Les chroniques de Verdo Lompiol

La force de l'écriture

LA MAISON HANTÉE (Série littéraire)

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****Fin de la saison 1****

****Chapitre 30 : RECAP****

                                *Ville de Lomé*

                                ****Madji****

Je crois qu'il y a un truc qui ne tourne pas rond dans cette maison plus particulièrement chez Blandine. Depuis que nous avons signé ce contrat, les choses ont commencé à tourner mal de mon côté. Soit ce sont des coups de points qui me projettent sur les murs, soit c'est un sort qu'on me jette pour que je me gratte le corps à longueur de journée. Je crois qu'il est temps que je laisse tomber affaire de cette femme. Sinon je ne sais plus prochainement ce qui va m'arriver. En plus j'ai une dette de un million de francs CFA à rembourser puisque je n'avais pas eu le temps  de ramasser par terre l’argent que m'avait remis Blandine. Je n'ai non plus le courage de retourner sur les lieux et aller le récupérer. Hum, où vais-je  trouver une telle somme? Un million, ce n'est pas cent mille ou dix mille qu'on peut dénicher facilement.  Eh putain de merde ! Je crois que je suis dans le pétrin. Et aucune idée sur ce que je peux faire pour m'en sortir ne me vient en tête.  Je l'ai cherché et je l'ai trouvé. Les plans culs finissent toujours mal. Assis sur ma petite terrasse, mon regard plongé dans le ciel,  je sentis une main me tapoter l'épaule. Revenant en moi, je vis ma femme et mes enfants avec tout un tas de valises. Je crois qu'ils sont venus pour de bon habiter avec moi.

Moi : Naomi? Mais qu'est-ce que tu fais là? Avec les enfants? Je ne savais pas que vous veniez aujourd'hui ! Pourquoi ne m'aviez-vous pas prévenu de votre arrivée?

Naomi : Eh bien mon mari n'est pas content de me voir avec nos enfants en plus ?

Moi : Non, ce n'est pas ça. Ici c'est la ville. Imagine que je suis sorti avant votre arrivée ? Comment allez-vous faire? Raison pour laquelle vous devez m'informer avant de venir.

Naomi : Eh bien si tu n'étais pas là, nous allions t'attendre dehors jusqu'à ce que tu ne rentres. Écoute Madji, on a en marre que tu nous laisses affamés au village tout le temps et que toi tu profites de la belle vie ici en ville. Les enfants peinent à manger et à s'habiller. Pour ne pas compromettre leurs éducations et avenirs, j'ai jugé bon de les amener ici pour qu'ils s'installent complètement. Je suis très sidérée qu'on vit éloigné loin de l'autre. Tu es mon mari mais je te vois à peine et tout le temps tu es occupé juste au point de ne même pas nous rendre visite. J'en ai marre Madji de cette vie. Alors, nous habiterons dorénavant ici avec toi.

Moi : Habiter ici avec moi? Tu sais bien que la vie ici est chère et je n'ai pas les moyens de subvenir à vos besoins mais si vous restez au village, je vous enverrai de l'argent comme d'habitude.

Naomi : Non Madji. Pas question qu'on retourne habiter au village. On mangera ce que tu mangeras et boira ce que tu boiras. Et je veux avoir mon mari prêt de moi.

Moi : Pourquoi tu ne comprends pas ?

Naomi : Bah,  Il n' y'a rien à comprendre. Pourquoi ça te  dérange  autant qu'on vive ici avec toi? Ou bien tu fais des choses que tu n'aimerais pas qu'on soit au courant?

Moi : Quoi? Quelle chose? Comment peux-tu parler comme ça? Je suis on ne peut plus le mari idéal et parfait.  C'est juste que la ville….

Naomi : Arrête de batifoler. C'est le moment de me prouver que ce que tu dis est vrai en nous acceptant ici. Je veux prendre soin de toi comme jamais. Je n'aimerais plus que tu manges au bord de la route. Regarde comment tu as maigri on dirait  un chien affamé depuis des années ! Laisse-moi prendre soin de toi et tu auras aussi tes enfants à tes côtés tout le temps.

Moi : Hum, d'accord, d'accord tu as gagné. Laissez-moi vous installer

Naomi : Eh voilà que je te retrouve enfin. Les enfants venez allons y.

