***New York, États-Unis***

   **Adam Okoye**

C’est en ayant le nez dans le boulot que je reçois le coup de fil de ma secrétaire me stipulant que j’ai de la visite 

Moi : la personne vous a-t-elle dit son nom

Secrétaire :elle dit s’appeler Jennifer Da Costa 

  À l’entente de ce nom ma tension monte d’un cran,  non mais elle ne manque pas de bol celle la 

Moi(sec) : dis lui de se référer à mon avocat .

Secrétaire(en panique)  : elle demande à vous voir en personn… 

Moi(la coupant) :je te dis que je ne veux pas la recevoir OK,  et si tu ne veux pas faire correctement  le boulot pour lequel t’ai payé alors tu peux  d’ore et déjà déposer  ta démission parce que je ne te paye pas pour venir discuter mes ordres .

Secrets : non monsieur ! Pas la peine qu’on arrive la, je vais lui faire comprendre que vous n’aller pas la recevoir  . 

Moi : OK.

   Dès que je raccroche j’appelle  direct mon avocat 

Shama(décrochant) : yup ! 

Moi : figure toi que Jennifer a eu l’audace de se pointer à mon lieu de travail 

Shama : laisse je vais régler ça 

Clic ! 

Non mais pour qui se prend t’elle pour oser venir se pointer à mon boulot ?  Depuis la dernière fois  où Shama est passé chez elle pour lui faire une proposition  à l' amiable ,  mon téléphone souffre de ses tonnes de messages et appelles auxquels je ne réponds jamais .

 Ce n’est pas hier la veille que je vais rigoler avec elle , alors qu’elle à oser s’en prendre à mon boulot en me collant une fausse accusation au dos sachant très bien que ces genres de choses  l’état américain ne badine pas avec. 

Etant enfant d’immigrés et grandissant dans un ménage nigérian ,j’ai toujours vu l’éducation comme ma première priorité. Mon père est médecin et ma mère avocate. J’ai trimé dure comme un forcené pour me retrouver où je suis. J’ai toujours  fais parti des élèves et étudiants les plus brillants et ce n’est pas parce que je suis trop intelligent mais c’est parce que je voulais atteindre mes objectifs. Je n’ai jamais été fêtard ou coureur  de jupon non. C’est après mes études que j’ai voulu me lâcher un peu …et voir qu’une fille qui n’arrive  pas accepter une rupture veuille s’amuser avec le travail de toute une vie non ça ne passe pas. 

Moi(jurant) : fais chier ! ! 

   J’ai essayé de mettre cette mauvaise entrevue dans un coin de ma tête pour mieux éplucher les dossiers qui sont sur  table ma table. Je reste enfermé  dans mon bureau jusqu’à ce que Shama vienne me sortir de la .

Shama(prenant place) :t’as pas mis le nez dehors depuis ce matin 

Moi (vénère) : cette fille me pompe l’air sérieux,  non seulement  c’est elle qui ne veux pas retirer sa plainte et c’est encore elle qui se pointe ici sans vergogne 

Shama(hilare) :calmos mec ! Peut être qu’elle voulait te séduire un peu, on ne sait jamais 

Moi (gonflé à bloc) : non mec arrêtes de te foutre de moi, j’suis sérieux la. 

Shama : j’espère au moins que ça te permettra de savoir fermer ta braguette ! 

Moi : s’en ai terminé avec toutes ces filles ….alors des nouvelles ? 

Shama : j’ai réussis à la faire abdiquer…elle a retiré sa plainte 

Moi(souriant) :  Wow !  T’es trop pro mec (me levant)  allez viens me faire un câlin 

Shama : quel câlin ?  J’suis pas une meuf moi ! 

   C’est tout joyeux que je fais le toure de mon bureau pour le checker.

Shama : à croire que cette Jennifer a réussi à te faire sortir de tes gongs

Moi : et pas qu’un peu!  Cette histoire commençait sérieusement à me taper grave sur le système, comment tu t’y es pris pour la faire abandonner ? butées comme je la connais 

Shama : heureusement que j’ai pas eu besoin d’employer les grands moyens pour ça  …je me suis rendu compte qu’elle n’était pas aussi tenace .

Moi : une petite joueuse tu veux dire

Shama : exactement ! Il m’a simplement  fallu lui énoncer la longue liste de dédommagement en occurrence les amendes avec intérêt qu’elle devra payer sans oublier qu’elle pourrait aller en prison pour une durée de huit jour à deux ans .

