Chapitre 4 : Une amitié naissante 
***Régina***
J’ai juste eu le temps de voir que cette voiture à manqué de me cogner. Gagné par la peur, je laissais tomber tout. Mon cœur battait à cent à l’heure, j’ai failli me faire écraser par une voiture. 
Deux jeunes femmes sont descendues. 
Elle : Mon Dieu vous allez bien madame ? 
Je la regardais sans savoir trop ce qu’elle disait. 
« J’ai échappé à un accident » 
C’est tout ce que je me répétais
Elle : Levez vous s’il vous plait
Elle : Madame vous allez bien ?
Moi : Oui
Elle : Je vous emmène à l’hôpital
Moi : Non je vais bien 
Elle : Non, je vous emmène à l'hôpital 
Moi : Non vous ne m’avez même pas touchez regardez je n’ai rien, j’ai juste eu peur
Elle : Vous allez où ? 
Moi : J’étais dans ce bus la qui a eu une panne
Elle : Je vois, venez je peux vous déposer 
Et si je suivais cette dame ça me ferait économiser parce que je n'avais pas prévu ceci. Je voulais traverser la voie et attendre de l'autre côté un peu. Je me disais que si le chauffeur ne trouvait pas de solution j'allais prendre un zem et rentrer. 
Moi : Je vais loin
Elle (souriante) Ce n’est pas un problème. Lara s’il te plait tu nous aide à mettre les sacs de madame (me regardant)
Moi : Régina 
Elle : madame Régina dans le coffre du véhicule ? 
La Lara en question ne parlait pas, je n’avais pas entendu un son sorti de sa bouche, nous avons ramassés mes sacs et je me suis installée dans le véhicule à l’arrière et elle a démarré.
En plus de ça, je vais vite rentrer à la maison.
***Mélissa***
Elle n’a pas regardé la voie avant de traverser, heureusement que je n’étais pas distraite et je ne filais pas. La moindre des choses était de lui proposer mon aide. 
Moi : Mettez vos ceintures mes dames
Ce qu'elles on fait et j'ai démarré. J’ai eu le temps d'échanger avec Lara, nous avons déjeuné ensemble, elle est une fille très sympathique. Elle m’a parlé d’elle, de ses parents décédés et de son rêve de devenir mannequin, je trouve qu'elle a la carure qu'il faut. Je lui ai aussi parlé de moi, je me suis sentie très à l’aise avec elle. 
Moi (regardant à travers) : Vous allez bien Régina ? 
Régina (timidement) Oui Madame
Moi : Appelle-moi Mélissa et elle c’est Lara, une amie
Régina : Enchantée Lara
Lara : De même madame Régina
Moi : pour faire plus simple pas de madame s’il vous plait. 
Elles : D’accord / Okay
Moi : Alors Lara ça te gène qu’on dépose Régina chez elle d’abord ? 
Lara : Non, de toute façon je n’ai pas encore reçu le coup de fil de madame Hélène donc ça ne me gène pas 
Moi : Parfait Régina tu restes où ? 
Régina : Euuh Avotrou, la von qui se trouve à la fin du pavé
Moi : Okay en route
***Elyed***
J’ai eu une journée épuisante, nous avons eu de nouvel arrivage, ça nous aprit toute la journée, je n’ai pas pu faire ce que j’avais prévu faire aujourd’hui. Je me suis directement allongé les mains en dessus de la nuque le regard au plafond.
Nella (donnant des coups contre la porte) : Elyed je peux rentrer ? 
Nella : Ely 
N’entendant rien, elle a ouvert la porte doucement et j’ai fermé les yeux
Nella : Ely tu dors ? 
Moi : …
Nella (rire) : Elyed je sais que tu ne dors pas, tu viens de rentrer.
Moi : …
Nella (me bousculant légèrement): Elyyyy
Moi : …
Nella : Je ne comprends pas pourquoi Vanessa m’appelle à chaque minute demandant d'après toi. 
Moi(les yeux à moitié fermés) : hounn
Nella : Ely je sais que tu ne dors pas, réponds moi. 
Moi : Houn
Nella : Vanessa est toute joyeuse elle m'a dit que vous êtes officiellement ensemble 
Moi (ouvrant les yeux) : Hen
Nella : Arrête de jouer avec moi. Vous l'aviez fait encore hier n'est ce pas ? 
Moi : oui
Nella : Elle te plait, alors pourquoi tu joues avec elle? 
Moi (me redressant):…
Nella : Elyed Koukouï
Moi : je ne sais pas, je ne l’aime pas mais j’ai toute fois envie d’essayer. Ta copine est très belle j’avoue mais je n’ai pas trouvé ce que je recherche en elle 
Nella : Alors pourquoi tu lui donne de faux espoirs ? 
