Sans un au revoir

Write by Sacerdoce


3mois plus tard

Dans une semaine mon chéri ira composer le Bac et je prie de ton mon cœur qu’il le décroche ce putain de Baccalauréat !

Je ne lui ai toujours pas dit que je suis follement amoureuse de lui, et que oui je voudrais passer le restant de ma vie avec lui, il est si doux, si attentionné, il a pensé mon cœur, il a su le conquérir. Le week-end dernier quand on était à la plage il m’a embrassé, ça a un de ses goûts hummm Dieu, j’en ai encore des papillons dans le ventre rien qu’à y penser. Si maman savait, elle en ferait surement tout un drame mais bon c’est la jeunesse !

 Il m’a dit qu’après les exams qu’il voudrait me présenter à sa mère, si ça ce n’est pas génial ! et après cela à mon prochain anniversaire je compte l’inviter à la maison. Ah oui je ne vous ai pas dit papa depuis que nous sommes à l’université, papa nous appelle tous les 3 mois pour nous demander si on a un petit ami, et en profite pour nous donner des conseils sur comment fonctionne la mentalité des hommes, comment nous devrions à tout prix retardé le 1er rapport sexuel. Il est super mon adorable papa n’est-ce pas ? 


La 2e phase des TP démarre Lundi, et cet ingrat d’Hermann m’a lâché pour sa petite amie, elle est dans la même salle que nous, je me rappelle encore la 1ère fois qu’elle est venue chez lui j’étais là j’avais troqué ma tenue contre un pagne noué à la taille avec pour haut mon sans-manche que j’avais sous ma chemise. Elle a tiqué puisque j’étais genre la femme de la maison, on était avec d’autres camarades, en tout 5garçons et moi quand elle venue. Il a fallu plus de 2h de temps pour la décrispé, j’ai fait à manger et on a papoté, quand elle a eu envie de se soulager je l’ai accompagné et là je lui ai fait comprendre qu’Hermann était comme un frère et que j’avais un petit ami. Je lui ai aussi dit qu’elle devait se dépêcher de marquer son territoire puisqu’Hermann hésitait entre elle et une autre fille de la salle qui était déjà venue ici elle aussi mais que je la préfère elle. On s’entends bien et maintenant quand elle vient si je suis là on fait la cuisine ensemble, c’est moi qui lui ait dit pour les allergies d’Hermann, ce qu’il ne peut manger et tout car en fait il est malade et ça personne ne le sait mis à part sa famille et moi. Je l’ai même orienté vers maman et elle prie pour lui de temps en temps. (Vous êtes trop curieux, je ne vous dirai pas sa maladie c’est un secret et je sais garder les secrets moi !)

Je viens de finir ma lessive (Dieu sait combien je déteste faire la lessive) !

Didi : c’est toi qui a fait la lessive ?

Délé : oui 

Didi : hummm et tu ne pouvais pas en profiter pour laver les habits d’Edwin

Délé : pour moi-même là c’est déjà penible , tu veux que je fasse encore pour autrui ?

Didi : pour ton petit frère ce n’est pas pour autrui !

Délé : lâche-moi les baskets ! au fait la semaine prochaine tu as des cours de 7h ou 13h

Didi : je suis à la maison cette semaine, les partiels démarre l’autre semaine 

Délé : ok !

Didi : n’oublie pas de faire la vidange aujourd’hui demain dimanche, le mécano ne sera pas là !

Délé : ok.


Je suis tellement fatigué après cette lessive que j’ai due envoyé un sms à Arnaud pour lui dire qu’on ne pouvait pas se voir aujourd’hui mais que le lundi je passerai le voir. Mercredi il ira composer.

C’est toute épuisé que je me laisse choir sur le matelas !


Lundi 

 Il est 7h quand je quitte la maison.

Après 300m environ quelqu’un héla mon prénom je me retourne pour voir et c’est Sylvain un ancien camarade avec qui j’ai fait la termo, j’ai fait demi-tour pour le saluer.

Orphée : hey salut toi, comment vas-tu ?

Sylvain : ça va pas oooh nous sommes en deuil

Orphée : oooh désolé , toutes mes condoléances ! qui est mort ?

Sylvain : tu n’es pas au courant ? Arnaud est décédé hier nuit !

Il n’a pas dit Arnaud inh, j’espère avoir mal entendu

Orphée : quel Arnaud ?

Sylvain : le même, celui avec qui on a fait la termo !

