Chapitre 31: chante dans ta tête

Ecrit par Boboobg



... Yannik Koulibali.... 

Je me lève de bon matin et remarque sur les réseaux sociaux que mes consignes ont été respectés. Les photos des deux sœurs circulent partout . Même à la télévision ! 

Il est neuf heure quand je me rends sur le lieu de l'accident. Les pneus de la voiture ont disparus,sans doute volés par les petits bandits du coin.

Je regarde tout autour de l'endroit, rien à signaler sauf une petite grande mère qui vent des beignets. Généralement, ce genre de commerce ne se passe que le matin et l'accident s'est produit l'après midi  mais bon  essayons. 

Moi (m'approchant) : bonjour, puis je avoir des beignets à 300fca ? 

Elle(grand sourire avec un accent à faire mourir de rire) : bien sûr muana ! 

Elle me sert six gros beignets à  l'huile que je mange avec appétit. C'est vachement bon, j'ai bien fait de ne pas déjeuner à l'hôtel. 

Moi (lui tendant un billet de dix milles francs) : j'ai besoin d'informations moyennant cet argent madame ! 

Elle(yeux brillant) : ho mais je connais tous le monde dans ce quartier, de leur père à leur grand père ! Je peux même vous dire qu'en face, le jeune locataire couche la femme du propriétaire ! 

Moi(rusant) : en fait c'est à propos de l'accident d'hier, je sais que vous avez vu quelque chose. Quelqu'un me l'a dit, alors racontez moi ce qui c'est passé ! 

Elle(apeuré)  : muana je ne sais pas de quoi tu parles hein. Ngai na zali kaka moteki! 

Moi(rire) : je ne comprends pas le lingala! Mais et si je donnais le double ? 

Elle(du tic au tac) : le triple mais justement parceque je veux aider hein ! 

Moi(lui donnant vingt milles de plus) : bien sur madame ! 

Elle: ils étaient trois. Deux grands gaillards et un jeunot en fauteuil roulant. Ils ont cogner la voiture là bas(me montrant l'endroit) puis celle ci a roulé jusque là. J'étais en train de ranger mon étable pour la préparation du soir alors j'ai voulu aider. Mes ces hommes m'ont remis vingt milles francs me disant qu'ils emmenaient les deux filles à l'hôpital et que je ne devais rien dire. J'ai tout de suite compris que c'était louche mais j'ai pris l'argent, vous savez ce n'est pas facile d'être veuve et sans travail. 

Moi: et pourrez vous reconnaître ceux qui ont emmener les filles ? 

Elle: bien sûr, je suis vieille mais pas sénile ! 

Moi(montrant une photo de l'ex petit ami) : regardez bien cette photo 

Elle: c'est lui, le jeune homme qui m'a parlé. Il était en fauteuil roulant. Un garçon très poli. 

Moi: serez vous capable de raconter ce que vous m'avez dit devant une coure de justice ? 

Elle(apeurée) : ha non hein moi je n'ai rien fait. J'ai juste pris l'argent et n'ai rien dit. Je suis veuve, je ne vis que de la vente de mes beignets. Faut pas qu'on vienne m'enfermer parce que je n'ai pas pu fermer ma bouche comme on me l'a si poliment demander ! Je... 

Moi(la coupant) : ce garçon est un malfeteur. Je vous promet que vous n'aurez pas de problème avec la justice, vous serrez juste un témoin ! 

Elle: si c'est ça alors je suis d'accord. 

Je la quitte juste après notre accord. Oui c'était bien lui, mon instinct ne me trompera donc jamais. 

Je vais ensuite demander audience au ministre(le père de Ray) mais celui ci est en voyage. 

Je vais à son ancienne appartement et cherche le tout petit indice mais rien. Je suis sur le point de sortir quand une photo sur la table me fait réfléchir. Il y'a là, un petit garçon avec ceux qui semblent être ses parents. Nulle doute que c'est ce garçon et sa famille. J'entreprends de fouiller le tiroir juste en bas. J'y trouve des tas de papiers, on dirait que personne n'a mis les pieds ici depuis des mois . 

