La maison hantée Saison II Chapitre 1
Ecrit par Verdo
*Les chroniques de Verdo Lompiol*
*Blogdeverdo.wordpress.com*
*La force de l'écriture*
*LA MAISON HANTÉE* (Série littéraire)
*SAISON II*
****Chapitre 1 : blessée tout au fond de moi (1) ****
*Ville de Lomé*
****Sandra****
Coucou à tous. Bienvenue dans la saison 2 de la maison hantée. C’est un plaisir pour moi de commencer avec vous quand bien même que vous ne me connaissez pas. Eh bien c’est avec rage que je vous parle dès l’instant même après ce qu’endure mon fils. Je suis la mère de William et cela fait plus d’une semaine qu’il est malade. Je ne sais pas de quoi souffre-t-il exactement et le comble c’est que les médecins n’arrivent aussi pas à établir un véritable diagnostic. Il a perdu un testicule juste comme ça. Bordel, je ne pige plus rien. Aucune trace de maladies ni d’infections dans ses analyses pourtant il se sent mal au plus profond de son être. Que faire pour qu’il retrouve sa stabilité d’avant ? Et ses études ? Hum, sincèrement, je ne sais plus quoi faire. J’ai épuisé toutes mes ressources dans son traitement qui n’a même abouti à rien. Une des infirmières vient de me faire signe qu’il demandait à me voir. Je m’empressai d’aller le rejoindre sur le lit d’hôpital. Très abattue, je lui demandai.
Moi : Mon fils, comment se fait-il que personne ne sait de quoi tu souffres ni les docteurs ? J’ai peur qu’il t’arrive quelque chose. J’ai déjà perdu ton père et je ne te perdrai pas aussi comme ça.
Lui : Hum maman, il y a quelque chose que je ne t’ai pas dit et je crois que c’est ce qui est à la base de ce qui m’arrive.
Moi : De quoi s’agit-il ?
Lui : promets-moi de ne pas te fâcher.
Moi : ne t’en fait pas mon fils. Raconte à ta mère.
Lui : Okay. J’ai couché avec une camarade dans les toilettes de l’école. C’est suite à cela qu’un de mes testicules a disparu.
Moi : (Etonnée) quoi ? Comment ça tu as couché avec une camarade dans les toilettes de ton école ? Depuis quand fais-tu ces genres de choses William? Qui t’a appris à faire un truc pareil ? Et c’est après ça que ton testicule a disparu ?
Lui : Excuse-moi mère. Tu viens pourtant de me dire que tu ne te fâcheras pas. C’est elle qui m’a séduit et fait en telle sorte que j’aille la rejoindre. C’est après cela que je remarquai que j’en avais qu’un testicule.
Moi : Et comment s’appelle cette fille ?
Lui : Agnès.
Moi : Malgré tout l’éducation que je te donne, je ne pourrais jamais imaginer que tu iras faire une sottise pareille qui on se sait pas te coûtera un testicule. De nos jours, ce monde est touffu de mauvaises esprits et il faut se méfier. Tu ne sais pas l’esprit qu’a cette fille et tu sautes sur l’occasion juste parce qu’elle t’a séduit ? Qui t’a appris même ces genres de trucs ? Je t’ai mis à l’école pour que tu ailles étudier et devenir quelqu’un ; pas pour aller faire l’amour avec tes camarades filles. Remercie le ciel que tu es malade sinon tu verras ce que je te ferai. Mais t’inquiète pas ; il n’est pas encore tard. Je m’occupe de cette Agnès et je reviens pour toi.
****Moi****
Je crois que ce qui arrive à mon fils est spirituel sinon comment peut-on faire l’amour et en même temps perdre ses testicules? Je dois me confier au pasteur voir ce qu’on peut faire ensemble sinon je risque aussi de le perdre. Il est mon seul fils.
****Thérèse****
Je ne sais pas s’il faut lui donner le bénéfice du doute ou pas car depuis le soir où je l’ai surpris entrain d’embrasser cette vieille fripouille, il ne m’encombre que de texto matins midis et soirs. Je n’ai aucune envie de lui répondre ni de le voir et pire entendre ses prétendus excuses. Ça me fait aussi mal je vous l’assure mais je ne me laisserai pas faire facilement pour qu’il se rende compte de mes points faibles. S’il veut m’avoir, qu’il se désengage vis-à-vis de cette femme qui ne fait que me pourrir la vie partout. J’en ai trop subi jusqu’ici. Je suis une petite fille par rapport à elle mais au moins j’ai du respect pour ma personnalité. Si je savais que tout ceci allait prendre une tournure pareille, je ne laisserai pas mon cœur l’aimer aussi vite que ça. Mais les sentiments aussi sont des choses contre lesquelles l’on ne peut rien. Ils viennent quand ils veulent et jusqu’à ce que tu ne te rendes compte, ton âme est complètement envahie. En tout cas, je ne veux pas le voir pour le moment. Rien ne peut expliquer son attitude. Même si c’est cette femme qui l’a embrassé, lui aussi a quand même répondu à son baiser car j’ai passé plus de cinq minutes à les regarder faire sans qu’il ne la repousse. Vaut mieux me concentrer sur mes études au lieu de rester ici à pleurer pour un homme qui ne le mérite peut être même pas. Maman se dirigea vers moi.
