La maison hantée chapitre 28

Ecrit par Verdo

Les chroniques de Verdo Lompiol


La force de l'écriture


LA MAISON HANTÉE (Série littéraire)


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****Chapitre 28 : Rédemption****


                             *Village de zogbédji*  


                                 ****Avélie****


Je remercie beaucoup mes enfants de m’avoir fait sortir de cette situation embarrassante en m’aidant à s’échapper de ce maudit palais du chef Gildas. A présent, je dois quitter le village pour un temps histoire que cette situation ne se  calme avant de revenir ; mais bien avant cela, j’ai un truc à faire. Cette Prisca m’a trahi et j’ai envie qu’elle me l’explique en face. Pourquoi depuis tout ce temps Nick n’est pas mort ? Comment s’est-elle foutue de moi de la sorte ? Après avoir encaissé l’argent, elle le laisse vagabonder l’air tout souriant dans ce village. Elle ne peut pas se moquer de moi de la sorte ! Alors ce beau matin, je me  réveillai  à l’aube pour se rendre dans la forêt, retrouver cette menteuse de prêtresse. Après une heure de marche, j’arrive à son domicile. Elle, une petite bassine à la main était en train de donner du mil à ses volailles à la devanture.


Elle : Eh Avélie, que me vaut l’honneur de ta visite à quatre heures de ce matin ?


Moi : N’essaie pas de faire l’innocente Prisca ! Je t’ai demandé de le tuer mais tu ne l’as pas fait. Tu m’as pourtant promis de le faire. Alors dis-moi pourquoi n’est-il pas mort ?


Elle : Je vois que tu es en colère parce que tu n’as même pas pris la peine de me dire bonjour. Mais laisse –moi te rafraichir la mémoire ; Je n’étais pas tout à fait d’accord sur le fait de tuer Nick. En plus dans la semaine qui a suivi lorsque tu étais venue me voir, il m’a sauvé la vie de la morsure d’un serpent alors dis-moi, si je l’avais tué, m’aurais-il sauvé ?


Moi : C’est quoi toutes ces foutaises ? Il t’a sauvé la vie ? En quoi cela me concerne ? Tu m’as promis qu’il mourra alors cela n’est pas à discuter puisque tu as déjà pris de l’argent pour ça.


Elle : Je vois que vous êtes pire que moi. Mes priorités et aspirations ont changé. Je suis désolée de te le dire mais je ne crois pas le tuer pour te faire plaisir. Je ne le ferai pas un point, un trait.


Moi : Tu ne le tueras pas ? Tu te prends pour qui pour me parler comme ça ? Tu sais qui je suis ? Rends-moi alors mon argent sinon tu verras de quel bois je m’échauffe !


Elle : Ca ne va pas chez toi ? Je me rends compte que tu n’es qu’une vipère, une garce. Ici, on ne retourne plus d’argent peu importe ce qui s’est passé. Alors, je te prierai gentiment de dégager de mon territoire ce beau matin pour éviter tous problèmes.


Moi : Est-ce une menace ? Tu crois pouvoir me faire quelque chose ? Tu sais comment j’ai fait pour trouver l’argent ? Maudite prêtresse. Tu n’es rien qu’une menteuse de seconde zone. 


Elle : je te prierai de contrôler ce qui sort de ta bouche Avélie. Va t en d’ici si tu ne veux pas d’ennuies. Tu crois être mieux que moi ? Je suis une sacrée menteuse et maudite prêtresse mais ça ne t’a pas empêché de venir chialer dans mes oreilles en me  demandant mon aide. 


Moi : Je m’en fous de ce que tu penses. Donne-moi mon argent et je m’en vais sinon ça va chauffer entre toi et moi.


Elle : Je ne te donnerai pas un centime. Dégage d’ici !


Elle voulut partir en me tournant le dos mais je la poussai avant qu’elle ne fasse un pas. La petite bassine tomba par terre ce qui fit renverser tout le mil sur le sol.  Je la pris par ses cheveux et commençai à lui infliger de violents coups sur la tête. Puis soudain, une force inestimable l’envahit et elle me donna un coup dans le dos qui me projeta très loin on dirait Astérix et Obélix donnant des coups de points aux soldats romains ou Sangokou dans ses aventures. Elle disparut un moment et tout d’un coup réapparut près de moi en me prenant par sa main gauche. Mes pieds ne touchèrent plus le sol. La peur m’envahit. Je reçus des claques jusqu’à ce que mon oreille droite ne devienne avide d’ouïe.  Je sens mes muscles s’appauvrir et tout mon corps de courbatures que même doliprane, tramadol, morphine ou aspirine ne peuvent pas soulager. Les larmes commencèrent à couler sur mes pauvres joues tel le fleuve Zio sous les infaillibles ponts de Togblékopé. Je la priai de me laisser. Ce qu’elle refusa catégoriquement. Elle me battit jusqu’à ce qu’elle se satisfasse avant de me laisser. J’ai du mal à me tenir debout. Et je crois qu’il me prendra au moins trois mois avant de me remettre de mes profondes blessures. Elle mit me couvrit avec une plante dont je ne connaissais pas le nom et tout d’un coup, je me retrouvai devant chez moi.