                                   ****Moi****

Cette femme vient m'enfoncer de plus dans mes problèmes. Ne peuvent-ils pas rester tranquillement au village ? Voilà qu'en plus de mes problèmes, je dois m'occuper d'eux aussi. Quelle merde ! D'abord, je ne sais pas comment rembourser les un million. Si mes supérieurs débarquent et Blandine leur dit qu'elle m'a remis le loyer et que je ne l'ai pas déposé, je serai sur le champ viré. Lorsque je lui avais proposé le contrat, je payais son loyer avec mes propres sous mais à présent, je n'ai plus rien.

                               ****Naomi****

Donc mon mari a une belle maison comme ça avant de nous laisser moisir au village? Regardez ce merveilleux salon avec des meubles bien adéquats. Une télé écran plat pas possible. Un frigo et un micro onde. Trois chambres et deux salles de bains. Que fait-il avec tout ça seul? Lui qui me disait à chaque fois qu'il vit dans une pièce entrer coucher? Pourquoi m'a t il menti alors? Je ne tarderai pas à le découvrir.

                               ****Fabrice****

Ça fait un bail que je n'ai pas vu celle qui me fait vibrer le cœur. Je l'avais appelé hier soir et elle m'a dit que les cours deviennent volumineux donc elle doit se concentrer pour un temps histoire de bien les  assimiler. Je crois qu'elle a raison. L'essentiel avant l'agréable. Je lui laisserai tout le temps qu'il lui faudra. Les sentiments attendront et des qu'elle aura  terminé l'année scolaire, on pourra passer un peu de temps ensemble. Je l'aime et je ne voudrais en aucun cas être celui qui sera l'obstacle pour ses études Pour cela nous avions décidé d'arrêter qu'elle me rende des visites. On pourra se voir ailleurs et papoter juste pour un petit moment. C'est pour cela qu'on s'est donné rendez-vous ce midi devant son école histoire de discuter un peu. Je n'avais cours que de deux heures de temps c'est à dire de 11h à 12h et elle terminait également à 12h. Donc cela nous donnait au moins trente minutes pour discuter avant qu'elle ne rejoigne la maison.  Je pris un taxi moto pour aller la rejoindre mais ce que je vis me mit hors de moi. Channel en train de lui tirer les cheveux. Quel scandale !

Moi : Qu'est- ce qui se passe ici?

Channel : Enfin te voilà. Je savais que tu allais passer la secourir. Espèce de moins que rien. Tu me laisses au profit de cette petite fille?

Moi : Channel, n'as-tu pas honte? Pourquoi te donnes-tu tant en spectacle ? C'est forcé de sortir ensemble? Bon sang ! Qu'est-ce qui ne tourne pas bien dans ta tête ? Je ne vais pas aller par mille  chemins. Laisse Thérèse en paix sinon tu verras cette deuxième  facette de moi. Regarde comment l'humilies-tu devant toutes ses camarades! Un peu de bon sens te ferait du bien. Je me rends compte que tu n'es qu'une  sacrée garce.  Tu ne penses qu'à toi même. Arrête de nous pourrir la vie et passe à autre chose.

Channel : Passer à autre chose? Tu te rends pas compte que je suis amoureuse de toi?

Moi : Eh bien moi je ne t'aime pas un point, un trait. Laisse-moi vivre ma vie en me fichant la paix. Touche encore une fois Thérèse et tu verras.

Channel : Je verrai quoi? Et qu'est-ce que tu vas me faire? Tu vas me frapper ? Frappe-moi si tu veux mais je ne te lâcherai jamais de cette vie et je ne permettrai pas que cette mégère nous sépare.

Moi : Quel diable celle là. Allez, Thérèse on y va. Laissons cette psychopathe là ici.

Elle : Non, Fabrice, je ne vais pas partir avec toi. C'est terminé entre nous. Va régler tes problèmes avec ta chère épouse qui ne cesse de m'humilier et de me pourrir la vie. Elle ne fait que me suivre là où je vais. C'est quoi le problème?  Je ne peux plus vivre ma vie tranquillement ? Chaque jour Thérèse chaque nuit Thérèse. Tu sais Fabrice, j'en ai marre. Qu'on me traite tout le temps de moins que rien, voleuse de mari ou je ne sais quoi. Si tu ne règles pas tes problèmes avec elle ne cherche plus à me voir.

Moi : Non Thérèse, ne t'en va pas s'il te plaît.

Elle : Lâche-moi, ne me touche pas.

Elle s'en alla sans même me dire au revoir. Après s'être partie. Je me tourne vers Channel.

Moi : Tu vois ce que tu viens de faire?

Channel : Quoi? Tu n'es pas content qu'elle s'en aille pour qu'on puisse  discuter ?

Moi : Discuter de quoi? On n’a plus rien à se dire toi et moi.