Moi : c’est ce qui l’a fait réagir ? 

Shama : pour une personne qui disait vrai tout ceci n’allait  pas l’effrayer .Bien au contraire  selle serait  allée devant  les juridictions compétentes pour se faire entendre .

Moi(avec les mains dans les poches) : bien sûre qu’elle ne le peut pas, c’est une menteuse. 

Shama : bref ça fait un problème de moins, mon père m’a appeler ce matin pour me remettre le numéro sur lequel on pourra avoir des nouvelles des filles …vu qu’elles sont injoignables. 

  Il me tend un bout de papier

Moi (regardant le bout de papier) : un parent ? 

Shama : non , je dirai plus tôt un ami proche de la famille ,Bradley Davis…il s’appelle 

Moi(éberlué) : quoi ?  Comment ça ? 

Shama : tu connais le type ? 

Moi : bien sûre que je le connais,  c’est un Nigérian .Sa famille est très influente à Lagos. 

 Shama : Wow ! 

   Je vais m’assoir devant mon ordinateur  , je le manipule pendant deux secondes puis. 

Moi(lui montrant l’écran) : tiens regarde,  le voici 

Shama : apparemment  il est associée aux entreprises familiales des Porquet

 Moi( le regardant ) : merci frère

Shama(se levant de sa chaise) : il ne manquait plus que tu devienne romantique,  mieux je sors d’ici 

Moi(riant) : non mais t’es con 

Shama( sortant de mon bureau) : pas plus que toi en tout cas. 

   C’est sur des éclats de rire qu’il s’en va .Je n’arrive pas à croire que le grand Bradley Okafor Davis est ami à la famille de Princia…. Wow le monde est petit. Quand on parle des Davis, ce n’est plus de la rigole. Je sais de quoi je parle, cette famille est l’une des plus crainte au Nigeria. Je n’avais jamais imaginé avoir son numéro aussi facilement. Vraiment le père de Shama à fait du bon boulot….tout comme son fils d’ailleurs .J’ai hâte d’en fin entendre la voix de ma douce Cia ,elle m’a tellement manqué.

      **Jennifer Da Costa **

Assise sur mon lit, c’est avec grande frustration que je réfléchis à quel piège je pourrai  bien lui tendre.  Faudrait pas qu’Adam se réjouisse trop vite de cette infirme victoire.  Je ne lâcherai pas,  il sera à moi vaille que vaille.  Je recule juste pour mieux sauter.  Pour cette première tentative, je me suis lancer la tête baissée je l’avoue . Donc normal que je me prenne un mur . Mais ça ne sera pas ainsi la prochaine fois parce qu’il ne me verra pas venir…. Alors la pas du tout.

Moi(prenant une gorgée de mon vin) :savoure encore un peu ta victoire…savoure mon bel étalon…

   Je laisse ce Bordeaux rouge,  vieux de près 54 années imprégner mes veines et artères… comme ce vieux vin c’est ainsi que je me bonifierai…

  ***Quelque part sur L’atlantique ***

     **Curtis Jo Bennett**

Depuis près d’une semaine que nous sommes en pleine mer  je ne sais pas où donner de la tête. J’ai l’impression que le ciel me tombe dessus. Où nous sommes il n’y à pas de réseau mobile pour dire que je peux appeler l’infirmière ou mon ami Mike pour avoir des nouvelles de ma mère. J’suis dans l'anxiété totale et c’est pas la joie croyez moi. 

Aucune nouvelle ,aucune piste sur ces pirates qui ont braqué la bateau contenant ma cargaison de voiture.  Je suis dans la merde…la vrai merde je vous dis. Pourtant ce n’est pas des efforts qui ne sont pas fait,  loin de la. Mais c’est comme si la nature elle-même était en colère contre moi. 

Je me sens tellement seule. Comment comprendre que tout  ces problèmes surgissent tous en même temps. La mort de mon père, la dépression de ma mère, l’accident de mon amour Amira ainsi que le coma dans lequel elle est plongée et en fin ce maudit braquage. C’est dans ces moment qu’on a besoin d’une épaule sur laquelle pleurer .La ce n’est plus le chef d’entreprise qui parle mais plutôt Titi Chaton d’Amira . Elle me manque terriblement .

