Rêve ou réalité ?

Write by Amazona

Magnolia n'y croyait pas, il faisait nuit et, elle était plongé à demi nue jusqu'à la taille dans une eau glaciale. Elles n'avaient plus de jambes, mais une queue de poisson les avaient remplacer. Elle la remua, à gauche à droite, c'était une sensation étrange. Elle prit froid, elle désirait sortir de l'eau pour revenir à la terre ferme, pour retourner dans les bras de Marc qu'elle avait quitté sans savoir comment. Mais, elle ne savait pas par où commencer. Elle scruta l'horizon, l'océan était vaste et il semblait qu'elle était dans des eaux profondes. Ne sachant pas trop quelle direction prendre, elle se mit à nager, nager. Elle nageait encore lorsqu'enfin, elle apperçut au loin la rive. Le jour commençait à se lever, des pêcheurs s'afferaient sur la plage de sable blanc. Ils préparaient leurs embarcations pour s'adonner à leurs activités. Elle se demandait en avançant comment elle ferait pour sortir de l'eau sans attirer l'attention avec cette apparence de sirène, comment ferait-elle pour sortir tout court!? Pensait-elle alarmé. Elle était presque sur les bords. Les pêcheurs déployèrent leurs filets et elle fut prise au piège. Elle tentait de s'extirper, elle se débatait, elle avançait vers eux. À sa grande surprise, au contact de sa queue sur le sable, elle retrouva ses jambes...Et... sa chambre! Elle se reveilla brusquement, c'était un rêve ! Un rêve étrange somme toute car, il avait l'air vraiment réel. L'eau, la queue de poisson, et tous ça. Un frisson parcouru tout son corps rien que d'y penser. Elle regarda tout de même ses jambes pour se convaincre qu'elle avait rêvé. Ils étaient bien là. Et Marc aussi. Il était toujours endormit derrière elle, il l'a serrait dans ses bras tellement fort, elle pouvait sentir une érection, il avait été très compréhensif la veille quand elle le stopa dans son élan, cela la rassura sur ses réels sentiments à son égard et elle décida de le récompenser ce matin. C'est clair qu'il ne voulait pas profiter d'elle comme Michel l'avait fait. Il l'avait exprimer ses sentiments et son désir de faire d'elle son épouse. À cause de son attitude, maintenant, elle le croyait et voulait se donner à lui. Elle avait envie de lui et le lui fit comprendre quand elle l'embrassa timidement sur le cou. Marc se réveilla au contact de ses lèvres sur sa bouche, et répondit à son baiser. Plusieurs minutes plus tard, après un échange de long et langoureux câlins, Marc s'introduit en elle. Il fit à peine un mouvement de va et vient quand il eut une sensation bizarre. Il ne pouvait pas se l'expliquer sur l'instant, mais en y repensant plus tard à son réveil, cela ressemblait à une morsure de serpent. Des morsures, il en avait déjà eut lors de ses escapades en brousse du temps où il était forestier et il savait les reconnaître ou du moins les ressentir. Ce spécimen devait être énorme, car Marc s'évanouit lorsque ses crocs s'enfoncèrent dans sa verge. Magnolia, cria à la vue de son amant sur le sol. Elle ne comprenait pas, elle avait juste eut le temps de voir son visage se décomposer et puis, il s'était éffondré d'un coup. Elle ne savait pas quoi faire, elle se mit à sa hauteur pour le reveiller. --Marc, Marc elle le touchait, le bousculait, mais rien n'y fit. Elle se changea à la vitesse de l'éclair pour prendre un verre d'eau à la cuisine et revint retrouver un Marc toujours inconscient, elle le lui versa à la figure d'un coup sec ce qui eut l'effet de le réveiller. Il cligna des yeux, regarda autour de lui, surpris de se retrouver à terre, puis il se souvint, il avait été mordu par un serpent! Un serpent dans le vagin de Magnolia! Que faisait un  reptile dans son entrecuisse ?! --Magnolia ?! --Oui, mon chéri, je suis là Il ne s'avait pas pourquoi mais quand il la regarda, il ressentit un profond dégoût pour elle. Le son de sa voix, sa main qu'elle avait maintenant posé