Des photos de trois jeunes filles, avec endroits et des dates au verso attirent mon attention. Elkes sont toutes tres jolies, de peau claires. A défaut on croirai même qu'elles ont des liens parentaux . Une seule n'a pas de date. Je dois savoir ce qui se cache derrière tout ça. J'ai l'intime conviction que ces photos, me guiderons à ce garçon. 

Je dois appeler ma secrétaire, je lui ai demandé des informations il y'a deux heures. 

Moi: alors Nina tu as quoi pour moi ? 

Nina: Ray O. Est issue de la bourgeoisie comme on le sait deja son père est ministre et il est fils unique. Quand il était au collège, on l'a surpri en train de violer une de ses collègues, sa petite amie de l'époque. Il n'a jamais été condamné mais à été obligé de suivre un psychologue à Libreville pendant deux ans. Mais celui ci l'a déclaré sain d'esprit avant de brusquement disparaître. 

Moi : Hum hum 

Nina : et aussi avant ce problème, deux autres de ses copines avaient disparu, ce qui avait emmener les enquêteurs à se poser des questions mais rien à été trouvé donc... 

Moi(la coupant) : comment s'appelaient  ces filles ? 

Nina : la première Naomie Ségala, la deuxième Ruth Ngoko 

Moi(souriant) : et la victime de viol,  dit moi que  c'est Claudine Bitoukou ! 

Nina : oui c'est ce qui est écrit ici ! 

Moi: je crois avoir compris sa manière de procéder. 

Nina : mais tu ne vas rien me dire. Trouve vite ses deux petites ! 

Moi :hum 

Je raccroche, je vois plus clair. S'il a suivi une thérapie chez le psychologue, c'est qu'il doit avoir un problème d'ordre psychique. Et la disparition de celui ci, n'explique qu'une chose, il n'a jamais été guéri et s'en ai débarrasser. 

Il doit fonctionner comme un prédateur qui a une catégorie spéciale de ces victimes. Notamment de jeunes femmes, très belle et claire de peau. Il s'agit là d'un tueur en série sociopathe ! Et croire qu'on a souvent le toupet de penser que ce genre de personnes n'existent que dans les films. 

Déjà dix huit heures que ces jeunes filles sont introuvables. Et je n'ai aucune idée d'où ce malade a bien pu les emmener. 

Ce genre d'individus, suivent souvent un plan, une lanier propre de faire les choses et ils ont tendance à refaire les mêmes scénario ce qui veut dire qu'il doit vouloir répéter le même film qu'avec ses trois autres victimes : violer et puis après tuer. Mais ça fait bientôt vingt quatre heures donc soit elle a déjà été violé, soit elle est morte. Mais ce que je ne comprends toujours pas, c'est le rôle de la petite fille dans tout ça. 

Je dois rappeler Nina, il y'a un truc que j'ai oublié de demander ! 

Moi: Nina j'ai oublié de te demander, ou ont été trouvé les corps de chacune des filles et l'endroit où il a été surpris avec la dernière ? 

Nina: attend un peu (une minute) la première du côté sud de la forêt de la pâte d'oie (rire) comment on peut nommer une forêt ainsi ! Bref et la seconde derrière  le palais du parlement. Quand à la victime du viol, l'endroit n'a pas été écrit dans les rapports de police ! 

Moi: ok merci ! 

J'ouvre mon téléphone et inscrit les deux endroits sur Google Maps, oui c'est bien ça. Les deux corps ont été retrouvé dans le même secteur, ce qui veut dire qu'il est fort probable qu'il utilise toujours le même endroit pour ses crimes. 

Je rappelle de nouveau le bureau du ministre O. prétextant être un représentant de l'ambassadeur du Sénégal en mettant un peu l'accent wollof pour faire plus réel. Je suis directement envoyé vers sa secrétaire. 

Elle: excusez moi  monsieur Niamey (faux noms) monsieur  le ministre est en voyage. Je peux prendre rendez-vous pour dans deux semaines ! 

Moi : heu bien sûr faite ça. Mais il se trouve que j'ai certains cadeaux pour madame son épouse c'est une amie de longue date. Pourrais je savoir si leur maison, je ne me souviens plus trop bien qui est proche du palais du parlement. Oui oui c'est ça, vivent il toujours là bas, ma dernière visite remonte à tellement longtemps ! 

