas , ça ne le dérange pas .
Je le trouve un peu bizarre
aujourd'hui mais bon…je marche donc tranquillement et une fois que
je traverse les deux premières maison je vois de la lumière chez lui et
je constate aussi que sa porte est ouverte.
J'arrive devant la porte je ne sais pas pourquoi
j'ai un mauvais pressentiment sur le coup.un petit bruit de musique
filtre de la maison. Je pousse le rideau
et entre. La scène qui s'offre à mes yeux est digne d'un film
érotique. Le bon monsieur est assis sur le divan avec au-dessus
de lui une fille à califourchon . Les deux se roulent des pèles sonores
et la fille laisse échapper des gémissements il passe ensuite ses
main sous la robe de la fille et commence à lui malaxer les
fesses .mon coeur est sur le point d'exploser. Je veux partir de là
et les laisser à leur manège mais mes pieds refusent de
me porter. Je respire un bon coup pour refouler les larmes
traitresses qui veulent m'afficher .
-rhooo quel beau couple, vous êtes trop choux
Le gars s'est levé comme s'il avait
le feu aux fesses oubliant qu'il y avait une personne au-dessus
de lui. Elle de son côté est tombé comme du n'importe quoi
sur le sol.
-aïe
-bébé mais qu'est-ce que tu fais là ?
-rhooo regarde comment tu as jeté la go là au sol.il faut l'aider.
-ce n'est pas ce que tu crois mon cœur ,je
peux t'expliquer.
L'autre qui était au sol a réussis à se lever et mettre de
l'ordre dans ses idées
-il se passe quoi ici chéri, c’est qui elle?
-toi prends tes choses et dégagés de chez moi
Nicole
-quoi tu me chasse pour elle ?
-oui, elle c'est ma femme donc
dégage.
- qui est ta femme ? Ne vous dérangez pas
madame vous pouvez continuer ou vous en étiez je m'en vais et vous le
laisse
-non chéri stp ne pars pas je peux t'expliquer.
Elle ce n’est personne , elle ne compte pas. Il nya rien entre elle et
moi. Je t'en prie
-reste avec ta PERSONNE. quant à moi ,oublie moi
et n'essaye jamais de me contacter sinon tu vas goûter à ma folie .
Je les laisse là et sors. J’ai le cœur en miette.
Comment un homme peut il te chanter tous les jours qu’il t’aime et se taper une
autre part derrière. Lui qui me disait qu’il avait changé. Je suis vraiment une
conne, comment ai-je pu croire que quelqu’un avec son background sexuel pouvait changer. Je pensais déjà à le
présenter à ma mère mais là c’est mort.
Pfff le sexe c’est si important que ca ? maintenant
que celle qui le maintenait en abstinence forcé va sortir de sa vie il sera libre de vagabonder comme il veut.
C’est en pleure que je rentre à la maison.
Heureusement pour moi maman est dans sa chambre je fille donc dans la salle de
bain me rafraichir. Quand je sors
emmitouflé dans mon peignoir, elle est au salon entrain de lire sa bible
comme tout les soirs. Je vais la rejoindre pour qu’on se raconte nos journées
respectives. Je fais tous pour lui cacher ma peine mais une mère étant une mère
elle capte que quelque chose ne va pas .
-
Et si tu me disais ce qui te tracasse
-
Rien ne me tracasse maman
-
A d’autre ! tu sais au moins que je suis ta mère nor. Je t’ai faite
donc je te connais comme ma poche. Alors parle. Tu sais que tu peux tout me
dire sans que je ne te juge
-
Je suis allé chez Edouard ce soir et je l’ai surpris avec une autre fille
-
Noonn. Mais qu’est ce qui l’a pris. Tu me disais qu’il était bien
-
Oui maman , il est bien mais
apparemment l’abstinence n’est pas fait
pour lui.
-
C’est le cas chez plusieurs hommes.
-
Ca veut donc dire que je vais rester célibataire toute ma vie ?
-
Noooo. Tu trouveras quelqu’un qui
t’aimera et sera patient jusqu’au mariage.
-
Avant qu’on aille plus loin, étiez vous déjà en relation ?
-
On se fréquentait
-
Tu ne réponds pas à ma question
-
Non je l’observais encore
-
Dans ce cas il est encore libre
techniquement
-
Quoi ? tu plaisantes. Il me court derrière tous le temps , je lui ai
demandé un peu de temps pour prendre une décision donc techniquement il n’avait pas le droit de se mettre avec une
autre avant que je ne lui ai donné une décision.