Moi (me passant la main au visage) : J’ai 25 ans
Nella : et ? 
Moi : Je ne sais pas Nelle
Nella : Peut être c’est la bonne 
Moi :...
Nella : Peut être ce n’est pas la bonne aussi
Moi (soupire) : …
Nella : oui grand frère, je peux te donner un conseil ?
Moi : houn
Nella : Si tu n’es pas dedans, si tu ne ressens rien pour elle, ne t’efforce pas, ne te fais pas du mal et ne la fait pas souffrir. 
Moi : J’ai quand même envie d’essayer. L’appétit vient en mangeant dit-on 
Nella : et moi je dis, pas toujours 
Moi (l’attirant à moi) : viens là. Comment s’est passé ta journée? 
Nella : ennuyante je n’ai rien fait aujourd’hui. 
Moi : Ah bon ?
Nella : Oui et Arthur me manque aussi, si seulement il était là, j’allais me sentir moins seule.
Moi : humm
Arthur, Arthur Arthur. Je n’ai pas envie de me disputer une fois encore avec elle. Quand elle parle de cet Arthur ses yeux scintillent, je vois qu’elle est follement amoureuse. Mais moi, son regard ne dit pas vrai, je le sais, je suis un homme et je sais reconnaitre un don juan contrairement à Nella. Cet Arthur est un hypocrite. Je n’ai pas encore eu le temps de me concentrer sur lui, je ne l’ai vu que deux fois seulement. Une fois je sortais et il est passé la chercher et la seconde fois c’était à son anniversaire ici. Ils n’ont même pas encore fait six mois si je pense bien. Le boulot ne me permet pas pour le moment mais je finirai bien par découvrir son point d’ombre. 
Nella : Tu m’entends ? 
Moi : Oui ? 
Nella : Je disais que Arthur est en mission pour une semaine, à son retour je vais l’inviter à la maison pour que vous puissiez vous rencontrez et parler, tu en penses quoi ? 
Moi : à son retour il est où ? 
Moi : il est en mission pour une semaine, je viens de le dire
Moi : il fait quoi ? 
Nella : mais Elyed, je t’ai dit qu’il travail en tant que communicateur dans une boîte
Moi : Et il est en mission ? 
Nella (soupire) : puisque je te l'ai dit 
Moi : Okay
Toc toc toc
Moi : Oui
Alice : Monsieur, mademoiselle, votre mère est arrivée et demande à vous voir
Moi : D’accord 
Nella : on arrive 
Maman : pas la peine Alice tu peux partir 
Alice : d’accord madame
Maman : Nella tu peux me dire ce que tu fais là pendant que Alice est à la cuisine? 
Nella (se levant) : Je suis venue dire bonsoir à mon frère
Maman : Tu étais à la maison depuis le matin n’est ce pas ? 
Nella : mais il vient de rentrer
Maman m’a lancé un coup d’œil pour dire genre c’est vrai ? 
Moi : oui maman je viens à peine de rentrer
Nella (se collant à elle) : Bonsoir ma maman d’amour
Maman : bonsoir chérie, ce n’est pas bien qu’Alice soit à la cuisine et toi ici 
Nella (bisous) : Je descends
Maman (me fixant) : Ça va toi ?
Moi : Oui et ta journée ? 
Maman : Bien et ton père ? 
Moi : Je ne l’ai pas vu 
Maman : Comment, vous travaillez ensemble non ?
Moi : Oui mais je ne l’ai pas vu ? 
Maman : Okay, je vais voir ton petit frère, tu l’as vu lui quand tu es rentré ? 
Moi : Oui il est dans sa chambre.
Maman : d’accord 
***Régina ***
Cette femme est vraiment gentille, je me demande si des personnes comme ça existent encore. Ça aurait été d’autres, elles m’auraient crié dessus après avoir manqué de me cogner surtout que c’est de ma faute. Mais celle-ci au Lieu de me crier dessus, m’a encore proposé son aide. 
Moi : Tournez à gauche et aller au fond
Melissa : D’accord, (avançant) 
Moi : oui tout droit devant…. Là c’est bon
Moi (voulant descendre) : Vraiment merci, c’est gentille madame.... Euh Mélissa
Mélissa (souriante): Voilà qui est mieux. Laisse-moi t’aider à faire sortir tes sacs. 
Elle est descendue ainsi que Lara, elles m’ont donné un coup de main.
Mélissa : C’est chez toi ici ? 
Moi : Oui chez mon mari
Mélissa : Ah je vois, alors on échange les numéros ? J’aimerai te revoir, je t’apprécie vraiment 
Moi : bien sûr. 