Couchée  dans cette chambre que j’occupe depuis mon arrivée ici,  je cogite. Je n’arrive pas à trouver le sommeil. Pourtant le capitaine Baranov et moi ainsi que quelques un de ces gares avons veillé toute la nuit espérant avoir une piste mais (soupire) rien .

Nous sommes divisés en trois équipes de quatre hommes. Nous nous relayons au fur et à mesure pour ne pas trop sentir la fatigue. Ils sont tous surentrainés pour ce métier et c’est indéniable vu la maîtrise et l’aisance avec laquelle ils gèrent les péripéties de l’océan .A savoir les tempêtes ,orages,  grands vagues…il faut franchement avoir l’amour de la chose pour pratiquer ce genre de métier. 

     Je reste la à cogiter,  je ne sais plus à quel moment le sommeil s’est pointer. 

**

*

Agent Bêta(frappant à ma porte)  : réveillez vous agent Fi, nous avons une piste .

Moi(bondissant du lit) : toute suite 

Je cherche ma chemise rapidement ,dès que je l’ai c’est à la hâte que je la porte…puis de sortir à la hâte aussi. Ici nos vrais noms ne sont pas connu,  nous nous appelons par des surnoms. Les braqueurs en font autant n’est ce pas ? et bah nous en faisons de même .

Le capitaine Baranov m’a expliquer qu’il a choisis l’alphabet grec parce que c’est plus simple. Lui-même est naturellement l’agent alpha vu que c’est lui dirige toute l’équipage. Ils peuvent rester en mer pendant six à neuf mois, souvent même pendant un ans selon la nature de la mission . Je me demande comment font leur famille surtout leurs femmes et enfants parce qu’eux tous ici sont mariés…et pères…franchement je m’incline devant les hommes d’armes. Même s’ils sont équipés pour faire face aux danger de mer cela dit le confort ici n’a rien avoir avec celui qu’aurais souhaité un civile. On n’a que le minimum basique et c’est tout. On ne vient pas en mer pour se gratter les couilles mes pour bosser m’avait dit l’un des agents.

  Quand j’arrive dans la salle où l’on visualise les radars , je me rapproche puis salut tout le monde .

Agent Alpha : voila nous avons pu les localiser… 

     À l’entente de ces quelques mots, un frisson me parcoure l’échine. Seigneur merci ! 

Moi(le coupant) : ah bon ? 

Agent alpha : oui Fi,  moi aussi je dormais comme toi et c’est Epsilon qui m’a appeler 

Moi(ému) : encore

Agent Epsilon : nous ne savons encore rien par rapport au voiture mais nous allons les appeler pour négocier… de prime à bord ils vont forcement se braquer et monter sur leur grand chevaux mais  nous allons nous la jouer fine .

Moi : OK, je vous laisse faire donc

Agent alpha : il s’agit du groupe ‘’ Voix de dragon ‘’ , ils sont très dangereux mais comme il l’a dit nous allons appeler leur chef pour négocier. Ils ne sont pas a leur première fois de toutes les façon ,nous nous connaissons très bien en mer ici.

  J’hoche juste de la tête,  je ne veux pas trop m’emballer non plus pour  être déçu après.  

Moi(dans ma tête) : Seigneur Dieu,  je sais que je n’ai jamais été droit et j’en suis désolé mais je t’en pris oh Dieu touche le cœur de ces personnes qui détiennent mes voitures pour qu’ils coopèrent et puis je t’en supplie Jésus sauve ma mère et Amira et je te servirai avec mes biens. 

  Le capitaine lance l’appelle , ça sonne durant quelques seconde puis c’est une voix rocailleuse et féminine que nous entendons. Mon Dieu c’est donc une femme derrière tout ce cirque ? 

Agent Epsilon : bonjour ‘’panthère noire’’

La femme : je suis passée incognito juste pour voir de plus prêt votre nouvelle recru…. Il est craquant  au passage .

Epsilon : donc tu as fais exprès de te montrer ? 

La femme :Oh oups ! !! généralement je suis plus professionnelle que ça je te signale , il me fallait voir ce beau blond de plus prêt c’est tout , rien de bien méchant .

   Mon Dieu c’est de moi qu’elle parle ainsi ? Il faut vivre pour entendre certaine choses.

Epsilon :venons en aux faits,  alors la cargaison de véhicule , c'est toi oui ou non ? 

