Chapitre 52: une vérité empoisonnée
Ecrit par afi92
Auteur inconnu ‘’ on croise souvent le destin sur le chemin qu’on prend pour l’éviter’’
Dans le village de Laouware
Nina
Inconnu : oui, je sais que ça sera dur pour vous, mais oui, c’est ici vous allez rester un bon moment. (se mettant à pousser la porte qui n'a même pas de serrure) Il n'y a pas d’électricité dans le village. Dans la journée, vous pouvez charger votre portable et ordinateur avec le groupe du centre. Pour les toilettes, aussi, il n’y en a pas.
Moi : (criant presque) quoi ? Et je fais comment si je veux faire mes besoins ou me laver ?
Inconnu : il y a un truc avec des clairs de l’ autre coté, vous pouviez vous doucher dedans, mais je vous conseille de le faire très tôt le matin puisque ce n’est pas très au point. Si le village se lève, n’importe qui peut voir votre nudité et pour les WC, c’est dans la brousse. Je suis désolée.
Moi : quoi ? Mais comment est-ce possible pourquoi vous n’aviez pas créé un truc au centre pour ceux qui viennent travailler ? Comment peut-on vivre ainsi et se réveiller pour aller travailler le matin et s’attendre à ce qu’on donne le meilleur de soi ? C’est vrai que l’on est à la recherche de travail, mais est-ce une condition dans laquelle mettre les gens ?
Inconnu : (ça se voit que mon état d’esprit lui fait vraiment de la peine) je sais et je te comprends, on finit par s’habituer croyez moi. Je sais de quoi je parle. Il pousse la porte qui est presque décapoté avec un trou en plain milieu et cède le passage pour que je puisse voir à l’intérieur.
Moi : oh seigneur jésus ne me dites pas que c’est ici que je vais dormir ?
L’intérieur est encore plus pire que le dehors. Les murs de la chambre sont complètement penchés à croire que la maison peut s'écrouler en importe quel moment. Et la couleur de la peinture est totalement partir, on peut même voir le ciel en certains endroits tellement les tôles n’en pouvaient plus du soleil et du temps.
Le sol ça, je ne veux même pas en parler ni me retourner pour le regarder encore une seconde fois au risque de me mettre à pleurer.
Et moi qui prenais tout mon temps à dire que ma vie était dur.
Je me mets au milieu de la chambre les mains sur la hanche et je revoir ma chambre carrelée avec mon toit que j’ai repris avec du plafond miroir. Je revois ma douche carrelé et ma grande armoire que je disais être trop petite.
Je revois mon grand lit de 3 places et mon fauteuil en cuir que je ne trouvais pas assez jolie du tout et petit. Je revoir ma télévision écran plat.
Ma terrasse seigneur, ma terrasse, mes yeux s’humidifient et les larmes s’écharpent de mes yeux, pourquoi moi ?
Inconnu : je comprends votre désarroi, mais croyez-moi ça va aller. Je vous laisse un moment, je vais aller ramener le reste de vos affaires.
Au même moment dans l’ONG Rosée ’A
Bernard
Moi : mais quoi ? Termine ta phrase, mais tu serais prêt à me fait tuer, c’est bien ça ? Réponds et ne te gêne surtout pas (relâchant mon habit) tu crois que j’ai peur de mourir ? ( Sentant les larmes embrouillées ma vision) Cette fille était tout ce que j’avais, tu savais combien elle comptait pour moi, c’était ma raison de vivre ? Comment as-tu pu oser me regarder droit dans les yeux traversés cette période de dépression qui a suivi sa disparition et dormir la nuit ? J’ai fait une overdose à cause de cette histoire, j’ai failli perdre la vie alors que tu étais responsable de sa disparition et m'a fait culpabiliser pendant tout ce temps.
Je te hais crois-moi. Je te jure sur la tête de ma mère que je ne te le pardonnerais pas sur ce coup. Considère-toi que tu n’as plus de fils à partir d’aujourd’hui. (me retournant pour m’en aller et m’arrêtant juste à Laporte) Pour moi, tu es mort crois-moi.
Lui : Bernard, je suis vraiment désolé croit moi, je n’ai vraiment pas eu le choix. (hésitant un moment et se lançant) Viens t’asseoir (Se dirigeant vers le bar et nous serre deux verres de vin et ramène avec lui la bouteille, je profite pour allumer mon enregistreur, j'ai plus vraiment confiance en cet homme, il me faut avoir une preuve physique au cas où il est niera et ça me protège. C’est mon père, mais je sais de quoi il est capable.) je vais tout expliquer. Je n’avais pas d’autres choix que d’utiliser Helena.
