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Ecrit par Nobody
Envois ce putain de code Sarah
- Qu'est ce que t'as pas compris dans " JE NE LE FERAI PAS"
Ils sont complètement cinglés. Il a réussi à hacker la base des données du centre japonais et il a envoyé un message comme quoi Bennet Compagnie abandonnait le projet avec mon ordinateur qu'il est allé cherché préalablement chez moi. Mais le hic c'est que j'ai toujours été fasciné par les ordinateurs. D'ailleurs c'est moi qui leur avait envoyé le message pour l'interview. Donc, passionnée d'informatique, j'ai créé un système qui demanderait un code que seule moi je connais avant toute exécution sur mon ordi. Résultat ? Ça me sauvait aujourd'hui
- Tiens, intéressant. Nous allons modifier un peu ceci
Je le regarde alors que sa voix venait de me tirer de mes pensées. De quoi il parle ? Je le vois pianoter sur mon ordi pendant un long moment. Je regarde Karim assis à mes côtés dans la bibliothèque mais celui-ci semblait aussi dérouté que moi même je l'étais.
Alors que j'allais explosé, Ahmed prit la parole
-Bah voilà ce que moi j'appelle un appel au secours.
Hein? Ne me dites même pas qu'il a trouvé la mention " En cas de perte "
En faite c'est moi même qui ai inséré ce programme. Si mon ordinateur venait à être volé, un message parviendrait à un contact de confiance, qui avec l'aide d'un informaticien pourra retracer l'ordi et trouver où il se trouve. Non que je n'ai les moyens de m'en offrir un autre - je me suis acheté une maison après tout - mais toute ma vie figurait la dedans. Le programme devrait s'enclencher dès que l'individu touchait trois fois succesivement la touche SR sur mon clavier. Y'a que mon ordi qui a cette touche et ça succitait la curiosité. Quand j'ai eu mon ordinateur,je l'ai totalement retapé, je l'ai défait et j'ai reconstruit un ordinateur selon mes besoins.
Ce qui m'intrigue a présent c'est comment il a eu accès à la base de ce programme
- J'ai désactivé le GPS du programme, j'espère que ça te dérange pas. Si? Bah va falloir faire avec chérie. Le message devrait parvenir à
Il marqua un temps d'arrêt. Je vois ses sourcils se fronçer avant de se tourner lentement vers moi
- Mickael Benett?
Je ne prends pas la peine de lui répondre et je me tiens la tête entre les deux mains.J'avais une migraine épouvantable
- Qu'est-ce que tu lui as envoyé ?
Il émergea de son état de léthargie et un sourire mauvais s'étira sur ses lèvres.
- Lis toi même très chère
Je regarde l'ecran qu'il a tourné vers moi et je lis a voix haute.
- Au secours. Besoin d'aide. Décliner projet Japon.Menace de mort. S'il vous plait.
-Mais t'es fou, complètement malade. Pourquoi tu fais ça ?
- Tu pourrais peut-être m'expliquer pourquoi toi tu t'entêtes a sauver les intérêts de cette société ? Je pourrai te reprendre dans la mienne et personne ne te traitera de gamine.
- Ah t'étais avec mon p...
- Oui j'étais avec ton patron quand on s'est rencontrés. Mais dis moi, pourquoi tiens tu tant à sa gloire ? Pourquoi voudrais-tu...
Je ne lui laisse pas le temps de terminer que je m'ecriai
- Parce que je l'aime
Un silence de cimetière plana après ma revelation on ne peut plus déstabilisante.
- Bah quoi?
Je vois Karim se mettre un peu plus à côté de moi. J'eus juste à lancer un regard à Ahmed pour comprendre le geste de Karim. Ahmed avait les poings serrés, son regard avait viré au rouge et la veine de son cou était gonflé. Qu'est-ce qui lui prend ?
L'arrivée inattendue de Kaina - la fille qui m'a tapé la dernière fois la, c'est comme ça elle s'appelait- detentit on ne peut plus l'atmosphère.
- Mais Ahmed c'est un Mc ,j'en veux.
- C'est pas a moi zeubi
- Toute façon c'est moche, j'en voulais même pas. Toutes ses touches clignotantes la.
Ahmed me regarde avec un sourcil levé.
- Des touches clignotantes ?
- Arrivée d'un nouveau message.
Ah quoi bon me taire? Dans exactement 3 sec le message aparaitrait.
3 sec plus tard on étendit un petit bim. Qu'est-ce que je disais ?
Il tourne l'ordi vers lui et au bout d'un moment son visage se décomposa.
Je me redressai promptement et contourna la table puis je me mis à côté d'Ahmed, à une certaine distance bien sûr. Je ne cacherai pas que cet homme est fort attirant
Quand j'eus fini la lecture, le peu d'affection qui me restait pour lui s'évapora comme neige au soleil tandis qu'une larme,seule témoin de ma détresse roula sur ma joue.
Le message écrit en grand caractère me revient en tête.
