La bague magique (chapitre 3)

Ecrit par Verdo

*La bague magique*



****Chapitre 3 : le culot ? ****



           ****Mélanie****



Chaque fois que monsieur part au boulot, madame  revient avec  cet homme à la maison. Je ne sais pas ce qu'ils font tous les deux cloitrés dans la chambre conjugale plus de quatre heures de temps. Aujourd'hui c'est aujourd'hui. Je vais voir ce qui se passe dans cette chambre. Pourquoi madame rentre-t elle toujours en pleine journée de travail avec ce monsieur? C'est quoi le plan? Le trompe t-elle? Humm. Je sens une voiture se garer. Je crois que c'est eux. J'ouvre la porte.


Tanti : Mélanie ouvre le garage pour que monsieur Eric puisse faire entrer sa bagnole.


Moi : Euh….


Tanti : Quoi? tu es sourde? Ouvre-moi cette porte.


Moi : Okay madame tout de suite. (J'ouvre le garage et il fit entrer la voiture. Lorsqu'il descendit, il me remit une enveloppe devant ma patronne.)


Eric : Prenez mademoiselle Mélanie. C'est pour vous?


Moi : (Etonnée !) Excusez-moi monsieur mais il y a quoi dans l'enveloppe?


Tanti : Depuis quand tu réponds aux invités comme ça dans cette maison Mélanie ? On te donne quelque chose, tu demandes à la personne son contenu ?


Moi : Non, ce n'est pas ça madame. Comme monsieur a dit que c'est à moi, raison pour laquelle je demande ça. Excusez-moi.


Tanti : Tire toi de ma vue avec tes âneries. La prochaine fois que tu refais ça, je te vire d'ici. 


Eric : Non chérie. Il n’y a pas drap. Laisse-la respirer. C'est normal qu'elle se comporte comme ça. Tu es sûre qu'elle ne dira rien à ton mari ? Il y' a cent mille francs dans l'enveloppe pour acheter son silence.


Tanti : Non elle ne va rien dire. C'est une vraie muette. Je m'occuperai d'elle plus tard. Pour le moment nous avons des trucs importants à faire oui  ou non? Faut qu'on commence par mettre en place mon quatrième bébé. Mon mari impuissant qui ne dure même pas au lit là. Il croit que les trois gosses sont à lui. Il n'arrive même pas à faire cinq minutes sur moi et après c'est pour aller crier sur tous les toits que j'aime trop le sexe.


Eric : Ne parlons pas de ça maintenant. Laisse-moi d'abord te dévorer ton derrière. Lorsque j'aurai fini de chasser ma sorcière de femme, je vous arracherai à ton farfelu de mari toi et les gosses. Pour le moment, laissons-le s'occuper bien d'eux.  


Tanti : Tu es sûr que tu vas la chasser?



Eric :  Bien sûr que oui. Elle ne sait même pas quoi faire au lit. Aucun romantisme en elle. Vraiment elle me tape sur les nerfs cette vieille là. Je ne remercie que le ciel de t'avoir retrouvé car tous ces plaisirs ancrés en moi depuis ces décennies, tu me les a tous fait sortir.


Tanti : Oui j'aime bien quand tu me le mets dedans. Surtout par derrière. Je sens même le dernier des ciels en moi s'il en existe. Je t'aime Eric tu sais?  Ca prendra encore combien de temps avant que tu ne quittes ta vieille blanche?


Eric : Pas pour longtemps. Ne t'inquiète pas.


Tanti : J'aime plus que Patrick se frotte à moi. Avec sa bite on dirait mon pouce là. Je crois que je ne peux plus supporter cela pour longtemps. Cela fait cinq mois que je lui ai interdit de me toucher dès lors, j'ai remarqué qu'il regarde Mélanie d'un œil que je n'apprécie pas du tout.


Eric : (rires) Tu ne l'aimes pas mais pourquoi ça te dérange qu'il couche avec la domestique? Moi je crois que c'est plutôt une bonne idée. Comme ça il n'aura plus à se soucier de toi.