J’essayais d’assimiler mais je me refusais de comprendre ce qu’il disait !

Orphée : tu veux dire Arnaud Enock ? 

Sylvain : oui c’est lui, tu n’as pas entendu une sirène tard dans la nuit hier !

Orphée : oui !

Sylvain : c’est l’ambulance qui le transportait pour l’hôpital mais malheureusement il a rendu l’âme en chemin, à ce qu’il paraît il s’est juste plaint de maux de tête et en moins de 45min s’est devenu insoutenable et il a perdu connaissance ! et voilà maintenant, sa maman est inconsolable. 

Orphée : ok ! c’est triste !

Sylvain : allez je te tiens informé pour la suite des programmes pour l’inhumation, ça se fera vite selon ce que j’ai appris.

Orphée : merci


Il vient de m’annoncer la mort de mon petit ami sans détour avec tous les détails sans même savoir qu’il venait juste de m’arracher le cœur, il ne sait pas qu’on est ensemble

J’ai remis mon casque sur la tête et j’ai démarré en trombe !

Je ne sais pas mais je ne voulais pas croire qu’Arnaud soit mort ainsi me laissant seule sans un au revoir, sans me prendre avec lui, j’ai une douleur insoutenable, j’ai poussé un cri de rage et les pleurs coulent à flots, ma vue se brouille, ma tête me fait un mal de chien et mon cœur bat à rompre ma poitrine ! 

Je ne sais pas comment ni à quelle vitesse je roule jusqu’à me rendre compte que je viens de garer devant l’immeuble qui abrite nos laboratoires.

Je me nettoie le visage et je monte, j’ai mis ma blouse et nous avons commencé, je n’ai rien suivi, un de nos moniteurs l’a remarqué et interpellé de justesse avant que je ne casse un erlenmeyer, je me suis excusé, direction les toilettes, j’ai pleuré un bon coup puis je suis retourné demander la permission de rentrer, je ne sentais pas bien ! il était presque midi

 

Allô Jules t’es où

Jules : Au bureau

Orphée : tu es libre ?

Jules : oui tu veux me voir ?

Orphée : oui je viens !


CHEZ JULES

Jules : tu as quoi ? tes yeux sont rouges !

Orphée : trois fois rien, c’est le vent et la poussière !

Jules : je te sers quoi ?

Orphée : du whisky !

Jules : hummm !

Orphée : juste un peu !

Jules : mais après tu me dis ce qui ne va pas !

Orphée : ok


(Il m’a servi une fois ! je me suis resservi 2 fois déjà ! je pars me resservir)

Dès que je l’ai vu immédiatement j’ai su qu’elle avait un problème surtout quand elle a demandé du whisky ! mais là elle va loin, elle vient d’avaler le 3e verre et veut se resservir.

Jules : pose-moi ce verre Orphée !

Orphée : stp juste encore un peu !

Jules : j’ai dit non, remets-moi la bouteille !

Orphée (déposant le verre et portant la bouteille à la bouche): non

Jules (m’énervant):  tu seras saoule, arrêtes !

Orphée : tant mieux ! 

Jules : ah ! (le lui arrachant de la main) viens là ma puce qu’est-ce qui se passe

Orphée : il n’avait le droit de mourir comme ça et de m’abandonner, non Arnaud ne peut pas m’avoir fait ça ! 

Elle essaye de reprendre la bouteille mais elle je rattrape, elle le dispute avec moi !

Clap ! je viens de la gifler

Ce n’est pas la fin du monde si ton petit ami est mort, tu en auras d’autres, tu es encore jeune !

Orphée : tu oses me gifler ? je ne suis pas ta fille, imbécile !

Elle a pris son sac et elle est sortie en furie, elle me bouscule au passage et perds l’équilibre, je la rattrape de justesse, elle se débat, je l’attire vers moi et la bloque contre mon torse ! elle sent tellement bon que j’en ai des idées pas très catholiques mais je les chasse vite-fait, je ne vais pas profiter de sa vulnérabilité, s’il doit se passer quelque chose, ce sera en toute lucidité et avec son accord ! elle éclate en sanglots et je la serre encore plus fort contre moi ! elle a fini par s’endormir et je l’ai porté pour la déposer sur le canapé !


2h plus tard elle s’est réveillé, elle est fâchée pour la gifle, elle a demandé à rentrer et je l’ai laissé partir !






A la mémoire D’Arnaud Enock S. Rest In Peace my dear.

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