La maison hantée chapitre 22
Ecrit par Verdo
*Les chroniques de Verdo Lompiol*
*La force de l'écriture*
*LA MAISON HANTÉE* (Série littéraire)
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****Chapitre 22 : Défonces-moi****
*Ville de Lomé*
****Blandine****
Comment est-ce possible ? Que je ne puisse pas retrouver mes règles ? Pourtant j’ai bien pris mes précautions avant que Madji n’enfonce sa putaine de queue en moi ! Qu’est-ce qui se passe avec moi au juste ? Donc je ne peux plus profiter gentiment des plaisirs de la vie sans qu’un bébé ne sorte ? Hum, je crois que je ne connais pas assez mon corps. Et maintenant que vais-je dire à Madji ? Que je suis tombée enceinte ? Eh bien oui. C’est ce que je lui dirai. Car à part lui, je n’ai plus eu de relations sexuelles avec personne. Et mes enfants ? Que vont-elles penser de moi ? Ils sont déjà cinq et je peine à les nourrir et voilà encore un de plus. Hum, je prends mon téléphone et je l’appelle pour lui annoncer la nouvelle car le test de grossesse que je viens de faire a confirmé mes soupçons.
Moi : Allo Madji.
Lui : Blandine, comment tu vas ? Justement je voudrais te téléphoner comme ça. Je ne fais que penser à ton joli cul et popotins et je voudrais te demander si je pouvais venir pour qu’on reprenne là où on s’était arrêté l’autre fois.
Moi : Hum, donc c’est seulement ce à quoi tu penses ?
Lui : Eh bien ma chère, un contrat est un contrat. C’était ce qui est prévu. Je dois me satisfaire en toi autant de fois que possible.
Moi : (Snif) Hum, j’ai un problème Madji.
Lui : Problème ? Ne me dis pas que ton sexe est fermé à jamais et que je ne puisse guère pénétrer. Mon petit bonhomme est déjà en mode regard vers le ciel. On doit le faire ce soir hein. Je me fiche de ce qui est arrivé l’autre soir.
Moi : Arrête d’être insolent et écoute ce que j’ai à dire.
Lui : Moi insolant ? Tu veux que je sois sournois ou quoi ? Je ne fais que dire ce que je pense. Okay dis-moi maintenant.
Moi : Je suis enceinte Madji.
Lui : (J’ai failli recevoir la foudre sur moi). Quoi ? Tu es quoi ?
Moi : Tu es sourd ou quoi ? Je suis enceinte de toi.
Lui : J’espère que c’est une blague ? Comment ça tu es enceinte ? Nous avions juste couché une seule fois et je n’ai même pas eu le temps de jouir en toi et tu viens me dire que tu es enceinte de moi ? Ça ne va pas chez toi ?
Moi : Tu veux donc dire que tu ne peux pas me mettre enceinte sans jouir ? Tu es la seule personne avec qui j’ai eu des relations sexuelles depuis six mois.
Lui : Et puis après ? C’était inscrit dans le contrat de tomber enceinte ? Tcho ! Tu ne pouvais pas prendre des précautions pour éviter tout cela ? Putain. Je n’ai même pas bien pu profiter de ton corps et voilà que tu me remercies avec un bébé que je ne peux pas d’ailleurs accepter.
Moi : Quoi ? Comment peux-tu parler ainsi ? C’est quoi ton problème ? Ce n’est pas ce que tu disais quand tu me défonçais la fois dernière. C’est toi le père et tu me dis que tu n’en veux pas ?
Lui : Ecoute, ce n’est pas dans mes projets d’avoir de nouveau des enfants et pire avec une autre femme. J’en ai déjà quatre avec ma femme qui vit dans une autre ville et je n’aimerais pas lui infliger cette souffrance. Je tiens beaucoup à elle. Toi et moi, c’était juste de l’amusement et voilà que tu veux me faire père. Je ne peux pas l’accepter. Tu dois avorter.
Moi : Madji ! Donc maintenant, tu as des enfants et une femme ? Toi qui me criais que j’étais la seule et à part moi tu n’as personne d’autre. Comment ai-je pu être assez bête pour accepter te laisser me toucher. Notre tradition ne nous permet pas d’avorter pour cela, je garderai cette grossesse quoiqu’il arrive. Je me fiche de ce que tu penseras.
Lui : Non, tu vas avorter. Tu ne peux pas le garder.
Moi : Va te faire foutre.