Tanti : Non Eric, toi aussi. Pour le moment, c'est moi la maîtresse de la maison et je ne peux pas tolérer ça. 


Eric : Alors laisse-le, puisqu'il ne fait que deux minutes cinquante sur toi. (Rires) moi je te ferai les quatres heures que tu aimes tant.

(Rires)


Tanti : Fais de moi ce que tu veux Eric. Je suis à toi. 


           ****Mélanie****


Je ferme le portail  et le garage. Madame et son invité sont déjà dans la chambre conjugale comme d'habitude. Je suis juste étonnée parce que ce monsieur m'a remis une enveloppe. Mais qu'est ce qui  peut être bien là dedans. Je m'assieds sur la chaise dans la cuisine. Et ouvrit l'enveloppe. A ma grande surprise, qu'est ce que je vois? Dix billets neufs de dix mille francs. Ce qui fait une somme totale de cent mille francs. Je n'avais jamais vu auparavant une telle somme.  Mais pourquoi cet homme m’a remis tout cela? Ce qui me poussa de plus à aller regarder par la porte et voir ce qui se passe.


                ****Koffi****


Dieu merci au moins j'ai réussi à remplir un panier ce matin. Il est dix heures trente et pourtant  Johny n'est toujours pas là?  Lui est il arrivé quelque chose ? J'entends des pas. Ah c'est lui qui est là tout en sueur


Moi : Tu t'entraînes pour les jeux olympiques ou quoi? Regarde comment tu es en sueur! C'est à cette heure là que tu viens ? Qu'est-ce qui se passe?


Lui : Hum, Longue histoire. Figures-toi que Mami gbon gbon a envoyé trois brigands pour me tuer. Dieu merci que je suis sorti indemne.


Moi : (écarquillant les yeux) trois brigands pour te tuer? Qu'est ce que tu lui a fais? Et ils t'ont laissé partir comme ça ?


Lui : Tu veux ma mort ou quoi? 


Moi : Non tout sauf ça. C'est le fait que tu n'as rien eu qui m'étonne.


Lui : Elle était venue à la maison hier. Et je lui ai expliqué que je n'ai rien ramené mais elle n'a voulu rien écouter. Elle veut juste prendre son poisson ou le double de la somme qu'elle m'a donné. On s'est engueulé et avec l'aide d’Antivi, je l'ai mis à la porte. Je ne savais pas qu'elle allait encore s'en prendre à moi.


Moi : Je te disais toujours que cette femme est une sorcière et qu’il ne faut pas faire affaire avec lui. Il faut que tu ailles en parler au chef. Et les bandits? 


Lui : (resta muet un moment) ils ont eu pitié de moi et m'ont laissé filer.


Moi : Remercions le ciel que tu n'as rien.


Lui : Oui vraiment. Regarde aujourd'hui j'ai apporté le filet qu'on avait commandé. Antivi me l'a remis hier soir. On va jeter ça  voir ce que ça va donner. 


Moi : OK.

Johny jeta le filet et en moins de cinq minutes c'est rempli. Incroyable. C'était l'équivalent de dix paniers. Les poissons étaient où pendant tout ce temps?


Lui : Aide-moi Koffi. Regarde le filet est plein de poissons! 


Moi : Quoi? Comment est ce possible? Tous ces poissons étaient dans cette eau?


Lui : Je ne sais pas hein. On n’a jamais fait une partie comme celle là. Je n'ai que deux paniers et  Il en restera beaucoup. Il te reste combien?


Moi : Disons un et demi. J'ai déjà rempli une moitié avant ton arrivée. Qu’allons-nous faire maintenant ?


Lui : Vaut mieux qu'on aille chercher de l'aide


                  ****Koffi***


Ce qui s'est passé, je ne l'ai jamais compris. Tous ces poissons existaient où avant de venir se faufiler dans le filet  de Johny?  Il est de plus en plus bizarre ces deux jours. Ses comportements de ces derniers temps me rendent suspicieux. D'une part, les trois brigands ne lui ont rien fait et en plus ça ! Je n'arrive pas à comprendre cette énigme qui l'entoure. Me cache t-il quelque-chose? Ou c'est juste moi même qui se  fait des films pour rien? Je déverse les poissons du filet dans les paniers. Peu de temps après, Johny arriva avec Antivi et sa mère avec deux autres paniers. Il me donna un panier bien rempli avec mes deux autres.  Je le remerciai du fond du cœur et nous prîmes le chemin de la maison.