Elle : je comprends monsieur mais non ils n'y vivent plus. Monsieur, a offert la maison à son fils depuis des années ! 

Moi(bingo) : ho mais c'était quel adresse déjà ? 

Elle : je ne sais plus mais juste derrière le rectorat, la villa mireille comme son épouse ça s'appelle ! 

Moi : oui oui, je m'en souviens et ou habite sa femme maintenant ? 

Elle: puis je envoyé l'adresse à ce numéro ? 

Moi: bien sûr ! Merci beaucoup mademoiselle. Je ne manquerai pas de dire à mon cher ami comment vous m'avez été d'une grande aide ! 

Elle:de rien monsieur ! 

Je raccroche le sourire au lèvres. Je tiens quelques choses. Je sens bien que je tiens quelques choses. 

Deux minutes plus tard, je reçois sur mon portable l'adresse de la maison du ministre qui se trouve à Mpila ! 

J'appelle un de mes connaissances colonel que je connais bien et lui demande de placer des agents incognito à cet adresse. En lui expliquant vaguement la situation. Dès que je leur ferai signe, ils y entreront maison de ministre ou pas pour arrêter qui de droit. 

Je me gare à deux mètres de la maison. Il m'a juste fallu suivre mon GPS jusqu'au rectorat puis demander la parcelle du ministre O. a un passant. C'est bien ça, une très grande villa. 


A deux mètres de la maison, je suis dans un bon angle pour voir toute les entrées et sorties du portail. J'espère qu'il n'est  pas trop tard. 

Mon téléphone vibre, je soupire avant de décrocher. 

Moi: Allo ! 

Alphonse : Yannik ou sont mes enfants ? 

Moi: je suis en train de.... 

Alphonse Onda(criant)  : j'en ai rien à foutre, je ne te paie pas pour te gratter le cu. J'ai assez d'argent pour engager des anciens agents de la CIA mais c'est toi que j'ai choisi parceque tu es toujours au top. Alors ne me fais pas regretter mon choix !

Moi(criant) : Monsieur Onda vous me payez oui mais vous arretez de me manquer de respect. Je suis en ce moment en train de faire le guê devant la demeure où sont peut être cachés vos filles si et seulement si le kidnappeur ne les a pas déjà fait quitter le pays !

Alphonse (plus calme) : désolé coulibaly, je suis tellement sous pression que... Puis je te rejoindre ? 

Moi: non, je travaille toujours en solo et vous le savez 

Onda: s'il vous plaît, j'en ai besoin ! 

Le ton qu'il prend est tellement suppliant que j'accepte. De toute les façons, je suis certain que ses filles sont dans cette maison ou du moins leurs corps. 

Il me rejoint une heure plus tard, je lui explique tout ce que j'ai trouvé. 

Il est vingt et une heure quand le portail s'ouvre enfin. La personne ouvre, repart, la cilindré noire  sort, le même mec baraqué (sans doute un garde) ressort de la voiture pour refermer le portail.

Moi : une chose est sûre, il n'y a pas de gardien pour ce portail.

Onda: on entre ? 

Moi : j'entre et vous m'attendez. S'il n'y a plus de danger, je vous appellerai sur votre portable. (le regardant) je vous répète que je ne suis sûr de rien. Vos filles peuvent être n'importe où sauf dans cette maison comme elles peuvent y être. 

Onda: je sais mais je préfère croire qu'elles y sont. 

Moi: ok 

Je sors de la voiture. Le point positif avec les quartiers résidentiels, il n'y a personne pour espionner et voir ce qui se passe chez l'autre. 

Malgré la hauteur du murs, j'arrive quand même à grimper et sauter de l'autre côté non sans avoir in extrémiste raté de me fouler la cheville en retombant. 


... Tracy Onda... 

Quand je fesais ma valise, quand j'ai pris la voiture avec ma sœur et Marie, j'étais loin de m'imaginer que c'est dans cet enfer que je tomberai. 