Elle : Ma fille, est-ce que tu sens aussi l’odeur bizarre là ?
Moi : Oui Mom. Ce n’est pas la fosse sceptique des toilettes des vigiles ? Ça fait un moment que les agents sont venus faire la vidange et depuis là, on ne peut plus respirer.
Elle : Non Thérèse, je ne crois pas que c’est ça. L’odeur dont je parle provient de l’appartement de Gérard.
Moi : Gérard ! Ca fait un moment que je ne l’ai pas vu par ici. Qu’est-ce qui peut bien sentir dans son appart comme ça ? A présent que tu l’ais dit, je commence aussi par sentir l’odeur.
Elle : Je ne sais pas ce qu’il peut bien avoir là dedans mais on ne peut pas supporter cette odeur. On risque d’avoir des constipations et ballonnements et pire tomber malade.
Moi : Oui mère, tu as raison. On va essayer son numéro pour le lui dire.
Elle : Ce n’est pas la peine. Ça fait au moins cinq jours que je tombe sur son répondeur.
Moi : Quoi ? Je commence par flipper Mom. Et s’il lui est arrivé quelque chose ? Nous devons ouvrir cette porte pour en savoir plus.
Elle : Non ma fille ; on ne fera rien sans Madji. C’est lui qui l’a amené ici. Prévenons-le pour qu’il vienne lui ouvrir la porte. Je crois qu’il a le double des clés.
Moi : C’est une bonne idée mère.
****Madji****
Je reçois un appel de Blandine.
Moi : Hey poulette, je te manque à ce tel point que tu me téléphones ?
Elle : La ferme Don juan. C’est juste pour te prévenir que ça pue depuis une semaine l’appartement de Gérard et il est injoignable. Je te prierai de venir régler cette affaire sinon nous risquons tous de tomber malade. Je crois aussi qu’il faut venir avec la police.
Moi : Quoi ? Cela fait aussi un moment que j’essaie de le joindre mais toujours sur son répondeur. J’espère que ce n’est pas ce à quoi nous pensons hein ! Bon, je vais me rendre à la police et dans quelques instants nous serons là.
Elle : Okay d’accord.
****Moi****
J’espère que Gérard n’est pas mort dans sa chambre. Hum, de toutes les façons on saura plus avec la police. Ma femme qui m’observait depuis s’avança vers moi.
Naomi : A qui parlais-tu comme ça Madji ?
Moi : Quoi ? Je ne peux plus recevoir tranquillement d’appels dans ma propre maison ? Es-tu devenue ma mère ?
Naomi : C’est de cette manière que tu me répondes Madji ?
Moi : Tu veux que je te dise quoi ? C’est le boulot et je dois m’en aller.
Naomi : Quel boulot ? Tu crois duper qui ? Moi ? C’est le boulot tu appelles poulette ? Tu penses que je suis (..)
Moi : Hey hey, je t’arrête sur le champ. T’es pas venue ici habiter avec moi pour me faire des histoires. Je gère mes affaires comme je veux. Toi, occupes-toi des enfants un point un trait. Me ramène pas tes crises de jalousies à deux balles sinon tu retourneras au village piam.
Elle : Et tu crois me faire peur avec tes menaces ? Ecoute, je ne bougerai jamais et jamais d’ici. Sache-le. Et tant que je serai ici, tu feras mieux aller faire tes sottises dehors pas en ma présence. D’ailleurs, où tu vas là, ce sera ton pied mon pied.
Moi : Quoi ? Tu vas me suivre pour aller où ? Depuis quand tu me suis pour le boulot ?
Elle : Depuis que tes collaboratrices sont devenues des poulettes. J’ai hâte de voir cette poulette à qui tu manques énormément.
Moi : Ca ne va pas chez toi ? Tu ne me suis nulle part !
Elle : Arrête d’être pathétique. Tu crois que je ne suis pas au courant de tout ce que tu fais ici ? D’abord, tu m’as menti que tu vis dans une pièce mais regarde ta maison ? En plus tu ne fais que recevoir des appels nuits et jours de je ne sais qui.