La reine-mère était enceinte à l’époque, mais comme c'était le cas de tous ces autres enfants elle n’avait pas le droit de les élever.
J’ai cherché une fille en vain crois-moi Bernard. J’étais sous pression, je n’avais pas le choix et j’étais talonné par le temps. C’était ça ou resté à la position de serviteur alors que j’ai travaillé dur pour la reine et c’était un honneur qu’elle me faisait en me confiant sa fille. Tu sais bien comme moi que le refus n’est pas permis.
Moi : (Je bois mon verre d’un trait, je ne sentais plus tellement mon cœur. J’étais choqué et avais mal. (je vide mon verre d’un coup sec, il prit le verre de mes mains et me resserre encore un autre que je bois encore sur les coups.)
Moi : (lui arrachant la bouteille de vin de ces mains) continue
Papa : (baissant la tête) le jour où vous êtes venue à la soirée, j’ai demandé à mes amis de m’aider à monter cette histoire de fournisseur puisque tu m’avais déjà tout raconté sur ces projets d’entreprenariat, c’était plus facile et je t'ai donné l'ordre de rentrer régler le problème au pays alors que ta présence n’était pas importante pour le dossier.
Le jour suivant ton départ, je suis allé la récupérer à son hôtel la faisant croire qu’on allait visiter l’usine qui allait se charger de produit sa ligne de vêtements et lui proposé un partenariat. Lorsqu’on est descendu de l’hôtel, je lui ai proposé de prendre le petit-déjeuner qu’elle a accepté et c’est là que je l'ai drogué et ramené chez la reine-mère.
Après 3 jours, la reine a demandé à me voir à mon arrivée, j’ai trouvé Helena assise et sautant presque sur moi en m’appelant papa. Et là elle me met en garde que sa fille vivra désormais avec moi et qu’elle est dans le corps d’Helena et que je dois la prendre comme ma propre fille sans jamais la rabaissé ni mettre de différence entre elle et mes autres enfants, ni lui dire qui elle est vraiment au risque qu’un grand malheur me frappe. Mais que si je prends soin d’elle, elle fera de grandes choses pour moi qui me permettront d’accéder à l’ultime pourvoir.
Maintenant le problème qui se posait était son visage. Un confrère qui avait déjà eu cette promotion m’a donné le numéro d'un chirurgien esthétique qui faisait de très bons boulots et qui pouvait redessiner le visage de Helena pour qu’on ne la reconnaisse jamais. D’où les petites cicatrices à peines visibles qu’elle a sur le visage.
Le reste, tu le sais déjà, je l’ai fait rentrer dans votre vie à toi et ta mère en vous expliquant que c’était la fille d’une de mes maîtresses que j’ai utilisé pour les fins de la secte et que personne ne devrait la contredire. Ta mère était d’accord jusqu’ à ce qu’elle ne supporte plus de faire semblant et commence à se culpabiliser d’avoir pris part à cette machination.
Moi : papa, mais comment as-tu osé faire un truc pareil ? Mais tu es fou nom de Dieu. Et tu as gardé tout ceci pour toi ? Tu comptais m'en parler à quel moment ? Et moi aveuglé par l’argent et le pouvoir, j’ai joué au jeu comme habitude. (me levant du fauteuil toujours le cœur vide) Merci pour ta franchise. Une autre question, c’est toi qui as tué maman ? Il y a t-elle une possibilité de faire revenir Helena définitivement ?
Papa : j'aimais ta mère, c'était la femme de ma vie, je ne suis pour rien croit moi. Et pour Helena, je te jure que je ne sais pas s’il y a une solution sinon je te l’aurai dit. Cette histoire commence moi aussi par me fatiguer je veux tout arrêter et donner un autre élan à ma vie. Pardonne-moi mon fils.
Moi : ok, je vois (sortant du bureau et le laissant dans sa sorcellerie je ne le crois pas du tout si il a pu faire ça à moi il doit avoir quelques choses avec la disparition de maman.
Je n’arrive toujours pas à croire que mon père soit aussi cruel, c'est vrai qu’il a fait des trucs assez bizarre, mais fait croire à tout le monde un tel mensonge durant toutes ces années et me fait culpabiliser d’en être la cause ça me dépasse. Je vais absolument tout dire à Rosine, tout s'il croit qu’il va s’en sortir après avoir fait un truc pareil à ma Helena et maman, il se trompe lourdement.