Je me rappelle de la voiture qui tourne avec nous à l'intérieur. De la douleur sur la tête. Et puis plus rien ! 

Je me suis réveillé dans cet endroit, couché sur ce lit mans et pieds liés devant le regard vide de Ray. On aurai dit une autre personne mais le vrai lui. Comme si pendant le temps que je suis sorti avec lui, il jouai un rôle et que là, c'était vraiment lui. 

Je me suis alors rappelé de la vidéo de moi qu'il avait, et la peur m'a saisi. Pourquoi m'avait il enlevé?

J'ai voulu poser la question mais il y'avait  un ruban adhésif sur ma bouche. 

Non seulement j'étais enfermé je ne sais où, mais je ne pouvais pas non plus crier. Et j'ai directement senti les larmes montés à mes yeux quand il a commencé à me raconter sa vie. Sa vraie vie, la vie dans laquelle il tue des gens, des jeunes femmes pour le plaisir de tuer. Sa vie, ou il doit me tuer parce qu'il m'avait choisi pour ça et que son plan doit  prendre fin avec ma mort.

Ce qui m'a le plus fait mal, c'est quand il m'a avouer avoir aussi pris Hope. Qu'elle se trouvait juste dans la pièce à côté et que ça, c'était pour remercier mon père de son état. 

Je ne sais plus depuis combien d'heures je suis  là mais j'en ai assez. Je veux mourir. 

Les deux hommes qui l'accompagnent viennent de le relever de sur moi. Je suis sur le ventre et il vient à l'aide d'un couteau qu'il a limé devant mes yeux me taillader le dos. Je me suis évanoui de douleur mais il y a renverser de l'alcool qui m'a ranimer. 

Je ne compte même plus le nombre de fois où je me suis déjà faite violé par lui dans cette chambre à moitié éclairé. 

Ray (sourire) : c'est magnifique. Tu sais Tracy, tu peux t'estimer heureuse d'être celle qui m'a donné plus de fil à retordre ! Et surtout ce que ton père m'a fait, (lechant le sang sur la lame) m'a laissé un arrière goût (explosant de rire) tu as compris ? Ton sang, l'arrière goût LOL ! 

Moi: 

Ray : ho mais tu ne peux pas me répondre n'es pas ?, attend que je t'enlève ce truc ! 

Dès que le ruban adhésif quitte ma bouche, je lui lance le plus gros crachat que j'ai pu sortir de ma  gorge asséché ! 

Ray : kiekiekiekie (s'essuyant le visage)  tu as toujours eu du caractère même quand j'avais la main mise sur toi, il y' avait toujours des moments où tes agissements me fesait douter comme quand tu as refusé de donner la lettre au père de ta demi sœur ! 

Moi: tu n'es qu'un enfoiré ! Un sociopathe ! 

Lui(rire) : arrête de parler beauté, tu perds trop de sang. (regardant sa montre) Hum je ne peux pas te tuer maintenant mais tous ce que j'ai fait jusque là ne t'a pas enlever ton caractère donc on passe au plan b ! (criant) Ndoki ! 

Je tremble en l'entendant, comment une personne peut elle s'appeller Ndoki? 

Le fameux Ndoki, un grand gaillard d'environ deux mètres. 

Ray : emmène ma caméra et appelle Sliman ! 

Ndoki : il s'occupe de la petite 

Ray: qu'il la laisse pour l'instant, qu'il vienne ! 

Ndoki : d'accord patron ! 

Ils préparent tout un attirail, on dirait que cet animal  s'apprête à faire tout un documentaire. 

Ray : Attendez, je veux que vous rameniez la petite 

Ndoki : hein ? 

Ray : ramenez la petite merde ! 

Deux minutes plus tard, ils entrent dans la pièce avec Hope qui a les yeux bandés. J'ai peur pour elle ! Je ne veux pas qu'ils fassent du mal à ma petite sœur. Non, tout ça c'est ma faute, j'aurai dû la forcer d'aller avec José, c'est à moi de souffrir. Pas à elle, elle est tellement petite ! Je ne peux empêcher mes larmes de couler ! 

Ray : pourquoi tu pleures ? Ils ne t'ont même pas encore toucher ! 