Moi : Tu me saoules Naomi. Je suis agent immobilier et c’est normal que je reçois des coups de fils à longueur de journée. C’est grâce à ça que je te nourris toi et les gosses.
Elle : Gnin gnin gnin. Je m’en fous Don juan. Aujourd’hui c’est aujourd’hui. Je vais te suivre que tu le veuilles ou non.
Moi : Allez, fiches-moi la paix.
****Naomi****
Croit-il que je ne sais pas que c’est une de ses maitresses qui l’a appelé ? En tout cas, ce sera son pied mon pied. Je ne lui permettrai plus une seconde de regarder ces jeunes filles sorcières et voleuses de mari de cette ville.
****Fabrice****
S’adressant à Luciano
Moi : Je ne sais pas quoi faire frérot.
Lui : Comment ça tu ne sais pas quoi faire ? Toujours là à ne faire que des sottises! Pourquoi l’avoir ramené ici devant chez nous ? Je t’ai toujours dit de réfléchir Fabrice avant de poser tes actes. Regarde voilà que Thérèse vous a vu. Et tu me demandes encore de t’aider ? Suis pas là moi à n’arranger que tes bêtises !
Moi : Oui je sais tu as parfaitement raison mais je ne savais pas qu’elle allait m’embrasser. Elle m’a pris au dépourvu.
Lui : Comment toi un être humain doué de raison, tu peux parler comme ça ? T’as quand même répondu à son baiser. Quel con celui là. Tu dois choisir frérot. Entre ta vieille et la petite parce-que je ne te laisserai pas la faire souffrir comme ça.
Moi : Tu connais déjà mon choix grand frère. J’aime Thérèse mais je ne sais pas quoi faire pour que Channel me fiche la paix.
Lui : Va falloir t’imposer. Sois un homme au lieu d’agir comme un enfant. Je ne vais pas arranger les choses auprès de Thérèse pour que tu gâches encore tout à la minute qui suive. Si tu es sûr et certain que les choses entre toi et Channel sont terminées, viens me voir et je t’aiderai. A présent, va régler les choses avec elle.
Moi : Mais frerot….
Lui : Quoi Fabrice ? Sois une fois dans ta vie un homme et prends tes responsabilités en main
****Moi****
Je crois que mon frère a raison. Faut que je mette définitivement un terme à tout ça sinon je risque de perdre Thérèse pour de bon. Depuis ce jour là, elle ne répond plus à mes textos ni appels et quand je vais chez elle, ses sœurs me disent qu’elle est absente ; chose qui n’est pas vrai.
****Gladys ****
Je me parfumai avec la meilleure des eaux de Cologne. Je sortis attendre dehors Kyrielle. Il était presque l’heure. Et j’étais sur mes trente uns. Que faisait-il depuis tout ce temps ? Je sortis mon téléphone de mon sac et lançai l’appel mais ça n’eut pas le temps de sonner avant qu’il n’arrive sur une moto.
Moi : Je t’ai attendu en vain. T’étais où tout ce temps ?
Lui : excuse-moi pour le retard. Je faisais un truc qui ne pouvait pas attendre. Je suis là maintenant alors allons en profiter.
Moi : D’accord.
Je vous avoue que mes intentions ont changées dès que je l’ai aperçu arriver. Son habillement spectaculaire m’attira à un point que je m’imaginais dans ses bras lui, les mains dans mes cheveux en train de les caresser. Je ne l’ai jamais vu s’habiller de la sorte. Le design et la couleur de sa chemise ont fait sortir sa véritable beauté. Quand il me parlait, j’oubliai même qu’il est là. Tout ce à quoi je pensais était qu’il m’amène chez lui pour qu’on profite de la soirée. C’est vrai qu’au début je pensais vider sa poche sans qu’il ne me touche mais comme on le dit souvent, une seule seconde suffit pour changer le cours des choses alors je lui demandai de m’amener chez lui au lieu du restaurant ce que je n’ai jamais fait ; chose qu’il trouva aussi un peu bizarre mais il ne refusa pas. Quelques instants plus tard, nous arrivâmes et je n’allai pas par mille chemins avant de lui sauter dessus.
****Cella*****
Je pris un taxi moto après les cours et me rendis chez Kyrielle. Je sens qu’on passera un bon moment puisque cela fait plus de six mois qu’on ne s’est plus vu. Je marchai dans le couloir qui mène à sa chambre mais à ma grande surprise, y’avait devant sa porte des chaussures de lui et celle d’une femme. Mon cœur commença à battre rapidement mais je décidai quand même de rentrer. Je frappai à plusieurs reprises mais pas de réponses. C’est quand même chez mon mec bon sang ! Alors j’entrai et le voilà en plein déchirement sexuel avec une autre fille.
*A suivre*
*Koffi Olivier HONSOU*
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