La maison hantée chapitre 29

Ecrit par Verdo

Les chroniques de Verdo Lompiol


La force de l'écriture


LA MAISON HANTÉE (Série littéraire)


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***Chapitre 29 : Qui trompe qui ?****


                                *Ville de Lomé*


                                ****Channel****


Nous sommes vendredi et il est presque midi. Mon humeur n’est pas au top. Tout m’énerve. Je n’arrive pas à me contrôler et je ne sais pas si j’y arriverai. Mes employés ayant tout remarqué m’ont laissé beaucoup plus d’espace. Dans mon petit coin, je ne faisais que penser à Fabrice. Il occupe tous mes pensées avec une impression qu’il m’a hypnotisé. Je repense souvent à tout ce qu’il me faisait lorsqu’on restait souvent cloitré dans la chambre sur ce lit où chair était contre chair et sexe dans sexe. Vous allez sans doute m’insulter que je suis une garce. Bah ouais. Moi-même je le sais. Que j’aime le sexe et la manière dont il me le faisait  a dépassé les vieilles positions de l’antiquité de Karl où il t’attrape sans même les préliminaires puis Kpla kpla kpla on dirait un bouc enragé et après quelques secondes il te laisse seule après avoir joui. C’est pour cette raison que je ne peux pas oublier Fabrice et le seul fait de penser qu’il m’a largué et que nous ne pouvions plus le faire m’exacerbe. Le pensant dans les bras de cette marouette me donne une folle envie d’aller lui arracher tous ses cheveux.  Mais il n’est pas encore trop tard. Paraît-t-il que son école n’est pas loin d’ici alors je vais aller me pointer sur sa route un peu plus loin pour lui dire ses quatre vérités. Je m’empresse de ranger mes affaires dans mon sac à main que je vois débarquer ma petite sœur Cella


Moi : Tu ne devrais pas être à l’université en ce moment toi ?


Elle : Oui Dagan mais j’ai un petit problème.


Moi : Quels problèmes peux-tu avoir toi à part l’argent ? Ecoutes-moi, je ne vais pas me débrouiller pour te payer six cent mille francs à la fin de l’année comme frais scolaires et toi, tu vas quitter les classes en plein cours soit disant que tu as un petit problème. Bon sang ! Qu’est-ce qui ne va pas chez toi ?


Elle : Calme-toi Dagan, je vois que tu n’es pas de bonne humeur. Mais laisse-moi te rassurer que je n’ai pas séché les cours. Nous avons un polycop à payer à trente cinq mille francs raison de ma présence ici. Ne te fâche pas. Toi-même tu sais que je ne sèche pas les cours. Je te promets que tes investissements porteront ses fruits un de ces jours. 


Moi : Ah ouais c’est ça. Gare à toi si tu n’as pas une bonne moyenne à la fin de l’année. Je me désengagerai totalement vis-à-vis de toi. Tu me donnes trop la migraine ces derniers temps.


Elle : Eh Dagan, si je ne te dérange pas, qui veux-tu qu’il le fasse ? Je suis ta seule sœur non ? Je te promets d’être sage. 


Moi : Mieux pour toi. Tiens, voici quarante mille francs. Vas payer le document et garde les cinq mille francs pour le petit déjeuner. J’ai un truc à faire. Tu vois bien que je suis sur le point de partir avant que tu ne viennes.


Elle : D’accord, merci ma grande sœur chérie. C’est pour cela que je t’aime. Je file aussi prends soin de toi.


Moi : je t’aime aussi petite emmerdeuse


                                  ****Cella****


Avec ces quarante mille, je crois que les problèmes de Kyrielle seront à moitié réglés. Je lui donnerai les trente cinq mille et garderai moi-même les cinq mille francs plus les cinq mille que m’a donnés Fernando. Je n’aime pas le voir à plat. En plus de cela la dernière fois il m’a avoué qu’il y a des arriérés de payement et la missionnaire risque de le mettre à la porte. Donc ces trente cinq mille pourront l’aider.  Sur ce, je l’appelle pour lui envoyer ça.