 

                            ****Dovaldo****


Moi, prenant la parole devant les parents de Leley.


Je suis venue ici ce matin, me tenir devant vous pour implorer votre pardon. J’ai été un lâche pour ne pas su apprécier votre fille à sa juste valeur et j’ai laissé les préjugés de mes parents m’envahir complètement. Je vous ai tant fait de mal. Je vous ai humilié et laisser ma famille se liguer contre vous et je regrette amèrement cela. Je sais au fond de moi que le mot *pardon* sortant de ma bouche en ce moment n’effacera pas la souffrance de toutes ces dernières années mais sachez qu’au plus profond de moi, je suis désolé. Personne n’est parfait et ce n’est pas une manière pour moi de justifier mon attitude et celui de ma famille envers vous mais sachez que des fois, l’on préfère vivre dans des illusions que dans la vérité. Quand à toi Leley, je tai fait souffrir sans aucune raison. Hum, parfois, les mots que l’on dit dépassent la réalité de nos pensées. A travers mes paroles, je voudrais te signifier mes profonds regrets. Mais le dit on souvent, quand on aime une personne, on est souvent maladroit. Je t’avais tellement aimé mais l’occasion ne me l’a pas permis de te le prouver. J’ai préféré être un larbin de mes parents que ton mari en t’infligeant d’atroces souffrances. Pardonne tout le mal que j’ai pu te faire pendant toutes ces années, mes défauts, ma fragilité et mes limites. 


Je vous présente mes sincères excuses et j’aimerai que cette convivialité qui existait entre nous autrefois revienne même si je sais que je ne pourrais plus récupérer celle que j’avais de par le passé aimé de toutes mes forces. Néanmoins, notre fils est la preuve de cet amour.


Beau père : il n’y a rien de plus courageux dans ce monde que de reconnaitre ses fautes. Je suis touché par ta présence chez nous ici ce matin et je crois que c’est un pas vers une nouvelle amitié. Tu as certes fait souffrir ma fille mais c’est du passé maintenant car elle a réussi à trouver quelqu’un qui tient beaucoup à elle. J’avais attendu longtemps ce moment. Juste avant de quitter ce monde, je voulais que nous réglions nos différends parce qu’il y a un enfant innocent derrière tout ça. A présent, je peux m’en aller en paix mais il y a une dernière chose ; sache que pardonner n’est pas une tâche facile car le passé fait mal c’est pour cela que beaucoup de personnes disent *je ne peux pas pardonner parce que je ne peux pas oublier* c’est vrai. On ne peut pas oublier et on ne doit pas. En effet, le passé continue à habiter pendant longtemps la mémoire. L’oubli n’est pas condition du pardon car avec le pardon, on n’oublie le passé mais il n’est plus considéré comme un obstacle aux relations. Malgré ce qui s’est passé, malgré le mal que tu nous as fait surtout à notre fille, nous poursuivons la route avec toi et te redonnons un peu de notre confiance sans déni du passé. A toi maintenant de montrer que tu as su tirer des enseignements de tes erreurs pour rouvrir les horizons des possibles et de futurs. 


Comme le dit toujours notre arrière grand père, cette famille pardonne mais n’oublie jamais. As-tu quelque chose à dire Leley ?


Leley : Je crois que tu as tout dit père et je n’ai plus rien à ajouter. Je lui ai pardonné depuis le jour où mon fils est venu me voir tout en larmes. Je me suis dit que cela ne servait  plus à rien de garder en moi cette haine de son père qui se rejaillit sur lui. Alors, j’ai ouvert ce jour là mon cœur pour laisser sortir de moi ce passé douloureux. Tu n’as plus rien à craindre Dovaldo. Je suis contente que tu ais pu faire ce pas en venant demander pardon à mes parents. Ils en avaient besoin. Quand à moi, mon cœur est pur sans regrets. Le seul souci actuellement c’est de jumeler nos efforts pour que notre fils qu’on a tous les deux rejetés de par le passé s’offre des études universitaires après son baccalauréat.