La femme : tu sais ce que je suis en train de faire la maintenant… 

Epsilon : je ne suis aucunement intéressé par ce que tu fais .

La femme(esquivant) : je me défonce au crack et à l’héroïne …oh qu’elle bien ça fait ! 

   Non mais elle se fout de nous ?  Le capitaine qui est visiblement  agacé comme moi prend la place de l’agent Epsilon 

Alpha(sec) : tu te défonce au crack OK.  On  en a rien à cirer….où as-tu mis les voitures ? 

La femme(riant) : oh qu’elle voix sexy mon capitaine !  J’ai toujours rêvé avoir un moment de baise torride avec toi ! 

     Puis elle éclate de rire,  je commence sérieusement à perdre patience la ! Le capitaine le remarque et me lance un regard désolé. Epsilon reprend le téléphone .

Epsilon : je t’en prie,  rend nous la cargaison stp ! 

La femme :tu veux que je te balance mon butin ? Laisse moi rire !  Pendant que j’y pense j’ai jamais eu l’occasion de m’envoyer en l’aire avec un russe durant ma putains de vie ! 

Tellement je suis énervé,  je prends le téléphone  des mains de Epsilon 

Moi : c’est moi le nouveau recru,  je t’en prie rends moi les voitures stp 

La femme : la cagnotte…. Le sexy recru ?  

Moi(jouant son jeux) : ces voitures sont la sueur et le dure labeur de quelqu’un ,je t’en prie coopère! 

La femme : oh mon cœur ,je vois que tu es novice. Alors je t’explique  les règles du jeux. Les voitures après le braquage, sont vendues à un réseaux de trafique très influent du monde….ces voitures ne sont plus en ma possession… peut être même qu’à l’heure où je vous parle elles sont en train de servir quelque part dans un coin du globe 

   Ces quelques mots ont réussi à me faire péter une durité.

Moi(hors de moi) : je ne sais pas qui vous êtes et qui est à la tête de votre organisation mais je veux ces voitures en bonne état et dans un bref délai ok.Je veux mes voitures.

La femme : oh c’est toi le propriétaire de ces caisse , tu doit état vachement riche .

Moi(avec colère ) : je veux mes voiture madame et en bonne état ,vous ne savez pas a qui vous vous frottez.

La femme (sur le cul) : Wow !  Blond et dominant j’adore…je les aime chaud bouillant en plus. Sauf que mon ami c’est moi la reine du jeux ici. Lorsque tu te seras calmer on en reparle . On ne me crie pas déçu ok .

Clic

Elle raccroche en nous laissant tous penauds et sans voix. 

Moi(les regardant) :j’espère que je n’ai pas tout gâché ? 

Alpha (soupirant) : ce n’est que le début d’une longue et rude négociation où ton sang froid à besoin de gagner sur ton tempérament chaud. Attends toi a des chantages les plus odieux .

Epsilon(m’encourageant) : au moins nous avons une piste, va falloir l’exploiter ….nous allons l’esquiver .

   J’opine du chef en restant évasif dans mes pensées.

Moi(nerveusement la mains dans  les cheveux) : Seigneur où veux tu me mener ? 

*** Abou Dhabi, Émirat Arabes Unis ***

       **Austin Willy Koch **

Maman : mon poussin ça va la bas ? 

Moi(levant) :oui mom  ,ça va,  je vais bien. 

Maman( sérieuse)  : j'ai fais un mauvais rêve sur toi,  je t’en prie fais attention  à toi stp 

   Ah je ne vous l’ai pas dis ma mère est dans ces choses de prémonition,  c’est son don. Elle es haïtienne donc noire et mon père est blanc .

Moi(soupirant ) : OK mom , Je  ferai attention. 

Maman(Austin) : est-ce que tu pries même Austin 

Moi(lasse) : j’avoue que j’ai baissé d’intensité depuis un moment .

Mom : je ne sais pas si tu as déjà  rencontré cette personne ou pas mais mon fils fait attention ….

   Non mais cette femme abuses  . Souvent nous trouvons qu’elle exagère mon père ,Karl mon grand frère et moi  ,elle nous fatigue avec ses choses

Maman(continuant de plus belle ) : je suis très sérieuse Austin , je sais que tu trouve que j’exagère et tout mais je t’en prie fais attention à toi .cette personne a une aura très sombre mon fils .