-
Hummmm les choses ne marchent pas toujours comme ca.
-
De toutes les façons maintenant il
est libre et peu faire ce qu’il veut.
-
Rhoooo je suis désolé mon bébé allé vient là
Je vais me jeter dans ses bras et pleure mon
saoul. Quand je me suis enfin calmé elle m’a donné d’autres conseils avant que
je n’aille me coucher.
Le lendemain
je rencontre Alice comme prévu pour prendre un pot. Elle remarque ma
tristesse et je lui explique ce qui se passe non seulement au boulot mais aussi la scène d’hier chez
Edouard
-
Rho ma belle je suis vraiment désolé. Je vais parler à mon père en ce qui concerne le boulot . Mais concernant
Edouard je ne sais vraiment quoi te
dire. Je l’ai entendu personnellement dire à mainte reprise à James que tu
étais une fille bien et qu’il ne se
voyait pas sans toi. Du coup je suis un peu perplexe face à ce que tu me
raconte
-
Faut croire qu’il ne se voit pas au contraire pratiquer l’abstinence
-
Comment ca ?
-
Je suis vierge Alice
Elle qui
buvait son jus d’orange l’a recraché dans son verre
-
Nooooo , sérieux ?
-
Oui.Mais tu peux me dire pourquoi les gens sont toujours surpris quand je
le leur dit ?
-
Non mais tu t’ es regardé ? tu as vu ta plastique ?tu es une
bombe
-
Ouais c’est ça ! Une bombe qu’on trompe
s
-
C’est lui qui s’en mordra les doigt ma belle . Ne te morfond pas pour ca
-
Ok si tu le dis. Bon parlons d’autre
choses sinon je vais encore me retrouver
à pleurer . Nous chutons sur les sujets plus gais et finissons par passer un
bon moment.
Une semaine plus tard je reçois l’appel du HR de
leur entreprise. J’y vais dans l’après-midi suivant pour passer un entretiens
et à 18h de ce même jours il me dit que je suis prise , que je peux venir
signer mon contrat le lendemain car je commence
la semaine suivante. Je suis prise de joie. maman et moi célébrons cette
bonne nouvelle le soir même avec une
bouteille de mousseux. J’appelle Alice pour lui annoncer la bonne nouvelle mais
surtout pour lui dire merci car je sais que sa main est derrière mon embauche.
Je vais me donner au maximum afin de leur montrer qu’ils ont eu raison de me
faire confiance.
Le lendemain je vais au bureau et à peine je
m’assois dans mon bureau pour ranger les différents dossiers avant de partir
déposer ma lettre de démission, l’autre
pingouin entre comme d’habitude et
recommence avec son mantra habituel. Il
va plus loin en me disant que si d’ici ce samedi je ne me décide pas je
trouverais une lettre de renvoie sur mon bureau lundi matin. j’ai souri avant
de prendre la parole et à haute voix afin d’être entendu par le plus de
personnes possible
-
Ecoute moi bien espèce de cochon ventripotent
-
Oh à qui penses tu t’adresser ainsi ? j’exige le respect
-
A toi sale porc, pervers .Et tu ne m’exige rien du tout. Mais où est passé
votre honneur ? comment un
homme marié comme toi peut il passer la journée à harceler une employée ?
-
( lui regardant derrière lui) Moi ? je te harcelle ? je peux harceler
une fille comme toi qui ne sais surement pas faire sa toilette ?je suis un
homme marié et fidèle moi
-
Ahhh fidèle même est étonné ! j’ai vos enregistrements ici
-
Pardon ?
-
Je ne vous pardonne pas( j’ai repris le vouvoiement sans m’en rendre
compte). Je vous ai enregistré à mainte reprise et si vous niez je vais les
balancer dans le groupe de l’entreprise dans les minutes qui suivent.
-
( lui chuchotant ? comment as-tu osé
-
(moi toujours à haute voix)Pourquoi vous chuchotez ? vous n’avez pas
dit dit que vous êtes un homme) ?, parlez que tous le monde nous écoutes. Je
n’ai rien à cacher moi, mais malheureusement je
ne peux dire la même chose de vous
-
mais tu es malade toi. Sale pute
-
Eh bien la pute vous dit haut et
fort que vous ne verrez jamais la couleur de son slip et cela même si vous
étiez le dernier homme sur terre
-
(plus bas) tu vas me payer cet affront espèce de sale chienne )
-
Vous ne parlez plus à haute voix ? qu’est-ce qu’il y a ? vous
avez subitement peur ou honte ( plus bas pour n’etre compris que par lui)
Espèce d’idiot.