Channel : Non s'il te plaît Fabrice, laisse-nous avoir cette discussion même si c'est la dernière fois qu'on l'aura. S'il te plaît, ne dis pas non.

Moi : Non, je ne te crois pas. Je te connais bien.

Channel : Cette fois ci je suis sérieuse. Monte on va partir discuter.

Moi : Monter à bord de ta voiture ? Et pour aller où? Je n'irai en aucun cas chez toi.

Channel : Okay. Allons chez toi si tu veux. Ou soit restons à ta devanture pour discuter.

Moi : Okay. Mais juste vingt minutes.

                               *****Agnès****

Je ne peux pas le laisser qu’il fasse le premier pas alors je lui ai demandé de me rejoindre dans les toilettes après les classes ce qui lui parut bizarre mais je réussis à le convaincre. Alors à midi, il ne perdra pas de temps avant de courir me rejoindre. Je fermai soigneusement la porte avec une des clés que j’ai réussi à voler chez le surveillant général. Nous ne perdîmes pas de temps. Il enleva son pantalon et son dessous et j’en fis de même. Mes deux mains sur la cuvette des toilettes, je tournai mes popotins en sa direction pour qu’il puisse localiser la porte de mes entrailles et en y enfonçant sa machine à défoncer. Cela ne tarda pas une minute. Je la reçus avec une certaine douceur en vibrant comme le bout d’un vouvouzéla en train de laisser passer de l’air. Il tapait sur mes fesses tel un marteau en train de redresser un clou sur une enclume. Et ensuite il saisit ma hanche avec ses deux mains  et dans les minutes qui suivent, je reçus la bonne baise. Après avoir fini, nous remîmes nos tenues scolaires et sortîmes comme si de rien n’était.

Lui : Je ne savais pas que tu étais douée de la sorte Agnès. Tu as pleins de potentiels. On le remet à quand ? Je t’assure que j’ai tellement aimé que je suis prêt à le refaire si tu me le demandais.

Moi : Merci mais je dois rentrer à la maison. On se verra à la fin de la semaine si ça ne te dérange pas.

Lui : Bien sûr que non. J’ai hâte que ce moment arrive.

On se sépara après avoir dépassé la grande porte de l’école. Puis je pris le chemin de la maison. 

                               ****William****

Cette fille est bonne dêh ! Je ne pourrais pas imaginer qu’à son âge elle connait déjà toutes ces positions de kamasoutra qu’adoptent mes parents chaque nuit  lorsque je faisais semblant de dormir. En tout cas, j’aimerais le refaire avec elle. Pour cela, j’ai hâte que ce vendredi arrive vite. Je sens une envie d’uriner. Sur ce, je sortis ma machine pour faire évacuer ma pisse mais je me rendis compte qu’il ne me restait qu’un testicule. Ce que je ne compris pas. Qu’est-ce qui m’est arrivé ?

                               ****Thérèse****

Je n’arrivais pas à rester tranquille une fois arrivée à la maison. Je devais faire la cuisine mais ma mère l’a déjà fait. Me plongeant dans mes pensées, je ne faisais que repenser à ce que cette femme m’a fait et la gifle qu’elle m’a donné. Du coup, un sentiment étrange m’envahit. Je ne veux plus la laisser me traiter comme une petite fille et moins que rien. Alors je m’apprêtai pour me rendre chez Fabrice pour discuter vraiment tête à tête avec lui et essayer de régler cette histoire pour de bon. Je pris au bord de la route un taxi moto et quelques instants plus tard, je m’arrêtai à sa devanture et ce que je vis me fait fondre en larmes. Lui, en train d’embrasser Channel au bord de la route près de sa voiture.

                               ****Florent****

Je n’avais pas autres solutions que de l’éliminer ; mon directeur de campagne !  Hum, il est actuellement dans l’au-delà en train de se demander ce qui s’est réellement passé. C’est une douleur que je ne pourrais aussi jamais oublier mais je ne pouvais pas faire autrement. Mes convictions passent avant tout. Je dois à présent chercher à recruter un autre. Il est aussi temps de rendre une visite à ma prétendue épouse Rose. Cela fait un moment qu’on ne s’est plus chamaillé elle et moi. Voyons ce qu’elle me réserve.