Je conduis comme un fou de l’organisation jusqu’ à ma maison et copie le vocal sur une clé USB que je mets dans une enveloppe et appelle mon avocat de venir la récupérer et de le donner à Rosine au cas où quelques choses m’arriveraient.
Au même moment dans le village de Lawaoure
Nina
Je suis resté, je ne sais combien de minutes debout dans cette chose que je n’ose même pas appeler chambre. Comment vais-je arriver à vivre dans ce truc 5 jours sur 7 pendant 1 an ? Seigneur, je sais que tu me crois forte et je te remercie pour ça, mais croit moi, ceci, je ne suis pas sure de tenir.
Inconnu : (s’excusant) voici le reste de vos bagages madame, pour le sol vraiment, je ne crois pas qu’on puisse mettre votre moquette la manière dont le toit est, il doit sûrement couler en cas de pluie. Et ce n'est pas la pluie qui manque ici.
Moi : (n’ayant vraiment pas la force même de m’étonner) ah
Inconnu : ok, je vous laisse vous changer après on ira chez le chef et le pasteur pour vous présenter à la communauté.
Moi : (ne prenant même pas le temps de tourner vers lui) non merci, c’est sans façon, je passe mon tour de salutations.
Inconnu : (souriant) madame, vous ne pouvez pas, c’est une obligation que le chef du village soit mis au courant des inconnus qui vont venir travailler dans le centre et le pasteur est le supérieur du centre. Par-dessus tout, ils sont en train de se préparer pour vous accueillir donc vous ne pouvez, ne pas aller.
Moi : silence
Inconnu : ok déballer vos affaires je reviens vous chercher dans la soirée. Et pour le réseau revenez au centre il y a un endroit où les appels passent.
Seigneur que t’ai-je fait au juste qui mérite un tel châtiment ? Je sais que je ne suis pas parfaite, je sais que je suis parfois têtu et que j’ai fait des choses qui ne sont pas dignes de ton nom, je sais et je le reconnais. Mais est-ce la seule façon que tu as trouvée pour me punir ? Donc c’est moi, j’ai plus péché que les autres ?
Dans la soirée dans la demeure de KOUESSAN Bernard
Bernard
Je ne me sens pas du tout bien, j’ai la tête qui tourne. C’est vrai que j’ai bu une bouteille de vin, mais ce n’était pas la première fois que cela m’arrivait et c’est depuis le matin. Pourquoi, c’est maintenant, je ressens les effets. C’est vrai que je n’ai rien mangé aussi de toute la journée. Comment pourrais-je avaler quelques choses avec ce que je viens d’entendre ? Seigneur, je regrette tellement d’avoir pris part à cette course au pouvoir, maman m’en avait dissuadé, mais je n’avais pas eu le courage, la pauvre y a laisser sa vie.
Moi : (me tordant de douleur et criant pour appeler ma femme) Cinna, j’ai mal, mon ventre, Cinna mon ventre
Elle : mais tu as quoi, Bernard ? (m’aidant à m’allonger dans le canapé)
Moi : je ne sais pas ce qui m’arrive Cinna j’ai mal (criant de douleur) mon ventre j’ai très mal au ventre.
Elle : je viens, je vais appeler le docteur courage tient bon, je t’en prie soit fort, il va arriver d’une minute à l’autre. (prenant son portable sur la table et lançant l’appel tout, tant remuant son corps) Oui allô docteur, c’est madame KOUESSAN, c’est mon mari, il… Il ne se sent pas bien, on était tous au salon lorsque d’un coup, il se plaint de douleurs au ventre.
Moi : (ne supportant plus la douleur et voyant ma vision se brouiller) Cinna l’enveloppe donne ça... Donne ça à l’avocat s’il m’arrive quelques choses.
Elle : (en pleur) docteur SVP fait vite, il commence par délirer, je vous en prie pour l’amour du ciel (se mettant à pleurer)…
Au même moment dans le bureau de Monsieur KOUESSAN à l’ONG Rosée ‘A
Mr KOUESSAN
En ce moment où je vous parle ce petit imbécile est déjà en train d’agoniser. Il croyait vraiment qu’il peut me menacer moi le puissant KOUESSAN, le digne fils de son père. Il emportera mon secret avec lui dans la tombe. Rosine est tout ce pourquoi, j’ai consacré ma vie même pas lui mon seul fils ne pourra m'arrêter. (levant mon verre au ciel) Paix à ton âme mon cher fils rendez-vous de l'autre côté(rire à haute voix)…
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À très vite pour la suite, bisous..
Je n'ai aucun droit sur l'image.
Écrit et publié par MC