Il sort de mon bureau et s’en va la queue entre
les jambes. Tu voulais la honte nor, tu l’as eu. Alors qu’il est au milieu du couloir
où se trouvent plusieurs box de
certain employés, je me met à la porte
et dit à haute voix.
-J’oubliais ! pas besoin de vous gêner pour
faire rédiger une lettre de renvoie car JE DEMISSIONE !
Je rentre ensuite ramasser les documents que
j’avais ranger, les récupère avant d’aller dans le bureau du directeur lui
donner ma lettre de démission qui contient les raisons de ma démission. il la
prends sans me demander quoi que ce soit et je sors de là la tête haute. Je retourne
prendre mes effets personnel et rentre chez moi.
Ça fait du bien de remettre certaines
personnes à leur place. Il réfléchira à deux fois avant de faire
ses bêtises là à une autre la prochaine fois.
Aujourd'hui c'est samedi je me suis coiffé et
faîtes très belle. Je suis présentement en voiture avec des amis. Nous allons
en boite de nuit. Notre groupe est composé de 3 filles et 2 garçons.
Nous arrivons et nous installons avant de passer nos commandes que nous sirotons
en bavardant du moins en essayant car la
musique est assez forte.30 minutes plus tard la piste est toujours aussi vide. Je
suis venu danser et non pour m’assoir, alors je fais signe aux filles et nous
montons sur la piste pour mettre le feu.je danses non-stop avec cette impression d’être observé mais je ne m’en
formalise pas car c’est la boite de nuit et forcement il y a toujours quelqu’un qui nous regarde . je gâte le coin jusqu’à ce
que le DJ mette le titre Niang niang de
Magasco et lady ponce. Je me fige sur le coup car cette chanson me parle. C’est
notre chanson à Edouard et à moi, du moins c’était notre chanson. Je ferme les
yeux et me perds dans mes pensées tout en dansant. Jai aimé cette chanson dès la première fois que je
l’ai écouté et c’est sur ce tube que je dansais quand il m’a remarqué du coup c’est devenu notre chanson. Une larme
perle de mes yeux et je l’essuie furtivement avant de me diriger à pas de loup aux
toilettes. J’attends mon tour puisqu’il y a une longue file. Je me vide la
vessie et me repoudre avant de me laver les mains et sortir.
Quand je termine
de longer le petit couloir qui mène vers
la sale principale je tombe sur la personne
que ma tête déteste le plus en ce moment mais que mon cœur ne veut oublier.
-Bonsoir ma princesse
- je ne suis pas ta
princesse.
- je
ne suis pas ta princesse . Pousse toi et laisse-moi passer
- Bébé je te demande
pardon pour ce qui s’est passé, laisse moi t’expliquer
- tu n’as rien à m’expliquer
. je sais très bien ce que mes yeux ont vu et c’était on ne peu plus claire.
- ce n’est pas ce que tu crois ma biche
- ta biche ? celle de la
dernière fois c’était ta panthère ? ou ta guenon ?
- laisse moi qu moins t’expliquer
- non non je passe mon tour. Je
ne veux plus rien avoir en commun avec toi. Je ne pouvais pas te satisfaire
sexuellement et tu as trouvé refuge ailleurs . c’est bien maintenant lâche moi les basquets !
J’essaie de m’en aller mais il me tient par le
bras. Je me dégage et lui administre une gifle monumentale qui le laisse pantois
.. je l’abandonne sur place et retourne m’amuser comme prévus. Je refuse que ma soirée soit gâchée à cause de lui. Les
sentiments que j’éprouve pour lui finiront par s’estomper.