         ****Mami gbon gbon****


Depuis que ces trois fous sont partis, ils n’ont plus donné signe de vie. Ont-ils failli à la mission?  Pourquoi ne répondent-ils pas  à mes appels? Ils ne vont pas me dire que ce petit Johny les a eu?  Il m'a tenu tête et  je ne permettrai plus ça à qui que ce soit dans ce village. Il doit me le payer. Depuis l'histoire avec lui, plus personne ne vient payer mes koms  que je prépare avec soin et sur ce je commence par avoir des problèmes d'argent. Si ça continue comme ça, je risque de devenir la risée de tout le monde.  Moi qui suis tant respectée. J'incarne la peur. Même le chef du village a peur de moi.

Kokoko


Moi : Oui j'arrive


Johny : Bonjour Mami


Moi : Toi ici? Comment ça peut être possible?


Johny : T'inquiète, je ne dirai à personne que tu as essayé de me tuer mais sache que tes plans machiavéliques n'ont et n'auront jamais d'effets sur moi. Je suis protégé du plus profond de mon être alors méfie toi. C'est la dernière fois que tu envoies des gens après moi pour me tuer. Je te préviens, prochainement tu prendras leurs places dans l'au-delà. Prends ce panier de poissons. Ça dépasse largement l'argent que tu m'avais donné. A partir d'aujourd'hui, trouve quelqu'un d'autre chez qui tu payeras tes poissons.


Moi : (Abasourdie) ….


Jusqu'à ce que je n'ouvre la bouche pour prononcer un mot, il est déjà loin de moi. Le comble. Qu'est ce qui s'est passé avec les trois bandits? Mais cela ne m'empêcherait pas de faire rentrer le panier plein de poissons dans ma vielle cuisine. On dit souvent que même quand on pleure, on voit alors je vais frire ces poissons en  entendant de comprendre ce qui se passe. 


           ****Mélanie****


Je marchai tout droit vers la chambre conjugale. A pas de caméléon, j'avançai sur les carreaux les mains croisées derrière on dirait les esclaves du film Kounta Kinté. Arrivé devant la porte, j’y posai mes oreilles.


Tanti : Oor chérie, plus vite, j'aime ça, met le en moi comme  un fou. J'aime ça. Fais-moi planer.


Eric : Je suis sûr que le quatrième bébé est en train d'arriver. (Des cris) ah ah ah. Serre moi plus fort ooor putain ça arrive, ça arrive. 


                 ****Moi****


C'est quoi ça? Putain! Donc c'est à ce jeu que madame joue lorsque monsieur est au boulot? Quel genre de femme peut faire ça à son mari? Je n'en crois pas mes yeux. En plus elle dit que les enfants ne sont pas de monsieur. Je ne peux pas garder les cent mille francs qu'il m'a donné. Je ne cautionne pas les bêtises. Dès qu'ils sortent de la chambre, je vais le lui rendre. Je ne peux pas garder ce lourd fardeau pour moi. Je n’arrive pas à croire madame. Elle joue la sainte quand son mari est là et dès qu'il tourne le dos, elle saute sur le premier venu jusqu'à lui faire trois enfants. Que faire? Le dire à monsieur ou laisser passer les choses? Je ne veux pas aussi être la source de leurs disputes voire même séparations parce qu'aucun homme ne peut tolérer ça. Monsieur Eric aussi! Si c'est à lui que sa femme faisait ça? Comment se comporterait-il? Vu que c'est lui qui est en train de niquer la femme d'autrui. Je reviens au salon. Tenant les cent mille francs en main, je les vois sortir.

Mélanie : Excusez-moi monsieur.


Tanti : Oui Mélanie il y a quoi?


