Chapitre 12 : Le chemin vers la guérison.
Write by Dalyanabil
Salam les gens,
Votre suite est là désolée de tout retard mais il avait besoin d’encore quelques retouches avant d’être publiée, mais surtout je le voulait plus long vu que les publications sont passé à une fois par semaine. Vous connaissez le drill ? Likez. Commentez. Partagez… Á samedi prochain.
Chapitre 12 : Le chemin vers la guérison.
SIX MOIS PLUS TARD.
Fadia:
‘’Fadia’’ la douce voix de Jida me fait sourire, même malade sa voix avait le don de ma calmer immédiatement, mon regard se tourne vers elle au milieu des brumes elle me regarde l’air sévère. ‘’Fadia’’ cette fois quand elle répète mon nom c’est avec colère, dégoût et le pire c’est la déception que j’y entends, pendant un moment je suis perdue. Qu’ai-je bien pu faire pour la décevoir à ce point ? J’inspire profondément, clique des yeux et la cherche du regard, debout à quelques pas de moi se dresse Jida. Petite, menue, enragée, je secoue la tête de gauche à droite complètement perdue, jamais je ne l’ai vue dans un tel état de colère ‘’FADIA’’ mon nom est crié avec mépris et rancœur ‘’comment as-tu osé ? Comment as-tu pu ?’’ Ses mots sont comme autant de coup de fouet cinglant l’air me mordant le dos avec acharnement, j’ouvre la bouche pour lui demande de quoi elle parle, mais ne réussit qu’a m’étouffe avec de l’air… Mes yeux se remplissent de larmes, ma gorge me brûle, je n’ai rien fait Jida, je te le promets. Je n’ai rien fait. Ces mots n’arrêtent pas de resonner dans ma tête alors que je marche dans sa direction, mes pas s’enfonce dans ce qui semble un nuage de brouillard, la distance entre nous se rallonge je me mets à courir mon cœur tambourine dans ma poitrine, j’ai beau y mettre toute la vitesse que j’ai en moi je n’avance pas d’un iota. Mes larmes coulent librement sur mes joues à bout de souffle je tombe à genoux en pleurant à gros sanglots tout en répétant ‘’je n’ai rien fait Jida, je te le jure. Je n’ai rien fait’’ Elle n’a pas arrêté de crie des accusations qui se perdent sans arriver jusqu’à moi, comme si elle et moi étions au dernier niveau de deux cages de verre se faisant face tout en étant complètement insonorisée.
Maintenant la seule chose que j’arrive à distingue clairement c’est les grands gestes qu’elle fait comme si elle aussi avait conscience de ne pas pourvoir être entendue par moi. J’inspire profondément pour me calmer, ferme les yeux très forts, les essuient de mes mains. Je dois trouver le moyen d’arriver jusqu’à Jida, nous sommes entourés de grands arbres dont les cimes semblent frôle le ciel, l’espace autour de moi est vaseux, flou, je ne distingue rien de particulier. Les ombres sont dansantes quand je regarde autour de moi je me rends compte de l’immatérialité de ce qui m’entoure je le sens avant de le voir. Une odeur cuivrée que je reconnaitrais entre mille, mes larmes coulent de plus belle, ‘’non je… Je…’’ Je peine à trouver mes mots maintenant mes mains en dégouline, je les cacher derrière mon dos, Jida ne doit pas voir ça. Comme une enfant prise en faute je continue de chercher son regard en la suppliant de m’écoute, j’essaie de me mettre debout, je dois absolument aller lui expliquer tout doucement les cris de Jida me parviennent. Comme un son de radio que quelqu’un monte c’est d’abord un bruissement avant d’être aussi clair et limpide que si elle était à quelques pas de moi « MONTRE TES MAINS. MONTRE TES MAINS. MONTRE TES MAINS. »
Je secoue plus véhément la tête avant de croasser un ‘’NON’’ je ne peux pas. Je ne veux pas. Si je montre mes mains elle le verra, JE LE VERRAIS. « Allez MONTRE LES » comme prise d’une volonté qui leur est propre je sens mes mains sortir de mon dos pour se présenter d’elles-mêmes devant une Jida qui maintenant est à porté de main, mon regard est toujours fixé sur elle, je refuse de regarde juste pour confirmer ce que je sais déjà. « REGADE CE QUE TU AS FAIT ! » Son ton n’admet aucune réplique, je pleurs de plus belle, le cœur lourd je sanglote ‘’s’il ne te plait pas ça.’’ De son air implacable elle répète « REDARDE CE QUE TU AS FAIT. » Je me sens obligé de suivre son ordre, un coup d’œil sur mes mains me confirme ce que l’odeur cuivré sentir plutôt est du sang. J’ai les mains pleines de sang, je crie, pleure tout en secouant ma tête en signe de négation ‘’Je n’ai rien fait Jida, je me suite défendu’’ Mais c’est peine perdu car elle me regarde avec plus de haine que jamais « tu es une MEUTRIERE. ASSASIN » Elle continue à me crie dessus mais les seuls mots qui resonnent en moi sont ceux-là « TU ES UNE MEUTRIERE. ASSASIN. »