- IL EST HORS DE QUESTION QUE JE DESISTE.LAISSEZ LA PARTIR.TOUTE FAÇON QUE VOUS LA GARDIEZ OU LA LIBERIEZ CELA NE CHANGE ABSOLUMENT RIEN. JE NE DESISTERAI PAS.
Non,ce n'est pas possible.
- On dirait que tes sentiments sont vraiment partagés Sarah, se moqua Ahmed avec un rire sans joie.
- Sache que t'es pas le seul à ne pas savoir maîtriser ta colère. Et maintenant que c'est clair, que me garder ne te rapportera rien, je peux enfin m'en aller ?
Je fis un geste en direction de la porte
- Non il te reste une chose à faire. Une chose que je dois faire.
- Quoi donc ?
- T'inviter à dîner.
Puis il s'inclina. Sa révérence était si ridicule que je du faire un grand effort pour m'empêcher de sourire.
- Tu divagues là Ahmed, va vite consulter.
- Je suis très sérieux Sarah
- Tu divagues là Ahmed.
On se tourne tous vers Kaina qui venait de parler. J'avais oublié qu'elle était toujours dans la salle.
- D'où tu me dis tu divagues Kaina ? File vite dans ta chambre sale conne.
- Mais cette chose aussi..
- J'ai dis tu files
- Attends attends c'est qui cette chose, je lui demande
- Bah toi y'a quoi maintenant ?
Karim me tient le bras
-Wallah Sarah fais rien
- Non t'inquiète Karim. S'il te plait tu veux bien qu'on parte dans ma chambre ?
Avant que la porte ne se referme, Ahmed lança à mon égard
- A 9h,je te ferai parvenir ta robe
- Bien sûr, je lui réponds sarcastiquement
Karim et moi nous sommes dans ce qui me servait encore de chambre.
Karim c'est comme mon frère, on s'est trop rapprochés lui et moi et jamais il ne m'a mal parlé. Il est trop con pour ça toute façon.
Je soupire puis je lance en me couchant sur mon lit, attendant qu'il fasse de même. Une fois a mes côtés, je me lance
- Je t'écoute
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-Tu n'es pas sérieux la Ahmed
- Oh que si
J'émerge totalement de mon sommeil. Après que Karim soit parti, je me suis endormie. Je regarde l'heure sur la table de chevet. 8h00
- Bah quoi? Je suppose qu'il te faut au moins une heure pour te préparer.
Je me recouche en tirant le drap sur ma tête.
- Je ne vais nul part avec toi tu comprends ça?
- Mauvaise réponse. T'as le choix, soit tu te lèves tranquillement soit je te chatouille fort pour au final te lever traquillement.
Je soupire n'essayant pas de lutter. Je déteste les chatouilles.
- C'est bon capitaine
- Sage décision. Filez vite dans votre cabine matelot.
- T'es con Ahmed, je lui dis avec une grimace. Tu fermes la porte en sortant surtout.
À peine dans mon bain que j'entendis la porte s'ouvrir et se refermer. Bien. Je me détendit et pris un bon bain froid. Je n'ai pas envie de m'attarder sur le message, pas cette nuit, pas encore.
Quand je fus propre, j'enroulai autour de ma poitrine une serviette blanche qui m'arrivait à mi-cuisses.
J'aimais pas trop mes cuisses,je les trouvais trop grosses mais bon j'en suis même pas complexée. Par contre niveau poitrine,n'en parlons pas. C'est énorme, enfin je veux dire, j'en ai vraiment. Ça me complexe pas non plus, enfin je crois.
- MAIS T'ES UN MALADE AHMED BEN KHALIFA
Le gars était posé sur mon lit au calme, le sourire aux lèvres. En parlant de lèvres ,il était justement en train de se les mordre alors qu'un frisson comme celui de l'ascenseur me parcourait l'échine. Il promenait à présent ses yeux sur moi.
- Sal pervers, dégage
- J'aime ce que je vois qu'est-ce que tu veux. Je ne suis qu'un humain
J'eus l'idee de retourner vite fait dans la salle de bain mais ça servirai à rien,j'ai pas la robe là bas.
Tu sais c'est quand le sort il s'acharne sur toi ? C'est quand tu te retrouves nue sous une petite serviette et la seule chose que tu peux mettre se trouve dans les mains de celui qui occasionne ta gêne. Ça, c'est un coup du sort.
- S'il te plait Ahmed lance la robe
- Non non
- Alors retourne toi au moins.
- Je suis bien dans cette position
- MAIS TU VAS TE RETOURNER BON SANG, je lui crie hors de moi.
- Ah calme toi, pas besoin de crier.
Il s'exécute puis je me précipite pour prendre la robe sur le lit et j'accours dans la salle d'eau dont je prends la peine de bien claquer la porte.
Quand je me mis devant le miroir,je fus surprise de voir un sourire jusqu'à Djibouti là bas sur mes lèvres.
Mais qu'est-ce qui me prend la