Moi ( pouffant) :maman ! Arrêtes  il n’y a personne de ce genre ici .Nous sommes dans un pays oriental je te signale

Maman(n’en démordant pas) : c’est de l’orient que proviennent les plus grandes religions mon fils .Donc ils ne  sont visiblement pas étrangers à ces genres de  choses Austin . Pries beaucoup mon fils …

Si je veux qu’elle cesse ,il va falloir que je lui dise oui.

Moi : d’accord maman ,j’ai compris (changeant de sujet) papa est prêt de toi ?  Je veux lui passer le bonjour 

Maman :non , il est allé rendre visite a ton grand frère Karl et à sa femme .

   Pas de bol et moi qui voulais trouver une échappatoire pfffff c’est mort ,maman continue encore à me rabâcher les oreilles ,lorsque je sens que  s’en est un peu trop ,je trouve un argument pour couper l’appel 

Moi (mentant) : euh ….mom j’ai une urgence la ,je te laisse .

Maman : d’accord poussin ,fais comme j’ai dis prie ,bisous .

Clic.

 Oufff !!!  Ma mère et ses choses .Si je n’avais pas abrégé cette conversation  on allait y passer la nuit .

Boris : t’as pas vu Jack 

Moi :peut être qu’il est encore au lit  avec sa meuf 

Boris (hilare) : kiakiakia ,mec ne me fait rire mes tripes ,il  s’est dégoté une minette qui lui colle au dos .

Moi :normal ,vu qu’il a une belle gueule .

Arnold :et moi qui croyais que les filles sont sérieuses par ici 

Moi : il faut croire que non mon pote ,comme mon père aime a le dire ,l’habit ne fait pas le moine .

Jerry : ça c’est clair 

Nous sommes dans le restaurant de notre hôtel à profiter de cette courte pause du dimanche . Le boulot reprend demain du coup on en profite . Avec Shama je discute tout le temps via WhatsApp quand nous ne sommes pas occupés .il m’a même remis le numéro sur lequel je pouvais joindre Bella mais j’ai peur .J’ai ce sentiment d’anxiété et de honte . Même si je ne me rappelle pas grand-chose de ce qui a pu se passer cette nuit la entre Hilary et moi ,je reste quand convaincu que  cette nuit était loin d’être sainte. Je ne l’ai plus revu depuis un moment .Elle a essayé de passer par mes gares pour me parler mais c’était mal me connaitre . Je sais qu’elle n’en démordra pas d’aussi tôt ,je connais que trop bien les filles dans son genre 

Jerry ( me regardant) : en parlant de fille qui colle à la peau en voici pour toi .

Voix : bonsoir !  Austin je peux te voir une minute ?

  Non mais cette fille veut ma peau ou quoi ? Je connais cette vois ,c’est Hilary . 

Moi(avec humeur) : qu’est ce que tu fous ici Hilary ? 

Hilary : peu être que si tu m’accordais une minute tu le saura. 

Boris : vas lui parler mec . Tout le monde vous regarde .

  C’est dans un geste rageux que je me lève .Je me dirige dans le parking  avec elle vu qu’il n’y a pas de place libre ici . Lorsque je juge bon que nous somme à l’abris des regards .

Moi( sec) : qu’est ce que tu fous ici 

Hilary(petite voix) : tu me manque 

Moi(le visage fermé) : ne te fous pas de moi Hilary .

Hilary(pleurant) : dis moi c’est mal d’aimer ?  Depuis que je suis venue ici tu ne fais que me rejeter même après  m’avoir fait l’amour .

Moi( ferme) : non , ça ne marche pas comme ça ok .Si tu avais la moindre estime de ta personne tu aurais arrêté depuis  mais non tu me suis partout comme un petit chien . Suis-je obligé de rire avec toi ? .Tu  utilisé la ruse pour me violer mais je laisse passer parce que je suis encore gentil mais sache que si dorénavant je te vois dans mon périmètre en train de me tourner autour ,je te ferai enfermer. Je me rappel toujours des nuits que je passe avec mes partenaire pourquoi est ce que je n’ai que des trous noires ? 

Hilary : Austin ? 

Moi(gueulant) : si tu veux tester essaies encore et tu ne vas pas aimer cette facette de moi . Tu penses que tu peux m’obliger à t’aimer en m’imposant constamment ta présence ?  J’ai quelqu’un dans ma vie ,que j’adore donc laisse moi respirer. Vas jeter ton dévolu sur d’autres personnes parce que cette conversation est la dernière que j’ai avec toi. J’ai une sainte horreur des personnes  menteuses , manipulatrices et  sournoises dans ton genre donc laisse moi en paix parce que tu risques de le regretter.