Moi : Allo chéri, comment vas-tu ?


Lui : Vais pas mal et toi ? 


Moi : Bien aussi. J’ai réussi à te trouver trente cinq mille francs. Et j’aimerais te demander par quels moyens veux-tu que je te les envoie ?


Lui :  Hum, ça me touche beaucoup que tu fasses toutes ces choses pour moi. J’ai honte de ne pouvoir pas m’occuper de toi et au contraire, c’est toi qui le fais. 


Moi : Ne t’inquiète pas, je crois en toi et je sais que dans peu de temps, les choses tourneront à ton avantage donc il n’y a pas de raison pour que tu ais une quelconque honte. C’est mon devoir de t’aider et de t’épauler dans les moments comme celle çi.


Lui : Merci beaucoup pour le coup de main. Je te revaudrai ça. Tu peux l’envoyer par T-money sur le togocel.


Moi : D’accord. Fais-moi signe dès que tu le reçois.


Lui : Okay merci.


                                  ****Moi****


Ça fait un moment que je ne lui ai pas rendu visite alors c’est le moment de lui faire une petite surprise. Mon Kyrielle. Fernando a failli me le faire oublier avec son kiki à la taille d’un pilon. Après les cours, je me rendrai toute belle et aller le rejoindre.


                               ****Kyrielle****


Dieu merci aujourd’hui j’ai un peu de jetons dans les poches. Je vais profiter pour appeler Gladys et essayer de passer un bon moment avec elle. Ça fait un bail que j’essaie de la séduire mais par manque de fric elle ne cède pas. Aujourd’hui je suis sûr qu’elle ma succomber. Je profiterai aussi de l’occasion de lui demander de s’engager avec moi. J’aimais Cella mais je sais qu’elle n’est plus sérieuse ces derniers temps. Je ne sais pas comment mais mon intuition me le dit. Je suis sûr qu’il y a un autre gars quelque part caché dans l’ombre pour qui elle écarte ses cuisses. Alors, j’ai décidé de l’ignorer et trouver celle avec qui je serai aussi bien. On ne s’est même pas vu il y a de cela six mois et Dieu seul sait tout ce qu’elle a fait pendant tout ce temps. Moi par contre, je n’ai pas touché de femme. Alors, je pris mon téléphone et appelai Gladys.


Moi : Comment vas-tu Glad ?


Elle : Je vais bien Kyrielle. C’est bizarre toi-même qui m’appelle ce matin là !


Moi : Tout peut arriver Gladys. Je voudrais prendre de tes nouvelles et profiter t’inviter à venir prendre une glace avec moi ce soir si tu es disponible.


Elle : Waouh, un rencard ! J’aime bien. Money dey ooh money dey  (l’argent est là)


Moi: Si, money dey aujourd’hui et nous allons profiter pour terminer ce que nous avions commencé il y a un bail. J’espère que tu seras au rendez-vous


Elle : je ne peux pas manquer un truc pareil. Attends, c’est à quelle heure déjà ?


Moi : vers les seize heures. 


Elle : Okay, ca marche. Je vais m’apprêter pour toi. 


                              ****Gladys****


Ah les hommes. Comme ça ce Kyrielle a un peu d’argent en poche et il ne sait pas quoi faire avec ! En tout cas moi je vais bien aiguiser mes dents pour aller manger ce que je veux ce soir. Burger, Chawarma, frites et pleins d’autres. Je vais même en rapporter à mes sœurs et cousins. Il se dit qu’il a l’argent non ?  On verra bien ce soir. Ca fait un bon moment que je ne suis plus sortie. Oh Kyrielle, je plains ton argent. Amène le ce soir pour qu’on le dépense jusqu’à ce qu’il ne reste plus un centime. Tu crois pouvoir voir la couleur de mon slip mais détrompes-toi. Je ne sors pas avec les hustlers. Ceux qui n’ont pas de travail et qui peinent à trouver leurs pains quotidiens mais cela ne m’empêche pas de dévorer le peu que tu as. Alors à ce soir.


