Chapitre 32.

Ecrit par Ladiva225


Helena.

La maison de Jared est tellement grande, et bien entretenue ! J'aime chaque recoins de chez lui, tout est en parfaite symbiose, après plusieurs mois de relation je découvre son cocon pour la première fois, et j'en suis scotché. Bien que ce dernier ne soit pas marié, il régnait cette présence féminine dans toutes les pièces. À peine nous pénétrons dans la salle de séjour que je le vois courir dans notre direction. Ces petites mains se posent sur mes jambes une fois près de nous, et un large sourire illumine son beau visage, en regardant cet ange je réalise à quel point il est le portrait craché de ma sœur.... Notre portrait craché. Je suis envahit par un sentiment indescriptible sur le coup je sens cette forte envie de le serrer dans mes bras, humer le parfums de ces magnifiques bruns,pourvoir lui dire que apprendre son existence à changé ma vie.

- maman ! Papa, papa maman est de retour !!! Jubile ce dernier de joie.

Jared gêné se gratte la tête, avant de se rabaisser pour être à la hauteur de son fils.

- non Connor, cette belle dame que voici n'est pas maman mais une personne très précieuse à papa.

Ce dernier affiche une mine triste instantanément.

- alors ce n'est pas elle...mais quand est-ce qu'elle revient maman ?

- Connor je t'ai expliqué à plusieurs reprises que...

- elle n'a pas besoin de revenir, puisqu'elle est déjà là. Interrompit-je Jared, je m'assois à même le sol pour être plus proche de lui.

- vraiment !! Mais où ?

- là. Fis-je en posant main sur sa poitrine. Dans ton cœur, et elle y sera pour toujours. Seulement que tu ne pourras pas la voir.

- mais pourquoi ?

- Connor arrête avec toutes ces questions s'il te plaît.

- alors comme ça tu te nomme Connor.

- oui oui c'est joli n'est-ce pas ?

- oh oui mon champion ! Ce nom te va à ravir. Dis-je en lui ébouriffant les cheveux.

- qui es-tu ?

- je suis une amie à ton papa. Lui souris-je.

- tu es très jolie.

-oh merci.

- Connor ! Le réprimande son père.

- ahah mais laisse le, ce n'est qu'un enfant.

- ouais c'est ça, qui apprend déjà à complimenter une femme...Connor je te présente Belinda.

Mon neveu fait un pas timide vers moi et me caresse de ces petites mains mon visage.

- tu es ressemble à maman, regarde son portrait.

Lorsque je soulève la tête je constate ce grand portrait de Hamira, j'eu l'impression que son regard perçant me sondait. J'ai ce sentiment là de la décevoir, en jouant à ce jeu. À cet instant ci, si j'avais le courage de crier toute la vérité à Jared je l'aurais fait mais je m'en sens incapable. De toute façon ce soir qu'il pleuve ou qu'il neige j'irai voir Bill pour mettre fin à ce fichu contrat, je lui rembourserait l'argent qu'il m'a déjà versé, mais le connaissant bien et sachant qu'il nourrit cette grande envie de tuer son frère je trouverais bien un moyen de l'écarter de mon chemin tout comme je l'ai fais avec Marco. Il me faut juste préparer un plan infaillible et le tout est fait ! Pauvre Jared ! Et dire que son propre frère veut sa mort.

- Belinda ?

Savoir que je suis celle qui est sensé l'assassiner va le détruire, que pourrais-je bien faire pour régler toute cette histoire, je suis mouillée jusqu'au cou.

- Belinda, tout va bien ? S'inquiète Jared.

- euh oui pourquoi ?

- ça fait quelques minutes que je t'appelle mais aucun réponse, ton téléphone ne fait que sonner.

- oh... Euh fait pas attention pour l'heure le plus important c'est vous.

Mon homme me sourit, avant de reporter son attention sur son fils.

- Belinda viens je te montre ma chambre, et mes jouets papa m'en a acheté des nouveaux.

- avec plaisir mon chéri. Dis-je en déposant mon sac en bandoulière sur le sofa, les secondes qui suivent je suis guidée par Connor qui m'entraîne dans sa chambre.


Jared.

Je la regarde s'éloigner avec mon fils, une fois plus aucune trace d'eux je m'empare de son petit sac. Ce matin je n'ai pas pu mener à bien mon plan qui est celui de lui infiltrer le micro à l'intérieur de son smartphone quand elle m'a surprit. Je me rassure pour la dernière fois que je suis seul dans le salon,et ouvre sa bandoulière, je ne rencontre aucune difficulté à retrouver son tel dont elle ne se sépare jamais depuis un certain temps je garde sur moi le micro restant toujours aux aguets.

Elle a près de cinq appels en absence d'un certain B. , un message arrive a l'instant et c'est marqué '' très bien, on se retrouve ce soir...'' Je n'ai pas l'opportunité de voir le SMS en intégralité puisque le téléphone est verrouillé. Pff c'est dans ces rares moments que je hais l'avancée de la technologie, maintenant tout le monde a un password. Impossible d'en savoir un peu plus, cependant mes doutes sont confirmé cette femme me cache quelque chose et coûte que coûte je le saurai.

En l'espace de quelques minutes je démonte son appareil et y met le micro qui est assez minuscule, avec une finesse incroyable je remet tout en ordre puis le jette sans son sac prenant soin de le refermer ni vu ni connu. Je sors à présent mon I-phone et connecte nos deux appareils grâce au micro de telle sorte que je puisse recevoir tous ces appels et messages.