                                  ****Karl****

Je ne suis pas une bonne personne pasteur. J’ai fait de mal à toutes les personnes qui tiennent à moi. J’ai délaissé ma femme et mes enfants au profit des filles aux cuisses légères les laissant soifs et affamés. Je n’étais jamais là pour eux, lorsqu’ils avaient des problèmes. J’ai préféré tendre mes épaules à ceux qui ne valent pas la peine. En un rien de temps, j’ai dilapidé l’héritage laissé par ma mère pour ses progénitures c’est-à-dire mes fils et petits fils. J’ai honte de ma vie et de mes actes. Raison pour laquelle je suis ici pour que le seigneur pardonne mes péchés afin que ma famille aussi le fasse à son tour. Je veux les récupérer dès ma sortie d’ici et devenir le chef de famille responsable qu’elle n’a jamais eu. Que mes enfants puissent compter sur moi et que ma femme me redonne sas confiance. Fais-moi revivre de nouveau seigneur et illumine ma vie.

Lui : Le seigneur a un chemin tout tracé pour tout le monde mon frère. Ne pleure pas pour tes erreurs mais sèche tes larmes et assume tes responsabilités. Ta femme et tes enfants ont besoin de toi. Je sens un voile noir les couvrir tous significatif d’un manque paternel. Tu dois vite aller les retrouver.

                               *Ville de Tsévié*

                               ****Arsène****

Pourquoi me suis-je embarqué dans un truc pareil ? A force de suivre Dovane, je finis par me salir les mains. Je ne suis pas un meurtrier mais je risque fort de le devenir dans ces circonstances. Tout cela pourquoi ? L’argent. Cette femme est entrain de souffrir pour rien. Arrachée à sa famille, je n’imagine pas les sentiments qui pourraient l’animer en cet instant précis. Dois-je culpabiliser ? Evidemment que oui. Et si c’était ma femme ? La laisserais-je rejoindre l’au-delà sans rien tenter pour la sauver ? Je ne suis pas un meurtrier et je crois bien vous le prouver. Croyez-moi, j’ai mes raisons.

Je ne crois pas que vous me connaissiez. Laissez-moi vous en dire un peu plus sur ma vie. Ma femme a été hospitalisée il y a de cela six mois et toutes mes économies de professeur n’ont pas réussi à lui dégoter un meilleur traitement. Elle a un cancer et la chimiothérapie coûte assez cher. Là où je suis, je n’ai plus un centime pour régler nos loyers. Alors quand Dovane m’a parlé de ce job qui me rapporterait en un rien de temps deux millions et demi, je n’ai pas hésité à lui dire oui sans même penser aux conséquences que cela pouvait occasionner. Selon lui, nous devrions  juste séquestrer une femme et la conduire dans un entrepôt où une autre femme nous y attendrait avec la somme convenue. Mais voilà que rien de tout ça ne s’est déroulé comme prévu. D’abord, elle nous demanda de la tabasser et pire maintenant la tuer. Je ne peux pas être témoin d’un truc pareil. Pour cela, j’ai demandé à Dovane de me laisser s’occuper d’elle. Je lui avais prévu une mort douce, plus concrètement un sommeil profond. Pour Dovane, je vais l’empoisonner et ensuite jeter son corps en pâture aux animaux dans la forêt mais pour moi, ayant un peu de bon sens, je la ferai plutôt endormir avec ce puissant somnifère et elle ne se réveillera qu’après cinq heures de temps. Me tournant vers Dovane : 

Moi : prêt pour mettre en exécution le plan ?

Lui : plus que jamais. On y va.

                         ****Prêtre Joseph****

Comment a-t-il fait ; ce batard pour qu’on l’arrête ? Je le croyais le plus intelligent de la police. Lui, qui n’arrêtait sans cesse de faire des éloges sur sa personne, genre « Je suis l’imbattable. Le centre du monde. Personne ne peut me résister. Même pas les virus informatiques ». Le voilà incarcéré et il se pourrait qu’il cède en racontant tout à la police. Je crois qu’il faut que je fasse tout pour le sortir de ce merdier au cas contraire le faire passer de l’autre côté de la vie.

                         ****Officier Désiré****

Vivre en cellule n’est pas une tâche facile surtout pour un flic corrompu comme moi. Depuis tout ce temps, le parrain m’a laissé tomber pourtant j’ai tout fait pour couvrir ses arrières. C’est à cause de lui que je suis là. Bientôt je passerai devant la commission et je ne sais pas quoi leur dire. Je suis dans un sacré bordel.