                            ****Blandine****


J’ai l’impression que Dieu a entendu les prières de moi et mes fils ces derniers temps. Tout d’abord, on a retrouvé une enveloppe de cinq millions de francs il y a de cela seulement deux jours et voilà que Jacky retrouve un million devant le portail. D’où provient tout ça ? Avons-nous un bienfaiteur anonyme ou c’est l’œuvre de l’esprit saint ? En tout cas, je ne ferai que remercier le ciel pour ses œuvres. A présent, je suis libre comme l’air. Madji a cru bêtement à l’histoire de grossesse. Je crois que je me suis débarrassée pour de bon. Je vais commencer une activité qui nous évitera de dépenser en un rien de temps cette somme. Je ne suis et serai plus la boniche d’un homme pour qu’il me traite comme il veut. Je l’avais bien dit et je le dirai toujours haut.  Plus aucun homme ne me marchera sur les pieds. Les enfants vont bientôt rentrer. Faut que je leur fasse à manger avant leurs retours. Il sera bientôt midi.


                                ****Agnès****


Aujourd’hui  à l’école, ça n’a pas été facile pour moi. Je ne faisais que regarder différemment notre *class perfect* il est certes beau et m’attire tout d’un coup et je n’ai qu’une seule envie. Qu’il me défonce.  Mais comment faire pour lui faire savoir cela ? Je ne serai pas tranquille tant qu’il ne me l’a pas fait. Lorsque que le professeur explique le cours, je ne fais que le regarder, l’admirer et pire lui faire les yeux doux pour qu’il me remarque. Mais rien. Je crois bien lui parler à midi et l’inviter quelque part où nous serions juste tous les deux pour que je le séduise. Il ne me résistera pas je vous en conjure. Il doit bien me taper celui là car avec sa forme et ses muscles époustouflants correspondent à une bonne partie de jambes en l’air.


                              ****Thérèse****


A la sortie des classes ce midi, je me dirigeai vers le bâtiment d’Agnès histoire qu’on rentre ensemble mais elle me fit savoir qu’elle a un truc important à faire et me demanda de la devancer. Je n’ai pas voulu insister puisque je devais aussi croiser Fabrice devant l’école à son retour de la fac. Cela fait un moment qu’on ne s’est plus vu et les cours aussi ne me permettent plus d’aller lui rendre visite alors je me dépêchai d’aller l’attendre au dehors devant l’école. Je vis arriver une voiture et qui vois-je sortir ! Channel. Cette femme qui m’avait traité de tous les noms. Elle s’avança vers moi.


Elle : Toi, espèce de moins que rien. Tu n’es qu’une petite garce. Je t’ai demandé de t’éloigner de mon mari mais tu fais la sourde oreille n’est-ce pas ? A présent je vais te montrer qui je suis.


Moi : Ecoutez madame, je ne veux pas de problèmes. Si vous avez un souci, bah allez le régler avec Fabrice. Ici, c’es mon lieu d’éducation et je ne vous permettrai pas de venir entacher mon nom par vos insultes. Vous ai-je fait quelque chose ? Pourquoi vous acharnez-vous sur moi de cette manière ?


Elle : Tu ne parles pas quand je parle. (Lui donnant une gifle. Les badauds commencèrent à nous encercler.) Tu n’es qu’une profiteuse, une voleuse de mari. Toi si petite comme ça tu n’as rien à faire que de courir derrière mon Fabrice. Laisse-moi te le dire aujourd’hui.  Fabrice que tu vois là, c’est moi qui l’ai nourri et lavé pour qu’il soit propre alors je ne te permettrai pas encore de  l’approcher.


Moi : Mais c’est quoi votre problème en fait ? Vous venez de me gifler ? Qu’est-ce qui vous prend ? 


Elle : Eloigne-toi de lui sinon cette gifle n’est que la partie visible de l’iceberg.


Quelques instants, Fabrice arriva sur les lieux.


Lui : Qu’est-ce qui se passe ici ?


A suivre


Koffi olivier HONSOU


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