 Je ne lui donne pas le temps de répondre que je quitte devant elle . Je vais assoir avec les gares. Si elle pense que je m’amusait qu’elle essaie

     ***Hilary Nkomo***

Je reste la sans voix , putain il ne m’a jamais parler  ainsi. 

   (sonnerie de mon téléphone)

Moi(décrochant) : allo ! 

Mon boss : bonsoir Hilary , je t’appelle pour t’informer que tu dois écourter ton séjour parce que l’entreprise n’a plus trop les moyens de prendre en charges tes dépenses.

Moi(pétant un câble ) : quoi ?  Qu’est ce que tu me raconte la Francis ?  N’oublie pas que tu m’a baiser par tous mes orifices pour me mettre sur cette mission donc je n’écourte rien du tout tu comprends .

Francis (hors de lui) : tu compte crier sur qui comme ça Hilary ?  Tu sais combien coute tes frais de logement et de transport a cette entreprises ?  Depuis plus d’un mois que tu es à Abou Dhabi dit moi ce que tu y fous comme boulot pour que mon entreprise te mette a l’aise pendant tout ce temps .Tu n’es même pas productive . J’aurai dût mettre Vanessa sur ce coup , tu es nul même les quatre partenaire que l’on t’a demandé tu es incapable de les fournir .

Moi(folle de rage) : je ne bouge pas d’Abou Dhabi Francis , fais ce que tu veux . Aujourdui je ne suis pas productive mais quand il s’agit de jouir entre mes cuisses comme le buffle que tu es, la tu sais le faire. A cause de cette minable chambre de deux étoiles tu me crie dessus en remettant en cause mes compétences ? 

Francis(vénère) : si tu veux prolonger ton séjour à Abou Dhabi cela n’engage que toi mais ça ne sera plus au frais de mon entreprise . Si dans trois jours tu ne pointe pas ton cul ici considère toi comme virée .Je ne sais pas quel arabe te baise pour que tu soit aussi insolente mais j’en ai finis avec toi.

Clic ! 

   C’est avec rage que je quitte ce fichu parking , je ne peux pas arriver dans un pays aussi riche et me résoudre a rentrer au pays jamais , c’est inenvisageable . J’ai pu récolter un pactole avec les petites coucheries donc je peux aisément me prendre en charge ici …Austin je n’en ai pas encore finis avec toi . Ton pied mon pied , on ira ensemble à New York.

  ***Lagos, Nigeria ***

     ** Georges Okonkwo Davis**

C’est avec beaucoup de recule et de réflexion que j’ai pris cette décision. C’est un risque je sais mais la vie elle-même est un risque perpétuelle . 

Naja ( me regardant ):  qu’elle est ta réponse 

Moi : ma princesse j’accepte le marche . 

Naja : sage décision , tu ne le regretteras pas . 

Moi : je l’espère princesse .

 *** Gisèle Kanga épse Porquet***

Moi : alors ? 

Eparvie(joyeuse) : il est d’accord 

Moi : on va le réduire en bouillie 

Eparvie : ça sera une joie pour moi , tu pourras en fin te défouler sur lui .

Moi : je te le fais pas dire .

Eparvie : bon je vais peaufiner deux ou trois choses et je te reviens .

Clic ! 

(sonnerie de téléphone)

Moi(décrochant) : allo ! 

Patrick Beugré : bonjour ma femme ! 

Moi(attaquant) : je ne répond pas a ta salutation ,c’est toi qui as dit a ta fille Séverine de venir faire le boucan chez moi ? 

Patrick Beugré(faisant l’innocent) : du tout , je te demande pardon . Tu sais qu’il n’y a pas ça entre nous . Je suis doublement en deuil avec la mort de mon fils et de mon meilleur ami .