**************EDOUARD*******************
Mon cœur va exploser je le sens et le sais. Teya , ma princesse afro est entrain
de danser de façon sensuelle sur la piste de dance en ce moment avec l’un des gars avec qui elle est arrivée en boite . l’idiot la tripotte et elle le
laisse faire en souriant . je suis certaine qu’elle le fait pour me toucher car
elle sait que je déteste que quelqu’un d’autre la touche. Quand je l’ai vu entrer
en boite j’ai avalé ma boisson de travers . elle porte une robe non seulement
courte mais aussi ouverte sur l’avant et l’arrière. on peut même encore
faire fi de l’arrière mais l’avant ?il
ya juste deux bouts de tissues qui couvrent respectivement chacun de ses seins. J’ai envie
de défoncer le visage de cet idiot qui la presse comme un citron en ce moment
mais je sais pertinemment que ce serait empirer la situation. Je vais donc dire
aurevoir à mes amis avec qui je suis venu et rentre la mort dans l’âme.
Cette fille c’est une perle et je ferais tout pour la récupérer , je dis bien
tout. Teya est une fille super et respectueuse. Elle te donne ta place d’homme
et sait quand ce taire. Avec elle je peux discuter de tout genre de sujet sans
qu’il n’y ai des flottements dans l’air .
Depuis que je l’ai rencontré je fais tout pour devenir quelqu’un de mieux, de
meilleure, la preuve je ne sors plus avec les filles à tort et à travers comme
avant. Pour ce qui est de cette idiote avec qui elle m’a surpris l’autre jour,
elle s’appelle Nicole. C’est une fille
avec qui je suis sorti à une époque. Je l’aimais et j’étais prêt à tout pour
elle mais mes sentiments n’étaient point partagés. Elle n’était intéressée que
par l’argent. Je me pliais en quatre pour elle mais à chaque fois elle en demandait
encore plus. Un soir je l’ai surpris entrain de s’envoyer en l’air dans l’appartement
que je payais avec le fils d’une grosse tête de ce pays. Après cela je n’ai
plus jamais été le même avec les filles.
J’ai commencé à les collectionner comme des chaussures. Il y a quelques jours je
l’ai rencontré par hasard en sortant d’un rendez vous d’affaire dans un
restaurant. On s’est changé de numéro et ce soir-là même elle m’appela pour m’inviter prendre un pot. Sans que
je ne sache comment, ce jour-là elle a débarqué devant ma porte, m’a allumé
grave et la chaire étant faible j’ai fini par céder.
Qui aurait cru que moi Edouard j’allais un jour me mettre martel en tête
pour une fille, et surtout une fille dont je n’ai jamais vu la couleur du slip.
A midi james et moi on se retrouve pour
la pause afin de manger et papoter ensemble. En fait je l’ai invité à déjeuner pour avoir son point
de vue sur la chose et demander son aide car je ne sais plus ou mettre la tête.
Depuis le coup de notre ami en commun il s’est un peu éloigné des autres car il
dit que l’être humain fait peur. Je le comprends et j’aurais sans doute fais
pareil à sa place.
Il arrive et me trouve déjà installé
-
C’est how tara, depuis quand tu arrives à l’heure toi ? demande t’il e
me tchekant avant de prendre place lui aussi
-
Ahhh laisse ton frère comme ca , l’heure est grave
-
Qu’est ce qui ne va pas, ou dois-je plutôt
demander quelle est la fille qui te donne les maux de tête en ce moment
-
Tu ne crois pas di bien dire. J’ai
le moral à ZERO à cause de cette idiote de Nicole
-
Nicole ? attends de quelle Nicole tu parles ?
-
Tu en connais combien ?
-
Nooooonn man il s’est passé quoi avec elle ? non attends tu l’as revu
ou celle-là ?
-
Il ya quelques jours
-
Ou quand , comment ? Non attends
d’abord. c’est mieux qu’on passe d’abord nos commandes comme ça tu pourras me raconter pendant qu’on
mange.
-
Vraiment tu aimes trop la nourriture
-
Mon frère c’est le ventre qui porte le corps ,de plus tout le monde sait
que ventre affamé n’a point d’oreilles
-
Oui c’est ca
je me lance donc dans le récit de tout ce qui s’est
passé et à la fin il me regarde juste.
-
Tu ne dis rien ?
-
Tu as fait ça comment ? Nicole ? j’espère que Tiya va bien te mettre au pas car ce que tu as fait là c’est du maboulisme
-
Je ne sais vraiment pas ce qui m’a pris.
-
Tu ne penses pas que le temps est venu pour toi de te caser ?jusqu’à
quand va tu vivre de cette façon ?