****Moi****
Quand tu n’as pas d’argent, tout le monde peut te marcher sur les pieds. Voilà où j’en suis. Si seulement, j’avais refusé sa proposition, je ne serai pas là en pensant à quoi faire de cette grossesse. Comment ai-je pu le laisser me faire un truc pareil ? Si je ne l’avais pas fait, je me retrouverai depuis à la rue avec mes enfants. Maintenant que dois-je faire ? Plus jamais je n’aurai plus confiance en un homme car, à présent, je suis blessée au plus profond de mon âme. Je déteste cette vie de merde. Si ce n’était pas mes enfants, j’aurai déjà mis une longue corde au cou pour se retrouver dans l’au-delà mais reste à savoir ce qu’ils deviendraient sans moi ? Je dois me battre pour eux ; qu’ils ne subissent pas dans leurs vies le même sort que moi. Pour cela, je chercherai dorénavant un boulot quelque soit sa nature, gagnerai de l’argent pour me relancer. Je dois me battre pour leur préparer un meilleur avenir. Et à partir de maintenant, c’est décidé ; je ne laisserai plus aucun homme marcher sur moi ou me piétiner juste comme ça. Je deviendrai une femme d’affaires, une des plus puissantes pour qu’ils se mettent tous à genoux devant moi.
****Madji****
Mais quel genre de femme est celle là ? On ne peut même pas s’amuser avec elle sans qu’elle ne tombe enceinte ? Je ne l’avais même pas bien niqué la fois dernière suite aux coups de points que j’avais reçus de je ne sais qui et pire, je n’ai même pas joui en elle et voilà qu’elle veut me coller un maigrichon sur le dos. Jamais, je n’accepterai un truc pareil. Que dirai-je à ma femme et aux enfants ? Dans la vie, il faut aussi profiter de temps en temps des plaisirs de la nature. C’est ce que j’ai voulu faire aussi. Je ne savais pas qu’un enfant allait sortir de ça. Merde et à présent, je ne peux plus profiter d’elle pourtant elle habitera comme ça gratuitement la maison avec ses enfants. C’est moi qui suis en train de perdre. Je dois tout faire qu’elle avorte pour qu’on puisse recommencer à coucher ensemble. Si elle ne peut pas le faire, je serai obligé de les chasser de la maison.
****Agnès****
Une fois la cuisine finie, je prie une très bonne douche comme jamais et me dirigeai vers l’appartement de monsieur Gérald. C’était comme s’il m’attendait avec impatience parce que je n’eus pas besoin de cogner avant qu’il ne m’ouvre. Un petit sourire amical apparut sur ses lèvres. Il ouvrit plus largement la porte pour que je puisse entrer. Ensuite il me fit asseoir dans le divan et me demanda de lui faire montrer l’exercice en question. J’avais un de ses bonbons avec tige dans la bouche que j’essayai de sucer comme dans les films romantiques juste pour attirer son attention. Je n’avais pas mis de dessous et tout mon corps se faisaient voir à travers le ciré transparent de robe que je portais. Il me dévisagea avec méfiance le cahier à la main. Il le parcourut à plusieurs reprises et remarqua qu’il n’y avait rien d’importants à part des schémas de fleurs et de cœurs. Je me levai pour bien me redresser et ensuite me rassoir. Je suis sans doute la plus belle parmi mes sœurs. Avec une taille de un mètre cinquante, je pèse quarante deux kilos. A seize ans, mes rondeurs peuvent se faire voir à un kilomètre ce qui pousse souvent ces jeunes garçons ou vieillards à jeter leurs dévolus sur moi. Avec une mine de sœur en Christ, personne ne pourrait jamais imaginer que j’en connais autant sur le sexe à cet âge. Je savais bien que Gérard ne pouvait pas me résister. Il est juste l’un parmi eux. Assise devant lui, je passai mes mains sur mes cuises jusqu’à ma taille le laissant voir mon sexe tout en le regardant fixement dans les yeux le bonbon dans ma bouche. Je le sentis perturber. Sa respiration changea brusquement et observant son pantalon, je vis sa machine se lever tel un marteau attendant le signal pour défoncer l’enclume. Je luis fis signe avec mon index de venir me rejoindre car mon corps lui appartenait. Qu’il vienne en faire ce qu’il veut. Je lui ferai découvrir toutes les positions de kamasoutra de ce monde. Viens, viens, je n’attends que toi. Défonces-moi comme tu voudras. Mon clito n’appartient qu’à toi. Je peux te faire kidnapper dans mes entrailles le temps qu’il faudra et tu verras qu’il n’ya plus rien de doux au monde que ma super chatte. Oh homme de mes rêves, viens assouvir tes pulsions en moi. Défonces-moi jusqu’à ce que j’oublie ma date de naissance. Faits-moi sentir femme ; la plus heureuse.
Il se jeta sur moi tel un chien enragé et déchira vigoureusement ma robe. Il me fit lever et me prit par la taille dans ses muscles époustouflants en enfonçant sa langue dans ma bouche. Il m’embrassa à un tel point que je sentis mon clito tourner dans tous les sens. Il attrapa ensuite mes petits seins et les caressa soigneusement. On dirait qu’il avait une certaine rage en lui car cela se faisait voir dans ses manières de faire. Les préliminaires ne durent pas. Dans un lasse de temps, il m’amena derrière le divan où je lui fis dos allongée à moitié en posant mes deux mains sur la hauteur (du divan). Mes popotins balancés vers lui, il tapota dessus et ensuite passa sa main sur mon sexe histoire de vérifier si j’étais bien mouillée. C’était comme si le ciel tombait sur moi. Franchement, j’aurais aimé que le temps s’arrête et que cette partie dure toute mon existence. Il enfonça ensuite son pénis en moi que je sentis d’ailleurs au fond de mes entrailles en posant ses deux mains sur ma hanche. Les coups des vas et viens ne se font qu’entendre kpla kpla kpla. Il m’a bel et bien défoncé. On le fit trois fois avant que je ne m’empresse de rejoindre clandestinement ma chambre de l’autre côté. J’ai tellement aimé.