Je me réveille en sursaut la gorge noue, le visage pleins de larmes, je tâtonne jusqu’à sortir du lit toujours en pleurs je me dirige vers la salle de bains. Il n’y a pas un jour depuis que je suis arrivée sur cette île où je n’ai pas fait ce rêve, je soupçonne ma très grande fatigue et le thé à la camomille pour y avoir échappé durant le vol. J’entre dans la cabine de douche toute habillé, ouvre à fond les jets d’eau, me laisse coule su le sol et pleure tout mon soul, je ne sais pas vraiment combien de temps je reste ainsi mais le froid fini par avoir raison de moi. J’adapte rapide la température de l’eau avant de me déshabiller, après une douche rapide je fais mes ablutions et sort de la salle de bain pour me diriger vers le dressing. Le réveil sur la table de chevet montre quatre heure douze du matin, je soupire, en passant devant le miroir sur pied je marque une pause et observe mon corps nue. En six mois j’ai rattrapé mon retard, pris du poids, mes hanches sont plus pleines, ma poitrine toujours petite mais plus rebondi en faisant abstraction de zébrures de chairs qui courent le long de mes cuisses, sur mon ventre mon dos j’ai enfin le corps d’une jeune femme de vingt-cinq ans. Ma main se porte à la cicatrise sur mon ventre, je ferme les yeux un bref instant et revoit le couteau s’enfonce dans ma chair, l’odeur du sang mêle à celui du sperme m’envahit on dirait que juste comme ça je suis de nouveau allongé sur le sol son sexe en moi, mes mains posées à plat sur le sol, son couteau sur ma gorge…
Une légère brise me ramené à l’instant présent, j’embrasse du regard ma chambre remplir de soulagement, l’odeur à beau me resté en bouche, le décor familier qu’est ma chambre me rassure. Je souris, choisi mes vêtements, m’habille fait ma prière du fajr et sort de la propriété par le jardin. Si je suis chanceuse, A ne me remarqueras pas du coup je n’aurais pas à répondre à ces nombreuses questions muettes. D’un pas léger je me dirige vers la plage privée dont j’ai accès en passant par l’arrière de la maison. Les souvenirs de mon tour premier jour sur l’ile refont surface. Perdu quelques au milieu de l’océan indien le petit archipel compte moins de deux mil habitants. A y est propriétaire d’un hôtel très select qui peut accueillir jusqu’à une centaine de personne, les bungalows sont repartis de tel sorte que le client est assuré d’avoir toute son intimité, un peu comme s’il avait sa propre propriété sur l’île en plein milieu il y’a un restaurant ouvert sur le bar avec une vue magnifique sur la mer. Toutes les personnes y travaillant sont des locaux, celle qui tiens le restaurant c’est la sœur de A : Maimouna dans le menu on retrouve quelque spécialité africaine, européenne un peu revisité absolument tout y est bon, que dis-je succulant. Le talent de Maimouna est sans égale. Le charge de sécurité un certain Malick est quelqu’un que je n’ai pas beaucoup eu l’occasion de voir mais je ne doute pas qu’il ait un œil partout. Cet endroit un joyau, une oasis, un petit bout de paradis niché en pleine mer avec sa propre piste d’atterrissage.
Une fois certaine d’être complétement hors de portée de voix et que le risque de réveiller quiconque soit minime, avec un petit cri de joie je m’élance à une vitesse folle dans l’eau qui à cette heure de la journée doit être glaciale. C’est pile poils ce qu’il me faut pour laver complétement les derniers relents de mon cauchemar qui me colle à la peau. Je plonge la tête la première, fais quelques brasses et ressort à quelques mètres pour reprendre mon souffle, l’une des premières choses que j’ai apprises une fois ici a été de nager. Il faut dire que les jumeaux de A ont rendu la chose moins embarrassante que je ne le prévoyais. Je me laisse bercé par les petites vagues et le bruit léger de la mer en observant le lever du soleil. Ce moment ou le ciel sort de sa léthargie en se teintant de touche dorée, où chaque nuage gris font place au soleil qui entre en roi me font toujours me sentir bien. Car ça signifie une nouvelle journée, une nouvelle opportunité de vivre, de guérir, et peut-être même de revoir bientôt le bel etranger…
Farid
J’évite un coup de poing de Majid, fait une feinte en balançant mon pied droit dans son flan mais je ne suis pas assez rapide « quoi ? Tu dors sa majesté » Je rigole à sa mention de mon titre avant de réplique « nope » j’utilise mes deux mains pour bloquer son attaque « je donne juste une longue d’avance quand je m’entraine avec des vieillards. » Ma réplique le fait rire, nous dansons encore pendant une dizaine de minutes avant de nous retrouver tous les deux au sol mon pied droit sur son cou, son pied gauche sur le mien pendant qu’en même temps nous tirons sur les bras l’un de l’autre. On essaye de s’avoir à l’usure quand Samia entre dans la salle leur fille Noor sur les hanches elles détournent son attention le temps nécessaire pour me permettre de prendre le dessus. « Samia » il grogne, comme pour lui reproché sa défaite, elle éclate de rire car malgré son appartenant colère il sourit comme un imbécile heureux.