Moi : Au fait je voudrais vous redonner votre argent. Je ne le mérite pas car je ne l'ai pas gagné à la sueur de mon front. Ma mère m'a toujours dit de ne pas accepter la facilité. Pour cela, j'aimerais que vous repreniez vos cent mille francs. Sans vous vexer.


Eric : Vous êtes  intègre à ce que je vois. Mais vous n'avez rien fait de mal. C'est moi-même qui vous l'offre sans aucune arrière-pensée. Je voulais juste vous aider.  Car je sais que vous  êtes une femme battante.


Moi : Mais monsieur s'il vous plaît, je n'en veux pas


Tanti (Furieuse) Mélanie! De quel droit osez-vous parler à monsieur de la sorte? Tu vas me dire que tu n'as pas besoin d'argent dans ta vie? Regardez moi cette impolie là. Tu la fermes et tu gardes l'argent. Gare à toi si tu l'ouvres une fois encore je te fracasse la tête.


Eric : Non arrête. Vous n'allez pas vous disputer à cause des cent mille francs. D'accord. Si vous n'en voulez pas, je vais le reprendre.


Moi :(je lui remets l'argent. Tanti me lorgna du haut en bas. Je lui ouvris le garage et il sortit la voiture. A son départ, Elle vint vers moi et me cria dessus.


Tanti : C'est quoi ces comportements Mélanie ?


Moi : Excusez-moi madame mais je ne pouvais pas accepter cet argent. C'est malsain.


Tanti : Qu'est ce qui est malsain?


Moi : Ne vous inquiétez pas. Si c'était pour acheter mon silence, sachez que je ne dirai rien à monsieur.


Tanti : De quoi est-ce que tu parles Mélanie?


Moi : Je ne suis pas un enfant madame. Je sais ce que vous faites avec ce monsieur tous les jours dans votre chambre conjugale lorsque le patron est au service. Je ne pense pas qu'il mérite ce que vous lui faites. C'est pour cette raison que j'ai refusé les cent mille.


Tanti : De quoi je me mêle? Tu veux maintenant me faire la morale? Toi que j'ai ramassé dans ce village parce que tu souffrais avec ta pauvre famille? Tu oses me faire des reproches? N'as-tu pas ton salaire à la fin du mois? Ne manges- tu pas à ta faim? 


Mélanie : Oui madame. Excusez-moi.


Tanti : Laisse moi te dire un truc, ce qui se passe dans mon couple n’est pas ton affaire. Soit tu la boucles ou tu dégages d'ici. J'espère que c'est rentré dans tes larges oreilles on dirait par-avion.


Mélanine : Oui tanti. C'est compris


Tanti : Allez, file dans la cuisine vite. Phacochère.