Une fois fait, je reçois le message précédent et prend grand plaisir à l'ouvrir enfin.

'' très bien on se retrouve ce soir à 21h, car je suis un peu occupé. Viens au Plaza Hotel, j'y rencontrerai des amis. ''

Mon sang se glace, et mon poing se referme que va donc t-elle faire dans cet hôtel ? Il n'y a qu'un moyen de le savoir.... La suivre.



Linda.


Je la regarde s'effondrer au sol, et mes souvenirs affluent, son visage m'est familier, j'ai l'impression de l'avoir déjà vu. J'ai une sorte de flash back, je me vois me disputer avec un homme tandis qu'elle reste là impuissante face à ce vacarme sans broncher. À peine je veux me concentrer pour essayer de comprendre ce qui se passe que je suis secouée par madame Bianca.

- mais tu es sourde ? Cela fait un long moment que je t'interpelle appel l'ambulance. Ne vois tu pas que l'amie de ma mère est évanouie...

Ma mère !

Ma mère !!! Ce mot fait un déclic dans ma tête.

- ne l'a brusque pas Bianca ne vois tu pas qu'elle semble perdue. Keynnett essaie de la soulever de terre, pour l'amener dans la chambre d'amis. Je contacte mon docteur.

- maman il peut s'agir de quelques de grave, on ne peut pas..

- Bianca cesse de t'affoler, cela ne va t'aider en rien !

Je vois mon patron et son épouse conduire l'amie de madame Gilda à l'entrée.

Alors que madame Gilda tente désespérément d'appeler son docteur, pendant tout ce temps je n'ai pas bouger d'un seul iota parce que confuse.

- relève toi Linda, nous devons discuter....

****

Je rentre dans ma chambre troublée, madame Gilda m'a posé un tas de question voulant savoir si je connaissais son amie Irina et plusieurs autre chose.

La porte de ma chambre s'ouvre sur Tamara.

- elle vient de se réveiller.

- qui ?

- l'amie de madame Gilda.

- hum ok.

- elle souhaite te voir.

- Quoi ? Mais.. Pourquoi?

- à vrai dire je n'en sais rien, vas y et tu seras située.

- tu as raison. Fis-je en joignant l'acte à la parole, alors que j'allais ouvrir la porte, elle est déjà grande ouverte j'y vois le couple Peterson qui en ressors.

- elle te demande. Me murmure Madame Bianca.

Je la vois étendue sur un grand lit, les yeux remplit de larmes. Elle descend toute tremblante du lit pour venir à ma rencontre.

- oh mon dieu ! Non... Non je ne rêve pas. Tu... Tu es bien vivante.. Mais cela est possible. Dit-elle en éclatant en sanglots.

Ces mains me caresse tendrement le visage,elle ferme les yeux longuement et souffle.

- je... Je ne vois pas de quoi vous voulez parler.

- Linda ma fille... Mon seul enfant tu ne souviens donc plus de moi ???
C'est Irina ta maman.

- euh madame je crois que vous faites une erreur je suis... Je suis...

Je réalise a cet instant précis que je ne sais rien d'autre que mon nom, le reste m'était inconnu.

- ma fille ! Lorsqu'on ma annoncé ton accident j'ai cru mourir ma chérie tu ne sais pas comment j'ai regretté de ne pas avoir eu le courage de te dire la vérité sur tes véritables origines. Oh oui je le sens, je le sais il s'agit bien de toi, mon instinct de mère ne me trompe pas.

Quand elle aborde le sujet de mon accident, je suis prise de court.

- pardon, pardon ma chérie, pardonne moi pitié ne m'en veux plus. Toutes ces années sans toi ont été une tortures. Continue t-elle toujours en sanglotant.

Un nouveau flash back refaire surface, moi tenant ma valise en train de m'en aller, lorsque j'ouvre la porte d'entrée je jette un dernier regard et la vois me regarder avec une mine triste, elle voulut s'approcher de moi mais ce même homme s'interposa et lui demanda de me laisser partir. Je retire la chaine à mon cou et la jette par terre avant de claquer la porte derrière moi.

- cesser de pleurer s'il vous plaît.

- tu ne peux pas comprendre, je suis tellement remplit d'émotions que j'en arrive à me demander si cela n'est pas le fruit de mon imagination ou un rêve.

- tu ne te souviens d'absolument rien ?

- euh non...enfin pas en tant que telle j'arrive à avoir quelques souvenirs mais vous restez flou dans ma mémoire.

Elle me serre brusquement dans ces bras pendant plusieurs minutes avant de me relâcher, le regard encré au mien.

- je suis ta maman Linda.... Regarde je t'ai offert cette chaine dont tu ne t'en séparait jamais jusqu'au jour où tu t'en allé pour de bon. Fit cette dernière en sortant de son sac à main un pendentif t-elle que celui que j'ai vu à travers le flash back. Lorsqu'elle ouvre la médaille je peux voir une petite fille un large sourire aux lèvres dans ces bras à nos côtés se tenait cet homme...... Le même qui lui interdisait de me retenir.

Tout se déclencha à cet instant précis comme ci j'avais reçu un gros coup sur la tête... je venais de recouvrir la mémoire....




*** Chapitre dédié à Tetiotsopngougni & Clotildenancasse ***

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LA TUEUSE À GAGE