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Write by Saria
***Halik***
Une semaine s'est écoulée depuis, le dîner. J'avoue que j'ai pris sur moi pour ne pas l'appeler. Vous savez de qui je parle hein, votre parente là. Aujourd'hui C'est décidé, j'arrive au volant de ma porche et je me gare devant le bâtiment qui abrite les locaux de Feerik Event à Saint-Michel Immeuble E-Dina. Le concierge m'indique le 2ème. Dès que j'entre il y a une atmosphère feutrée qui règne dans la salle d'attente, comme si l'on voulait vous apaiser quand vous arrivez. Je me rapproche de la secrétaire qui me fait un grand sourire. Nous échangeons et elle me demande de patienter le temps qu'elle m'annonce. Mais la porte s'ouvre sur Maya et une jeune femme qu'elle raccompagnait.
Maya : Ne vous inquiétez pas Iris, nous serons dans les temps
La jeune femme : Merci Maya...désolée de t'importuner ainsi...mais là je suis en mode panique
Maya : meuh non voyons c'est normal...mais tout est fin prêt...relax
Elle lui fait la bise... et je crois que c'est à ce moment qu'elle se rend compte de ma présence...plusieurs émotions se succèdent sur son visage mais c'est d'un air détaché qu'elle me demande de la suivre.
Elle portait un chemisier fushia sur un pantalon chinois blanc, elle avait mis une parure de perle noire. Vraiment la classe.
***Maya***
OMG! Halik! Hum j'ai passé une semaine à me remémorer tout. J'ai attendu son appel en vain, je lui avait donné ma carte à la fin du dîner. Les deux premiers jours ont été durs, je sursautais à chaque sonnerie de téléphone, espérant que ce soit lui et souhaitant en même temps que non. Bref, j'avais les nerfs à fleur de peau à la fin de la semaine.
Il était là devant moi beau comme un dieu, les yeux cachés par ses lunettes de soleil.
Halik : Tu es magnifique
Moi : Merci
Halik : J'aime beaucoup ton bureau...
Moi : J'ai misé sur la sobriété tout en recherchant quelque chose de chic et d'apaisant...Bon je vais pas t'embarquer dans mon monde. ds-je avec un petit rire
- dis moi plutôt ce qui t'amène
Il prit la peine d'ôter ses lunettes et de planter son regard dans le mien.
Halik : Toi
Aussitôt, l'atmosphère se charge d'électricité
Moi : Je...je
Je devins nerveuse, je me mets à parler de façon volubile
Halik : chuuuut! calme toi...Je viens pas en ennemi...j'ai juste besoin de réponse. Ok?
Moi : Ok
Halik : Je te propose ceci...un deal de vérité...je ne cherche pas la bagarre juste que je voudrais comprendre...tu as disparu après une nuit qui pour ma part a été unique. Cela fait 7 ans que je me demande ce que j'ai bien pu te faire...Me suis-je mal comporté? T'ai-je fais mal? C'était quoi?
Je me lève, et marche vers la baie vitrée où je colle mon front. Halik se met derrière moi et me retourne doucement...Je lis la tourmente dans son regard.
Moi : Non...c'était magique...tout était parfait. Viens asseyons nous.
Quand je t'ai rencontré, Karl venait une fois encore de faire un break...Cette nuit avec toi était imprévue mais c'était merveilleux, juste ce qu'il me fallait. J'étais en fin d'année je devais quitter le Brésil dans les 2mois. Je pensais que tu vivais là-bas, tellement ton portugais étais parfait, je ne voulais pas m'engager dans une histoire douloureuse déjà que ma vie sentimentale était un chantier. J'ai voulu voler ce moment...je ne voulais pas de promesses ou de séparation. Quand je suis rentrée j'ai enfoui tout ça en moi et je me suis mariée à Karl.
Lorsque je t'ai revu ce soir là après 7 ans! Je n'en revenais pas, comme la vie était étrange, le sort ironique. Halik...Je suis désolée de tout ça! Mais il faut qu'on en reste là...ma vie est déjà assez compliqué comme ça.
Halik : Je ne veux pas te promettre quelque chose que je ne peux pas honorer...Je suis confus actuellement, laisse moi retrouver mes esprit. Je te demande juste une chose ne m'évites pas! Je ne le supporterai pas!
Il m'embrasse sur le front et s'en va.
Le lendemain,une jeune femme prit contact avec moi au nom des Entreprises Bouraïma Energy. Elle voulait que nous organisions la cérémonie d'inauguration des nouveaux bureaux de la société à Cotonou. Nous avons un mois! Le contrat est juste énorme et au delà de ça le message était clair, Halik restait à Cotonou. Je ne savais pas si je devais m'en réjouir ou me méfier. Je devrais faire mes propositions sous 48 heures si j'acceptais le marché.