Pendant que je reprends mon souffle il se lève, se dirige vers les femmes de sa vie, « hey baby » il place sa main devant le visage de sa fille avant d’embrasse sa femme, le baiser qu’ils partagent est tellement intime que je baisse mon regard me sentant de trop « comment vont les plus belles femmes du monde ? » Il ponctue sa question d’une bise sur la joue de sa fille qu’il prend des mains de sa femme. « ‘’T’’ veut te parler avant le dîner Farid » elle marque une pause « alors tu t’en vas demain ? »
J’hoche la tête partagé entre l’appréhension et excitation.
« Je suis triste, six mois sont passée tellement vite, tu es sûr que tu ne veux pas reste plus longtemps ? »
Majid se tourne vers moi, « tu l’as prévenu ? »
Je n’ai pas besoin de plus pour savoir de qui il parle, en six mois je ne lui ai pas parlé, dans les courts mails que j’ai échangé avec Amsetou je n’ai même pas osé lui demande de ces nouvelles. Qu’aurais-je écris ? « Non »
« Tu comptes le faire ? » Samia est maintenant dans les bras de son mari
Je secoue la tête « non » je marque une pause « elle a besoin d’espace. »
Je me suis sentir proche de Samia et Majid dès mon arrivé à Foumban, bien sûr le fait qu’on ait pleins de choses en commun et qu’on soit dans la même tranche d’âge n’y ai pas étranger. « Quand je l’ai quitté elle avait peur de tout, surtout des hommes. »
Samia soupire « ah les hommes, » son mari sourit à cet exclamation « d’après ce que tu nous as dit elle a des raisons de l’être, ce dont elle a besoin ce n’est certainement pas d’être couve, je comprends que tu appréhende mais tu aurais dû lui dire. »
Je secoue la tête en signe de négation, ouvre la bouche pour argumenter mais ne sais pas quoi objecté à ça.
« Babe on ne réfléchir pas comme vous. » Majid intervient, ma détresse ce lit-elle sur mon visage.
Je finis par retrouver ma voix « je t’entends mais ça fait six mois qu’on ne s’est pas parlé, nous n’étions pas amis avant alors oui, si nous avions une quelconque relation peut-être » je marque une pause pour reprendre mon souffle « mais la seule chose que j’ai c’est juste mon envie de la protège et le peu d’information que j’ai sur elle. »
« Je peux toujours arrange ça » il n’as même pas fini de parler de Samia lui donne un coup de coude dans les côtes « aïe »
« Comment peux-tu lui proposé une chose pareil ? » Son air choqué le fait rire.
« Il a besoin d’informations s’il veut savoir dans quoi il s’engage. »
« Je crois qu’il le sais déjà » elle réplique toujours sérieuse.
« Je ne parle pas de violé son intimité et d’ailleurs ça m’étonnerais que je trouve quoique ce soit sur elle sur le darknet. » Son explication semble la soulage « mais je crois qu’il aimerait bien savoir d’où elle vient ? Qui sont ces parents ? »
« Si, mais non. Pas comme ça. J’espère qu’un jour elle me ferras assez confiance pour me raconter. »
Samia marche jusqu’à moi, pose sa main sur mon épaule, tout en leur parlant je me suis levé du tatamis pour m’assoir sur les marches du ring « je ne sais pas te dire avec exactitude ce qu’elle ressent mais je sais te dire ceci, elle n’as pas besoin d’un protection qui vas l’étouffe la seule chose que tu peux faire pour elle c’est être là. »
Majid confirme les dires de sa femme par un hochement de tête « et sois son ami. »
Comment ? Je ne l’ai pas formuler à voix haute quand il répond « laisse les choses se faire naturellement. » Apparemment pas besoin.
« Allez, allons-y avant que T n’envoie la cavalerie. »
Je souris à cette mention, la cavalerie n’est autre que les jumeaux de Tariq Nsagou ou devrais-je dire la paire de jumeaux. Dire que j’appréhendais ce séjour au Cameroun serait un euphémisme mais je suis content que non seulement Amsetou m’ai envoyé ici pour parfaire mon entrainement au combat, au maniement des armes mais aussi pour surveiller l’évolution de la construction de sa propriété, j’aime à croire que c’était une marque de confiance et que je ne l’ai pas déçu. Ensemble nous sortons de la salle de sport pour nous diriger vers la grande maison, Tariq à réussir à faire de sa propriété un complexe familiale ou il fait bon de vivre. Je décide d’aller directement dans son bureau sans passer par la cuisine comme les autres, je risquerais de craquer pour la cuisine de Ma et d’oublier complètement que je me suis fait appeler.