****Gérard****
Cette petite fille est plus Curiace que je le pensais. Elle n’aurait aucun problème si je voulais même faire six tours. Tchiéé ! Elle maîtrise toutes les positions hein ! A présent, je dois prendre ma douche. Je rentre dans la salle de bain et prenant mon sexe en main, je remarquai qu’il me manquait un testicule. Quoi ? Qu’est-ce qui s’est passé ? Qu’est-ce qui m’est arrivé ?
****Karl****
Après s’être parti à la banque retirer l’argent hier, je me dirigeai clandestinement vers le manoir. La porte étant ouverte, je m’approchai et entrai par derrière. Je vis mes fils au salon en train de papoter. Je sortis l’enveloppe de ma capuche qui contenait trois millions de francs suivis d’une lettre et je repartis sans qu’ils ne m’aperçoivent. Avec cet argent, je suis sûre que Blandine va de nouveau débuter une activité pour que les enfants ne manquent de rien.
****Kyrielle****
Je suis au chômage depuis un bail. Et c’est très difficile pour moi de joindre les deux bouts. Je dois moi-même me débrouiller pour tout. Mes petits jobs ne me permettent pas de m’en sortir. Je veux réussir et c’est tout ce qui m’occupe pour l’instant. Quand à Cella, je ne l’ai plus vu il y a de cela cinq mois et demi. On s’écrit juste par whatsapp. Je ne la comprends plus. Je suis obligé de lui reprocher des fois avant qu’elle ne m’écrive. A chaque fois, elle me dit qu’elle n’a pas de déplacement pour venir me rendre visite et moi de même. On s’éloigne de plus en plus et j’ai juste cette impression qu’elle voit quelqu’un d’autre pourtant je l’aime profondément. Je prie pour que les choses changent un jour pour qu’on puisse vivre ensemble tous les deux comme on se l’était promit.
****Fernando****
J’ai l’impression que cette fille me ment. Elle qui m’a demandé qu’on essaye de sortir ensemble ne cesse d’écrire par whatsapp avec ce garçon pour qui elle m’a fait croire qu’elle a rompu parce-que les choses ne marchent pas entre eux. Comment peut-elle me mentir encore une fois ? Les choses ne marchent pas entre eux mais à chaque fois ils sont toujours en contact même lorsqu’elle vient chez moi ? Hum, je ne me souviens plus de la dernière dois qu’on a fait l’amour ni quand je l’ai embrassé. Soit elle n’est pas d‘humeur, elle n’a pas envie et pire, je dois lui laisser de temps parce-que pour elle, je suis très pressé. Avant d’embrasser sa meuf, on est obligé de prendre une autorisation aux champs Elysées ? C’est louche et je commence à voir clair dans son jeu. Elle ne veut pas rompre avec l’autre mais veut aussi me garder en profitant de moi. Je suis juste un passe temps. C’est parce-que je lui ai fait croire que je l’aime c’est pourquoi elle me prend pour un imbécile. Je ne suis pas venue ici à Lomé pour devenir un mouton. On verra la suite. N’importe quoi, ces jeunes filles. Quand tu es sérieux, elles te jouent des coups bas. Je crois ne plus même penser l’aimer histoire de protéger mon cœur.
****Cella****
Je ne sais pas quoi prendre comme décision alors pour le moment, je sortirai avec les deux. J’aime Kyrielle mais Fernando me plait et sa situation financière est mieux par rapport à celle de Kyrielle. Pour cela, je vais jouer le jeu en attendant de voir qui d’entre eux m’avantagera. Je coucherai avec les deux s’il le faut. D’ailleurs, je le fais déjà. Avec Kyrielle, je ne peux pas compter mais je crois que cela fait trois fois que je l’ai fait avec Fernando. Ah, c’est la vie et moi je m’en bâts les couilles.
****Florent****
Je viens de recevoir le signal. Je me dépêche pour ouvrir ma petite jarre et qu’est-ce que je vois ? Un testicule ! Agnès là ne perd pas de temps hein ! Elle vient de faire sa première victime. Je vais commencer la cérémonie pour que ce testicule se transforme en argent.
****Jacky****
J’étais avec mes sœurs au salon quand soudain j’ai eu une envie d’aller aux toilettes. De retour, je trouvai sur la table près de la porte une enveloppe. Je la pris et l’amenai à grande sœur Thérèse.
*A suivre*
*Koffi Olivier HONSOU*
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