Moi:... 

Ray (à l'oreille de  Hope) : tu vas sagement rester ici et écouter.

Hope (apeurée) : je veux rentrer chez moi ! (criant) je veux rentrer chez moi. Je veux rentrer chez moi. Je veux rentrer ch... 

Elle est arrêté par la grosse gifle qui sabbat sur sa joue qui vire directement aux rouges. 

Moi(criant) : laisse la ! Laisse la partie s'il te plaît sniff pour l'amour de Dieu laisse la tranquille ! 

Hope : Tracy sniff Tracy c'est toi ? 

Ray : shuuuuuut, tu veux avoir une autre gifle Hopy chérie ? 

Hope : sniff sniff 

Ray (la giflant) : tu réponds quand je te parle ! 

Hope : sniff sniff non ! 

Ray : c'est bien Hopy ! Ton papa ou devrais dire ton beau papa m'a fait quelque chose de très vilain à cause de ta sœur. Et je veux qu'ils paient, es que tu comprends ? 

Hope : sniff oui

Moi: laisse la tranquille ! Laisse la partir ! 

Ray (souriant) : Hopy chérie, je veux que tu ouvre grand les oreilles. Que tu entendent chacun des sons qui va se produire. Je ne vais pas t'ouvrir les yeux, car si je le fais, je serai obligé de te tuer aussi et ça je n'ai pas encore envie vois tu ! (me regardant) que je te baise, ce n'est rien, tu y ai habitué non ? (levant un sourcil en souriant) mais que mes gardes le fassent, ça kiekiekiekie ça tu ne t'attend pas à ça hein ? 

Moi :.... 

Tracy : donc, je vais te filmer en train de te faire culbuter par ces deux gaillards et avec ta sœur ici qui  va tout entendre. Je vais ensuite envoyer la vidéo à ton cher père et ensuite sortir du pays avec cette merveille qui est Hope. Après, le temps qu'elle grandisse un peu, je ferai d'elle mon jouet personnel. J'ai tellement de projets pour ma Hopy chérie, mine de rien, elle fera une jeune femme très belle ! 

Hope : sniff sniff 

Moi: heee princesse ne pleure pas. Chante dans ta tête, sniff chante et n'entend rien de ce qui va se passer ! (criant) Hope chante dans ta tête ! 

Hope :...

Les larmes continuent à mouiller la bande blanche qu'elle a sur la tête. Mais je n'entends plus ses sanglots, elle est en train de faire ce que je lui ai demandé. 

Ray (riant) : c'est tellement beau de voir cette fraternité entre sœur ! (visage dur) Ndoki, faite votre boulot ! 

Les deux hommes se déshabillent avant de me détacher. Je suis tellement faible que je ne peux même pas essailler de me lever. Il me place sur le ventre à nouveau , avant de me sodomiser chacun à son tour. En même temps qu'ils me violent, ils plongent leur doigts dans les plaies sur mon dos. La douleur est telle que je m'évanoui avant d'être réveillé par l'odeur de l'alcool. Je refuse de crier pour Hope , mais à un moment donné je n'ai plus la force de retenir mes cris de douleur. Je crie, jusqu'à ce que mes cordes vocales soient fatigués et que ma voix se retrouve bloquée dans ma gorge. 

Je demande la mort mais elle ne vient pas. Après avoir fini leur besogne, ils se mettent à me frapper. Des coups de pieds à la tête, au ventre, partout. Je m'évanoui pour la énième fois en pensant à ma petite sœur toute seule avec ces monstres. Je sais déjà que ma fin est là, je ne m'en sortirai pas. Comme dernière prière, je m'adresse à Dieu quand je penses que Lovely a toujours perdu son temps à vouloir nous traîner à l'église. Peut être que si j'avais été une enfant docile Ray ne m'aurait pas remarqué. Peut être que si j'avais utilisé mon cerveau, je ne serai pas tombé dans son piège. Peut être... Peut être.... Avec des peut être, on pourrai reconstruire le monde. En train de plonger dans cet immense trou noir, je crie dans ma tête :Dieu si tu existe, sauve la ! 






Le cœur a ses raison...