Nous avons échangés nos numéros toutes les trois. On s’est souhaitée bonne soirée et je suis rentrée chez moi. J’ai vu ma belle mère assise au salon ainsi qu’une petite fille, Nanette je suppose. 
Moi : Bonsoir
BM : Houn Bonsoir Régina
La petite : Bonsoir Tata
BM : c’est le taxi qui t’a déposé jusqu’ici? 
Moi : non c’est une amie, 
BM : depuis quand toi tu as d’amie à Cotonou ? 
Moi : C’est une femme qui a manqué de me cogner avec sa voiture, et elle s’est proposée de m’amener jusqu’à la maison
Moi : Et en même temps elle est ton amie
Moi : elle est sympathique 
BM : houn. Comment vas ta mère ? 
Moi : Elle se porte bien elle vous passe le bonsoir
BM : okay
Moi (regardant la petite) : Nanou c’est bien ça ? 
Elle : oui 
Moi : Bienvenue
Elle : merci tata. 
J'ai prit la direction de la chambre avec mes sacs. BM m’a suivit, faire sa curieuse, c’est pour voir ce que j’ai ramené.
***Lara***
Sonnerie de téléphone
Moi : allô ? 
Nana benz : Lara, ramène-toi la vaisselle t’attends.
Click
« Et c’est ma vie »
Mélissa : Lara ? 
Moi (la regardant) : ma patronne me demande de rentrer
Méli (souriante) : Alors je te dépose où ?
Moi : dans la cité
Elle a roulé jusque dans la cité me déposer devant le portail de madame Hélène.
Moi : Merci beaucoup
Mélissa : Je t’en prie, on se reverra. 
Moi : d'accord passe une bonne soirée 
Mélissa : oui
Retour à la réalité, je dois faire ce pourquoi je suis payée. 
***Hélène*** 
Mon chéri vient de partir. Ce type est un apollon, ce que j’appelle homme viril. Il a prit soins de moi tel un bébé, nous avons passé de bon moment ensemble. Je suis encore toute joyeuse, il a promit repasser. C’est fou comme le feeling est passé entre nous. Pour quelqu’un que je rencontre la première fois, on s’est tellement bien entendu. 
Lara (passant la porte) : Bonsoir madame 
Moi : Oui bonsoir Lara
Lara : Comment ça s’est passé avec votre invité ?
Moi : ooh très bien
Lara : je vois ça
Moi : bon je vais prendre une douche et me reposer.
Lara : D’accord, je vais ranger.
Moi (me levant) : Oui ranges moi tout ça. 
***Mélissa***
Je souffle un ouf de soulagement en descendant de mon véhicule, la bonne humeur de ce matin m’accompagne toujours. Je suis satisfaite non seulement de ma journée mais aussi de ma rencontre. D’abord avec Lara et ensuite Régina ; je leur ai été d'une bonne aide. Je ne sais pas mais j’ai senti le besoin de me faire amie avec elles. Et j’aimerais revoir ces deux jeunes femmes c’est pour quoi j’ai échangé les numéros. Je m’attache vite aux personnes, je suis ouverte à tout le monde, c’est ma nature et ça ne me tuera pas de lier une amitié avec ses femmes qui m’ont l’air si simple et modeste. Généralement je me fais amie avec des personnes de ma catégorie, mais aucun lien fort, juste de l’amitié simple. A la banque où j’étais je me limitais juste aux bonjours bonsoirs, être sympathisante envers mes collègues pour la bonne marche du travail et rien de plus. Je n’ai pas d’amie inséparable. Il y des personnes que vous rencontrez dans votre vie et au premier regard elles vous accrochent, ces personnes deviennent vos familles, vos sœurs, vos conseillées, vous ressentez le besoin de faire partir de leur vie, c’est quelque chose qu'on ne peut expliquer. C’est ainsi que j’ai rencontré Mathis il était à la banque pour une transaction, son regard m'a accroché ; il a ressentir la même chose, parce qu’il a demandé à me revoir et aujourd’hui me voilà sous son toit portant son nom. 
Je rentre dans la concession en fermant tout derrière moi. Je monte directement dans ma chambre me débarrasser de mes vêtements et prendre une douche. Je n’ai pas de femme de ménage tout simplement parce que je n’ai pas envie d’en avoir. Je me lave rapidement et chauffe le repas avant de l’avaler, me brosser et me mettre au lit. Voilà un grand lit de trois places dans lequel je dors seule. Aucune main baladeuse ; aucun chuchotement dans les oreilles. Je prends mon téléphone et compose son numéro mais comme je m'y attendais, il est hors ligne.
À suivre...