-
Rhooo une chose à la fois. Je dois vraiment la récupérer
-
Dis-moi un truc ? as-tu des sentiments pour elle ? sois honnête surtout
-
Je peux juste te dire avec certitude que sans elle à mes cotés ma vie est
nase
-
Te connaissant je déduis que tu as des sentiments pour elle. Je te
conseille de tout faire pour la récupérer, quitte à aller rencontrer les siens
pour leur montrer que tu es sérieux
-
Elle n’a plus que sa mère comme unique parent. Après ce déjeuner je vais
aller lui parler . Elle m’a une fois indiqué où était la boutique de sa mère
-
Ok vas y et surtout beaucoup de courage.
-
Après le déjeuner je m’arrête dans un super
marcher de la place prendre deux bouteilles de vin et un bouquet de fleur et me
dirige vers le marcher. Je cherche sa boutique et la retrouve tant bien que
mal. Quand j’arrive elle est entrain de rembourser un client. Elle finit et s’assoit
, prend son portable et se met à le manipuler. Je prends mon courage à deux mains
et m’avance jusque dans sa boutique.
-Bonsoir madame
Elle lève la tête et me regarde attentivement
comme si elle essayait de se rappeler de l’endroit où elle m’a vu alors que je
suis certaine de ne l’avoir jamais vu
-
Bonsoir jeune homme. Asseyez vous
-
Merci
Je lui donne les présents avant de m’assoir sur
la chaise qu’elle m’indique
-
Alors Edouard que me vaut l’honneur de votre visite ?
Quoi ? elle sait qui je suis ? mais
comment ?
-
ne soit pas surpris , ma fille ne me cache jamais rien , je dis bien RIEN.
-
Je baisse la tête ,si sa fille ne lui cache rien ca veut dire qu’elle
sait ce que j’ai fait et pourquoi je suis ici. La honte que j’éprouve en ce
moment est sans pareille.
-
Je m’excuse vraiment pour mon comportement. Je vous assure que mon intention
n’a jamais été de causer du tort à Tiya. Ce qui s’est
passé ce jour est arrivé si vite et le temps que je me reprenne et me rende
compte de l’énorme bêtise que je faisais Tiya était devant nous, je regrette
vraiment mon comportement et j’aimerai vraiment me racheter devant elle
-
Je pourrais dire que je vous comprends et que je vous crois mais vous êtes
d’accord avec moi que ce n’est pas avec moi que vous devez avoir cette
conversation.
-
Madame je sais mais je suis désespéré
je ne sais plus quoi faire
-
Que je sache le fait qu’elle ne puisse vous satisfaire sexuellement a toujours
été un problème entre vous ou du moins une sorte de frein. Vu que le sexe pour
vous a cette importante capitale et que Tiya n’est pas prête
à vous gérer sur ce plan, ne trouvez
vous pas que le mieux pour vous est de tout laisser tomber et passer à autre
chose ?
-
Avec tout le respect NON , je ne peux pas passer à autre chose. C’est vrai
que le sexe pour moi est important mais je peux parfaitement attendre. ce n’est
pas comme si c’était une question de vie ou de mort
-
Hummm, je peux vous poser une question ?
-
Bien sur ?
-
Aimez vous ma fille ?
-
Heuuuuu enfin je crois que oui
-
Vous croyez ou vous en êtes certain
-
…
-
C’est bien ce que je croyais. Rentrez chez vous et réfléchisse vraiment à
ce que vous voulez, Tiya est ma fille unique et vous conviendrez avec moi que
comme tous parent je ne veux que le meilleur
pour elle. Alors si vous ne savez déjà pas ce que vous éprouvez pour elle c’est un gros problème. Rentrez chez vous et
poser vous les bonnes questions. Mais vous devez savoir une chose avant tout :
l’infidélité fait partir des causes qui ont traumatisés ma filles dans son
enfance et que ce faisant vous la plongez dans ce passé qu’elle essaie tant
bien que mal d’oublier.
-
D’accord madame. Merci de m’avoir reçu et de m’avoir écouté
-
De rien
-
Passez une excellente fin de soirée
-
Vous également
Je me tourne et quand je suis déjà prêt de la
porte quand elle me rappelle
-
Jeune homme , tenez
Elle me tend le paquet que je lui ai apporté
ainsi que les fleurs
-
Mais c’est un cadeau…
-
Je sais mais je ne peux l’accepter. Je l’accepterais quand vous ferrez les choses bien.
Je reprends le paquet, la salue et m’en vais la
queue entre les jambes.