                       ****Officier Amandine****

Je croyais tirer quelque chose sur ce poste de travail mais voilà que ce macaque de Désiré l’a formaté. A présent plus rien pour inculper le prêtre Joseph mais je ne perds pas espoir. Avec l’aide de Thuram, je suis sûre que ça donnerait quelque chose de positif. Par ailleurs, je surveillerai personnellement Désiré pour que son parrain ne tente de l’éliminer. Vu tous les meurtres qu’il a commis, je suis sûre qu’il essayera de le faire aussi liquider. Pour ce qui est de Rachel, nous n’avons pas toujours de nouvelles. J’espère que le pire n’est pas encore arrivé.

                              ****Francine****

Je ne sais pas ce qui m’arrive. Je devais me faire des soucis pour mon amie Rachel mais au lieu de ça je ne fais que penser à son fiancée Thuram. Rester avec lui ces derniers temps m’a  beaucoup rapproché de lui au point où je ne pense même plus à Rachel. J’espère que ce sentiment n’ira pas loin hein !

                                  ****Yuri****

Mais où est-ce que cette vieille là a pu mettre la clé USB ? Je ne la retrouve plus dans le sachet que j’ai rapporté de la pharmacie. Où peut-elle la cacher ? Ah, les vieilles là même, on ne les comprendra jamais. 

                              ****Thuram****

Mon intuition me dit qu’elle est toujours  en vie et je garde espoir. Le commissaire n’a toujours pas de nouvelles pistes. Au moins, elle a attrapé la taupe et c’est un bon début. Je mentirai si je dis qu’elle ne me  manque pas. J’espère un jour la revoir.

                          *Village de Zogbédji*

                             ****Augustine****

Les choses ont changé depuis que maman s’est rétabli et qu’elle est partie se cacher dans un autre village. Depuis tout ce temps, père ne s’occupe plus de nous. Il nous regarde avec un œil bizarre. Je ne lui donne pas tord car nous avons aussi une part de responsabilité dans tout ce qui nous arrive. Nous peinons à manger à l’école. Des fois nous sommes obligés de faire recours à Nick. Notre frère à qui nous avions rendu la vie impossible autrefois. Il nous a conseillé d’aller demander pardon en réglant les choses avec papa et je pense que c’est ce que nous allions faire. Fini de suivre mère dans ses plans sordides.

                                ****Nick****

Je me sens le plus heureux du monde car mes parents ont réussis à faire la paix et plus de cela, j’ai réussi à décrocher mon baccalauréat deuxième partie. Il n’y a pas plus fière que de voir sa famille réunie. Cela ne porte que bonheur. Mais j’ai un petit souci pour mes petits frères. Je crois pouvoir les aider en jouant le rôle de médiateur entre eux et papa sinon ils sont sur le point de subir les mêmes choses que moi dans le passé. Un malheur est arrivé à ma mère. Elle a perdu son mari et ses deux autres enfants dans un accident de voiture. Une douleur qui ne la quittera jamais. Nous sommes tous triste pour elle et partageons sa douleur. Mais rien ne peut changer une mort car ce qui est arrivé est déjà arrivé. A présent, je suis son seul et unique fils mais après les vacances, je prendrai la route de l’université.

                             ****Dovaldo****

Une tranquillité est revenue dans cette maison depuis qu’Avélie est partie je ne sais où. On peut maintenant bien respirer. Je suis en train de donner une petite correction à Augustine et Emmanuel. J’aimerais qu’ils changent de comportement. En aucun cas je n’aimerais pas qu’ils deviennent comme leurs mères raison pour laquelle ils doivent grandir car après tout ils sont aussi mes enfants et je ne pourrais pas refuser de m’occuper de leurs besoins mais d’abord, j’aimerais qu’ils reviennent sur terre en reconnaissant leurs erreurs et à changer. Une des plus grandes mauvaises nouvelles qu’a jamais connues ce village est la mort du mari et des enfants de mon ex-femme dans un accident de voiture en direction de la ville. Je n’aimerais pas être à sa place car perdre ceux à qui nous tenons. Je sais de quoi je parle. Que le seigneur comble son cœur. Elle en a besoin et de notre totale compassion.

                               ****Avélie****

Je suis partie mais je reviendrai avec plus de force pour finir avec tous ceux qui m’ont rendu la vie difficile commençant par mon mari. Ils verront tous de quel bois je m’échauffe. Parait-il que ce Nick va aller à l’université. Hum, on verra bien s’il sera toujours en vie jusqu’à la rentrée prochaine.

C’est un plaisir pour moi que mon personnage clôture cette saison 1 de la *maison hantée*. A très prochainement pour la saison 2 pour découvrir le dénouement de l’histoire. Merci à tous ceux qui nous ont lu et apprécié.  

Saison 1 FIN

Koffi Olivier HONSOU

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