Moi(agressive) : avec ses deux deuils sur le dos ça ne t’as visiblement pas empêché de dire a ta fille de venir réclamer la part de l’entreprise des filles Porquet 

Patrick Beugre( se raclant la gorge) : tu connais toi-même l’ accord qui nous lie Gisèle…

Moi(le coupant) : quel accord Patrick ?  De quel accord parle tu au juste ?  N’oublies pas que ce mariage entre Angela et Léon était faux . Depuis quand as-tu vu qu’après la mort d’un employé d’une entreprise on donne une part de cette entreprise à la famille du défunt .Dis moi ce que vous fumez tes filles et toi ?  Non mais c’est pas sérieux !  Arrivé un moment il faut arrêter quoi !  Cette entreprise revient de droit a la famille Porquet un point c’est tout . J’ai les papiers avec moi ici et je ne vois pas votre nom y figurer en temps que actionnaire .Les seules actionnaires sont les nièces de mon mari point.

Patrick Beugré(rire jaune) : on peut s’entendre Gisèle pas besoin de s’énerver .

Moi(avec rage ) : j’en ai finis avec toi Patrick , si tu veux venir pleurer ton ami .Tu peux passer dans le cas contraire c’est même pas la peine  tu comprends. J’ai encore au travers de la gorge les frasques de ta vieille fille .Donc ne viens pas me pomper l’air.

Clic ! 

Tchrrrr ! !!  Imbécile comme ça .Même pas honte . J’ai des faire parts à envoyer aux personnes qui doivent être présentes aux funérailles de Bernard .Notamment à cet Bradley Davis vu qu’il est le plus gros partenaire d’affaire de ‘’Mon Cacao ‘’ . Je suis passée a l’entreprise voir si Angela y était mais je ne l’ai pas vu . Le bruit courait qu’elle a fait un accident ses sœurs et elles. Ces petites pestes viennent a Abidjan mais au lieu de passer nous voir ,rien . Humm j’espère que ce Bradley Davis a une idée d’où elle se trouvent toutes au vu de son affinité avec Angela .

Séverine son cas je le règlerai plus tard , qu’elle reste en prison encore un peu . Comment Je l’ai su ? Ne vous en faite pas ,je la vois dans ma camera ici . 

Mieux je vais prendre une bonne dose de bite au lieu de trop penser à cette paresseuse de Séverine .Rien que son nom me donne des céphalées.

     ***Séverine Beugré***

Moi(criant) : voleur …policier voleur vous n’avez pas dit que affaire qui n’est pas pour vous c’est dedans vous mettez votre bouche …

 Cela fait plusieurs heures que je suis enfermée ici dans ce lieu crasseux et puant.

Brigadier : toi la faut te taire la bas hein si non je vais te gifler non ! 

Moi(folle de rage ) : c’est ce qu’on vous a appris à l’entrainement ?  Viens me frapper idiot !  Viens me frapper ! 

Une voisine dans la cellule : madame y a quoi même depuis que tu es venue tu ne fais que crier 

Moi : c’est dans ta bouche que je crie ma chérie ?  Regardez la …vilaine (au brigadier)  bête la viens me frapper ! 

Sans que je ne m’y attende je reçois une grosse paire de gifle , c’est la voisine de cellule. Elle me tire les cheveux , je n’ai même pas le temps de riposter parce qu’elle m’a pris par surprise  .Je reçois plusieurs coups dans le ventre 

Moi(criant) : au secours ! Au secours ! 

Brigadier : arrêtez vous deux ! 

La voisine : ça la c’est petit , parle moi mal encore tu va voir Tchrrrr.

   *** Docteur Yapo Hervé***

 C’est avec la boule au ventre que je suis assis dans le bureau du président de la clinique .Je suis venu lui révéler ma bourde .Malgré la climatisation je sue à grosse goutte , mon Dieu.

Mr Coulibaly(me jaugeant du regard) : apparemment ce que vous avez a me dire est très grave vu la manière dont vous suez .

   Il me tend un mouchoir que je prend  d’une main tremblante .

Mr Coulibaly : alors Doc Yapo , que voulez vous me dire ? 

   Mon cœur fait un raté .Est ce que je peux y arriver ? Quand il faut y aller , il faut y aller dit t-on ? 

Moi(me jetant à l’eau) : j’ai fait une erreur en opérant une patiente , j’ai opéré un nerf a la place d’un autre .Du coup la patiente risque de se retrouver aveugle à son réveil 

     Je dis tout ceci d’un trait . Le regard de mon boss passe par tout les sentiment possible .La surprise ,la colère , l’angoisse , la déception.

Moi(continuant) :J’ai jugé bon de vous en parler afin qu’on trouve solution à tout ça. 

Mr Coulibaly (me fixant) : …

  Il n’a encore rien dit et j’ai peur ,super peur .