                 ****Tanti****


Oh mon Dieu. Donc la fille là est au courant de ce qui se passe ici? Je pensais qu'elle était aussi conne que ça mais je vois qu'elle est maline. Que faire pour qu'elle ne raconte pas tout à Patrick? C'est vrai que je prévois le quitter mais Eric n'est pas encore prêt pour me recevoir alors pas question que je me retrouve à la rue pour le moment. Je ne peux plus regarder Mélanie dans une glace. Moi qu'elle respectait tant. Voilà qu'elle vient de découvrir mon plus lourd secret. Si elle parvient à le dire à mon mari, je serai mise à la rue. Faut que je prenne ma destinée en main. Patrick ne me satisfait pas au lit mais pour le moment c'est lui qui s'occupe de moi et de mes enfants. L'autre ne fait que me déchirer la chatte tout en me promettant de quitter sa femme mais cela fait deux ans qu'il n'a même pas levé le pouce. Je ne sais pas ce qui m'a poussé à me donner à lui pour la première fois. Patrick était gravement malade, il souffrait d'ulcère atroce. Pour cela il fut hospitalisé à l'hôpital plus de deux mois. A ce moment là, on venait juste de se marier et tout baignait. Il prenait bien soin de moi. Des voyages en Europe, Asie et en Amérique, j'étais la femme la plus heureuse et comblée du monde. Et aussi, il n'avait pas de problèmes de faiblesse sexuelle. Il me tapait comme un cheval qui ne peut retenir son plaisir. Matin, midi et soir, on le faisait. Même s'il était au boulot, Il rentrait à midi juste pour cela. J'aime ça sans vous mentir. J'aime le plaisir et en plus si c'est l'homme que j'aime qui me le donne. Je ne m'en lasse et m'en laisserai jamais. Mais depuis le jour où il est rentré de l'hôpital, tout a catégoriquement changé. Il n'est plus le même. Sur le lit, il ne pouvait même plus faire cinq minutes. Le docteur avait dit que ce sont les traitements qu'il a fait au cours de ces deux derniers mois qui l'ont rendu ainsi. Donc de patienter un peu mais cela fait plus de neuf mois qu'il n'a plus retrouvé sa force et vigueur d'avant et le comble, ne pouvait même plus me rendre mère. J'ai réfléchi tous ces nuits mais je n’ai trouvé aucune solution alors quand j'ai rencontré Eric au supermarché ce jour, je me suis laissé aller. C'était un homme charmant, beau et gentil. Il m'avait aidé à mettre en voiture les trucs que je venais d'acheter. Il a voulu mon numéro, quand bien même que je lui ai dit que je suis une femme mariée, ça ne l'a pas gêné. Il m'avait aussi répondu qu'il était aussi un homme marié mais que sa femme était en voyage et c’était une blanche. Ce n'était pas du tout bien de lui filer mon numéro mais je l'ai quand-même fait. On a commencé à s'appeler et finalement un soir, il m'a invité dans un restaurant. Je ne sais pas ce qui s'est passé mais je me suis finalement ensuite retrouvé chez lui et on l'avait fait. On avait fait l’amour comme jamais je n’ai eu à le faire de toute ma vie. Je savais bien que c'était mauvais mais je n’ai eu aucun regret, ni remords. J'y ai pris goût et je ne m'en lasse plus. C'est pour cela que je le fais venir chez moi lorsque mon mari est au boulot. Il est le père de mes trois enfants. 


Moi : (s'adressant à Mélanie) Fais ta valise sors d'ici


Mélanie : Mais madame ! Qu'est ce que j'ai fait?


Moi : Je ne peux pas te laisser bousiller mon foyer.  Tu pars de cette maison et tout de suite avant que Patrick ne revienne. 


Mélanie : S'il vous plaît madame. Je ne dirai rien à monsieur. Je vous en supplie. Ne me faites pas ça. Que vais-je devenir sans ce travail ?


Moi : Ce n'est pas mon affaire ça. Tu en trouveras d'autres ou soit tu retournes dans ton village pourri. Je ne vais pas me fatiguer la bouche. Avant que je ne ferme les yeux, sors de cette maison. Voici le salaire de ces deux derniers mois.


Mélanie : Quelle cruauté de votre part madame?  N'oubliez pas que tout se paie ici bas. Moi je vais m'en aller. Je ne pleure pas pour moi mais pour vous. J'espère que votre mari ne découvrira jamais ce que vous faites.


           ****Mélanie****


Elle m'a chassé de cette maison. Elle croit que tout dépend d'elle. Je dois tout faire pour lui prouver que tout est vanité. Je ne lui ai quand même rien fait!  Je crois qu'elle a peur que je parle de ce qui s'est passé à son mari mais ce n'était pas mes affaires. Même si je brûlais de désir d’aller tout lui raconter, je ne pourrais pas parce que j'étais juste la domestique et je ne devais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas mais cette femme est le diable incarné. Une lionne dans la peau d'un mouton. C'est ce qu'elle est. Elle me payera cela un jour. M'avoir mise à la porte comme ça. Je ne peux plus rentrer au village pour aller encore déranger mon frère Johny et ma mère qui claquent déjà ciel et terre pour s'en sortir. Je crois que la meilleure des solutions, c'est de trouver un autre travail et ensuite leur rendre visite car ça  fait un bon moment qu'on ne s'est plus vu. Ma mère et ma sœur me manquent, ainsi que mon grand-frère. Je vais bientôt les revoir.


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