Moi : Merci à vous mes aînés. Cela me va droit au cœur vos profondes paroles. Au moins j’ai réussi à faire une bonne chose dans ma vie aujourd’hui. Merci de m’avoir accordé votre temps, de m’avoir écouté et de me pardonner. Quand à Nick, ne t’inquiète pas Leley. Il est actuellement ma priorité. Je ferai tout pour qu’il aille à l’université.


                                *Ville de Lomé*


                                 ****Madji****


Depuis j’ai demandé à Blandine d’avorter elle ne me fait plus signe. Elle croit que je vais la laisser vivre dans cette maison avec un bébé dans le ventre sans que je ne la pénètre ? Un contrat est un contrat. Je n’ai fait que ça une seule fois et elle veut déjà me priver de tout cela avec ce putain de bébé ? Croit-elle que j’en ai besoin ? J’ai déjà une femme et des enfants et ce ne sera plus la peine d’en avoir. Alors ce matin, je me rendis chez elle pour parler face à face.


Moi : Bonjour Blandine, je vois que tes enfants sont à l’école comme ça on peut bien discuter. Dis-moi d’abord où est Gérard ? Depuis hier je l’appelle ça ne passe pas.


Elle : Je ne l’ai pas vu non plus. Si c’est pour venir me demander d’avorter là, ce n’est pas la peine. Ma décision est prise.


Moi : Mais Blandine, je n’ai pas envie d’avoir un autre enfant. Pourquoi ne peux-tu pas tout simplement me comprendre ? Avorte s’il te plaît pour qu’on continue nos parties de jambes en l’air.


Elle : T’es fou ou quoi ? Lorsque tu me disais d’entretenir une relation, c’est donc tout simplement au sexe que tu pensais ? Pas question que j’avorte. Je ne l’ai jamais fait et ce ne sera pas ma première fois. Ecoute bien. Je me fous de ce que tu peux penser. J’ai déjà trompé Karl en te laissant coucher avec moi. Je ne commettrai pas un second  sacrilège en avortant un innocent bébé. T’as compris ?


Moi : Et mon bien être alors ? Je dis que je ne peux plus être à nouveau père.


Elle : Barre-toi alors si tu veux mais tu ne m’empêcheras pas de garder ma grossesse.


Moi : Me barrer ? As –tu oublié tout ce que j’ai fait pour toi ? Sans moi tu serais à la rue avec tes enfants.


Elle : Et alors ? N’as-tu pas couché avec moi ? Crois-tu que je suis une prostituée ? Tu es comme les autres Madji. C’est seulement le sexe qui t’intéresse. A présent, laisse-moi te dire que je n’ai plus envie que tu t’approches de moi et de mes enfants. C’est clair ?


Moi : Rires, et comment feras-tu pour me payer le loyer ? Tu vas coucher avec un autre homme ?


Elle : (Lui donnai deux gifles) Je ne permettrai jamais que tu me parles comme ça. Espèce d’imbécile ! (je rentre dans la chambre et je retirai un million des cinq millions qui figuraient dans l’enveloppe que m’a remise Thérèse). Voici notre loyer. On le renouvellera chaque un an jusqu’à ce que les dix ans passent pour qu’on récupère notre maison. Et je te le dis et le répète, ne t’approche plus jamais de moi et de mes enfants sinon tu auras affaire à moi. Maudit soit le jour où tu es entré dans ma vie. J’ai beaucoup appris sur les hommes à travers ce que toi et Karl m’avez fait. A présent dégages de chez moi.


Moi : Mais……


Elle : Je te dis de dégager de chez moi !!!!!


Je partis en à toute vitesse avant qu’elle ne se transforme en loup pour me dévorer. Qui cherche trouve vraiment. Arrivé au grand portail, je vis une femme habillée en blanc s’approcher de moi. Avec tout l’éclair qui la suivait, je dirai qu’elle n’est pas humaine. 


Défunte Nicole : Où comptes-tu aller avec mon argent ? 


Moi : Votre argent ? Blandine vient de me le donner à titre de loyer.


Défunte Nicole : Après avoir profité d’elle, ça ne te suffit pas ? Tu n’as trouvé nulle part où assouvir tes folies et c’est dans  ma maison que tu viens les faire ?


Moi : Madame, je ne sais pas qui vous êtes mais je dois partir maintenant.


Avant que je ne finisse de parler, elle jette un truc sur moi qui me fit gratter tout le corps. Je ne savais pas à quel moment je laissai les un million en m’enfuyant.


                       ****Jacky****


En rentrant de l’école ce midi, je retrouvai de l’argent par terre. Je pris soin de ramasser et l’apporter à maman.


A suivre


Koffi Olivier HONSOU


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La maison hantée