sur sa tête pour le rassurer, tout le répulsait au plus au point. Il fallait qu'elle s'en aille, il n'en pouvait plus, il étouffait en sa présence. --Va t'en Elle le regardait stupéfaite. Avait-elle bien entendu ? Il se leva --Va t'en je te dit, Vocifera t-il. -Mais, mais. Il se leva pour joindre le geste à la parole et l'obligea à sortir. -------------------------------------------------- Magnolia n'était plus que l'ombre d'elle-même depuis ce jour là. Elle était tellement triste. Elle se souvenait avec regrets de toutes les promesses que Marc lui avait faite. Il disait qu'il ne se comporterait pas comme Michel, qu'il ne la ferait jamais souffrir. Quelques jours après le drame, elle avait éssayer de le recontacter. Elle pensait avoir le droit de recevoir des explications de sa part par rapport à son comportement. Après plusieurs sonneries, il décrocha grognon,  sans même lui laisser le temps de placer un mot. --Je t'ai déjà dit de me foutre la paix! Il avait encore son numéro de téléphone, elle ne savait pas pourquoi mais cette dernière pensée la soulageait. --ces hommes, définitivement tous des menteurs-- soupira t-elle en raccrochant. Toutefois, leurs agissements méritaient réflexion. Était-ce de sa faute? Cela devait être certainement dû au faite qu'elle ne soit pas aussi jolies que les autres jeunes filles. Mais une chose l'intriguait, le fait que tous les deux aient eût pratiquement les mêmes réactions une fois entré en elle, Qu'avait-ils sentit ou qu'avait-ils vus pour être aussi en colère contre elle au point de la rayer de leurs vies!?  Elle était tenté d'aller constater par elle même, elle aurait voulu s'allonger dans le lit sur lequel elle était assise pour explorer son minou à l'aide d'un miroir mais elle se rappela qu'elle n'était pas chez elle, et qu'elle n'avait donc pas toute l'intimité nécessaire pour le faire. même si elle n'avait pas la possibilité de le vérifier, elle conclue qu'il y avait quelque chose d'enfouis dans son sexe qui faisait fuir les hommes, mais quoi?! Heureusement, elle avait été héberger d'urgence par sa tante. Elle ne pouvait pas repartir chez sa mère, pas, après tous ce qui s'était passé entres elles. Elle avait appelé sa grand-mère Bitoli en pleures. --Mamie? J'ai besoin de toi. --que s'est-il passé? Elle écouta, sa petite fille, lui faire un bref résumé de la situation. Et lui fit la morale, elle lui rappella qu'elle l'avait prévenu. --je te l'avais bien dit, tu n'aurai pas dû partir de la maison. Dieu merci, une fois sa grand-mère Bitoli au courant de la situation, elle avait pris les choses en main. C'est elle qui l'avait suggéré d'aller vivre avec sa tante Pauline après avoir informé cette dernière de sa venue en attendant que les choses se tasse avec Eliane. sa tante Pauline, malgré sa bonne foi, ne disposait que de deux chambres dans sa maison. Elle devait partager l'une d'elle avec son cousin et deux de ses cousines tous les trois à peine plus âgé qu'elle. Bien qu'ils soient à l'étroit, elle était reconnaissante d'avoir ce toît. car dans le pire des cas, elle aurait dormit dans la rue. C'est donc en toute reconnaissance qu'elle faisait volontiers les tâches ménagères et les courses. C'est d'ailleurs de retour de l'une de ses courses qu'elle le rencontra en chemin. Elle semblait porter le poids du monde sur ses épaules. Du moins, c'est ce que pensait le monsieur qui l'aborda alors qu'elle était entrain de traverser la route en direction de son nouveau logement. --Bonsoir ma sœur Magnolia s'arrêta, le regarda un instant avant de répondre. --Bonsoir monsieur. C'était un jeune homme rien de plus banal. Elle remarqua juste qu'il avait un regard intense, des yeux noires comme la nuit qui la scrutait comme l'aurait fait un scanner. --Excuse moi de te déranger mais, mes esprits me demandent de te parler. Ils aimeraient te faire des révélations sur ta vie...
Les grandes douleurs...